Dans une interview au Figaro, Emmanuel Macron est revenu sur les émeutes qui ont frappé la France à la suite de la mort de Nahel. Le chef de l'État dit notamment s'être gardé "de réagir à chaud" et ne lie pas ces évènements à "un sujet d'immigration actuelle" mais à "un sujet plus large de difficultés de certaines villes" et de "difficultés socio-économiques".
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00:00 Il achète la paix sociale comme il l'a toujours fait.
00:02 On voit très bien qu'il a refusé de réagir aux émeutes à chaud.
00:08 En revanche, les moments d'émotion, on est sommé de choisir son camp, etc.
00:13 Pourtant, il n'a pas hésité lorsqu'il s'agissait de jeter en pâture le policier
00:16 en le qualifiant l'intervention du policier d'inexcusable et d'inexplicable.
00:21 Simplement, c'est qu'aujourd'hui, qu'est-ce qu'il a voulu faire ?
00:23 Il a voulu attendre que les tensions s'apaisent,
00:26 qu'on se retrouve dans une période où les gens sont un peu moins intéressés par la vie politique,
00:32 et puis pouvoir lancer son plan, en tout cas son plan en même temps sur l'immigration.
00:36 C'est-à-dire qu'aujourd'hui, Emmanuel Macron propose un plan sur l'immigration,
00:39 puis en même temps, il dit qu'il faut continuer à être un pays d'immigration.
00:45 Donc c'est un non-sens.
00:47 Oui, avec même, c'est ce qu'il dit, il est pour le peuplement,
00:50 c'est ce qu'il dit dans cette interview,
00:52 c'est-à-dire une répartition des immigrés à travers la France
00:55 pour éviter les concentrations et donc des zones de tension,
00:58 c'est ce que dit le chef de l'État.
01:00 Cette politique de peuplement, elle est incompréhensive et elle est très dangereuse.
01:06 Qu'est-ce qu'Emmanuel Macron veut faire avec la politique de peuplement ?
01:09 En fait, c'est simplement masquer son échec sur l'assimilation.
01:13 Il veut faire de la France, en tout cas de nos communes rurales,
01:16 des calais ou des ports de la chapelle.
01:19 Et ce n'est pas de ça qu'on veut.
01:20 À un moment donné, je pense qu'il faut pouvoir être en phase,
01:23 déjà un, de réguler l'immigration, de la stopper,
01:25 puisqu'on n'a plus les capacités d'accueil.
01:29 On ne doit pas accueillir des gens
01:30 et puis les mettre dans des conditions de vie pire que de là où ils viennent.
01:34 Et puis dans un deuxième temps, c'est d'assimiler les gens qui sont chez nous.
01:38 On l'a bien vu avec les émeutes.
01:39 On dit, Emmanuel Macron dit 90% sont français.
01:42 Oui, peut-être qu'il y en a des français, mais c'est beaucoup de binationaux.
01:45 Et c'est des binationaux qui ne se sentent pas français.
01:46 Quand on brûle le drapeau français, on ne peut pas dire qu'on est français.
01:50 Quand on dit « nique la France », quand on dit que la France est un pays colonisateur,
01:53 on ne peut pas dire qu'on s'assimile à la culture du pays d'accueil.
01:56 Donc il y a un vrai sujet sur les personnes qui sont déjà dans notre pays.
02:00 Et je rappelle une chose pour nos amis de gauche,
02:02 c'est que français, ce n'est pas une couleur de peau,
02:04 c'est une adhésion à nos valeurs.