Retrouvez le replay P3 de la 7e étape du Tour de Pologne du 04/08/2023.
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00:00:00 Je vous promettais les 50 derniers kilomètres de cette dernière étape.
00:00:04 Vous n'en avez raté presque aucun,
00:00:07 puisqu'on est à un tout petit peu plus de 50 kilomètres de l'arrivée
00:00:12 de cette septième et dernière étape de ce Tour de Pologne.
00:00:16 Et un peloton bien étiré, Johan, dans...
00:00:21 Ce n'est pas vraiment le final, mais on va aborder la dernière partie en ligne.
00:00:25 La dernière, en tout cas, c'est une chose claire.
00:00:29 C'est qu'on est dans la dernière heure de course.
00:00:31 Ça roule très vite depuis le début, puisque David De Formolo
00:00:34 a fait les 60 premiers kilomètres en tête afin d'arriver sur le sprint intermédiaire.
00:00:40 Un sprint intermédiaire remporté par Matej Moric devant João Almeida.
00:00:45 Du coup, ce qui nous donne un écart de une seconde entre le leader de la formation Bahrein
00:00:52 et le leader de la formation UAE, Tim Emirets, alors qu'on revoit ce sprint.
00:00:57 Il y a eu vraiment bagarre entre Pascal Ackermann, et regardez ça,
00:01:00 Fayu Alehotha, entre le sprinter allemand de la formation Uti Miminez-Eretz
00:01:04 et même entre coureurs de la formation Bahrein Victorius.
00:01:09 On voit João Almeida qui s'est replacé dans la roue du Slovène.
00:01:14 Il y a eu ce virage à gauche et ces trois secondes de bonification à aller chercher,
00:01:20 alors que Moric était dans le même temps que João Almeida.
00:01:25 Le sprint a été lancé de loin, on s'est retourné du côté de Tim Willems.
00:01:30 C'est Andrea Pasqualane, le coureur italien, devant le maillot jaune
00:01:35 qui a eu la charge de lancer en dernier le Slovène.
00:01:41 On a tenté de remonter et finalement, sur l'emballage final,
00:01:46 Andrea Pasqualane s'est écartée, Matej Moric n'a plus qu'à déboîter à 50 mètres de la ligne.
00:01:53 João Almeida, le Portugais, a tenté de revenir à hauteur du dérailleur, mais c'était impossible.
00:02:00 L'écart était de 1/10 de seconde, il est désormais de 1 seconde au profit du Slovène de la formation Bahrein Victorius.
00:02:11 Il y a eu un jeté de vélo tout de même.
00:02:13 Pierre, on a voulu s'assurer jusqu'au dernier moment, jusqu'au dernier mètre,
00:02:17 que Matej Moric s'impose sur ce Tour de Pologne.
00:02:21 On n'a pris aucun risque, en tout cas, dans le côté de Matej Moric qui a parfaitement maîtrisé ce sprint,
00:02:29 notamment avec l'aide précieuse de Pasqualane qui a vraiment très bien manœuvré.
00:02:35 C'est vrai que ça a été un petit peu houleux entre les équipiers,
00:02:38 mais en ce qui concerne Matej Moric et Almeida, ça s'est fait à la régulière.
00:02:44 On s'est serré la main avant et après, pas de problème, ça s'est fait à la régulière.
00:02:50 Et maintenant, 1 seconde et 1 dixième d'écart entre les deux coureurs.
00:02:54 Si tout se bat bien jusqu'à l'arrivée, ce sera donc sa deuxième victoire sur une course par étape World Tour au Slovène
00:03:00 après s'être imposée en 2018 sur le Pink Bank Tour, la nouvelle appellation plutôt du Tour du Benelux.
00:03:09 L'Eneko Tour.
00:03:10 L'Eneko Tour, il y a eu plusieurs appellations.
00:03:12 Une course qui a changé pas mal de fois de nom et qui est assez difficile à contrôler aussi
00:03:18 parce qu'elle séduit split justement dans le Benelux.
00:03:22 Et forcément des territoires assez venteux, assez capricieux également,
00:03:28 ce qui donne souvent des courses assez ouvertes.
00:03:31 Voilà, 3 échappées.
00:03:36 Dorian Go donc, Christian Scaroni et Marcin Budinski.
00:03:40 Désormais, l'écart est passé sous la minute.
00:03:43 On se rapproche du circuit final de Krakow.
00:03:46 Il y a toujours un splatoon en file indienne.
00:03:48 Ça roule très très vite puisque c'est pas moins de 5 équipes qui roulent en tête
00:03:54 et la moyenne depuis le début de cette étape, elle est de plus de 46 km/h.
00:03:59 Donc ça roule très très vite, ça ne paraît pas.
00:04:01 Mais mine de rien, on est en file indienne.
00:04:03 Et du côté de la formation archéaire, on a choisi les dernières positions.
00:04:07 On va virer à droite.
00:04:09 Dans un peu moins de 9 km, on sera au pied de la dernière difficulté répertoriée
00:04:30 de ce Tour de Pologne cette année.
00:04:34 La montrée de Première Gorchka.
00:04:37 Classée en 3ème catégorie tout à l'heure, c'est Christian Scaroni
00:04:42 qui est passé en tête de la première.
00:04:44 [Bruit de moteur]
00:05:13 Et tout de suite après cette étape, évidemment, votre rendez-vous habituel.
00:05:18 L'équipe du soir à partir de 18h30 en direct.
00:05:21 Plein de choses au programme.
00:05:24 La mauvaise nouvelle du côté de Sochaux notamment.
00:05:27 L'avenir de Luis Campos au Paris Saint-Germain qui est en pointillé.
00:05:33 Bref, pas mal de choses à débattre dans l'équipe du soir ce soir à partir de 18h30.
00:05:43 Et puis n'oubliez pas votre grand rendez-vous demain.
00:05:49 C'est un multiplex, événement sur les antennes de la chaîne d'équipe.
00:05:54 Multisport avec le rugby, Pays de Galles-Angleterre, match de préparation
00:05:59 à la Coupe du Monde qui aura lieu dans quelques semaines en France.
00:06:03 Et puis première journée de l'Ic2 également sur les antennes de la chaîne d'équipe
00:06:09 avec un premier choc entre Valenciennes et Auxerre.
00:06:13 700 mètres d'écart entre les trois Fuillars et le peloton.
00:06:22 Et on voit dans le peloton l'équipe Movistar qui entoure Fernando Gaviria.
00:06:31 On sait que le sprinter, on a besoin de le mettre en confiance,
00:06:33 de lui montrer qu'on est dévoué à sa cause.
00:06:37 Du côté de Fernando Gaviria, on sait qu'il apprécie être mis dans de bonnes conditions.
00:06:43 Lui qui a réglé il y a deux ans quand il y a eu les quatre Fuillars
00:06:51 qui se sont disputés la victoire, c'est lui qui a réglé le spring du peloton derrière.
00:06:56 Donc voilà, il est mis en confiance par son équipe.
00:07:00 Il fait partie aussi de ces courants-là, de ces sprinters qui ont besoin d'être à l'avant du peloton,
00:07:05 de ne pas être déconcentré, de rester figé sur un objectif.
00:07:08 C'est vrai que si on le laisse derrière en train de discuter avec ses copains de différentes équipes,
00:07:15 il n'est pas focus.
00:07:17 Donc l'intérêt de la Movistar, c'est tout simplement de rester devant
00:07:20 afin de boucher l'écart sur le trio de tête,
00:07:23 mais c'est aussi d'impliquer Fernando Gaviria dans la course.
00:07:26 - Et puis on l'avait quitté sur les antennes de l'achat de l'équipe, victorieux.
00:07:29 Rappelez-vous, sur la dernière étape à Genève, du tour de Rebandy à Bolgiro,
00:07:34 on l'avait dit sur le plateau de Savas-Froeté, notamment avec Claire Brécogne,
00:07:37 qu'on le pensait lancé pour ce premier grand tour de l'année.
00:07:41 Et puis finalement, Odiros n'a pas forcément beaucoup souri,
00:07:45 avec des places dans les 10, certes, mais pas mieux que 6e.
00:07:49 - Là, on a l'impression que dès qu'il fait un résultat, ça lui va bien.
00:07:53 - Oui, pardon, 5e annable.
00:07:55 - On a l'impression qu'il a tendance un peu à dégoupiller, comme on dit,
00:07:59 à ne pas rester focus.
00:08:01 Mais là, il est impliqué. Il me semble qu'il est en fin de contrat avec l'équipe Movistar.
00:08:07 Donc voilà, on sait que c'est important de montrer son meilleur visage
00:08:10 quand on est en fin de contrat.
00:08:13 Donc je pense qu'il est motivé. Lui qui avait gagné du côté de Genève,
00:08:17 il avait lancé son sprint avant le virage.
00:08:20 Il avait pris le virage deux fois plus vite que les autres.
00:08:22 Là, ça va être un sprint complètement différent, avec cette longue ligne droite
00:08:26 de plus d'un kilomètre.
00:08:29 - C'est un sprinter qui a tendance à anticiper.
00:08:32 Il est capable de lancer son sprint et au démarrage, de prendre tout de suite
00:08:36 une dizaine de mètres et de ne pas se faire rattraper.
00:08:38 Il était vraiment impressionnant après ces plus belles années.
00:08:42 De loin, c'est quand il était au sein de la Quick-Step.
00:08:45 Il avait 14 victoires en 2017 et depuis, c'est 2, 2, 6.
00:08:50 - Oui, c'est vrai que les coureurs de la Quick-Step, généralement,
00:08:55 ils sont dans une espèce d'émulation positive et que quand on est dans leur rang,
00:09:00 on est capable de gagner énormément de courses.
00:09:03 Et quand on quitte cette équipe flandrienne, les résultats s'en suivent moins.
00:09:08 C'est souvent le cas. Là, il va pouvoir être accompagné dans le final.
00:09:14 Et on l'a vu sur les images qui nous ont été proposées des années précédentes.
00:09:18 Tout simplement de Max Quantez, qui a également une belle pointe de vitesse, l'allemand.
00:09:23 Et il fera partie intégrante du train de Fernando Gaviria, du côté des sprinters.
00:09:33 À part Tim Merlier, c'est vrai que c'est celui qui a le plus gros palmarès.
00:09:38 C'est celui qui fait la plus grosse impression.
00:09:41 Encore une fois, Van Den Berghe a été impressionnant depuis le début de ce Tour de Pologne.
00:09:45 Une première place, une deuxième place.
00:09:48 À voir sur le reste, il y a pas mal d'outsiders, de coins qui sont capables de s'imposer sur un sprint,
00:09:55 au bout d'une course à étapes comme celle-ci.
00:09:58 À voir la fraîcheur qui va parler également.
00:10:01 Ça va être un des facteurs déterminants.
00:10:03 Et bien évidemment, le train qui est très très important à l'approche de la Flamme Rouge.
00:10:10 Aussi de se mettre en place.
00:10:12 Et du côté de la Cofilis, la formation française, on l'a dit tout à l'heure,
00:10:16 avec son directeur sloancif Roberto Diamani, il y aura Max Walscheil, le sprinter allemand,
00:10:22 qui pourra compter sur Davide Cimolai, l'italien qui faisait partie du train du sprint d'Arnaud Desmas.
