Au menu de Pop Tier aujourd'hui, voici notre critique de Indiana Jones 5 Le Cadran de la Destinée, le nouveau film de James Mangold. Ici, Adrien et Thomas dévoilent leur avis sur le scénario, la réalisation, le montage, l'acting et le design du film porté par Harrison Ford et Phoebe Waller Bridge.
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Court métrageTranscription
00:00 Et salut à toutes et à tous et bienvenue dans un nouvel épisode de POP-TIR.
00:03 Comment ça va Thomas ?
00:04 Ça va super, très content de parler de ce film aujourd'hui.
00:06 Ouais, pareil.
00:07 Mais avant de se lancer dans l'épisode, petite explication du concept de POP-TIR
00:10 pour ceux qui nous écoutent pour la première fois.
00:12 Dans l'émission, on liste toute la pop culture, du cinéma aux séries,
00:15 en passant par les jeux vidéo.
00:16 Moi c'est Adrien, et avec Thomas,
00:18 on va vous donner notre avis sur toutes les sorties du moment
00:20 avec un épisode toutes les deux semaines.
00:22 On classe les œuvres dans quatre catégories,
00:24 scénario, réalisation, acting et design,
00:27 et on attribue à la fin une note de S à D
00:29 afin de les intégrer dans notre tier list.
00:31 Et Thomas, est-ce que tu peux rappeler aux auditeurs ce que c'est qu'une tier list ?
00:34 Ouais, une tier list c'est assez simple, c'est un classement subjectif.
00:37 On a décidé de classer les œuvres qu'on voit et auxquelles on joue
00:40 dans l'année dans une liste,
00:42 et il y a cinq notes qui sont possibles.
00:43 S c'est excellent,
00:45 A c'est très bon, B c'est bon, C c'est moyen et D c'est mauvais.
00:47 Et avant de se lancer dans l'épisode,
00:49 on vous invite à mettre des étoiles sur vos applications de podcast préférées.
00:52 Sur Apple Podcast, il vous suffit de vous rendre sur la page de l'émission POP-TIR,
00:55 d'aller tout en bas et de mettre des étoiles avec un petit avis.
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01:02 Et surtout, n'hésitez pas à vous abonner à POP-TIR sur les réseaux sociaux,
01:05 on est présents sur TikTok, Facebook, Twitter, Instagram,
01:09 ça nous aide beaucoup pour nous faire connaître.
01:10 Bon allez, maintenant qu'on a tout dit, on parle de quoi aujourd'hui Thomas ?
01:13 Aujourd'hui on parle de nazis, de reliques perdues et de fédorins
01:16 avec Indiana Jones et le cadran de la destinée.
01:19 Allez c'est parti !
01:21 Alors, Indiana Jones et le cadran de la destinée, qu'est-ce que c'est ?
01:24 C'est le cinquième et dernier film de la franchise Indiana Jones,
01:27 avec bien évidemment Harrison Ford dans le costume de l'aventurier,
01:31 mais aussi Mads Mikkelsen et Phoebe Waller-Bridge à ses côtés.
01:34 À la réale, on retrouve James Mangold qui avait réalisé Le Mans 66 ou encore Logan.
01:40 Le film est sorti le 28 juin 2023 en salles,
01:42 et Thomas, est-ce que tu peux nous faire un petit résumé du film s'il te plaît ?
01:46 Oui, assez rapido, Indiana Jones est à nouveau en train de...
01:53 En fait, le film commence dans les années 40, en pleine seconde guerre mondiale,
01:58 du côté des nazis qui sont évidemment en train de chercher une relique tout particulière
02:03 qui s'appelle le cadran de la destinée.
02:04 Je déteste ces mecs-là !
02:06 Voilà, donc on n'est pas du tout perdu sur le début du film,
02:11 et puis beaucoup plus tard, à la fin des années 60,
02:13 on retrouve Indiana Jones, évidemment beaucoup bien vieilli,
02:19 le Harrison Ford que l'on connaît de nos jours maintenant, à plus de 80 ans,
02:23 et qui est en train de prendre sa retraite.
02:25 Et il est en train de prendre sa retraite au moment, bien sûr,
02:28 où on vient le chercher pour l'embrigader finalement dans une nouvelle mission,
02:33 et la personne qui l'emmène dans cette nouvelle mission n'est autre que sa nièce.
02:37 Oui, c'est ça, sa filleule.
02:40 Sa filleule, merci, dont le nom m'échappe là tout de suite, Elena.
02:43 Elena, ouais, Elena Shaw.
02:45 Elena Shaw qui a des problèmes, on va pas se mentir.
02:49 Elle a des problèmes.
02:50 Qui l'emmène un petit peu dans tout ça,
02:52 et puis bien sûr va débuter une grande aventure telle qu'on les connaît pour Indiana Jones.
02:59 Exactement.
03:00 On peut commencer justement par cette séquence dans les années 40,
03:03 qui ouvre le film, qui dure quand même une vingtaine de minutes,
03:06 dans mes souvenirs, donc c'est quand même pas mal,
03:08 et qui rajeunit Indiana Jones.
03:11 Ça, on ne vous spoil pas parce que c'était dans la bande-annonce,
03:14 on voit vraiment le visage d'Indiana Jones rajeuni de 40 ans quand même, facile,
03:19 dans cette séquence.
03:21 Et je voulais avoir ton avis là-dessus.
03:24 Déjà, d'une, l'ouverture, t'en as pensé quoi de cette ouverture ?
03:27 Et du fait de rajeunir évidemment Indiana Jones,
03:29 même si on reviendra là-dessus, côté design, un peu plus en profondeur.
03:32 Écoute, cette séquence d'introduction, elle fait vraiment très note d'intention pour ce film-là.
03:41 On a l'impression qu'on nous dit "écoutez, c'est un Indiana Jones,
03:46 vous le verrez dès le début".
03:49 C'est-à-dire que, et pendant tout le film, pendant tout ce cinquième film,
03:53 on se rattache vraiment à ce qu'est la structure,
03:56 et à ce qu'est la notion d'un film Indiana Jones,
03:58 d'un film d'action, très inspiré par la littérature pulp de cette époque-là,
04:04 qui va piocher un petit peu des inspirations dans tous les autres films de la saga, bien sûr.
04:10 Et qui va nous donner quelque part un peu...
04:13 C'est pas un film-sum, mais il y a un peu de ça, en termes d'inspiration.
04:18 Et je trouve que cette séquence d'ouverture nous montre,
04:21 et tend à vouloir rassurer, on va dire, l'habitué des films Indiana Jones,
04:27 pour lui dire "ne t'inquiète pas, c'est pas Steven Spielberg qui le réalise,
04:31 mais j'ai bien compris ce que c'était qu'un film Indiana Jones".
04:34 - Ouais, tu respectes bien les codes, voilà, donc James Mangold,
04:37 déjà je trouve, fait très très bien le taf.
04:39 C'était la bonne personne, je pense, pour le job, pour récupérer cette licence.
