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Arrivé au poste de directeur de l'arbitrage français, début 2023, après le limogeage de Pascal Garibian, Antony Gautier veut voir l'évolution du secteur se poursuivre en Ligue 1 la saison prochaine. Interrogé par « La chaîne L'Équipe » cette semaine, le maire de Bailleul (Nord) détaille les évolutions à venir, avec une attention toute particulière sur la sonorisation et la prise de parole des arbitres pendant et après les matches.

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Transcription
00:00 -Allez, on y va. Bonjour, Anthony Gauthier, patron de l'arbitrage français. Merci de nous accorder cet entretien.
00:08 Journée importante, puisqu'on donnait les grandes lignes des nouveautés pour l'arbitrage. Déjà, comment vous avez jugé la saison dernière ?
00:17 -Écoutez, globalement, le bilan est plutôt satisfaisant, parce que je me prononcerai sur les 6 mois durant lesquels j'ai été en responsabilité.
00:27 Je crois qu'on a vu un arbitrage qui a su répondre présent, avec les enjeux notamment de fin de saison. Et c'est la priorité pour moi en qualité de directeur de l'arbitrage.
00:36 -Pour les nouveautés, je crois savoir qu'il y a quelques changements sur le temps additionnel. Expliquez-nous tout.
00:42 -Oui, exactement. Donc nous avons souhaité mettre des orientations techniques pour la saison 2023-2024, avec un objectif majeur qui consiste à favoriser le jeu, le spectacle.
00:54 Et puis, dans cet objectif-là, il y a aussi un élément précis, qui est celui rajouté par l'IFAB dans les lois du jeu à partir du 1er juillet 2023.
01:03 Donc ce n'est pas une décision purement française. C'est le fait d'ajouter le temps perdu à l'issue des célébrations de buts dans le temps additionnel.
01:12 Et donc nous verrons, dès la reprise de la Ligue 2 cette semaine et la Ligue 1 la semaine prochaine, du temps additionnel qui intégrera nécessairement le temps perdu à l'issue des buts marqués.
01:22 -Est-ce qu'on doit s'attendre un peu comme la Coupe du Monde au Qatar à avoir des +10, +15 de temps additionnel ou on sera +5, +6, +7 ?
01:29 -Ecoutez, c'est plutôt probable. On a eu hier, avec le match de l'équipe de France, 13 minutes en seconde période.
01:37 En tout cas, aujourd'hui, c'est une hypothèse qui peut se retrouver sur les terrains des compétitions professionnelles.
01:42 -Très bien. Je crois aussi que vous allez demander un peu plus de pédagogie à vos arbitres concernant les second quartours jaunes, ce que vous pouvez développer.
01:51 -Oui. Alors l'idée, c'est essentiellement que les arbitres soient des partenaires de la rencontre.
01:57 Nous savons tous l'impact que peut avoir un carton rouge. Et donc la volonté, c'est de vraiment être dans une lucidité, une maîtrise complète au moment de délivrer un second avertissement.
02:10 Nous voulons véritablement que le fait de réduire une équipe de 11 à 10 soit objectivé par des faits qui ne laissent pas à aucune interprétation.
02:19 -On va prendre un cas concret. C'est-à-dire qu'il y a des fautes qui sont évidentes. On se dit que c'est deuxième carton jaune limite carton rouge sur ce qu'on appelle petites fautes, pas des fautes d'antijeu.
02:32 Parce que ça, c'est quelque chose qui est important. Vous allez demander à l'arbitre d'être plus humain ?
02:36 -C'est véritablement une volonté d'être sur un aspect pragmatique. C'est-à-dire que l'évidence doit intervenir, et j'ai envie de dire, de façon encore plus importante sur le second avertissement.
02:47 -Vous parlez d'évidence. Il y a aussi la gestion des hors-jeu. Alors c'est vrai que parfois, devant notre télé ou au stade, il y a des hors-jeu qui apparaissent évidents.