00:10:32 - Moi messieurs, j'ai envie de vous entendre également sur un garçon dont on a beaucoup parlé cette semaine,
00:10:38 c'est Marine Van Den Berghe.
00:10:39 Alors il a gagné sur ses routes du Tour de Pologne,
00:10:42 sa victoire sur un sprint un peu particulier, un sprint, est-ce qu'on peut l'appeler massif ?
00:10:49 En tout cas, il n'y avait pas tous les sprinters, loin de là même.
00:10:53 Est-ce que vous le pensez assez solide, le jeune néerlandais,
00:10:58 pour en tout cas rivaliser avec les pures sprinters que sont les Tim Merlier, les Gerben, Tyson et autres ?
00:11:06 - On le voit sur ce final et cette arrivée en faux plat montant,
00:11:10 effectivement ce n'était pas une arrivée sprint massif,
00:11:13 tout simplement parce que les coureurs comme Tim Merlier n'étaient plus dans ce peloton,
00:11:17 il y avait eu cette dernière difficulté et cette bosse d'arrivée, ce faux plat montant,
00:11:24 il y a eu une chute aussi derrière dans la route de Matej Moric,
00:11:27 avec Ilan Vanwielder qui est tombé à terre, avec Andrea Vandramme, on voit derrière,
00:11:31 et il a été en capacité d'avoir cette énergie et de mettre cette danse supplémentaire,
00:11:36 d'ailleurs il n'y a pas eu photo sur l'arrivée, il est capable de mettre deux vélos.
00:11:40 Au-delà de cette arrivée-là, ce qui m'a impressionné, c'est sa deuxième place face à Olaf Koij,
00:11:46 avec ce virage qui a été pris dans les premières positions,
00:11:50 certes il n'a pas pu remonter Olaf Koij, mais il a fait un super final,
00:11:54 une capacité de résistance dans les derniers hectomètres.
00:11:59 - Là on sera sur une ligne droite d'un kilomètre, beaucoup plus typée, plus de sprinters,
00:12:04 c'est pour ça que je vous pose la question messieurs ?
00:12:06 - Oui, c'est ça. - J'ai pas la réponse.
00:12:08 - Oui, la réponse est que sur le papier c'est moins adapté à ses caractéristiques,
00:12:18 derrière Olaf Koij il s'en est très bien sorti en prenant le virage,
00:12:23 il y avait un virage à 300-400 mètres qui était très important,
00:12:27 où le classement était quasiment fait à ce virage.
00:12:30 L'étape qu'il a remportée, c'était une étape avec plus de 3000 mètres de dénivelé,
00:12:35 là on va être sur un sprint complètement plat.
00:12:37 Face à Tim Merlier, Fernando Gaviria, sur le papier c'est censé être derrière,
00:12:43 mais on ne sait pas, ça reste un sprint, il va avoir une équipe 100% à son service,
00:12:49 et la preuve qu'on lui fait confiance c'est qu'on a mis Marc Padoum enroulé en tête de peloton.
00:12:53 Donc voilà, c'est qu'on va la jouer à fond, on y croit, il a des coureurs qui sont capables de l'amener,
00:12:59 ce que Keuleur il sait faire, il sait rouler très vite,
00:13:02 il va savoir le placer et le mettre dans de bonnes conditions.
00:13:05 Il va y avoir un match, il va y avoir une guerre dans les 200-300 derniers mètres entre les sprinters,
00:13:10 mais avant ce sera les trains, ce sera les trains qui vont faire que les sprinters seront mis dans de bonnes conditions ou pas.
00:13:16 Et on sait qu'à ce jeu-là, la Soudal Quick-Step s'en sort souvent très bien.
00:13:24 Marijn van den Berghe qui a remporté sa première course en World Tour sur ce Tour de Pologne.
00:13:30 Auparavant il s'était imposé en début d'année sur les trophées espagnols de début de saison,
00:13:38 Alcudia une fois, et puis sur la Route d'Occitanie il avait remporté la première étape,
00:13:43 mais devant un plateau de sprinters un peu moins ronflant,
00:13:48 sans faire injure à ses concurrents de l'époque qui avaient battu Sandy Dujardin.
00:13:52 Et Paul Penoët à l'arrivée, agruissant.
00:13:57 On s'est fait 6 équipes qui roulent entre la formation Tudor, la formation IF, la formation Movistar, la formation Soudal.
00:14:06 On a quand même la grosse armada derrière pour revenir sur les 3 hommes de tête.
00:14:12 Est-ce qu'on a envisagé, ne serait-ce que la formation Q36.5 de Moschetti actuellement à l'avant du peloton,
00:14:22 est-ce qu'on peut envisager pour les 3 hommes de tête une victoire d'étape ?
00:14:25 Non, clairement pour l'instant ça semble compliqué.
00:14:28 Pourtant quand on se retrouve parmi les échappés, même aussi peu nombreux qu'elles soient,
00:14:38 en l'occurrence 3 hommes, on envisage toujours un moment de flottement dans le peloton,
00:14:43 ou peut-être même une chute ou un moment d'accalmie.
00:14:48 Et là, la défaveur de ces longues lignes droites, c'est compliqué d'envisager quoi que ce soit pour le trio tête,
00:14:55 même si ça roule très très vite et ça s'organise très bien.
00:15:00 Les relais reviennent rapidement.
00:15:03 Dorian Gondon lui fait grande partie du travail.
00:15:06 Depuis tout à l'heure, dans sa position caractéristique, il a les mains hauts cocottes, le dos bien droit, bien plié.
00:15:13 Il fait chauffer le braquet, il a le grand plateau, il a presque tout à droite.
00:15:24 On enroule bien et ça avance très vite.
00:15:29 Du côté de Dorian Gondon.
00:15:30 Didier Jeannet nous l'a dit tout à l'heure, il fera partie de l'ossature AG2R Citroën Team sur les routes de la Vuelta.
00:15:37 Parfois, on peut se demander quel intérêt d'aller dans une échappée comme ça.
00:15:43 Déjà, premièrement, la première des pensées, on voit la marque AG2R Citroën, c'est important pour un sponsor d'avoir une exposition.
00:15:52 C'est non négligeable.
00:15:54 Il y a cette possibilité aussi pour un coureur comme Dorian Gondon de rivaliser, de faire un match.
00:16:00 Un peu comme le fait Thomas Degente de résister à un peloton.
00:16:04 Il a cette force-là et cette capacité de faire de la résidence face à un peloton.
00:16:09 Et il y a aussi la préparation.
00:16:11 On parlait de ces fameux coureurs qui vont en stage, qui préparent les courses.
00:16:15 C'est aussi une manière de préparer l'avenir et les échéances qui vont arriver.
00:16:20 Le fait de ne pas rester dans un peloton et le fait de s'en extirper et d'être trois coureurs à l'avant.
00:16:26 On développe beaucoup plus de puissance et on augmente toutes ses capacités, son seuil de résistance, sa force tout simplement.
00:16:37 Et puis, beaucoup plus basiquement, Pierre aussi.
00:16:39 On espérait sans doute un peu plus de renfort du côté de Dorian en initiant, on le rappelle, cette échappée.
00:16:45 Seulement rejoint par Budzinski et Scarroni.
00:16:50 Peut-être qu'on espérait, après ce sprint intermédiaire, après avoir disputé entre les deux équipes du général,
00:16:54 peut-être partir à 7-8 et vraiment tenir la dragée haute au peloton.
00:16:59 Ce n'est pas le scénario qu'il avait imaginé.
00:17:02 C'est sûr, échapper à 3 avec entre 30 secondes et une minute d'avance.
00:17:07 Si vous rajoutez un Degente et deux autres coureurs, ça aurait pu faire une échappée assez dangereuse.
00:17:12 Oui, ça peut jouer avec quelques deux coureurs en plus, deux ou trois coureurs à 6.
00:17:18 Ils auraient pu mener la vie difficile au peloton.
00:17:21 Là, très honnêtement, même si on voit que Dorian est déjà repassé en tête après son long relais de tout à l'heure,
00:17:27 ça va être compliqué de résister à cinq équipes qui roulent en tête de peloton.
00:17:33 Ils sont dans le dernier grimpeur de ce Tour de Pologne.
00:17:37 Ils sont à 500 mètres. Ils ne se sont pas disputés le premier classement.
00:17:43 Il n'y a pas de raison. Ils vont se partager certainement le classement en haut.
00:17:49 Le sprint intermédiaire qui va avoir lieu tout à l'heure. Ils vont se partager les prix.
00:17:54 On n'oublie pas de prendre des bidons.
00:18:00 Un classement de la montagne, mais pas une vraie, vraie difficulté.
00:18:07 C'est dommage de ne pas avoir vu des coureurs. On les a vu essayer de se porter à l'attaque.
00:18:14 Les coureurs de l'auto-destiny, mais de voir Thomas Degaine se porter à l'avant.
00:18:18 On a vu les coureurs de la formation Ineos Grenadier également essayer.
00:18:23 On aurait pu avoir une échappée un peu plus conséquente avec des équipes qui n'ont pas forcément de sprinter.
00:18:34 Ils ne sont pas beaucoup, certes, mais on aurait pu avoir quelques équipes supplémentaires.
00:18:41 Un petit Lennart Kamna devant pour la Bora. Un petit Thomas Derent ensuite.
00:18:46 Un petit Kevin Vauclin.
00:18:49 Si c'est nous qui avions composé l'échappée, je peux vous dire qu'on aurait mis que des gros rouleurs.
00:18:55 Il aurait fallu mettre un petit Evgeni Gedich, un petit Abis Egernon puisqu'il va avoir son Dorian qui est passé en tête du classement.
00:19:05 Comme je vous l'ai expliqué, on essaie. On sait que ça ne va pas aboutir, que ça va être très compliqué.
00:19:09 Donc on se partage les prix, même s'il n'y a pas besoin de communiquer ou d'échanger.
00:19:14 Ça se fait naturellement dans une échappée.
00:19:18 Dorian Godon qui est passé en tête de ce dernier grimpeur de ce Tour de Pologne devant Christian Scaroni et Marcin Budzinski.
00:19:25 On l'a dit tout à l'heure avec Johan, c'est bien Marcus Hulgaard.
00:19:29 Vous le voyez sur ce classement qui va remporter ce maillot devant son coéquipier Jacopo Mosca et Thomas Derent.
00:19:34 Marcus Hulgaard est le premier Norvégien à inscrire son nom au palmarès de ce maillot de meilleur grimpeur sur les routes du Tour de Pologne.
00:19:41 On regarde les bonnes habitudes du côté de la Little Trek après le Tour de France et la victoire au classement
00:19:47 de la montagne de...
00:19:49 de...
00:19:52 de...
00:19:53 de...
00:19:54 de Giulio Ciccoli ?
00:19:55 De Giulio Ciccoli !
00:19:56 Vous me regardiez avec des yeux de panique !
00:19:59 Je l'avais pu !
00:20:00 Pourtant on l'a vu sur les routes du Tour.