04:43 Rappelons que le 4 est un épisode détesté,
04:46 le royaume du crâne de cristal, pour beaucoup de raisons,
04:50 parce que l'incarnation du fils de Indiana Jones
04:55 est pas forcément incroyable par Shia LaBeouf,
04:57 parce que le scénario se perdait dans beaucoup de choses,
05:00 c'était un peu compliqué à suivre,
05:03 et puis on sentait que Indiana Jones, c'était vieillissant,
05:06 c'est pas assumé comme c'est assumé dans celui-là.
05:09 Là, c'est-à-dire qu'en fait, il y a vraiment ce côté,
05:11 en plus c'est dur à voir, parce que, sans spoiler,
05:13 il y a vraiment la fin de cette ouverture du film,
05:17 et un plan dans le présent, en tout cas avec Indiana Jones,
05:20 qui a aujourd'hui 80 balais, un peu choquant,
05:23 on se dit "Waouh, les années sont passées", quoi.
05:26 Et c'est fait exprès, bien sûr, et on s'est dit "Waouh, c'est vrai que
05:29 maintenant c'est un vieux monsieur", et c'est totalement assumé,
05:32 ce que je trouve très bien, c'est-à-dire qu'Indiana Jones, maintenant, est vieux,
05:35 il n'y a pas de souci, et il ne peut plus faire ce qu'il faisait avant,
05:38 et pendant toute une partie du film, c'est le cas, on le rappelle,
05:41 on ne le fait pas non plus marcher en déambulateur,
05:45 mais il y a vraiment ce côté, il ne peut plus faire ce qu'il faisait avant.
05:48 - Et on assume finalement ce qui n'est d'habitude pas assumable
05:54 dans des films d'action comme ceci,
05:58 où on va faire la plupart du temps des films de passation,
06:03 des films de passage de flambeau.
06:05 Ce n'est pas un film de passage de flambeau à Indiana Jones 5,
06:08 c'est un film où on te dit "Voilà ce qui est devenu mon héros,
06:12 il est vieux, il a décidé de raccrocher,
06:16 et que va-t-il faire quand l'aventure va venir à lui ?"
06:22 Et c'est un peu ça, la thématique de ce film-là.
06:26 C'est aussi la thématique de "Comment est-ce que j'arrête ?"
06:30 Et je trouve que c'est souvent assez bien traité,
06:35 tout particulièrement sur la séquence de fin,
06:37 qu'on ne peut évidemment pas spoiler, mais qui est très bien trouvée.
06:41 Sur la séquence aussi, on voit que ce personnage-là,
06:49 il a une importance pour les gens qui gravitent autour de lui.
06:52 Ce n'est pas juste une icône d'Indiana Jones,
06:54 c'est quelqu'un qui existe dans son monde,
06:57 qui a des amis, des amis qu'on va apprendre à connaître dans ce cinquième film,
07:01 parce que je pense au personnage d'Antonio Banderas qu'on n'avait encore jamais vu.
07:05 - Ce n'est pas le meilleur choix du film.
07:08 - Mais disons que très vite, on nous met en place les enjeux personnels,
07:14 les enjeux du héros, et les enjeux de ses relations aussi,
07:19 qui sont parfois distendues avec certains de ses amis, avec sa filleule.
07:23 C'est assez intéressant.
07:25 - C'est très intéressant, c'est un film, comme tu l'as dit,
07:28 où on assume que le personnage raccroche, c'est un film crépusculaire.
07:32 Très honnêtement, c'est le dernier film avec Harrison Ford,
07:35 l'indian Jones avec Harrison Ford.
07:38 Il le redit, il l'assume, il a les larmes aux yeux en interview,
07:41 en en parlant parce qu'il sait que c'est la fin.
07:43 C'est très intéressant de voir qu'il a fait son best-of avec Star Wars,
07:47 avec Blade Runner, avec Indiana Jones.
07:49 Donc en fait, il revient dans toutes ses grandes franchises
07:51 pour dire plus ou moins adieu.
07:53 - À quand Air Force 2 finalement ?
07:55 - Oh là là, Air Force 2, j'adore !
07:57 Un petit Gary Oldman qui revient, parce qu'il n'est pas mort, je ne sais pas.
08:00 Au passage, j'adore Air Force 1, incroyable Air Force 1.
08:03 On n'en fait plus des films comme ça.
08:05 Bref, celui-là, plus que Star Wars et plus que Blade Runner,
08:09 il y a vraiment ce côté lettre d'adieu.
08:11 Il y a vraiment ce côté, au revoir, je raccroche, c'est fini,
08:14 le fait d'orage leur pose sur le crochet du mur, et c'est tout.
08:18 Mais ça ne veut pas dire que c'est un mauvais film, au contraire,
08:22 c'est très assumé, pour moi très bien construit.
08:26 Il y a des problèmes de rythme, on en parlera tout à l'heure.
08:29 Il n'y a pas forcément de scénario,
08:31 parce que je trouve que le scénario est plutôt bien foutu.
08:34 Je trouve que le début, l'intro, pendant 20 minutes,
08:36 ça met vraiment dans l'ambiance, et on se dit que ça va être cool.
08:39 Puis ensuite, on découvre sa vie en 1969,
08:43 avec justement, il est totalement déphasé,
08:45 parce que lui, c'est un vrai produit des années 30-40.
08:48 En 69, maintenant, on a marché sur la Lune,
08:51 la nouvelle génération, il y a les hippies qui débarquent, etc.
08:54 Donc, c'est totalement différent.
08:56 Et donc, c'est un personnage qui dit adieu aussi au public,
09:03 à travers ses amis, et à travers notamment Elena, sa filleule,
09:07 comment on passe à autre chose,
09:09 et comment on remercie aussi, peut-être,
09:13 les gens autour de nous, de nous avoir accompagnés dans nos aventures.
09:18 On peut parler du personnage d'Elena, qui est assez intéressant,
09:21 et un petit peu à la manière,
09:23 parce que c'est marrant, parce qu'on vient juste de tourner
09:25 notre épisode sur Mission Impossible, cette partie 1,
09:28 un petit peu à la manière de Elliot Well,
09:30 qui bouscule un petit peu Ethan Hunt dans MI7.1.
09:33 Il y a ce côté-là aussi, chez Elena Shaw, face à Indiana Jones,
09:37 où elle va le bousculer dans son ordre établi,
09:40 dans lui, il est vieux évidemment, donc il est très banco,
09:44 c'est très carré dans sa tête.
09:46 Et elle, elle est très fluctuante.
09:49 Elle a son propre agenda, elle sait ce qu'elle veut faire,
09:53 elle sait comment elle veut le faire,
09:55 et elle a aucun souci, aucun scrupule à le faire comme elle veut le faire.
09:58 Et ça, c'est très intéressant, justement, de la mettre en opposition,
10:02 ou de la mettre dans une dynamique face à Indiana Jones,
10:06 et je trouve que c'était très malin de l'écrire comme ça.
10:08 Ça fonctionne très bien, les deux fonctionnent extrêmement bien.
10:11 Je trouve qu'il y a une alchimie qui est palpable à l'écran tout de suite.
10:15 C'est super, on voit qu'ils se sont bien entendus sur le tournage,
10:19 donc ça fonctionne vraiment très bien.
10:21 Les scènes de dialogue avec Phoebe Waller-Bridge,
10:24 notamment la séquence de fin, est extrêmement touchante.
