JO-Paris 2024 : «Je souhaite des Jeux sociaux et écologiques», revendique Alexis Corbière

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Transcription
00:00 Il y a eu la promesse quand les Jeux Olympiques, pour beaucoup d'équipements, avaient lieu dans le département, qu'il y aurait un héritage.
00:05 Et aujourd'hui, les investissements, je crois que c'est un milliard qui a été accordé, va servir surtout à construire des lieux pour accueillir le village olympique.
00:14 Bon, ça, c'est pas de l'équipement sportif.
00:16 Et pour autant, je pense notamment à ceux de la Fédération Sportive et Gymnique du Travail, la FSGT,
00:21 à considérer qu'il y aurait faudrait des investissements de 6 milliards d'euros pour qu'on puisse avoir quelque chose de pérenne
00:27 qui fait que le département rattrape un peu la moyenne nationale.
00:30 Et on en est loin.
00:31 Donc il y a une certaine déception.
00:33 Après, il y a des chantiers importants, là, évoqués, je ne vais pas y revenir, mais sur lesquels beaucoup de grosses entreprises,
00:38 des grands groupes, franchement, qui font des bénéfices records,
00:41 utilisent quand même beaucoup de gens avec des situations de sans-papier, de précarité, qui moi, me déplaient fortement.
00:46 Et j'aimerais que le sujet public, quand même, qu'on est la France, merde, et le droit du travail, ça existe, il faut de l'inspection du travail.
00:52 Pour l'instant, je crois qu'une personne seulement est décédée, mais enfin, il se passe des choses sur les chantiers qu'il faudrait surveiller.
00:57 Donc je ne voudrais pas, pour résumer les choses,
00:59 bien sûr, il va y avoir sans doute un moment de bonheur, mais qu'on le fasse, moi, j'aime pas, on n'est pas des gens béats.
01:03 On peut aimer le sport, mais on est...
01:05 - On peut aimer les jeux olympiques et objectifs.
01:08 - Mais je n'éteins pas mon cerveau d'homme révolté, d'homme qui veut la justice et l'égalité,
01:14 qui est du côté des travailleurs, j'ai envie de dire, de ceux qui produisent,
01:17 uniquement pour obtenir un spectacle sportif.
01:20 Je sais qu'en coulisses, beaucoup de gens, malgré tout, ont donné beaucoup, ont été mal payés,
01:25 pour permettre un événement qui, quand même, va être aussi un vecteur de circulation d'argent, c'est important.
01:30 - Pour ou contre les jeux olympiques en France, en 2024 ?
01:34 - Ben, beaucoup de mes amis sont très critiques vis-à-vis de ces jeux,
01:38 et auraient considéré qu'il ne fallait pas les accueillir.
01:40 Maintenant, ils sont là, ils sont là, et je vais être...
01:43 - Faut faire avec.
01:44 - Faut faire avec, et c'est pour ça que je souhaite des jeux sociaux, des jeux écologiques,
01:48 et que les promesses faites par le CoJob soient tenues, en particulier pour mon département.
01:54 Voilà. Beaucoup de jeunes, là, je ne sais plus combien, il y a 45 000 bénévoles, là, ou quasi bénévoles,
02:00 pourquoi on ne les paye pas ? Pourquoi on ne les paye pas ?
02:02 Il ne faut pas raconter des bêtises, les gamins vont être occupés dans des boulots,
02:05 enfin, je veux dire, il y a du travail masqué, quand même, là-dedans, ça ne va pas, quoi.
02:09 Et après, bon, le coût supplémentaire, le prix des places, c'est exagéré, quoi.
02:14 Moi, je ne voudrais pas que les gamins de Saint-Denis regardent uniquement à la télé
02:18 un spectacle qui se déroule à quelques kilomètres de chez eux,
02:21 parce qu'on s'éloignerait trop de l'esprit olympique.
02:24 Voilà, donc, la critique que je porte, il est sans doute trop tard pour aller plus loin dans la critique,
02:31 les jours vont avoir lieu.

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