00:20:03 On garde le rythme du côté de la Little Trek avec ce classement de la montagne.
00:20:07 Oui c'est vrai, continue !
00:20:09 Il faut s'avancer.
00:20:10 Voilà.
00:20:11 Il y a le Tour d'Espagne avec cette ambition-là, peut-être pour Kenny Nelison.
00:20:16 C'est Kenny Nelison qui a pris la deuxième place sur le Tour de l'Inde.
00:20:20 Remporté par Michael Storer, l'Australien de la Groupe Amaa Villeji.
00:20:25 Qui partira justement dans l'équipe Tudor que l'on a vu tout à l'heure avec ce beau maillot noir
00:20:31 qui se renforce sur tous les pôles.
00:20:34 Donc avec le pôle grimpeur, le Tour de Storer et pas mal de sprinters, on l'a dit tout à l'heure,
00:20:40 avec Trentin, avec Dainese, avec Mayroford et des lanceurs également avec Storck.
00:20:46 Michael Storer qui aura eu du mal à trouver sa place au sein de la Groupe Amaa Villeji.
00:20:54 Seulement deux saisons.
00:20:56 Disons qu'il avait en plus signé avec ses fameuses deux victoires sur la Vuelta l'année d'avant.
00:21:04 Ses attentes étaient peut-être un peu décuplées.
00:21:08 Il n'a pas trouvé sa place tout simplement.
00:21:10 Je ne le connais pas personnellement, je ne sais pas comment s'est passé l'intérêt de cette équipe.
00:21:13 Mais c'est vrai qu'on devait s'attendre à un petit peu mieux de la part de l'Australien.
00:21:18 L'autre lanceur de cette formation Tudor qui a signé c'est Alexander Krieger.
00:21:24 Formation El Possible de Cunha que j'avais omis il y a quelques instants.
00:21:29 Allez l'écart, une minute pour ces trois hommes de tête toujours à l'avant.
00:21:34 Christian Scarroni et Marcin Budzinski sont partis après le sprint intermédiaire.
00:21:39 Ça a bataillé pendant quelques kilomètres avec des attaques de garçons placés au classement général.
00:21:45 Et Ilian Van Wilder avait tenté.
00:21:48 C'est vrai qu'on a oublié un coureur qui a tenté aussi c'est Tobias Foss.
00:21:52 C'est vrai qu'on aurait mis un coureur comme Tobias Foss se positionner à l'avant.
00:21:57 Le coureur de la Jumbo qui a perdu son sprinter maison à la personne d'Olaf Koi.
00:22:02 Ça aurait donné un vent nouveau dans cette échappée.
00:22:08 On avait beaucoup de Jumbo-Visma d'ailleurs dans cette phase d'attaque.
00:22:13 On a multiplié l'écart.
00:22:16 Toj Van Der Sand d'abord puis Tobias Foss.
00:22:19 Cette équipe Jumbo-Visma qui a perdu.
00:22:25 Jos Van Enden sur chute un peu plus tôt dans ce tour de Pologne.
00:22:29 Et puis hier on a eu les retraits de Mick Van Dijk et Olaf Koi.
00:22:34 Les deux néerlandais qui ont pris la direction de Glasgow.
00:22:37 Tout comme Samuel Watson pour la groupe Ama Evdéji.
00:22:40 Ou encore Sam Bennett qui n'est plus là le sprinter de la Borens.
00:22:44 Pour préparer ce championnat du monde qui aura lieu dimanche.
00:22:52 La course en ligne dimanche et le chrono la semaine prochaine.
00:22:56 Exactement. Ce fameux circuit qui fait pas mal débat.
00:23:00 Avec le circuit aux 48 virages.
00:23:04 Il risque d'y avoir pas mal de sport.
00:23:08 Si des coureurs comme Olaf Koi se sont tout simplement relevé.
00:23:14 La sortie de ce tour de Pologne c'est qu'il faut de la fraîcheur.
00:23:18 48 virages sur un circuit.
00:23:21 Il faut être moelleux.
00:23:23 Il faut de la fraîcheur.
00:23:26 Tonique, physique, mentale.
00:23:29 Un championnat du monde c'est long.
00:23:32 C'est physique.
00:23:34 C'est beaucoup d'implications.
00:23:37 Le fait qu'il y ait une météo incertaine dimanche.
00:23:40 Ça annonce une grande course.
00:23:43 Plus que le profil, ce qui est redoutable.
00:23:46 Ce qui se passe juste après le virage.
00:23:49 Ce sont les relances à chaque fois.
00:23:52 Vous vous rendez compte, en 14 kilomètres à faire 10 fois.
00:23:55 Heureusement les coureurs auront une partie en ligne.
00:23:58 Pour figer la course de 120 kilomètres.
00:24:01 Mais là ça va être...
00:24:03 C'est clairement un circuit de karting.
00:24:06 Des fois il y a quelques lignes droites un peu plus longues.
00:24:09 Il y a des chicanes.
00:24:11 Il y a des chicanes, il y a tout.
00:24:13 Très honnêtement sur le circuit.
00:24:16 Mais oui, ça va être spectaculaire.
00:24:19 À voir ce dimanche.
00:24:22 On parlait des équipes.
00:24:26 Ce qui va être primordial, c'est justement la solidité d'une équipe.
00:24:29 À maintenir justement les avant-postes.
00:24:32 De virer dans les premières positions.
00:24:34 De ne pas avoir à subir l'élastique.
00:24:36 À ça il va y avoir une vraie guerre.
00:24:38 Entre la sélection de la Belgique, la sélection française.
00:24:41 Et les différentes sélections des Pays-Bas notamment.
00:24:44 Qui sont spécialistes en la matière.
00:24:47 De ne pas subir les relances.
00:24:49 De mettre les coureurs dans les meilleures dispositions.
00:24:52 De ne pas avoir à subir l'élastique à chaque relance.
00:24:55 De faire attention à la météo.
00:24:57 Ça va être un circuit qui va être piégeux.
00:24:59 Et il y a des équipes qui savent plus faire que d'autres.
00:25:02 Il y a aussi toutes les liités entre coureurs.
00:25:05 Qui parfois courent avec une sélection nationale.
00:25:08 Et qui sont dans des équipes différentes.
00:25:10 C'est le cas du côté des Pays-Bas.
00:25:12 Du côté de la Belgique.
00:25:14 De l'équipe de France également.
00:25:17 C'est toujours une course très bizarre.
00:25:19 Où il n'y a pas les oreillettes.
00:25:21 Les fameuses oreillettes dont sont équipées tous les coureurs.
00:25:24 Sur ce tour de Pologne là.
00:25:26 Il n'y en aura pas au Championnat du Monde.
00:25:28 Ça laisse une course très ouverte.
00:25:30 - Oui avec la Belgique de Wout van Aert.
00:25:34 De Jasper Philipsen et de Remco Evenpoel.
00:25:38 Donc en guise de principaux favoris.
00:25:41 Avec les Pays-Bas de Mathieu Van der Poel.
00:25:43 Il y a quelques rampes sur ce circuit.
00:25:45 Qui peuvent bien servir de tremplin à des attaques.
00:25:51 Même si elles ne sont pas très longues.
00:25:54 Il y a des pourcentages sur 200-300 m.
00:25:57 Alors que la Lotto Destini arrive à l'avant.
00:26:00 Pour rouler pour Milan Menten.
00:26:02 Notamment le sprinter de cette formation belge.
00:26:05 - C'est Thomas Degane qui s'est posé à l'avant.
00:26:08 Lui qui n'a pas pu prendre l'échappée.
00:26:11 Il est désormais en tête de peloton.
00:26:14 C'est un de ses rôles favoris.
00:26:16 Il va pouvoir accélérer progressivement à l'approche du circuit final.
00:26:20 Pour mettre dans les meilleures dispositions ses équipiers.
00:26:24 Et en l'occurrence Milan Menten.
00:26:27 Le belge de cette formation Lotto Destini.
00:26:30 Qui peut compter sur des équipiers solides.
00:26:34 La personne de Rüdiger Selig.
00:26:36 L'Allemand.
00:26:39 Qui sera a priori non conservé l'année prochaine.
00:26:42 Dans cette formation Lotto Destini.
00:26:44 Tout comme Michael Schwarzman.
00:26:46 - Menten ou... ?
00:26:48 - Non, Selig.
00:26:49 Schwarzman sont un peu sur la scellette dans cette formation Lotto Destini.
00:26:52 Et recherchent une équipe.
00:26:55 Vente fraîcheur un peu sur cette Lotto Destini.
00:26:59 Puisqu'on avait mis un co-leadership.
00:27:01 Avec Sylvain Moniquet et les deux grimpeurs.
00:27:04 Lennert van Eetvelt et Sylvain Moniquet.
00:27:06 Et c'est pas mauvais. Le bilan est pas mauvais pour cette formation Lotto Destini.
00:27:10 Avec la 11ème place pour l'instant au général.
00:27:12 Pour Sylvain Moniquet.
00:27:13 La 15ème pour Van Eetvelt.
00:27:14 Qu'on avait vu à l'avant et à l'attaque.
00:27:17 Sur la deuxième étape.
00:27:18 Qui se finissait par une belle ascension.
00:27:21 Un beau mur.
00:27:22 Et Van Eetvelt avait pris la roue de Rafael Machka dans le final.
00:27:25 - Stéphane Loh qui a repris les commandes.
00:27:28 Le management de cette équipe Lotto Destini.
00:27:31 Qui a pris le bébé comme il était.
00:27:35 Et qui est en train de le remanier avec un savoir-faire.
00:27:39 Et je trouve que ce qu'il fait est très intéressant.
00:27:42 On a vu qu'il n'a pas mâché ses mots avec Kalebe One.
00:27:45 Il n'y aurait plus d'un manager qui n'aurait pas osé dire ce qu'il a dit.
00:27:50 Mais en tout cas il l'assume.
00:27:52 Et moi je trouve que son management est très intéressant.
00:27:54 Et je pense qu'il va redorer les couleurs de cette équipe dans un futur très proche.
00:28:00 - Oui puisqu'il faut dire également dans cette structure Lotto Destini.
00:28:04 C'est qu'il y a une équipe de développement également chez les jeunes.
00:28:06 Qui marche très bien.
00:28:08 Et qui fait figure un peu comme la groupe Amavi des Gilles en France ou d'autres.
00:28:12 Un peu de réacteur pour nourrir dans les années futures l'équipe World Tour.
00:28:19 Qui n'est plus World Tour.
00:28:21 - Oui l'équipe de deuxième division.
00:28:22 Puisqu'on parlait des points tout à l'heure avec Roberto Damiani.
00:28:25 Ils ont été relégués en deuxième division.
00:28:27 Ils ont fait le choix de ne pas se présenter notamment sur le Giro.
00:28:30 Afin d'accumuler le maximum de points.
00:28:33 Notamment avec des coureurs belges.
00:28:35 Cette équipe elle a pour essence la Belgique.
00:28:41 On essaie de recruter du côté belge.
00:28:43 On a un coureur comme Arnaud Delis.
00:28:46 Un des seuls coureurs wallon.