10:27 C'est pas évident ce qu'elle a à jouer.
10:29 Elle est beaucoup trompée.
10:30 Son Phoebe Waller-Bridge, elle est intestable, elle est super,
10:34 elle est géniale depuis Fleabag,
10:36 et je trouve ça génial d'ailleurs qu'une fille comme ça,
10:38 une actrice comme ça, passe du théâtre, Fleabag, etc.,
10:42 et elle a un grand public, un grand poster,
10:44 avec du Star Wars, du Indiana Jones, du James Bond aussi qu'elle a écrit.
10:48 Je trouve ça vraiment intéressant qu'elle apporte sa patte là-dedans,
10:51 là en plus en tant qu'actrice.
10:53 Donc elle a vraiment un naturel assez déconcertant,
10:57 et on achète tout de suite son personnage.
10:59 Vraiment, on achète tout de suite, ce qui n'était pas le cas par exemple de Chaya Leboeuf,
11:03 qui était un peu plus compliqué à accepter je trouve.
11:06 Donc là ça fonctionne très bien, et il faut parler aussi des méchants.
11:10 Bien sûr.
11:11 Il faut parler des méchants parce que voilà, Indiana Jones c'est aussi un méchant,
11:14 ou des méchants.
11:15 Là, un méchant incarné par Mads Mikkelsen,
11:17 donc qui est un nazi, un ancien nazi,
11:20 parce qu'en 69, évidemment, ils ne sont plus là,
11:23 mais ils sont encore un peu là quand même, on le sait,
11:25 et qui est vraiment déjà niveau apparence, super je trouve,
11:30 avec ses petites lunettes rondes, ses cheveux gras,
11:33 sur le côté, ça reste sur le côté,
11:35 voilà, qui fait vraiment nazi total, et ça fonctionne très bien,
11:38 et qui en plus a des motivations, mais pas du tout idiots en fait,
11:41 c'est-à-dire que voilà, le cadran de la destinée, on ne va pas spoiler ce que c'est,
11:44 mais ce n'est pas du tout idiot en fait, sa volonté de mettre la main dessus,
11:48 et sur le pourquoi en fait il veut le récupérer,
11:51 autant qu'Hélèna et Indy quoi.
11:53 J'aime beaucoup.
11:54 C'est un film qui quelque part, dont la thématique on l'a dit,
11:57 c'est le passage de Flambeau un petit peu,
12:00 le fait de s'arrêter, le fait de prendre sa retraite,
12:02 Le temps aussi, le temps.
12:03 Voilà, exactement, c'est ce que j'allais dire,
12:05 c'est le film qui parle beaucoup sur le passage du temps et sur le passé.
12:08 Qu'est-ce que c'est que de rester coincé dans ce passé ?
12:12 Et c'est une thématique qui est évidemment très importante pour le héros,
12:17 mais c'est aussi une thématique qui est très importante pour le méchant.
12:20 Et ça je trouve que c'est très intéressant d'avoir fait ça,
12:24 d'avoir ce traitement, on va dire, bicéphale,
12:28 de cette thématique-là, c'est assez malin.
12:31 J'ai trouvé évidemment, à Mads Mikkelsen, qu'on vient extrêmement bien
12:34 à ce personnage.
12:36 Bien sûr, et c'est là où je te rejoins sur le côté intéressant sur le passé,
12:40 parce qu'en plus ils viennent de la même époque, tous les deux.
12:42 Ils n'ont pas le même âge, mais ils viennent de la même époque.
12:44 Et donc en fait, tous les deux ont des motivations différentes évidemment,
12:48 mais se rejoignent là-dessus,
12:50 se rejoignent sur les deux faces d'une même pièce un peu.
12:54 Et ils ont été un peu mis, certains aux oubliettes, d'autres non,
12:59 certains ont réussi à rebondir, d'autres non, etc.
13:01 Donc c'est intéressant de voir comment c'est traité.
13:03 Et puis la nouvelle génération, encore une fois avec Elena Shaw,
13:07 avec aussi le personnage de Boy de Huyghebroek,
13:10 qui fait l'homme de main de Mads Mikkelsen.
13:12 Intéressant aussi de voir lui, ses motivations,
13:14 pourquoi il bosse avec Mads Mikkelsen, etc.
13:17 Donc je trouve qu'il y a un bon univers qui est créé.
13:20 Il y a aussi un peu un hommage à la Blaxploitation,
13:23 à un moment avec un personnage de femme de la CIA noire,
13:26 qui arrive, une bonne partie du film quand même,
13:29 qui est un peu entre deux,
13:31 et c'est intéressant de voir comment ça fonctionne.
13:33 Donc ça aussi, au niveau scénar, c'est une bonne idée
13:36 de placer l'intrigue en 1969,
13:39 parce que c'est un moment charnière évidemment des États-Unis,
13:42 avec beaucoup de choses qui vont se passer à ce moment-là.
13:45 Et donc je trouve que c'était une excellente idée
13:48 de placer, situer l'action cette année-là.
13:52 Exactement.
13:53 Honnêtement, moi j'ai été très agréablement surpris
13:57 par ce cinquième épisode d'un point de vue scénario,
14:00 parce que je trouve que la plupart de ce qu'ils essayent de faire
14:03 fonctionne.
14:04 Tout le temps, ouais.
14:05 Et t'es pas donné quand on sort du quatrième.
14:08 Non.
14:09 Donc honnêtement, je pense que c'est ce qu'il fallait faire
14:12 pour un film comme celui-ci.
14:14 C'est un film d'adieu, c'est un film de conclusion quelque part.
14:17 C'est pas un film qui essaye justement de mettre en place une suite,
14:21 de mettre en place le rebond post-Harrison Ford,
14:26 et ça j'ai trouvé que c'était délicat.
14:28 Oui.
14:29 C'est un peu le choix de leur part.
14:31 Oui, c'est vrai.
14:32 De le faire comme ça, parce qu'on connaît Disney,
14:34 on connaît Lucasfilm, on sait très bien comment ça va se passer.
14:37 Mais pour le dernier avec Harrison Ford,
14:40 je trouve que justement, il lui rend hommage,
14:44 ils lui font honneur, et c'est ce qu'il fallait faire.
14:48 Oui, c'est un bel hommage, parce qu'au-delà de Han Solo,
14:50 Indian Jones est son personnage le plus connu en fait.
14:52 C'est le personnage que tout le monde visualise
14:55 quand on parle de Harrison Ford.
14:57 C'est vraiment les adieux pour moi à Harrison Ford en tant qu'acteur.
15:00 Oui, clairement.
15:01 Encore une fois, c'est un vieux monsieur,
15:03 il ne va plus faire beaucoup de films,
15:04 et donc ça fait du bien d'avoir un film comme ça qui lui dit au revoir,
15:07 adieu.
15:08 Et au-delà de ça, c'est aussi intéressant de voir comment lui joue ça,
15:14 comment lui accepte de dire au revoir.
15:17 Oui, c'est vrai.
15:18 À son public, à son personnage, etc.
15:20 Et il ne le fait pas de façon grandiloquente.
15:23 Je trouve, notamment la fin en fait, je trouve ça très beau,
15:26 très touchant, comme tu l'as dit, très délicat.