02:55 Et l'arbitre ne levait pas le drapeau pour le voir, puisque s'il y avait un but, il fallait pouvoir le valider ou non. Est-ce que ça, ça va changer ou ça va rester en place ?
03:04 -Vous avez raison, Giovanni. C'est vrai que depuis l'introduction de l'assistance vidéo, il y avait une instruction technique qui était donnée aux arbitres assistants de ne pas lever précipitamment pour laisser l'action se dérouler en cas de recours à l'assistance vidéo.
03:16 Ce que nous avons demandé là, de façon très claire, c'est que les arbitres assistants puissent décider de lever le drapeau lorsqu'il y a un hors-jeu plus évident pour éviter les courses inutiles des attaquants et des défenseurs et les éventuelles situations qui peuvent se produire après les situations d'hors-jeu.
03:32 -Oui, les blessures. On pense à Virgil van Dijk, notamment, Liverpool. Il y a aussi quelque chose qu'on voit malheureusement trop sur les terrains de Ligue 1, de Ligue 2, et pas seulement.
03:40 Il y a aussi dans le foot amateur, c'est tout ce qui est contestation des acteurs. Là aussi, ça va être un point important pour vous cette année ?
03:48 -Oui, c'est un élément sur lequel nous avons souhaité insister auprès des arbitres. Mais de façon très claire, ce n'est pas un combat que nous gagnerons seuls.
03:56 J'ai envie aujourd'hui de lancer un message à toutes celles et ceux qui aiment le foot, parce que ce que nous allons voir au plus haut niveau a vocation à se retrouver sur les terrains, dans nos districts, dans nos ligues.
04:08 Et l'un des objectifs que nous fixons cette année, c'est de pouvoir toujours valoriser davantage l'image du football en général, et éviter ces situations lors desquelles vous avez 2, 3, 4, 5 joueurs qui courent vers l'arbitre, qui entourent l'arbitre pour contester une décision.
04:28 Et ce que nous aimerions, c'est de pouvoir prioriser le capitaine comme étant l'interlocuteur privilégié de l'arbitre pour avoir des éléments d'appréciation d'une décision, à l'instar de ce qui se fait au rugby.
04:40 Voilà globalement l'orientation que nous aimerions suivre et porter sur la saison qui vient.
04:45 Mais concrètement, je ne dis pas ça contre les joueurs, parfois c'est un peu difficile de les discipliner dans le feu de l'action, concrètement, s'il y a 5, 6 joueurs à chaque fois qui viennent durant la rencontre, comment l'arbitre va pouvoir apposer son autorité ?
05:00 Est-ce qu'il peut mettre un carton à des joueurs qui viennent, qui s'attroupent autour de lui ? Comment ça va se concrétiser ?
05:05 Alors c'est évidemment une possibilité, c'est-à-dire aujourd'hui les lois du jeu laissent la liberté à l'arbitre de pouvoir apprécier une contestation et de mettre un carton.
05:15 Sachez également qu'au niveau de l'UEFA, il y a nécessairement une consigne qui consiste à dire qu'à partir du moment où plusieurs arbitres viennent encercler l'arbitre pour contester, il faut au minimum qu'un joueur soit averti.
05:27 Moi ce que j'aimerais désormais en France, c'est que nous puissions avoir ce comportement qui disparaisse progressivement avec une responsabilisation accrue des capitaines mais également des entraîneurs, voire des présidents de club qui sont aussi porteurs d'un message fort qui doit aller selon moi dans ce sens.
05:47 Très bien, on va maintenant passer à une partie qui fait beaucoup de débat sur l'équipe, dans l'équipe du soir notamment, c'est les mains. Alors c'est vrai que parfois en plateau on s'y perd, à un coup pénalty, pas pénalty, parfois les règles évoluent sans qu'on soit forcément au courant.
06:03 Donc pour les mains dans la surface, quel est le manuel ? Qu'est-ce qui va se passer ?