00:28:48 Et c'est le cas de Sylvain Moniquet aussi qui est également wallon.
00:28:52 On a eu une carence du point de vue de la Wallonie.
00:28:56 La Belgique elle est divisée en trois régions.
00:28:59 La région de Bruxelles, la région wallonne et la région flandrienne.
00:29:03 Et du côté de la Wallonie on a été souvent en carence de champions depuis Philippe Gilbert.
00:29:08 Désormais on a un Sylvain Moniquet, on a un Arnaud Delis.
00:29:11 Et on a également recruté du côté de la formation L'Autodestinie.
00:29:15 Un coureur en provenance de la formation Alpecin de Konink.
00:29:17 En la personne de Lionel Tamignot.
00:29:20 Le sprinter de la formation Alpecin.
00:29:23 Qui va désormais transférer dans cette formation L'Autodestinie.
00:29:27 Qui aura pour but aussi de lancer un coureur comme Arnaud Delis.
00:29:30 Arnaud Delis on ne l'a pas vu encore sur les grands tours.
00:29:33 Mais il est en capacité de s'exprimer sur différents types de terrain.
00:29:36 On sait qu'il affectionne particulièrement Paris-Roubaix.
00:29:39 Ce sera une des équipes à surveiller.
00:29:42 Je suis aussi étonné d'avoir vu la très bonne progression.
00:29:46 Et cette arrivée au pouvoir de Stéphane Lelot.
00:29:49 Qui a fait beaucoup de bien à cette équipe belge.
00:29:53 Et pendant ce temps là Vucinski il a pris la prime.
00:29:57 Les vacances au mois d'août c'est pour bientôt.
00:30:00 Anticipé.
00:30:02 C'est vrai que cette équipe L'Autodestinie souffre souvent de la comparaison.
00:30:05 Avec la Soudal Quick-Step.
00:30:08 D'ailleurs ils se sont un petit peu échangé ou volé les sponsors.
00:30:12 Oui parce qu'à l'époque cette équipe L'Autodestinie s'appelait l'Autosoudal.
00:30:15 Et désormais c'est la Soudal Quick-Step.
00:30:17 C'est un petit peu particulier.
00:30:20 Mais c'est vrai qu'elle souffre souvent de la comparaison.
00:30:23 Entre la Soudal Quick-Step qui arrive à scorer énormément.
00:30:28 Et des fois L'Autodestinie qui peine à gagner à ses premiers succès.
00:30:33 C'est moins le cas depuis l'arrivée et l'éclosion d'Arnaud Delis.
00:30:36 Mais c'est vrai que c'est pas évident d'avoir deux équipes de ce niveau là en Belgique.
00:30:40 Après le grand chantier pour la L'Autodestinie ça va être de garder justement Arnaud Delis.
00:30:44 On comptera jusqu'en fin 2024.
00:30:47 Mais forcément un garçon très demandé.
00:30:51 On en rêve forcément dans quelques autres équipes.
00:30:54 Et si on veut construire autour de lui.
00:30:56 Il va falloir soit...
00:30:58 En tout cas c'est le sens du recrutement de Lionel Tamigno également.
00:31:02 C'est de lui donner des garçons pour fédérer autour.
00:31:07 Et puis surtout l'inscrire dans un projet qui pourrait le séduire.
00:31:12 Pour qu'il reste dans cette formation.
00:31:13 Il y a deux options pour le faire rester.
00:31:15 Soit on lui donne un gros chèque.
00:31:17 Ce qui va être compliqué de rivaliser avec des équipes comme UAE, Jumbo, Bahrein.
00:31:22 S'ils le veulent vraiment au vu du budget no limit qu'ils ont.
00:31:25 Ou on construit autour de lui et on le séduit par un vrai plan de carrière.
00:31:29 Comme ce qu'avait fait à l'époque un peu Coronon Circus avec Mathieu Van Der Poel à l'époque lorsqu'il a émergé.
00:31:34 Oui c'est exactement la même chose.
00:31:36 Alpecin de Quenin avec l'équipe de Renco de Mathieu Van Der Poel.
00:31:43 Ils ont réussi à le conserver, à le choyer etc.
00:31:47 Parce qu'ils ont construit autour de lui.
00:31:48 Et maintenant cette équipe est à ce niveau là.
00:31:50 Parce qu'on a tout fédéré autour de lui.
00:31:52 On a recruté des coureurs autour de lui.
00:31:53 On a fait un programme autour de lui.
00:31:55 Je pense qu'Arnaud Delis doit prendre la même direction.
00:31:58 On doit faire énormément autour de lui.
00:31:59 Sinon on va se le faire piquer par une équipe au budget XXL.
00:32:02 D'autant qu'Arnaud Delis n'a que 21 ans.
00:32:07 Il a tout intérêt à construire et à rester dans son équipe.
00:32:14 Et à avoir un noyau solide autour de lui pour se forger le plus beau des palmarès.
00:32:19 Ce serait dommage de le voir arriver dans une équipe et se mettre au service d'un autre leader.
00:32:24 Ou d'être étouffé dans un collectif trop dense.
00:32:28 On est à portée de fusil désormais.
00:32:33 Malheureusement pour ce trio Kuczynski-Skarony-Godon.
00:32:37 Presque repris alors qu'il reste tout de même, messieurs, plus de 20 kilomètres.
00:32:41 On s'expose un peu quand même.
00:32:43 Est-ce qu'on veut les reprendre avant l'arrivée sur le circuit ?
00:32:46 S'exposer, j'allais dire, c'est ce que j'étais en train de regarder sur la start list.
00:32:51 S'exposer, oui. S'exposer certes. Mais s'exposer à quoi ?
00:32:53 À l'attaque de qui ?
00:32:55 Si les équipes ne sont pas présentées à l'avant, représentées à l'avance.
00:32:59 Et qu'ils n'ont tout simplement soit un leader du classement général à protéger, soit un sprinter.
00:33:04 Donc même si on revient sur les trois hommes de tête, à la limite on ne se soucie même pas du trio de tête.
00:33:11 Pour l'instant on roule, on essaie de garder son équipe présente à l'avant.
00:33:18 Alors l'avantage de rouler et de mettre un coureur aussi à rouler,
00:33:22 ce qu'est le cas de la formation Intermarché Circus Ranty, ce qu'est le cas de la formation Tudor,
00:33:25 c'est qu'on garde aussi toute une place dans le peloton.
00:33:28 Vous pouvez voir la formation EFE Education, elle est en rose à gauche de votre écran.
00:33:34 La formation Movistar qui est désormais quasiment au complet en première position.
00:33:38 La groupe AMA sur la droite qui est en train de se replacer.
00:33:41 On essaie de garder tout simplement un collectif global et de petit à petit,
00:33:47 surtout de ne pas mettre en danger son sprinter.
00:33:51 Et le fait de mettre un coureur à rouler à l'avant, on a une espèce de légitimité à être en tête de peloton.
00:33:58 L'entrée sur le circuit, on va bientôt y arriver dans quelques kilomètres.
00:34:06 Et on aime bien quand on arrive sur un circuit urbain, arriver bien positionné,
00:34:11 parce qu'après on sait que c'est très compliqué de remonter avec l'enchaînement des virages.
00:34:16 Il va y avoir une première petite bataille d'ici 5-6 kilomètres
00:34:21 pour arriver bien placé en tête de peloton sur ce circuit final.
00:34:26 En tout cas, on s'est séparé les sprints et les Grands Prix de la montagne dans cet échappé,
00:34:35 puisque chacun a passé la ligne en premier.
00:34:38 Scaroni pour la première difficulté de montagne, la deuxième c'était pour Dorian Godon,
00:34:43 et puis ce sprint pour la prime, remporté par Martin Buczynski il y a quelques kilomètres.
00:34:49 On tente d'insister tout de même dans ce faux plat montant pour Dorian.
00:34:53 Oui, maintenant qu'ils sont partis dans cette entreprise, on y va à fond.
00:34:59 On ne réfléchit pas trop, de toute façon ce sont des efforts qui seront utiles pour la suite de la saison.
00:35:06 C'est vrai que quand il y a cette masse globale du peloton qui arrive comme un peu une avalanche,
00:35:15 ça remonte par l'arrière et ça va très très vite.
00:35:19 Et même sans la volonté de revenir tout de suite sur l'échappé,
00:35:23 toutes ces équipes qui remontent sur le côté, la droite, la formation Tudor sur la gauche,
00:35:27 la formation L'Olympistar au milieu, sur tous les côtés,
00:35:31 on a un peloton qui accélère progressivement et cet écart en train de fondre.
00:35:35 Et évidemment, juste derrière cette étape, vous retrouverez Giovanni Castaldi pour l'équipe du soir,
00:35:44 entouré de tous ses chroniqueurs, pour parler de toute l'actualité sportive de la journée.
00:35:51 On voit pas mal de foot au programme avec l'avenir de Sochaux notamment en question,
00:35:56 l'avenir de Luis Campos également au Paris Saint-Germain.
00:35:59 Et puis ne manquez pas demain, un multiplex événement sur la chaîne L'Equipe,
00:36:05 rugby foot avec le match de préparation du 15 de la Rose contre le Pays de Galles,
00:36:13 match de préparation à la Coupe du Monde évidemment de rugby,
00:36:16 et puis la première journée de la Ligue 2 BKT sur les antennes de la chaîne L'Equipe
00:36:21 avec Valenciennes contre Auxerre.
00:36:25 Allez, on va rentrer dans les 20 derniers kilomètres de ce Tour de Pologne.
00:36:29 Un général qui est plus ou moins joué, messieurs,
00:36:32 parce qu'on n'imagine pas João Almeida aller faire le sprint final, mais on sait jamais.
00:36:36 Jusqu'à 3 kilomètres de l'arrivée.
00:36:38 C'est à la fin du bal qu'on paye les musiciens.
00:36:41 On rappelle ce classement actualisé avec ce sprint intermédiaire,
00:36:45 donc remporté par Matei Moric tout à l'heure,
00:36:48 et cette seconde d'avance sur João Almeida.
00:36:51 La troisième place de Michal Kwiatkowski est normalement sécurisée pour le Polonais,
00:36:57 qui sera donc le premier Polonais de ce Tour de Pologne.
00:37:00 On sait qu'il y a une distinction sur le podium pour le meilleur Polonais.
00:37:04 À chaque fin de Tour de Pologne, ce sera donc normalement le vainqueur d'étapes sur les routes du Tour.
00:37:11 Un petit point de règlement.
00:37:15 S'il y a une chute dans les 3 derniers kilomètres ou un incident mécanique,
00:37:19 on est crédité du temps du groupe auquel on appartient.
00:37:22 Donc si le peloton est entièrement groupé, que Matei Moric,
00:37:26 ou un autre coureur a un incident mécanique ou une chute,
00:37:29 tout le monde sera crédité du même temps.
00:37:32 Donc très clairement, l'arrivée pour Matei Moric,
00:37:35 ou les coureurs placés au classement général,
00:37:38 elle se situe plus ou moins à 3 kilomètres de l'arrivée.
00:37:41 Après, il suffit juste qu'il reste au contact.