15:28 C'est vraiment le mot, tu as très bien choisi le mot délicat,
15:30 parce qu'on n'en sort pas en se disant "Waouh, c'est vrai, trop bien,
15:34 c'est ça, Indian Jones."
15:35 On se dit "Ouais, j'ai grandi avec ce mec-là, et je lui dis au revoir."
15:38 Et c'est juste très touchant.
15:41 Oui, clairement.
15:42 Je suis prêt à noter le scénario de ce film.
15:45 Oui, allons-y.
15:46 Juste rappelons vite fait qu'il y a des choses qui sont un peu moins bien,
15:49 peut-être au niveau, alors ce sera réel, on en parlera après,
15:52 mais tu parlais tout à l'heure du personnage d'Antonio Banderas,
15:55 qui débarque un peu de nulle part.
15:56 Il aurait pu être remplacé par ça, là, par exemple.
15:58 C'est exactement ce que je pensais.
15:59 Je vois pas pourquoi il est là plus que ça.
16:02 Pareil, le sidekick qui est sympathique,
16:05 qui est une sorte de 2001, mais de cet épisode 5.
16:09 J'aurais bien aimé qu'on revoie 2001, honnêtement.
16:11 J'aurais adoré, mais bon, ça serait été, d'un côté, tu vois,
16:14 pas de fan service non plus.
16:15 C'est vrai.
16:16 C'est cool aussi, tu vois, on essaie de faire autre chose.
16:18 Voilà, et qu'est-ce que je voulais dire d'autre sur le scénario ?
16:20 Oui, il y a un ventre mou quand même, vers la fin du film.
16:24 Il y a un peu plus que ça, même.
16:25 Il y a un peu plus que ça, peut-être, ouais.
16:27 Mais il y a des idées mises en place qui sont un peu originales
16:33 et inédites, je trouve, pour un film grand public comme ça,
16:37 que les gens vont pas forcément apprécier, notamment la fin.
16:39 C'est quand même assez osé, je trouve, de faire une fin comme ça.
16:42 Et je la trouve excellente, quoi.
16:44 Ouais, moi, j'ai beaucoup aimé.
16:46 Moi, je vais lui mettre un A sur le scénario.
16:48 Ouais, pareil, je vais lui mettre un A aussi.
16:50 Parce que, en fait, j'étais vraiment agréablement surpris,
16:53 et puis c'est un film qui n'en fait pas des caisses, quoi,
16:56 sur, comme tu le disais, le fanservice, alors qu'on aurait pu.
17:00 C'est un film qui traite intelligemment de son personnage
17:03 dans une phase qui est extrêmement intéressante pour lui,
17:06 et aussi, quelque part, qui répond un petit peu à un besoin de clôture de cette saga.
17:13 Et honnêtement, je pouvais pas rêver mieux là-dessus.
17:16 Entièrement d'accord avec toi, et qui n'oublie pas les autres épisodes non plus,
17:20 les précédents épisodes.
17:21 C'est vrai.
17:22 Et puis, en fait, il y a même des rappels aux quatre,
17:24 et qui sont ultra malins, je trouve,
17:26 notamment sur le fils d'Anne-Yann Jones.
17:28 J'ai beaucoup aimé cette façon, justement, de différer références,
17:31 et d'expliquer pourquoi on ne revoit pas Shia LaBeouf.
17:35 Évidemment, c'est une volonté de producteur,
17:38 mais scénaristiquement, ça a beaucoup de sens, de le traiter comme ça.
17:41 Ça marche, ça fonctionne très très bien.
17:43 Et ça nourrit le personnage, ça nourrit l'histoire, ça nourrit la narration,
17:46 donc là-dessus, rien à dire.
17:48 Parfait.
17:49 Parlons réalisation.
17:50 On a parlé un petit peu de James Mangold,
17:52 qui réalise ce cinquième film.
17:56 C'est beaucoup de charge sur ses épaules.
17:59 Déjà, il faut suivre Steven Spielberg,
18:02 et en plus, il faut clôturer une saga.
18:05 Donc, là-dessus...
18:07 Ce que je disais sur l'introduction du film,
18:11 c'est que tout de suite, il trouve les armes pour te dire
18:15 "Ceci est Anne-Yann Jones".
18:17 "J'ai digéré comment on fait Anne-Yann Jones,
18:20 "à quoi ça ressemble."
18:21 Et effectivement, c'est exactement ça qu'il nous donne.
18:23 Bien sûr.
18:24 Et il y a un truc qu'il faut dire,
18:26 c'est que les Anne-Yann Jones ont tous ce côté un petit peu distendu
18:30 en termes de longueur,
18:32 en termes de ventre mou, tu disais tout à l'heure.
18:34 Il y a vraiment ce côté...
18:36 Moi, je les adore, les Anne-Yann Jones.
18:38 Je les trouve tous un peu longs.
18:39 Mais il a ce côté-là aussi, ce cinquième film.
18:42 Je sais pas si c'est pour l'émuler à ce point-là,
18:45 mais par exemple, les séquences d'action,
18:47 je pense à celles qui se déroulent à Casablanca peut-être ?
18:51 À Marrakech, je sais plus.
18:52 À Marrakech peut-être.
18:53 Au Maroc en tout cas.
18:54 Au Maroc, qui est vraiment longue.
18:57 Un peu longue.
18:58 Beaucoup trop longue.
18:59 Elle est un peu longue.
19:00 Et ça, ça m'a fait un petit peu penser
19:03 à comment on tournait des séquences d'action à l'époque, tu vois.
19:06 De ce truc de "Bon, la course-poursuite,
19:08 "il faut vraiment qu'elle dure tant de temps,
19:10 "et elle va durer tant de temps."
19:12 Et bon, c'est un peu ça.
19:13 Ça m'a fait penser à ça.
19:14 C'est un peu...
19:15 Ça aurait pu être raccourci, je suis d'accord.
19:17 Il y a un côté vintage.
19:18 Il y a un côté vintage, mais qui n'est pas très intéressant,
19:20 parce que pour avoir revu les Indiana Jones récemment,
19:23 en fait, le 1 est extrêmement bien rythmé.
19:25 C'est assez fou.
19:26 Et une scène comme celle du convoi vers la fin du 1,
19:30 où Indiana Jones est accroché à l'avant du camion
19:33 et tombe et passe en dessous,
19:35 on n'en voit plus des scènes comme ça.
19:36 Elles sont assez folles, mon Dieu.
19:38 Et donc là, tu sens qu'ils ont essayé de retrouver un peu cet esprit-là.
19:41 Mais d'un côté, je trouve que c'est cool,
19:43 parce qu'ils ne font pas comme dans le 4,
19:44 où Indy arrive à s'accrocher avec un fouet de lampe en lampe
19:48 dans le 1er, ou de liane en liane.
19:50 C'était ridicule.
19:51 C'est une ridicule dans le 4,
19:52 mais c'est très bien qu'il ait trop vieux pour ça.
19:54 Là, dans le 5, ils assument son âge.
19:55 Il y a beaucoup de séquences où il dit
19:57 "Ouh là, là, je n'arrive plus à grimper, parce que je suis fatigué.
20:00 C'est compliqué."