06:08 Alors si je peux me permettre ces débats-là, pour vous rassurer, nous les avons aussi par exemple au sein de la direction de l'arbitrage parce que les lois du jeu sont ainsi faites qu'il y a toujours une part d'interprétation.
06:20 Si nous prenons le texte tel qu'il est mentionné dans les lois du jeu, il précise qu'une main sera sanctionnable à partir du moment où il y a une augmentation artificielle de la surface corporelle.
06:31 Et donc ce qui est artificiel pour moi ne sera peut-être pas au même niveau que pour vous ou que pour d'autres.
06:38 Et donc ce qu'il faut savoir sur la gestion des mains, c'est que ce n'est pas toujours blanc ou noir, c'est que le règlement permet aujourd'hui d'avoir des zones grises, des situations sur lesquelles une décision de pénalty peut être supportée, mais une absence de pénalty peut également être supportée.
06:57 C'est important de transmettre ce message-là parce qu'aujourd'hui, nous nous essayons de donner le maximum d'outils aux arbitres pour que les décisions soient les plus harmonieuses, les plus uniformes, mais il faut quand même être conscient que par nature du règlement, ces zones grises existent et existeront toujours.
07:14 Est-ce qu'il y a des cas où c'est automatique ? Il y a pénalty, il n'y a pas pénalty. Là, je comprends vos zones grises sur les interprétations, mais est-ce qu'il y a des cas où c'est très clair, très net ?
07:25 Oui, quand vous avez une main qui est volontaire pour intercepter par exemple la passe d'un attaquant vers un partenaire, bon, là, il n'y a pas de sujet. Quand il y a des mains qui sont effectuées sur la ligne de but, encore une fois, de façon volontaire et qui empêchent le but d'être marqué, pareil, il n'y a pas d'interprétation possible.
07:44 On est vraiment sur des situations où la notion d'augmentation artificielle n'est pas quantifiable, n'est pas clairement mesurable et c'est là où l'interprétation de l'arbitre doit intervenir.
07:59 Il y a quelque chose qui vient sur les mains aussi naturellement et on l'a vu, évidemment que ce sont des situations qui sont difficiles à arbitrer, comme par exemple des défenseurs prennent une impulsion pour sauter, que le ballon leur touche la main, qu'il n'y a pas d'intentionnalité.
08:14 Là, on est dans la zone grise où vous allez essayer un peu plus de défendre les défenseurs ou les gens qui défendent ?
08:21 C'est un cas très précis et qui est très intéressant parce que nous avons aujourd'hui la volonté que les prises de décision soient toujours davantage en accord avec le mouvement naturel d'un joueur.
08:36 Et que quelque part, nous pouvons comprendre que lorsqu'un défenseur prend une impulsion, il y a forcément le mouvement du bras qui vient équilibrer le corps en général.
08:47 Et donc c'est ce que nous demandons aux arbitres, c'est de pouvoir à un moment prendre en compte la biomécanique du corps et de s'interroger si le positionnement de la main est dans une position naturelle consécutive au mouvement du défenseur.
09:01 Voilà, mais sur ce sujet, encore une fois, il n'y a pas de cadre purement formel qui permet dans chaque situation de dire "oui, là c'est sanctionnable, non, là ce n'est pas sanctionnable".
09:14 Après je vous laisse tranquille avec les mains, mais dernier point, parce que je repense à tous les débats qu'on fait, c'est vrai que parfois, le joueur peut être très près du ballon,
09:24 un joueur va centrer, tirer, et on voit bien que le défenseur très généralement n'a pas le temps de retirer la main. Est-ce que la distance, ça fait partie de ce que vous évoquez sur l'interprétation ?
09:37 Oui, la distance, ça peut être l'un des éléments, mais la priorité, c'est aussi la position du défenseur en fait. Si vous avez un défenseur qui est proche de l'attaquant,
09:47 mais avec un bras qui est évidemment très largement décollé, là c'est sanctionnable indépendamment de la distance par rapport au ballon.
09:55 Donc j'ai envie de dire, chaque situation va se rapprécier au regard de critères que nous essayons d'être les plus précis possibles.