00:37:45 Après, quand on est leader d'une course comme le Tour de Pologne,
00:37:49 on reste concentré jusqu'au dernier moment.
00:37:53 Simplement une seconde qui le sépare de João Almeida, une seconde et un dixième.
00:37:58 Il faut rester concentré jusqu'au dernier moment.
00:38:01 Il faut éviter les crevaisons.
00:38:03 On parlait de cette règle du 3 kilomètres,
00:38:05 mais si on crève ou s'il y a une chute à 4 kilomètres de l'arrivée,
00:38:08 cette règle n'est pas appliquée.
00:38:10 Donc c'est important de rester concentré.
00:38:12 Et encore une fois, on l'a vu sur des épreuves amateurs ou autres,
00:38:15 tant que la ligne n'est pas passée, la course n'est pas gagnée.
00:38:20 Et on a eu ce débat d'ailleurs dans ce début de Tour de Pologne,
00:38:25 en début de semaine, avec les sortants du Tour, les rentrants de stage.
00:38:31 Cette hiérarchie, on ne savait pas trop.
00:38:34 Et finalement, en fait, sur ce podium, on retrouve deux garçons qui sortent du Tour.
00:38:38 Tout simplement, on parlait de ce fameux bonus de ces trois semaines,
00:38:41 un petit peu un cran au-dessus de fort sur ceux qui reprennent la compétition
00:38:46 sur ce Tour de Pologne.
00:38:49 Donc, Michal Kaczkowski, 3e, Matej Moric, 1er.
00:38:52 Il disait dans les interviews d'après course hier,
00:38:55 qu'il était plus ou moins dans la forme de sa vie,
00:38:57 qu'il avait les meilleures jambes de sa carrière
00:39:00 et qu'il l'avait un petit peu caché durant la semaine,
00:39:02 mais il se sentait serein même sur le contre-la-montre,
00:39:06 qui n'est pas forcément sa spécialité chez les pros,
00:39:08 même s'il a été médaillé mondial chez les juniors dans la spécialité.
00:39:12 Ça montre aussi que dans la lignée du Tour,
00:39:15 on peut ensuite performer sur les quelques jours d'après
00:39:19 et ensuite prendre vraiment cette plage de repos
00:39:22 dont on a forcément besoin après un aussi gros bloc de course.
00:39:26 À la sortie du Tour de France, on est fatigué,
00:39:29 on se sent bon à rien faire,
00:39:31 mais bizarrement, quand on monte sur son vélo,
00:39:34 on a toujours de bonnes sensations.
00:39:36 Des fois, après un certain temps,
00:39:38 parce qu'il y a toujours un petit moment à l'allumage,
00:39:41 mais on se sent fort et c'est vrai que des fois,
00:39:44 il faut en profiter quand on sort bien du Tour de France,
00:39:47 aller faire une course dans la foulée.
00:39:50 Aussi bien la classique Saint-Sébastien,
00:39:52 ou ici ce Tour de Pologne,
00:39:54 ou enchaîner rapidement avec le Championnat du monde.
00:39:57 C'est vrai qu'on peut surfer sur la condition du Tour
00:40:00 et sur tous les bienfaits de faire du vélo tous les jours,
00:40:04 d'être massé, de récupérer,
00:40:06 d'avoir tout un staff autour de nous.
00:40:08 Oui, il y a un consultant de la chaîne L'Equipe
00:40:10 qui avait failli remporter ce Tour de Pologne.
00:40:12 On l'embrasse.
00:40:13 Il nous regarde apparemment,
00:40:15 il nous a envoyé deux, trois images.
00:40:17 Il a pas remué le couteau dans la plaie,
00:40:19 mais c'était pareil, c'était sur sa lancée du Tour,
00:40:21 simplement en 2013.
00:40:22 Traine-toi Christophe, c'est bientôt le Tour du Limousin
00:40:25 pour ta rentrée, on espère que tu vas être affûté
00:40:27 et en grande forme.
00:40:29 Christophe qui avait apporté le maillot de leader.
00:40:32 Dans la foulée de sa victoire à l'Alpe d'Huez.
00:40:35 Et ça s'était décidé au dernier moment,
00:40:39 en vue de la bonne forme qu'il avait.
00:40:42 Il a été faire ce Tour de Pologne
00:40:44 et ça avait été un succès.
00:40:46 Et un petit regret aussi, peut-être,
00:40:51 d'avoir perdu ce Tour de Pologne le dernier jour.
00:40:55 Il avait enchaîné avec le Tour du Limousin derrière.
00:40:59 Il avait fait le grand chlem.
00:41:01 Un gros programme.
00:41:02 Comme vous Pierre.
00:41:03 Quand on est en bonne forme, on se dit pourquoi s'arrêter ?
00:41:07 On ne sait pas combien de temps ça va durer,
00:41:10 mais tant que ça tient, on y va.
00:41:13 Je ne sais plus ses références de son Tour du Limousin derrière,
00:41:17 mais en tout cas il avait fait un gros Tour de Pologne.
00:41:19 Et le peloton, pas loin de ce trio,
00:41:24 alors que l'on rentre progressivement
00:41:26 dans l'agglomération de Krakow.
00:41:30 On y est.
00:41:31 Dans une zone de déchets,
00:41:36 les coureurs se délaissent de tous les emballages
00:41:40 qu'ils ont pu accumuler durant ces 160 km.
00:41:43 Ils jettent les emballages en espérant une chute derrière, peut-être,
00:41:47 avec un gel Mario Kart.
00:41:49 Un peu de banane.
00:41:50 Une petite banane.
00:41:51 Il y a la carapace aussi de la tortue
00:41:54 qui marche bien dans un peloton comme ça.
00:41:56 Bien envoyée au milieu, on peut faire un strike.
00:41:59 Ils n'en sont plus que deux à l'avant.
00:42:01 Skiaroly s'est relevé.
00:42:05 Les seuls Godon et Buczynski restent devant.
00:42:08 On va passer sur la ligne.
00:42:10 D'ici 500 mètres, un tout petit peu plus,
00:42:13 les coureurs seront une première fois sur la ligne
00:42:16 et il leur restera trois tours de 5 km.
00:42:19 Donc là les coureurs prennent un maximum d'informations
00:42:22 pour ceux qui ne connaissent pas cette arrivée.
00:42:24 C'est large.
00:42:26 Il y aura la possibilité de remonter au dernier moment.
00:42:29 On l'a vu, cette capacité qu'ont certaines équipes
00:42:32 de rester en train et de venir bondir simplement
00:42:35 dans les derniers hectomètres.
00:42:37 Il va falloir être vigilant.
00:42:38 Ça passe très très vite.
00:42:39 Et là on sait qu'on est sur la dernière étape.
00:42:41 Et on jette ses dernières forces dans la bataille.
00:42:44 Il faut rester concentré encore pendant une vingtaine de minutes.
00:42:47 C'est le cas du côté de Matej Moric,
00:42:50 mais c'est le cas aussi de tous les sprinters
00:42:52 qui veulent s'exprimer aujourd'hui.
00:42:53 Fernando Gaviria, qui est là,
00:42:55 bien dans la roue de ses coéquipiers sur la droite
00:42:57 avec la formation de Movistar.
00:42:59 On annonce 0,4% sur le roadbook de pente sur l'arrivée.
00:43:04 Donc on dirait qu'il n'y a qu'une incidence pour le sprint.
00:43:07 Je ne sais pas si Jacob Mariszko va être capable de...
00:43:10 Il a l'air que les deux hommes vont être quasiment repris
00:43:14 sur le premier passage.
00:43:16 Il aurait pu lever les bras quand même,
00:43:18 le coureur de la sélection polonaise.
00:43:20 Il fait une belle photo finish, une belle photo.
00:43:22 On va mettre au-dessus de la chaussée.
00:43:24 On va mettre au-dessus de la cheminée.
00:43:26 En tout cas, gestion parfaite du peloton
00:43:29 qui rattrape l'entrée, l'amorce.
00:43:32 Là, on n'a plus aucun risque.
00:43:34 Une minute maximum.
00:43:35 Il y a eu une minute 20 tout à l'heure, une minute 30.
00:43:38 Il n'y a pas eu match, on n'a pas joué.
00:43:42 Avec les échappés, on leur a laissé clairement aucune chance.
00:43:45 Et la Soudal Quick-Step qui prend le manche.
00:43:47 Oui, 4 coureurs à l'avant du peloton.
00:43:51 Les objectifs sont clairs.
00:43:52 Matej Moric, lui, se positionne tout simplement
00:43:56 pour éviter Ivan.
00:43:57 Il va peut-être aller se mêler au sprint final
00:43:59 avec Andréa Pasqualone
00:44:01 qui, tout à l'heure, lui a fait...
00:44:04 lui a servi de lanceur pour le sprint de modification.
00:44:09 Il va devoir rester vigilant avec ses virages.
00:44:12 Thomas Duhamel, c'est notre étalon.
00:44:15 Quand on le voit, c'est qu'on est à l'arrière du peloton.
00:44:20 La formation F.Education, c'est les formations qui sont à l'avant.
00:44:25 C'est les formations, tout simplement, qui sont attendues.
00:44:27 La personne de Marine Vandenberghe et de Tim Berlier.
00:44:30 Joseph Cerny qui roule à présent pour la Soudal Quick-Step.
00:44:34 Tim Berlier est en quatrième position, bien abrité par ses coéquipiers.
00:44:40 Et Vandenberghe, il est sur la droite.
00:44:42 Il va essayer de remonter.
00:44:44 Il n'était pas avec ses coéquipiers de la Soudal Quick-Step.
00:44:47 On a vu la DSM également remonter pour, sans doute, Kasper Van Uden.
00:44:52 Le plus jeune néerlandais.
00:44:53 Michael Scherr est le plein centre.
00:44:55 La formation G2 R-Citroën avec Bastien Tronchon.
00:44:59 Un peu plus loin, certainement, Andréa Vendramé.
00:45:03 Didier Janel nous disait tout à l'heure que c'était plus pour Pierre Cotras.
00:45:06 Aujourd'hui, Fernando Gaviria qui vient de se délester de son dernier bidon.
00:45:13 Il a l'air dans une bonne journée.
00:45:15 On le voit à son coup de pédale. Il regarde à gauche, à droite.
00:45:18 On a vu le gros travail de Bert Van Den Berghe pour se replacer à l'avant.
00:45:28 Les coéquipiers de la Soudal Quick-Step sont sur la droite de la route.
00:45:32 À gauche de votre écran, gros travail pour faire le forcing.
00:45:36 Il a devant Nohilder. Lui est tout seul sur la droite.
00:45:38 Il va faire le tour pour venir rechercher ses coéquipiers.
00:45:41 Ça roule très très vite. 13 km de l'arrivée.
00:45:43 C'est désormais la guerre de position.
00:45:46 Fernando Hilder, je ne suis pas sûr que ce soit le coureur le plus à l'aise
00:45:50 pour aider Tim Merlier aujourd'hui. Le grimpeur de poche.
00:45:54 Il y a cette place au classement général. Il est quatrième à 19 secondes.