20:01 Elle se fout de lui, et Elena se fout d'Indiana Jones.
20:04 C'est cool, tu vois.
20:05 Il y a un aspect.
20:06 On assume qu'il est vieux.
20:10 Après, au-delà de ça,
20:12 je n'ai pas boudé mon plaisir sur les scènes d'action,
20:15 parce qu'elles sont plutôt bien réussies.
20:18 Il n'y en a pas tant que ça, en plus, je trouve.
20:20 En fait, il y en a une par acte.
20:23 Oui, voilà.
20:24 En fait, c'est assez simple.
20:26 C'est à chaque fois qu'on change de lieu,
20:28 il y a une séquence d'action,
20:31 une grosse séquence.
20:32 Donc, il y a évidemment la séquence de l'introduction.
20:36 Tu as celle à New York, tu as celle au Maroc,
20:39 tu as celle en Grèce, et tu as la celle à la fin.
20:41 Celle à New York, trop bien.
20:43 J'ai adoré celle à New York.
20:44 Incroyable, vous l'avez vu dans la bande-annonce,
20:46 c'est à cheval, etc.
20:47 Au début, je me disais,
20:49 "Ouh là, Indiana Jones à cheval à New York,
20:51 en pleine parade en 1969,
20:53 qu'est-ce que quoi ?
20:54 Ça va être bizarre."
20:55 Et ça fonctionne extrêmement bien.
20:57 Je trouve qu'elle est super bien construite.
20:59 Elle est vraiment au niveau échelle,
21:02 ça fonctionne très bien.
21:04 Ça fonctionnait aussi au niveau du personnage, évidemment.
21:06 Le rappel qu'il peut monter à cheval,
21:08 parce qu'ancienne époque, on le voyait souvent à cheval,
21:11 versus une moto.
21:13 Et c'est très cool.
21:14 Franchement, ça fonctionne super bien.
21:15 La séquence.
21:16 Et on en reparle quand même de cette scène d'intro,
21:19 de séquence d'intro de 20 minutes,
21:21 elle est super.
21:22 On parlera du design après.
21:23 Je parle vraiment du rythme
21:25 et de la construction de cette séquence.
21:27 Je voulais voir un film entier comme ça.
21:29 C'est vrai.
21:30 Trop bien, j'ai adoré.
21:31 Ça reviendra peut-être.
21:33 Avec l'IA.
21:35 Ça sera un sujet,
21:36 d'ailleurs ça a été un sujet de Pop News fin juillet.
21:40 Si vous n'avez pas écouté cet épisode.
21:43 Mais en tout cas,
21:45 là-dessus, il fait quelque chose de très propre,
21:48 James Angle.
21:49 Il reprend les gimmicks aussi de réalisation et de montage
21:53 des précédents Indiana Jones.
21:55 Je pense évidemment à chaque séquence
21:58 où il va de ville en ville,
22:01 avec la map monde, etc.
22:04 Donc ça c'est évidemment des passages obligés.
22:07 Mais voilà,
22:09 il y a un vrai côté Indiana Jones dans ce film.
22:13 On aurait pu en douter,
22:14 mais en fait non.
22:15 Il délivre exactement ce dont on a besoin.
22:18 Ce qu'on attendrait,
22:19 il sort un petit peu de temps en temps
22:21 quelques séquences un petit peu plus relevées
22:24 que d'habitude dans les Indiana Jones.
22:26 Mais pas tant que ça.
22:27 Vraiment, ça reste dans ce qu'on a vu
22:32 dans les précédents films.
22:34 Mais on ne peut pas en parler,
22:35 mais vraiment, la séquence de fin,
22:36 je la trouvais extrêmement bien construite.
22:38 Inédite, je ne m'y attendais pas.
22:40 Je ne pensais pas qu'ils allaient...
22:41 En fait, on se dit,
22:42 est-ce qu'ils vont aller jusqu'au bout
22:43 de leur envie et de leur idée ?
22:45 Et ils y vont.
22:46 Je trouve ça très bien de l'assurer.
22:47 Mais visuellement, au-delà du scénario
22:50 et même du design,
22:51 je trouve qu'au niveau de la réale,
22:53 c'est quand même super bien fait.
22:55 Je suis d'accord.
22:56 Ça m'a vraiment beaucoup surpris.
22:57 Parce que sur ce genre de mécanique-là,
23:01 tu te dis, ils ne vont plus s'en dire
23:03 qu'en montrer.
23:04 Mais non, en fait, ils l'assument jusqu'au bout.
23:06 Et ça, c'est...
23:07 Pour les gens qui ont vu le film,
23:08 évidemment, vous savez exactement
23:09 de quoi on parle.
23:10 Mais c'est vrai qu'on aurait pu en douter,
23:13 parce que ce n'est pas facile.
23:14 Non, bien sûr.
23:15 Et en fait, ils le font vraiment
23:16 et la séquence se tient vraiment bien.
23:19 La séquence se tient vraiment bien
23:20 et c'est vraiment le MacGuffin,
23:22 mais qu'on découvre...
23:23 Parce que d'habitude,
23:24 un MacGuffin, pour ceux qui ne le savent pas,
23:26 c'est vraiment l'objet ou la chose
23:29 que les gens recherchent pendant tout un film,
23:31 ou les méchants aussi,
23:32 et qu'on ne voit pas forcément tout de suite
23:34 ou qu'on ne voit peut-être jamais même dans un film.
23:37 C'est juste une quête,
23:38 un peu prétexte parfois,
23:39 pour faire avancer l'histoire.
23:40 Mais là, en fait, ce MacGuffin
23:42 est vraiment visible à la fin du film.
23:43 Et je trouve ça assez incroyable, en fait,
23:45 d'aller jusqu'au bout de la démarche.
23:47 Et en plus, ça sert l'histoire,
23:49 ça sert le personnage,
23:50 ça lui permet d'avoir une belle conclusion,
23:54 une magnifique conclusion.
23:55 Et je ne vois pas, en réfléchissant,
23:57 comment on aurait pu faire mieux
23:58 pour dire au revoir au perso,
24:00 tout en étant très logique
24:01 avec le reste de la saga.
24:02 - Écoute, je pense qu'on a dit ce qu'on voulait dire
24:06 sur la réelle et sur le montage de ce film.
24:08 J'ai l'impression que c'est un A de ton côté.
24:10 - Oui, tu lis dans mes pensées.
24:12 C'est un A, oui.
24:13 Et toi ?
24:14 - Oui, j'étais en train d'hésiter entre A et B.
24:17 Mais ce serait un A, en fait.
24:19 Parce qu'il y a ce qu'il faut.
24:20 Il y a exactement ce qu'il faut.
24:22 Il est parfois surprenant,
24:24 il y a des endroits où on ne l'attend pas.
24:26 Et puis il réussit vraiment à être dans la mimique
24:29 de ce qu'on lui demande de faire.
24:31 Ça ne l'empêche pas d'être long.
24:33 Moi, honnêtement, je l'ai trouvé long.
24:35 - Ah oui, il est long.
24:36 - Je ne sais plus combien il fait,
24:37 deux heures et demie, un truc comme ça.
24:38 - Comme tous les films d'aujourd'hui.
24:39 Mais oui, il est long.