10:02 Finalement, c'est du bon sens.
10:03 Oui, en tout cas, c'est pas toujours blanc ou noir, ça peut parfois être gris.
10:08 On a du mal aujourd'hui à accepter les zones grises. Autre point aussi qui est important, c'est évidemment le VAR.
10:14 Il y a pas mal de personnes qui se posent la question, on connaît pas toujours la règle, parce que c'est quelque chose qu'on avait entendu,
10:22 quand un arbitre central est déjugé par le VAR et qu'il va au moniteur. Nous avions entendu qu'il perdait des points de notation. Est-ce que ça sera toujours le cas ?
10:32 Alors non. C'était le cas jusqu'à la fin de la saison 2022-2023. Vous le savez, moi j'ai été nommé directeur de l'arbitrage en janvier dernier.
10:42 Je n'ai pas souhaité modifier les règles en cours de saison, c'est dans un souci d'équité.
10:48 Mais ce qui est prévu pour cette saison 2023-2024, c'est évidemment qu'il n'y ait plus nécessairement d'impact sur la notation pour un arbitre qui aura recours à l'assistance vidéo.
10:59 Donc aujourd'hui, nous avons la situation d'un arbitre qui va devoir utiliser la vidéo parce qu'il a fait preuve d'un manquement technique sur le terrain,
11:07 par exemple un mauvais déplacement, une mauvaise position, une mauvaise collaboration avec ses arbitres assistants.
11:14 Et dans ce cas-là, il y aura nécessairement un impact sur la note. Mais de l'autre côté, il y a des situations sur lesquelles vous avez un arbitre qui est bien placé,
11:24 qui a respecté une expertise technique telle qu'elle lui était demandée. Mais sur cette situation, il était clairement impossible à l'arbitre de détecter l'infraction qui a été commise.
11:37 Et bien dans ce genre de contexte, il n'y aura plus d'impact sur la notation. C'est une question de bon sens en fait, parce que j'ai envie de dire,
11:46 l'assistance vidéo, c'est un outil d'aide à la décision pour les arbitres. Et à mon sens, ça ne doit pas être une crainte pour l'arbitre d'avoir recours à l'assistance vidéo.
11:55 En tout cas, c'est le message que j'ai passé et qui se traduira par cette évolution de la notation.
12:00 — Bon, ça c'est très clair et c'est bien, parce que parfois, on avait l'impression que certains arbitres avaient peur d'aller à leur moniteur.
12:06 Il y a un combat que vous menez et qui est important, c'est la sonorisation des arbitres. On sait que la FIFA ne veut pas.
12:16 Est-ce que la France va continuer de pousser pour qu'on puisse enfin essayer de comprendre, d'entendre les arbitres au cœur du jeu ?
12:23 — Vous savez, quand nous sommes profondément convaincus sur un sujet qui, à mon sens, doit apporter une véritable plus-value à l'arbitrage,
12:33 nous continuerons à avancer en ce sens-là, en respectant aussi les décisions prises par la FIFA et l'IFAB,
12:42 qui sont en l'occurrence sur le sujet les seules entités à être capables de nous donner l'éventuelle autorisation le moment venu.
12:50 La fédération s'est prononcée – vous le savez – dès le 19 janvier en faveur de la sonorisation en direct et en continu auprès de l'IFAB.
12:59 Nous étions même positionnés pour participer à l'expérimentation que vous avez pu découvrir depuis février dans les compétitions de la FIFA,
13:07 que vous retrouvez d'ailleurs lors de la Coupe du monde féminine actuellement, c'est-à-dire celle qui consiste à autoriser un arbitre à intervenir
13:16 à l'endroit des spectateurs ou des tétéspectateurs pour expliquer sa décision après un recours à l'assistance vidéo en bord de terrain.
13:24 Et donc en janvier, nous avions même dit à la FIFA « Écoutez, si vous ne souhaitez pas que nous allions tout de suite sur la question de la sonorisation en direct et en continu,
13:33 eh bien nous, nous sommes prêts à participer à l'expérimentation sur l'assistance vidéo en bord de terrain ».