00:45:58 Il ne faut pas qu'il y ait de cassures non plus dans ce final.
00:46:01 Il remonte, il remonte, il va faire tout le tour.
00:46:04 Il est tellement fort que ça va le faire. Il va aller aider ses compagnons.
00:46:10 Le coup de bain de Fernando Hilder. Le Wolfpack.
00:46:14 C'est ça, c'est la force de cette équipe de réussir à créer un collectif
00:46:19 sur chaque étape, sur chaque épreuve. On veut mettre un coureur en orbite,
00:46:24 jouer une carte.
00:46:26 Oumedda qui s'est retrouvé tout seul. Le deuxième du classement général.
00:46:31 Porteur du maillot blanc du classement par points.
00:46:38 12,400 km dans 12 minutes.
00:46:42 Les coureurs arriveront sur la ligne d'arrivée.
00:46:45 Et là, la tension va monter progressivement.
00:46:48 D'autant plus que l'étape n'a pas été forcément très difficile.
00:46:52 Les trains vont se mettre en place.
00:46:55 Et quand on est dans les roues, on a l'impression qu'on a une espèce de facilité.
00:47:00 Et pourtant, quand on se positionne à l'avant, c'est beaucoup plus difficile.
00:47:03 Mais ce qui fait qu'il y a énormément de coureurs qui se pensent capables
00:47:09 d'amener ou en plus en coince.
00:47:14 En tout cas, il faut être devant sur ce circuit.
00:47:17 On a vu que c'est quand même assez tortueux.
00:47:19 Ça tournicote un petit peu dans tous les sens.
00:47:21 C'est la raison pour laquelle la Sudal Quickstep a décidé de prendre le lead.
00:47:25 Aussi loin de l'arrivée, eux, qu'on a l'habitude plutôt de voir débarquer
00:47:29 un petit peu au dernier moment, souvent dans les 2-3 derniers kilomètres,
00:47:33 se regrouper et arriver en force ensemble.
00:47:36 Là, on a décidé...
00:47:37 C'était un peu perdu sur l'étape remportée par Olaf Koi.
00:47:40 Des fois, on n'arrive pas à trouver l'ouverture.
00:47:43 Mais souvent, ils la trouvent et souvent, ils arrivent quand même au dernier moment.
00:47:47 Et là, sur ce circuit du côté de Krakow, on a décidé d'arriver très tôt à l'avant tous ensemble.
00:47:52 Il y a un petit suspense encore juste pour un maillot distinctif.
00:47:56 C'est le maillot du classement par points qui est porté pour l'instant par João Almeida.
00:48:00 Mais Marijn Van Den Berg, s'il marque 14 points aujourd'hui
00:48:03 et qu'Almeida n'en marque pas dans le sprint final,
00:48:07 ce sera lui qui remportera ce classement.
00:48:10 Kamil Kradec qui est venu se positionner en tête pour la formation Bahrein Victorius
00:48:15 avec Matej Moric dans la roue, Andrea Pascualone, l'Italien, légèrement derrière.
00:48:21 Et c'est toujours Julian Van Wilder qui, au terme d'un gros effort,
00:48:24 est venu se replacer en tête, la formation Arkea qui va tenter de remonter sur la droite.
00:48:29 Pour David Dekker, le sprinter néerlandais, autour de Dan McCleay, de Clément Russo,
00:48:33 également présent, le Français.
00:48:35 Le travail pour son leader, pour son sprinter.
00:48:38 Clément Russo, il est solide.
00:48:39 Sur ce genre de finale, il est capable aussi de rouler très vite et de frotter,
00:48:43 de jouer des coups, de se replacer.
00:48:45 On perçoit les maillots noirs de la Tudor également pour Arvid de Klein.
00:48:53 Aux côtés des Soudal Quick-Step.
00:48:56 Max Valchaïd pour la Cofidis, il va se débrouiller plus ou moins tout seul.
00:49:04 Il reste deux tours.
00:49:06 Pas de traces des groupes à main de Paul Puenewet pour l'instant.
00:49:12 On reste bien groupé en milieu de peloton pour l'instant.
00:49:21 La moyenne depuis le départ de cette dernière étape, elle est de 47,5.
00:49:26 On va avoisiner les 48 de moyenne sur une étape relativement plate.
00:49:31 Mais la vitesse imprimée par David Eformolo sur la première partie d'étape
00:49:34 et sur les trains de sprinter sur la deuxième.
00:49:37 Gaviria déjà placé dans la roue de Tim Merlier.
00:49:41 C'est la bonne roue.
00:49:42 C'est la roue à prendre.
00:49:43 Lui qui va un peu se débrouiller tout seul, mais ça ne le dérange pas.
00:49:47 Fernando Gaviria, c'est un opportuniste.
00:49:50 Pistard également, qui sait bien manœuvrer.
00:49:52 Pistard, américaine, tout ça, il maîtrise bien.
00:49:54 C'est un vrai chat sur le vélo.
00:49:56 Il retombe toujours sur ses pattes.
00:49:57 Des fois, ça passe.
00:49:58 On se demande comment.
00:49:59 Il est très, très habile.
00:50:01 Il va se débrouiller tout seul.
00:50:03 Il est déjà dans la roue de Tim Merlier, mais il est dans une bonne journée.
00:50:07 Moi, je mettrais bien une petite pièce sur Fernando Gaviria, personnellement.
00:50:11 C'est vrai que sur son face, il y a son comportement.
00:50:15 Depuis tout à l'heure, il a l'air...
00:50:17 Il se promène.
00:50:18 Il se balade de roue en roue.
00:50:20 Le master cut !
00:50:26 Il est incroyable, ce coureur.
00:50:29 Il est soit toujours devant, soit toujours derrière.
00:50:31 C'est quand même formidable.
00:50:33 Pour l'instant, l'idée, c'est de maintenir la roue,
00:50:43 de garder la roue de ses équipiers devant soi.
00:50:46 C'est le cas de la formation Soudal, qui a choisi le côté droit de la chaussée.
00:50:51 Ben Van Lennenberg, qui était dans un deuxième rideau,
00:50:54 est venu se replacer devant le sprinter maison Tim Merlier.
00:50:58 Il y a Rousseau qui fait le travail.
00:51:00 Pour Matei Moric avec Kamil Gradek, également.
00:51:03 On remonte, justement, le maillot jaune.
00:51:06 Plein centre.
00:51:07 Il y a ses coureurs qui ont cette capacité de remonter assez facilement au milieu du peloton.
00:51:12 Il y en a d'autres qui doivent faire l'extérieur pour se replacer.
00:51:15 Parfois, quand on arrive à jouer des coudes et à mettre épaule contre épaule,
00:51:20 on est capable de remonter en plein centre du peloton.
00:51:23 Max Poul, le grimpeur, qui travaille pour Kasper Von Neiden avec le maillot de la DSM.
00:51:28 Là aussi, on a toujours ces petits coups de main des grimpeurs, des punchers,
00:51:37 pour mettre en place leur sprinter.
00:51:39 On rend un peu l'appareil après avoir été protégé durant toute la semaine.
00:51:44 Il est tombé au milieu du peloton.
00:51:46 Là, on n'est pas dans les trois derniers kilomètres.
00:51:48 On a un coureur qui a, on a un coureur de la Cofidis également.
00:51:51 Visiblement, personne de placé au classement général pour l'instant.
00:51:55 Il y a Ackermann qui est au sol pour la UAE.
00:52:01 Ça fait un candidat de moins.
00:52:03 David De Formolo également qui a été pris dans la chute.
00:52:06 Deux coureurs de la formation Q36.5, certainement Moschetti.
00:52:09 C'est à la sortie qu'il y a un virage.
00:52:13 C'est tombé aux alentours de la 30-40e place.
00:52:17 On sentait cette nervosité qui était accentuée par la vitesse
00:52:22 imposée par les coureurs de la formation.
00:52:24 C'est Michel Katochki qui est là avec le Dossard 1.
00:52:27 Oui, en bas de l'écran.
00:52:29 Il va falloir se dépêcher.
00:52:32 Oui, parce qu'on n'est pas dans les trois kilomètres dont on parlait tout à l'heure.
00:52:37 La chute a eu lieu à 8 km de l'arrivée.
00:52:39 Michel Katochki qui était 3e à 14 secondes de Matej Mauric.
00:52:43 On va voir tous les coordinaires.
00:52:45 Ce relevé pour l'attente.
00:52:47 Autant c'était tombé aux alentours de ce kilométrage-là lors de la première étape.
00:52:51 Mais la chute avait été tellement massive et provoquée par les conditions météo
00:52:55 qu'on avait finalement reclassé tout le monde dans le même temps.
00:52:58 Mais là, aujourd'hui, on va appliquer la règle des trois derniers kilomètres.
00:53:02 Du coup, on a eu un peu un changement en tête de clôture.
00:53:05 La formation a été réglée.
00:53:07 On a un peu un changement en tête de clôture.
00:53:09 La formation Arkea qui est bien placée sur la gauche.
00:53:12 Du côté de la Géico Alhula, on a toujours Eddy Dunbar bien placé.
00:53:15 Du côté de la Groupe Amart, on tente de se regrouper.
00:53:18 Matej Mauric, lui, pas de problème, pas d'équipier.
00:53:21 Mais il se trouve en première position sur la droite.
00:53:25 Pour Katochki, ce petit moment de flottement, de temporisation,
00:53:29 ça va être très bien pour lui.
00:53:31 Ça va être de bonne augure.
00:53:33 Ça temporise un tout petit peu.
00:53:35 Mauric qui retrouve désormais Pasqualone en tête de peloton.
00:53:38 Il ne va pas faire le sprint, l'Italien.
00:53:40 Et pour la Géico, on travaille pour l'Australien,
00:53:43 le jeune Australien de 23 ans, Blake Quick,
00:53:45 qui, comme son nom l'indique, est rapide.
00:53:48 Ah, ici, il est déjà en train de revenir, Michel Katochki.
00:53:55 Il est presque arrivé en queue de peloton,
00:53:59 attendu par Guérin-Thomas.
00:54:01 Ça va le faire. On ne devrait pas perdre de temps
00:54:03 pour le troisième du général.
00:54:05 La vitesse remontée par Caruso également,
00:54:07 qui va venir se replacer devant Andrea Pasqualone.
00:54:09 Allez, hop, on fait le petit signe de la tête, on se rabat.
00:54:13 On aperçoit des "little tracks",
00:54:15 mais pour qui on peut bien travailler ?
00:54:17 Pour Edouard Thunz, le Belge ?
00:54:19 Certainement.
00:54:20 Il a la meilleure pointe de vitesse dans cette équipe.
00:54:23 Deuxième passage sur la ligne, ce sera le dernier.
00:54:28 La cloche.
00:54:30 On est à 5 kilomètres dans ce Tour de Pologne.
00:54:33 Du côté de la loto, on parle à l'oreillette pour Milan-Menten.
00:54:37 On remonte Gerben-Thyssen également
00:54:40 pour l'équipe intermarchée Wanti-Circus.
00:54:42 C'est important de passer ce virage dans les premières positions
00:54:47 afin de ne pas subir la relance après cette ligne d'arrivée.