24:40 Il y a une demi-heure, je pense qu'on aurait pu cut.
24:42 20 minutes, allez.
24:43 - C'est 2h34.
24:44 C'est trop long pour moi.
24:45 - C'est ça.
24:46 Deux heures, ça aurait été très bien.
24:47 Deux heures, deux heures dix, ça aurait été parfait, je pense.
24:49 Mais bon, voilà.
24:50 Hollywood en 2020.
24:51 - Exactement.
24:52 Parlons acting et performance pour tous ces acteurs-là.
24:56 Et particulièrement, évidemment, Harrison Ford.
24:58 Harrison Ford qui fait ses adieux.
25:01 Il l'a dit partout pendant la promotion à Indiana Jones.
25:05 Il n'en fera plus.
25:06 Et voilà, il le fait.
25:09 C'est un mi-chemin entre l'Indiana Jones
25:12 qu'on voyait des 4 premiers films
25:14 et du Harrison Ford qu'on voit un petit peu de nos jours.
25:18 Le côté un peu bourru, un peu brut de décoffrage.
25:21 Un peu bougon.
25:22 Il y a ce côté-là un petit peu adouci quand même dans Indiana Jones 5.
25:26 Et ça lui va tellement bien.
25:28 - C'est nickel.
25:29 C'est nickel.
25:30 C'est exactement ce qu'on voyait aussi un petit peu dans Blade Runner
25:32 et dans Star Wars aussi.
25:34 Ce côté vieux monsieur qui ne veut pas raccrocher.
25:38 Mais en même temps, là, il sent que c'est la fin.
25:40 Il faut raccrocher.
25:41 Et il y a un truc doux-amer un petit peu aussi
25:44 dans cette vision de ce personnage.
25:46 Et il le fait très, très bien.
25:47 Je trouve qu'il le disait en interview
25:51 qu'il ne joue pas sa légende.
25:53 En fait, il joue vraiment Indiana Jones.
25:55 Il ne joue pas Harrison Ford qui joue Indiana Jones.
25:57 Il joue Indiana Jones.
25:58 Et je trouve ça…
25:59 Il y a beaucoup d'acteurs qui des fois oublient,
26:01 notamment à son âge,
26:03 de jouer plus que d'imiter un personnage qu'ils ont incarné.
26:09 Et donc lui, il le joue vraiment.
26:10 Tu sens qu'il joue vraiment Indiana Jones.
26:12 Et tu sens qu'il a aussi beaucoup d'amour
26:17 pour ce qu'a fait Steven Spielberg pendant des années,
26:19 pendant 40 ans en fait, pour ce personnage.
26:22 Et il a aussi beaucoup d'amour
26:23 pour ce que lui rend le public,
26:25 ce que lui renvoie le public avec ce personnage.
26:27 Et donc, il le fait extrêmement bien.
26:29 Il a ses phases évidemment de douceur
26:32 avec Ellen Hacho de temps en temps,
26:34 mais surtout ce côté bruit, comme tu l'as dit,
26:36 qui lui va super bien.
26:38 Et il assume son âge.
26:39 Ça, c'est très bien aussi
26:40 dans sa façon de marcher, dans sa façon de jouer.
26:42 Alors, on aime ou on n'aime pas,
26:43 c'est vrai que des fois, il fait papi,
26:45 on ne va pas se mentir,
26:46 notamment à New York, parfois,
26:48 bon, c'est un peu…
26:50 Bien sûr.
26:51 Mais je préfère un mec comme ça,
26:52 je préfère un acting comme ça,
26:54 plutôt que Robert De Niro dans The Irishman,
26:56 qui fait semblant d'être jeune
26:58 alors qu'il marche à deux à l'heure.
27:00 Et c'est d'une tristesse absolue.
27:02 Donc voilà, au moins, c'est assumé.
27:04 Oui.
27:05 Harrison Ford s'amuse.
27:07 Il y a vraiment beaucoup d'autodérision dans ce film-là.
27:10 Et ça va tout à fait avec ce personnage.
27:13 Oui.
27:14 Ce que j'aime bien avec Indiana Jones,
27:16 c'est qu'il a des plans,
27:18 souvent, ça foire.
27:19 Et ensuite, il improvise.
27:22 Et ça lui va tellement bien.
27:24 C'est vraiment…
27:25 Il était né pour ce rôle, Harrison Ford.
27:28 Et je trouve que ce film,
27:30 vraiment, je le disais tout à l'heure,
27:32 traite de la vieillesse de ce personnage-là
27:35 et de cette fin avec beaucoup de délicatesse.
27:38 Et lui en profite pour vraiment s'amuser.
27:40 Et ça se voit à l'écran.
27:42 Je trouve que c'est un adieu public qu'il fait
27:44 avec ce personnage et Indiana Jones 5.
27:46 Donc c'est super.
27:47 Exactement.
27:48 Il faut qu'on parle d'Elena Shaw, bien sûr.
27:50 Phoebe Waller-Bridge,
27:51 on t'a déjà un petit peu parlé,
27:53 mais elle est vraiment excellente dans ce film.
27:55 Incroyable.
27:56 Elle a cette façon très espiègle
27:59 de regarder un petit peu le monde
28:02 qui est un petit peu en fin de vie.
28:04 Celui d'Indiana Jones, tel qu'on le voit
28:06 et tel qu'il est représenté dans ce film.
28:08 Elle regarde beaucoup
28:11 avec un regard très espiègle Indiana Jones, bien sûr.
28:14 Son parrain.
28:15 Et voilà, elle assume aussi beaucoup
28:20 de faire tout ce qu'elle veut faire sans scrupule.
28:23 Ça, j'ai beaucoup aimé ça.
28:25 Elle est si douée, Phoebe Waller-Bridge,
28:27 qu'elle arrive vraiment à jouer ce côté,
28:29 comme tu dis, espiègle,
28:31 millenial versus boomer.
28:33 Total.
28:34 Vraiment, elle le voit comme un vieux papy
28:36 et en même temps, elle le respecte énormément.
28:38 Elle joue tellement bien,
28:39 que tu sens dans ses yeux
28:40 qu'elle attend son approbation à Indy.
28:43 Même si, comme tu l'as dit aussi,
28:45 elle a son propre agenda,
28:46 elle a ses propres motivations.
28:48 Elle a un égo aussi assez surdimensionné,
28:50 comme celui d'Indy.
28:52 Indy n'est pas un beau personnage dans l'idée.
28:55 Il faut se rappeler que c'est un mec
28:57 qui n'est pas très respectueux des gens.
28:59 À part l'histoire,
29:01 l'histoire c'est sa femme.
29:02 Il aime l'histoire comme une amante,
29:04 mais au-delà de ça,
29:05 il n'aime pas spécialement les gens.
29:07 Il est comme ça.
29:09 En fait, elle, elle est un peu comme ça.
29:12 En même temps, elle a ce côté aussi tendre
29:14 vis-à-vis d'Indy.
29:16 Parlons aussi de Toby Jones,
29:18 que j'aime beaucoup.
29:19 Toby Jones, qui est un personnage
29:20 un peu sur le côté,
29:22 mais qui fait très bien le taf,
29:25 en camarade d'Indy.
29:27 Bien sûr.