13:39 Bon, malheureusement, la réponse a été négative. En tout cas, nous continuerons à porter cette position en respectant aussi le calendrier de la FIFA et de l'IFAB.
13:51 Malheureusement, aujourd'hui, je pense que la France a fait tout ce qu'elle pouvait pour dire qu'elle était prête.
13:57 Mais je crois aussi que le calendrier de la FIFA et de l'IFAB est différent de celui que la France aimerait avoir.
14:04 C'est dommage. Pour finir, il y a des éléments aussi pour les acteurs du jeu, les spectateurs, les tétéspectateurs, nous aussi les journalistes parfois.
14:15 Est-ce qu'on aura plus d'échanges, d'interactions avec les arbitres ? Est-ce qu'il sera possible de pouvoir questionner les arbitres sur le pourquoi du comment ?
14:25 Ou ça sera toujours un peu compliqué ?
14:27 Vous voyez que déjà, nous nous rencontrons. Donc ça veut dire que c'est déjà une belle avancée. Mais oui, oui, globalement, je pense que vous l'avez compris.
14:35 Moi, je porte très clairement une volonté d'ouverture, de communication plus importante parce que moi, je suis très clair, l'arbitrage français n'a rien à cacher.
14:46 Aujourd'hui, j'ai envie de dire, le constat que j'avais pu faire, c'est que le seul acteur d'un match de Ligue 1 ou de Ligue 2 qui ne s'exprime pas, c'est l'arbitre.
14:56 Et je pars du constat que tout un chacun accepte toujours mieux ce qu'il comprend. Je trouvais regrettable le fait, par manque de communication, de laisser libre cours à toutes les interprétations.
15:11 Et donc, moi, ce que j'ai souhaité, c'est qu'aujourd'hui, les arbitres soient autorisés à prendre la parole.
15:18 Alors évidemment, il ne s'agit pas d'avoir une prise de parole systématique à l'issue des matchs. C'est d'ailleurs ce qui n'existe pas aujourd'hui chez les joueurs.
15:27 Mais par contre, sur des circonstances exceptionnelles, oui, que les arbitres puissent s'exprimer après les rencontres, j'y suis favorable.
15:35 Mais à côté de ça, il y a une vraie volonté de communication de la fédération sur l'arbitrage avec la mise en place d'un porte-parolat de l'arbitrage professionnel
15:45 qui sera en mesure d'intervenir régulièrement à l'issue des journées de Ligue 1 et de Ligue 2 pour apporter des éléments d'appréciation des décisions qui ont pu être prises
15:58 sous la forme, par exemple, d'interviews ou bien de vidéos qui seraient mises en place avec des éléments qui vont illustrer les situations rencontrées pendant les rencontres sur le site de la fédération.
16:10 Donc voilà, je suis vraiment sur une démarche d'ouverture de l'arbitrage français parce qu'encore une fois, je suis intimement convaincu que le football en général
16:21 et l'arbitrage en particulier ont vocation à apprécier encore davantage la façon dont les arbitres prennent leurs décisions.
16:30 Petite question puisque la chaîne L'Equipe diffuse la Ligue 2. Ça ne bouge pas ? Pas de Varle en prochain Ligue 2 mais bien la saison prochaine ?
16:37 Alors nous y arrivons très progressivement, c'est-à-dire la LFP a acté la mise en place de l'assistance vidéo en Ligue 2 à partir de la saison 2024-2025
16:47 et donc pour tout vous dire, nous travaillons dès maintenant sur le recrutement, la formation des prochains arbitres vidéo de façon à être opérationnel et efficace dès août 2024.
16:58 Donc rendez-vous en août 2024 au plus tard pour parler de ce sujet-là à l'ouverture de la Ligue 2.
17:02 Merci Monsieur Gauthier.
17:04 *Bruit de la bouche*

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