00:54:51 Ce virage qui sera sur la gauche.
00:54:56 On essaie de ne pas freiner.
00:54:58 On est à 20-30ème position.
00:55:01 Je suis obligé de positionner les mains sur les freins.
00:55:04 On ralentit, on est obligé de relancer.
00:55:06 Devant, c'est assez fluide.
00:55:08 La formation intermarchée, Circus Wanti-Circus est en tête.
00:55:11 C'est un peu tôt de l'arrivée à 4,5 kilomètres.
00:55:13 Mathieu Moritz est toujours vigilant.
00:55:17 Il va faire le coup du kilomètre.
00:55:19 Il va rester devant jusqu'au bout.
00:55:23 Je ne serais pas surpris de le voir même sprinter.
00:55:25 Ça frotte avec un intermarché et un soudal quick-step, il me semble.
00:55:30 Ça manque un petit peu de vitesse.
00:55:32 Le peloton n'est pas très étiré.
00:55:34 Du coup, il y a ces mouvements, ces vagues qui remontent sans cesse.
00:55:38 C'est Dorian Godon qui a réussi encore à se positionner à l'avant
00:55:41 au cours de la formation à G2 Air Citroën qui a été pourtant échappée.
00:55:44 C'est bien lui.
00:55:47 Avec Michael Scherel, Pierre Gauthra.
00:55:50 On se met en place du côté de l'équipe à G2 Air Citroën.
00:55:53 Pour l'instant, c'est impeccable pour Fernando Gaviria.
00:55:56 Oui, ça a l'air pas mal.
00:55:57 Vous le disiez tout à l'heure.
00:55:59 Dans la roue de Max Canter, déjà son poisson pilote.
00:56:04 Oui, il y a aussi Van den Berghe.
00:56:07 Il ne faut pas l'oublier.
00:56:08 Une fois deuxième, une fois premier.
00:56:11 Il sait faire.
00:56:12 Marine Van den Berghe, le coureur de l'IFE Education en quatrième position désormais.
00:56:16 Ça remonte du côté de la formation à intermarché Circus Wanti.
00:56:18 On a quatre équipiers.
00:56:20 Trois équipiers devant Gerbent Hintzen.
00:56:22 Et il a un coureur encore dans la roue derrière lui.
00:56:24 C'est Van Poppel.
00:56:26 Allez, Michael Scherel, c'est carré.
00:56:31 On va terminer pour l'Azur 1 d'adoption.
00:56:35 On va laisser Dorian Godon à présent avec Pierre Gauthra dans la roue.
00:56:41 Pour l'équipe à G2 Air Citroën Team, sur la gauche de votre écran.
00:56:44 Mathieu Kadedeo qui fait l'effort pour la soude.
00:56:46 Là, qui va remonter un grand coup plein centre de l'écran.
00:56:49 Et on s'était fait un petit peu déborder du côté de la soude à le quick-step.
00:56:53 On n'a pas su garder la roue de l'Italien.
00:56:56 Team Merlier avec Bert Van den Berghe.
00:57:05 On voit les coudes qui s'écartent.
00:57:07 On essaie de garder la position.
00:57:09 C'est un moment stratégique de la course à trois kilomètres de l'arrêt.
00:57:12 Mais il ne faut pas mettre la roue là où il ne faut pas.
00:57:14 Rick Ploimers qui remonte Harvey de Klein pour la Tudor.
00:57:17 Là, à l'intérieur, qui va prendre ce virage en deuxième position.
00:57:20 Alors oui, Max Vachin, le grand gabarit de la formation Cofidis.
00:57:25 On ne le voit pas pour l'instant.
00:57:26 Un peu disparu, l'Allemand.
00:57:28 Attention à ces mouvements de course.
00:57:31 Cattaneo qui s'écarte, qui a fini son travail.
00:57:33 C'est Mosca qui est désormais en tête.
00:57:35 Alors on est rentré dans les trois derniers kilomètres justement.
00:57:37 Mauritsch toujours dans les premières positions.
00:57:39 Allez, il est mieux organisé pour le moment.
00:57:41 C'est les intermarchés.
00:57:44 À quatre, à bientôt trois.
00:57:47 On va voir l'arrivée de Milan-Menten pour la Lotto-Destiny.
00:57:51 On a vu la victoire d'Arnaud Desmars la saison passée.
00:57:54 C'est un sprint où on peut arriver de l'arrière.
00:57:56 Donc le positionnement à la flamme rouge n'est pas prépondérant.
00:58:00 Il n'y a pas de changement de direction, de virage.
00:58:02 Ils sont au-devant, la formation intermarché.
00:58:05 À deux kilomètres de l'arrivée, on est encore trois courants.
00:58:07 Il va falloir bien gérer ce dernier virage.
00:58:10 On voit Clément Rousseau sur la droite.
00:58:11 La formation Arkea qui remonte son sprinter.
00:58:14 De Sarceau, 53.
00:58:16 Mauritsch, ça se l'allume.
00:58:18 C'est toujours là, dans les premières positions.
00:58:20 Barichko, on en parlait. Le voilà.
00:58:22 Remonté par Alexander Krieger, l'Allemand.
00:58:25 Vandenberg qui se débrouille tout seul pour la IF.
00:58:28 Qui fait sa place. Il joue un petit peu.
00:58:30 Moschetti qui fait son retour.
00:58:33 Également.
00:58:34 Il est important ce virage.
00:58:36 La Q36 x5.
00:58:37 Il était important ce virage.
00:58:38 Il ne fallait pas virer dans les 40e.
00:58:41 Pascualen sur la gauche avec toujours son leader.
00:58:44 Bien calé dans la roue.
00:58:45 Attention à ces coureurs qui s'écartent.
00:58:47 Qui font office de rond-point.
00:58:49 Il restera une courbe.
00:58:50 Et ce sera la ligne droite finale.
00:58:52 Allez, le vainqueur il est dans les 20 premiers.
00:58:55 Allez, la flamme rouge dans quelques instants.
00:58:58 Qui va remporter cette 7e et dernière étape de ce Tour de Pologne ?
00:59:03 C'est l'équipe Alpecin de König.
00:59:05 De Jakub Mareszko qui est aux commandes.
00:59:07 Derrière, on a l'équipe intermarché Circus Wanti de Gerben-Thyssen.
00:59:11 Fernando Gaviria qui va pouvoir bénéficier du tout le travail de la Groupe Ama-FDJ sur la droite.
00:59:16 Ça remonte Paul Penoët pour la Groupe Ama-FDJ.
00:59:19 Ça y est, la dernière courbe.
00:59:21 Maintenant, ce sera tout le terrain.
00:59:22 On fait même la cassure.
00:59:23 On tente le coup du kilomètre pour le cours de la formation Alpecin de König.
00:59:27 C'est la Groupe Ama-FDJ derrière qui chasse.
00:59:29 On remonte également.
00:59:30 Fernando Gaviria.
00:59:31 Attention, on a un vent légèrement défavorable sur Marine Vandenberg.
00:59:36 Très bien placé dans la roue du Groupe Ama-FDJ.
00:59:41 Ça remonte un peu.
00:59:42 Ça se tasse un peu.
00:59:43 On est obligé de renforcer pour la finale coup de step.
00:59:46 C'est parfait pour Team Merlier.
00:59:48 Team Merlier est dans un fauteuil.
00:59:50 Pour l'instant en deuxième position.
00:59:52 Dans la roue de Vandenberg, il est emmené royalement.
00:59:54 Il va s'écorter à 300 mètres.
00:59:55 Il lui restera 250 mètres à parcourir au sprinter belge.
00:59:59 Paul Penoët en cinquième position.
01:00:01 Ça rentre pour Edouard Thunz à droite.
01:00:03 C'est déclenché par Moschetti avec Fernando Gaviria dans la rue également.
01:00:07 C'est parti pour Team Merlier.
01:00:09 Fernando Gaviria qui est en train d'exploser alors que Team Merlier va revenir au dérailleur.
01:00:13 Ça va être pour Team Merlier, il me semble.
01:00:15 Deuxième victoire pour l'ancien champion de Belgique sur ce Tour de Pologne.
01:00:20 Au devant cette fois-ci d'un Fernando Gaviria qui était tout proche d'aller chercher la victoire.
01:00:26 Magnifique sprint.
01:00:27 Ça a été vraiment très serré entre ces trois coureurs.
01:00:30 Ça s'est joué sur la ligne au jeté de vélo.
01:00:32 Fernando Gaviria a fait un magnifique sprint.
01:00:34 Mais Team Merlier a été de loin le mieux accompagné dans le final.
01:00:38 Il y a Arvind De Klein aussi qui fait un gros final.
01:00:41 C'est Bert Van Lennen qui va falloir remercier du côté de Team Merlier.
01:00:44 Parce que c'est lui qui est allé chercher le dernier coureur de la formation, Alpecin Dekeunin,
01:00:48 qui avait tenté le coup.
01:00:49 Peut-être que Yacoub Marechkou l'a dit qu'il était trop court aujourd'hui.
01:00:53 Oui, ou alors tout simplement on s'est retrouvé en tête.
01:00:55 Et puis il y a eu cette casture qui a été effectuée.
01:00:58 On a obligé les coureurs de la formation soudal à boucher le trou.
01:01:02 En tout cas, bel effort de Bert Van Lennenberg.
01:01:05 Le sprint qui a été lancé de loin de Moschetti sur la droite.
01:01:09 Et suivi de Fernando Gaviria.
01:01:11 Et puis avec une grande explosivité, cette capacité qu'a eue Team Merlier de remonter.
01:01:16 Et cet homme s'impose au classement général.
01:01:19 Matej Moric remporte donc ce 80e Tour de Pologne pour une petite seconde face à João Almeida.
01:01:26 On a eu du suspens jusqu'au bout.
01:01:29 Félicité en premier par Pasqualon, qui a été d'un énorme soutien.
01:01:34 Aussi bien sur le sprint intermédiaire que tout au long de cette semaine.
01:01:37 A travaillé en tête de peloton, à le replacer.
01:01:40 Voilà un beau travail, un collectif, une victoire individuelle.
01:01:44 Mais qui s'est gagnée en équipe.
01:01:45 Il succède à Ethan Haïter, le britannique au palmarès plutôt de ce Tour de Pologne.
01:01:53 La dernière étape donc pour Team Merlier.
01:01:56 Il avait remporté la première, il finit par remporter la dernière.
01:01:59 Et c'est plutôt Harvey Duckling qui fait 2 apparemment.
01:02:03 Selon le dernier classement officiel.
01:02:06 On va voir ça au ralenti.
01:02:07 On va revoir ce sprint avec la Groupe AMA FDJ, qui était au 500 mètres devant.
01:02:16 Martin Van den Berghe était pourtant bien placé.
01:02:19 Le sprint est lancé par Bert Van den Berghe au 300 mètres avec Team Merlier dans la roue.
01:02:23 Et au moment où Van den Berghe va s'écarter, on voit Moschetti sur la gauche de l'écran.
01:02:28 Avec son maillot Q36.5 lancer le sprint.