29:28 Historien.
29:29 On peut avoir les deux facettes aussi
29:31 des historiens.
29:32 C'est cool d'avoir cette partie-là.
29:35 Sur le côté très obsessionnel.
29:38 Très obsessionnel, exactement.
29:39 De ces personnages-là, évidemment,
29:41 que peut avoir Indiana Jones,
29:42 même s'il en est revenu en 1969.
29:45 C'est quelque chose dont hérite un petit peu Elena.
29:50 C'est cool de le voir traiter
29:52 les deux faces d'une même pièce, finalement.
29:54 Carrément.
29:56 Bon, vite fait, il y a ça-là qui revient.
29:59 Ça m'a fait plaisir de voir John Rhys-Davies,
30:02 bien sûr, mais c'est vraiment histoire de dire.
30:05 Il faut qu'on parle de Matt Mikaelson.
30:07 On en a quand même...
30:09 On en a déjà beaucoup parlé,
30:10 mais il est tellement excellent dans ce personnage-là.
30:13 Ça lui va tellement bien.
30:15 Et il le fait superbement bien.
30:18 Il parle allemand couramment,
30:20 t'as l'impression ?
30:21 C'est fou, quand même.
30:22 Il est trop, trop fort.
30:24 Il est super, physiquement, évidemment.
30:27 Physiquement, il a un truc assez incroyable.
30:30 Et dans ses échanges avec Indy et avec d'autres,
30:34 on y croit tout de suite à ce personnage de nazi caché.
30:39 De toute façon, Matt Mikaelson, il n'y a rien à dire.
30:42 C'est un excellent acteur
30:44 qui peut jouer des rôles de gentil comme de méchant.
30:47 Ça fonctionne tout le temps, on y croit.
30:48 Il est très bon.
30:49 Bogdod Brogd, j'en ai parlé tout à l'heure,
30:51 qui est pas mal, il joue dans Narcos.
30:53 Il joue dans Logan aussi.
30:55 Il retrouve James Mangold pour Indy 5.
30:58 Et puis, Ethan Isidor, le petit français.
31:02 Ethan Isidor qui joue à un super équivalent de 2001,
31:06 je trouve, moi, dans le film.
31:08 Qui a une bonne goaille.
31:09 Physique aussi, il bouge pas mal.
31:11 Et on y croit à son duo avec Phoebe Waller-Bridge.
31:15 Tout de suite aussi.
31:16 Ça fonctionne très bien.
31:18 Ce trio est pas mal.
31:20 Oui, ça fonctionne pas mal.
31:22 Et c'était à Tangier, pas Casablanca ou Marrakech.
31:26 Je viens juste de le regarder.
31:27 Ça marche.
31:28 J'ai l'impression qu'on a parlé de tout le monde.
31:30 On loue évidemment les performances du trio de tête.
31:35 Lillian Jones, Harrison Ford, Phoebe Waller-Bridge et Mads Mikkelsen.
31:40 Et là-dessus, pour moi, ce sera un A assez facile.
31:43 C'est pareil, je vais mettre un A aussi.
31:45 Est-ce qu'on aurait le premier à faire un octuple A ?
31:49 Le perfect.
31:51 Dans POP-TIR, on va parler design.
31:54 Effets spéciaux, musique, décors, etc.
31:58 On peut parler musique direct ?
32:01 Parlons musique.
32:02 John Williams qui revient.
32:04 Quel bonheur.
32:05 Quel clac.
32:06 Quel clac, le mec.
32:08 Ça fait un bien fou de retrouver ça.
32:11 Il n'y a rien à dire aussi.
32:14 C'est pareil, John Williams, le maître absolu.
32:16 Pareil, c'est un peu la fin aussi pour John Williams.
32:19 C'est sûrement l'une de ses dernières compositions.
32:22 Et quel plaisir dans un cinéma d'entendre le thème d'Indie.
32:26 Et d'autres nouveaux thèmes.
32:29 C'est génial.
32:31 Très cool.
32:33 Même si parfois tu te dis que tu n'aurais peut-être pas mis cette fanfare à ce moment-là.
32:38 Tu te dis que c'est facile à ce moment-là.
32:41 Elle aurait peut-être eu plus d'impact à un autre.
32:44 Mais tu ne boudes pas ton plaisir.
32:46 Ce n'est pas lui qui choisit, c'est Mangold.
32:48 Ou le monteur.
32:50 Ce n'est pas Williams.
32:52 Mais Williams le fait extrêmement bien.
32:54 C'est ultra intéressant.
32:56 Ça fait du bien de réentendre ces sons-là.
33:00 Au-delà de ça, il faut qu'on parle du design visuel du film.
33:04 Peut-être qu'on va être un peu en désaccord.
33:08 J'ai eu un peu de mal à me mettre dedans, dans la scène d'intro sur The Aging.
33:12 Le rajoutissement numérique d'Indiana Jones.
33:16 Il y a un parti pris qui est totalement assumé
33:20 de mettre une lampe torche sur le visage d'Indiana Jones pour la première fois quand on le voit rajeunir.
33:26 En mode, regardez, en plus avec des effets de lumière, ce qui est très compliqué.
33:30 On va vous mettre une lampe torche sur la gueule d'Indy rajeunie de 40 ans.
33:34 Ça m'a un peu sorti du film alors que le film venait à peine de commencer.
33:38 Je trouve aussi.
33:40 C'est pas très bien.
33:42 Ce n'est pas très fou.
33:44 Finalement, la séquence dure très longtemps, 20-25 minutes.
33:48 Dans les scènes où c'est un peu plus sombre, ça passe beaucoup mieux.
33:52 On commence à s'habituer.
33:54 Parfois, c'est extrêmement bien fait, c'est extrêmement détaillé.
33:58 D'autres fois, c'est un peu à la zob.
34:00 C'est pas terrible.
34:02 Tu sens qu'ils n'ont pas bossé le truc à fond.
34:04 C'est ça qui est dommage.
34:06 C'est fait à 50-60 % et jamais à 100 %.
34:08 En fait, comme souvent avec cette technologie,
34:14 ça oscille entre "c'est incroyable" et le "bizarre".
34:24 Du coup, je ne saurais pas trop quoi me dire.
34:28 C'est le problème de l'utilisation de cette technologie.
34:32 Certes, c'est très impressionnant et c'est probablement la première fois
34:34 qu'on l'utilise à ce point-là d'un point de vue crédibilité.
34:38 Mais tu es toujours dans le syndrome de la vallée de l'étrange.
34:42 C'est-à-dire que tu sais qu'il y a un truc qui ne va pas.
34:46 Tu ne sais pas exactement quoi, mais tu sais que ça ne va pas.
34:50 Trop lisse parfois, peut-être.
34:52 C'est peut-être aussi le fait que c'est Harrison Ford en dessous.
34:56 Du coup, je ne sais pas.
35:00 C'est probablement d'ailleurs le meilleur acteur pour lequel utiliser ça.
35:04 Parce que Lucasfilm a une banque d'images de lui incroyable.
35:08 Bref, il n'y a pas que ça, évidemment, dans le film.
35:12 Mais c'est vrai que commencer comme ça, c'est très couillu.