01:02:31 Et il a Gerben-Tinsen dans la roue, Gaviria qui vient se repositionner.
01:02:37 Et le sprint au moment où il est encloché par Team Merlier.
01:02:40 D'ailleurs qui fait un petit écart au moment de son lancement.
01:02:44 Ce qui fait vraiment la différence c'est que Merlier le lance plus tardivement que Moschetti et Gaviria.
01:02:53 Tens qui a été un peu gêné le cours de la Little Trek.
01:02:56 Mais c'est bien Harvey Duckling qui prend la deuxième position.
01:02:58 Gaviria troisième.
01:02:59 Comme une balle de l'arrière.
01:03:01 Paul Peno était pas loin.
01:03:03 Ça doit faire dans les 5 pour le jeune français.
01:03:06 Gaviria a dû se voir gagner. Il y avait 20 mètres de trop.
01:03:10 Tens a dû se voir tomber à mon avis.
01:03:12 Pierre Gauthras 7ème également.
01:03:17 Et deux français dans le top 10.
01:03:19 On va revoir ce sprint de l'hélicoptère.
01:03:21 C'est là où on voit peut-être le mieux cet emballage final.
01:03:25 Avec Bert Van Lerberg, le gros travail pour Team Merlier.
01:03:28 Ce sprint qui va se lancer côté droit avec Matteo Moschetti.
01:03:32 Et regardez Tens en plein centre de l'écran.
01:03:34 Le coureur de la Little Trek.
01:03:35 Et regardez la manière dont se déporte Team Merlier.
01:03:38 Il vient complètement chercher la droite pour rechercher Fernando Gaviria.
01:03:41 Il va tenter de monter à son dérailleur.
01:03:43 Il va réussir à le passer.
01:03:44 Mais il est passé complètement de la gauche de la route sur la droite.
01:03:48 Et il vient remporter cette étape avec un sprint discutable.
01:03:51 Plus que quand on lance son sprint normalement on doit garder sa ligne.
01:03:55 Il est passé de la gauche à la droite.
01:03:57 Victoire remportée devant Arvin de Klein, Fernando Gaviria.
01:04:01 Si on a validé le sprint de Mashka plus tôt dans la semaine.
01:04:04 On devrait valider ce sprint de Merlier.
01:04:07 Pierre un avis sur ce changement de trajectoire ?
01:04:10 Deux faces c'est encore plus impressionnant.
01:04:13 C'est sûr qu'il se décale de 5-6 mètres.
01:04:16 Il change sa trajectoire.
01:04:18 Et c'est surtout qu'il aurait pris la roue du coureur de Tens de la Little Trek.
01:04:24 Je pense qu'il n'y aurait même pas de question.
01:04:26 Donc c'est limite.
01:04:30 A voir ce que les commissaires UCI vont décider.
01:04:33 On rappelle le podium de cette 7ème étape.
01:04:38 Team Merlier l'emporte.
01:04:39 Normalement devant Arvin de Klein et Fernando Gaviria.
01:04:43 Deux Français dans le top 10.
01:04:45 5ème place pour Paul Penoët.
01:04:47 7ème place pour Pierre Gautra de la formation AG2R Citroën Team.
01:04:50 Carpentin Senna qui prend la 4ème place.
01:04:53 C'était un sprint musclé.
01:04:55 On voit que la moyenne est de 47,800 sur cette dernière étape.
01:05:01 Ça a roulé vite.
01:05:02 C'était un sprint costaud.
01:05:07 Un sprint musclé sur une arrivée très large.
01:05:10 On s'attendait à avoir du mouvement.
01:05:12 Ça c'est une belle image.
01:05:14 Succès collectif.
01:05:16 Il n'y a qu'un vainqueur.
01:05:17 Il n'y a qu'un maillot jaune.
01:05:18 Un sport individuel qui se court en équipe.
01:05:20 Tous les coureurs qui ont participé à cette victoire.
01:05:25 Il manque le coureur qui a chuté.
01:05:27 Certainement en retardé.
01:05:29 Le coureur qui a chuté tout à l'heure.
01:05:31 Milo Velevic qui n'est pas sur la photo de famille.
01:05:35 Mais en tout cas il a participé lui aussi à ce succès de Matej Moric.
01:05:39 Paul Penoët qui s'installe petit à petit dans le top sprint mondial.
01:05:54 Ce sprint intermédiaire où s'est décidé le verdict de ce Tour de Pologne au général.
01:06:02 On le rappelle au départ de cette étape.
01:06:04 Moric et Almeida dans le même temps.
01:06:06 On a joué des coudes.
01:06:08 Même en tant qu'entre-équipiers de la Bahrein Victorius.
01:06:11 Ceci n'est pas à reproduire chez vous.
01:06:13 Des vitesses à 50-55 km/h.
01:06:16 Mettre épaule contre épaule.
01:06:18 C'est réservé aux artistes.
01:06:19 Pascal Ackermann il sait faire.
01:06:20 C'est un sprinter.
01:06:21 Il a fait du ménage.
01:06:22 Et ça a joué des coudes.
01:06:24 C'était important.
01:06:25 Il y avait 3 secondes de bonification à aller chercher.
01:06:28 Matej Moric était vigilant.
01:06:29 Timo Helms également qui a su se replacer.
01:06:32 Il n'avait pas Jaou Almeida dans la roue.
01:06:34 Il s'est retourné.
01:06:35 Jaou Almeida a fait le petit signe à Pascal Ackermann.
01:06:37 Et une fois que le sprint a été lancé.
01:06:39 Encore une fois Pierre le disait par un redoutable Andrea Pasqualone.
01:06:43 L'italien qui a tenu son rang de bout en bout.
01:06:47 Aussi bien sur le sprint final que sur ce sprint intermédiaire.
01:06:51 Il a été incapable le portugais de remonter à hauteur du sloven.
01:06:57 Il vient prendre une seconde de modification.
01:06:59 Et ce tour de Pologne finalement s'est joué ici sur ce sprint intermédiaire.
01:07:02 Et comme en 2015 il y avait match lors de la dernière étape.
01:07:11 Match remporté par Matej Moric.
01:07:14 Aujourd'hui face à Jaou Almeida.
01:07:17 Deux écoles finalement.
01:07:19 Matej Moric sortait du Tour de France.
01:07:21 Et en finit avec un gros bloc de course.
01:07:23 Alors que Jaou Almeida lui faisait sa rentrée.
01:07:25 En vue des Mondiaux et de la Vuelta.
01:07:28 Il y aura tout de même des signes d'encouragement pour le portugais.
01:07:32 Même si ces deuxième places commencent un peu à s'accumuler aussi pour le portugais.
01:07:37 Almeida il peut se rendre au Tour d'Espagne l'esprit serein.
01:07:41 Je pense que la préparation a été très bonne.
01:07:43 Le mois de juillet très studieux.
01:07:45 On a sauvé l'essentiel pour Michal Kwiatkowski.
01:07:49 Impliqué, en tout cas ralenti par la chute qu'il y a eu à 7 km de l'arrivée.
01:07:54 Les temps n'étaient alors pas figés.
01:07:56 On a alors tout donné pour faire rentrer le Polonais sur le peloton.
01:08:00 Ce sera le podium pour l'ancien champion du monde à noter la 12ème place au général.
01:08:06 De Léni Martinez côté français.
01:08:09 Et du côté du portugais Jaou Almeida c'est sa 17ème deuxième place.
01:08:13 Pas mal.
01:08:15 Espérons un peu mieux pour lui sur la Vuelta.
01:08:19 Il va tomber sur quelques gros coureurs.
01:08:22 Jonas Wingergaard notamment.
01:08:27 Primoz Roglic.
01:08:29 Léni Martinez.
01:08:30 Romain Grégoire.
01:08:31 Oui il va y avoir du beau monde.
01:08:33 Tim Merlier deuxième place au Tour de Pologne.
01:08:35 Félicitations.
01:08:36 C'était...
01:08:37 On a vu Tim Merlier mais on l'écoutera dans quelques instants.
01:08:40 On va juste revoir le sprint d'abord.
01:08:43 Avec le travail de la groupe Amavi Vdj pour Paul Penoët dans les 700 derniers mètres.
01:08:48 Et puis vous allez voir sur la droite de la route le retour de Bert Van Lerberg au dernier moment pour lancer Tim Merlier.
01:08:56 Ce sprint qui va être véritablement débuté en fait par Matteo Moschetti.
01:09:02 Sur la gauche de votre écran, la droite de la route, le sprinter italien de la Q36.5.
01:09:08 Avec Fernando Gaviria dans la roue qui lutte avec Erben Thyssen.
01:09:13 Côté droit à côté des balustrades.
01:09:16 C'est écart de Tim Merlier pour aller rechercher Fernando Gaviria et se mettre dans son aspiration.
01:09:22 C'est pas un sprint limpide à montrer dans les écoles de cyclisme.
01:09:27 On va pas se mentir.
01:09:28 Non non non.
01:09:29 Normalement quand tu lances ton sprint, comme l'a dit Johan, on doit garder sa ligne.
01:09:33 On doit garder son couloir.
01:09:35 Clairement il dévie par chance.
01:09:38 Il prend pas la roue de Tunz du Little Trek.
01:09:41 Mais c'était parce qu'il a eu énormément de réflexes.
01:09:44 Il a accompagné Tim Merlier.
01:09:47 Officialisation du top 10 donc avec le podium Tim Merlier, Armite de Klein, Fernando Gaviria.
01:09:52 5ème place pour Paul Penouet.
01:09:53 7ème place pour Pierre Gautra, Stanislav Aniulkovski.
01:09:56 Il prend la 6ème place pour la Human Power Health.
01:09:59 Et derrière on...
01:10:01 On enquit ce top 20 avec petite déception peut-être pour Marijn van den Berg.
01:10:05 Seulement 15ème.
01:10:07 Kasper Von Hinden 17ème.
01:10:10 Il a dû se faire peur aussi.
01:10:12 Marijn van den Berg il était pas loin de la roue de Tunz.
01:10:16 On le voit sur la droite.
01:10:18 Et au moment où Tim Merlier se rabat.
01:10:21 Allez on va écouter le vainqueur du jour.
01:10:26 Tim Merlier qui double la mise.
01:10:29 Félicitations Tim.
01:10:31 C'était assez chaotique comme final.
01:10:33 C'était très rapide.
01:10:35 Comment vous l'avez vécu ?
01:10:37 C'était une nouvelle fois assez nerveux.
01:10:40 Très bon travail de l'équipe, de Bert notamment.
01:10:45 Il m'a positionné à l'avant sans problème.
01:10:49 Il m'a lancé de loin mais c'était assez pour moi.
01:10:58 C'était assez serré.
01:11:00 C'était assez compliqué de trouver ma vitesse de pointe.
01:11:09 Qu'est-ce que ça représente pour vous de gagner deux étapes sur ce Tour de Pologne ?
01:11:16 C'est toujours de bon augure de gagner deux fois sur une course par étape.
01:11:22 Je me sens bien.
01:11:26 Je suis satisfait de convertir le bon travail de mes équipiers.
01:11:31 de mes équipiers.
01:11:31 [Bruit de moteur]