35:16 Et ça marche, ça marche moins bien, ça marche, ça marche moins bien.
35:20 C'est un peu...
35:22 Mais au moins, comme tu dis, ils ont le mérite de le faire.
35:25 Ils ont le mérite d'assumer, de dire "OK les gars, c'est peut-être pas parfait,
35:29 mais par contre on le fait et on le fait à fond".
35:32 Enfin, on fait à fond. En tout cas, on fait une séquence entière avec ça.
35:35 Malheureusement, la techno fait que ce n'est pas...
35:38 Mais au moins, ils assument le fait de dire "on ne va pas prendre un acteur plus jeune,
35:41 on va faire ça avec notre techno et on verra ce que ça vaut".
35:45 Ça peut lancer quelque chose et ça va lancer quelque chose, évidemment.
35:49 Il y en a plein qui vont s'engouffrer dans la brèche à tenter des rajeunissements numériques
35:53 encore plus avec des acteurs connus.
35:55 Ce qui n'est pas forcément une très bonne chose de mon point de vue, mais on verra bien.
35:58 Je suis d'accord.
36:00 Après, tu vois, en voyant cette séquence, je suis très content aussi de voir une séquence avec Indie rajeunie.
36:04 Donc, quand c'est justifié au niveau scénar, ça me dérange moins.
36:08 C'est pour ça que je suis un peu partagé sur ce rajeunissement,
36:14 que je trouve plutôt cool, mais pas assez fini pour que ce soit exceptionnel.
36:21 Visuellement, ça me pêche un peu.
36:24 Voilà. Après, en dehors de ça, je n'ai pas beaucoup d'effets spéciaux que je voudrais soulever.
36:33 La séquence de fin est vraiment très cool.
36:36 Super propre.
36:37 De ce point de vue-là.
36:38 Et quand tu sors de The Flash, par exemple, ça fait plaisir de se dire "quand même".
36:43 Oh là là, oui.
36:44 The Flash, c'est le cadiveau en même temps.
36:48 C'est compliqué.
36:50 Donc, évidemment, c'est cette séquence.
36:52 Et les décors, je trouve qu'il y a une direction artistique super intéressante,
36:56 notamment à New York avec cette parade en 1969.
37:00 Beaucoup d'effets, beaucoup de choses comme ça.
37:02 Et ça fonctionne très bien.
37:03 Il y a beaucoup de décors qui bougent comme dans n'importe quelle Indiana Jones.
37:06 Donc, on passe d'un château en Allemagne, je crois, dans les Alpes françaises.
37:11 Sans doute.
37:12 Voilà, en pleine nuit à New York, à Tangier.
37:15 Enfin, voilà, on bouge beaucoup.
37:17 Il y a des séquences vraiment super intéressantes.
37:21 On voit parfois un peu le côté décor de studio, on ne va pas se mentir.
37:25 Mais c'est bien fait.
37:27 Ça fonctionne.
37:28 C'est bien.
37:29 Ça manque parfois peut-être un petit peu de décor extérieur.
37:33 Oui.
37:34 Les décors de studio sont très bien faits, sont très détaillés.
37:38 C'est très agréable.
37:40 C'est vraiment très pulp.
37:41 Et ça ressemble vraiment à Indiana Jones.
37:44 Les costumes.
37:45 Les costumes sont cools aussi.
37:47 Les costumes fonctionnent très bien.
37:48 Enfin, voilà, même si lui, il fait encore une fois un peu vieux monsieur dans sa veste en cuir et son fedora.
37:54 Mais bon, c'est assumé aussi.
37:55 Il y a de ça.
37:56 C'est clair.
37:57 Mais, ouais, non.
37:58 Je ne suis pas été déçu à parler.
38:00 Là-dessus, très cool.
38:01 Bon, on a parlé musique, on a parlé décors, on a parlé effets spéciaux.
38:05 J'ai l'impression qu'on a tout dit sur le design.
38:07 Je pense, ouais.
38:08 Il suffit de noter désormais.
38:10 Alors ?
38:11 Est-ce qu'on met le quadruple A ? C'est ça ?
38:14 Eh bien, allez, on met le quadruple A.
38:16 En tout cas, de mon côté.
38:17 Ouais, ouais, mais pareil en fait.
38:19 Je ne m'attendais pas honnêtement à ce que dans la discussion on réussisse à trouver une note finale moyenne de A pour Indiana Jones 5.
38:26 Parce que je n'en étais pas sorti, tu sais, avec les étoiles dans les yeux, comme tu l'as dit tout à l'heure, avec le smile et tout.
38:33 Mais il y a un côté, en fait, on a vu un film qu'on ne fait plus.
38:39 Exactement.
38:40 Des films comme ça, on n'en fait plus.
38:41 On n'en fera plus.
38:42 Et probablement qu'on n'en fera plus.
38:44 Et ce film-là, on l'a bien fait.
38:47 Alors, il n'est peut-être pas au niveau des meilleurs Indiana Jones, mais honnêtement, il est très bon.
38:54 C'est ce que reflète du coup notre note finale moyenne de A, avec 8 A.
38:58 C'est énorme.
38:59 On n'a jamais fait ça, je crois.
39:01 C'est inédit, ouais.
39:02 On n'a jamais fait ça et on ne le refera peut-être plus jamais, comme l'indie.
39:05 Non, je ne sais pas, mais c'est vraiment très bien résumé parce que ce genre de film est porté par une star planétaire.
39:13 Il n'y en a plus des stars comme ça, à part Tom Cruise dont on parlait tout à l'heure.
39:17 On a enregistré notre épisode sur Mission Impossible.
39:19 Mais voilà, c'est la fin de tout ça.
39:21 C'est la fin de ces stars-là.
39:23 Et ce n'est surtout pas un film Indiana Jones pour moi totalement.
39:27 C'est vraiment plus un film d'adieu, un film de respect d'un personnage, d'un film vraiment de très délicat.
39:37 Encore une fois, vraiment, tu as trouvé le mot.
39:38 Je trouve très touchant et très délicat.
39:39 Et ça fait du bien de respecter un personnage à ce moment-là, de ne pas le bazarder, comme on pourrait le faire d'autres personnes.
39:45 Alors, vous aurez compris, évidemment, pendant tout ce podcast, pendant 40 minutes,
39:49 on a donné un petit peu tout notre amour sur ce personnage-là et sur cette saga-là.
39:55 Je suis assez persuadé que tout le monde n'a pas le même avis que nous sur ce film-là.
39:59 D'ailleurs, les gens qui n'ont pas le même rapport avec la saga Indiana Jones auront certainement d'autres choses à dire sur ce film-là.
40:06 Mais d'ailleurs, il y a aussi des fans qui, je crois, n'ont pas forcément tout adoré d'Indiana Jones 5.
40:11 Nous non plus, d'ailleurs, on n'a pas tout adoré.
40:14 Mais le sentiment global, c'est que, honnêtement, c'est quand même très bon.
40:20 Oui, totalement.
40:21 Non, non, comme tu dis, je n'en suis pas ressorti avec les étoiles dans mes yeux,
40:24 mais j'étais content de dire adieu à ce personnage de cette façon.
40:27 Franchement, heureusement que ce film existe et qu'on n'est pas terminé sur le 4, pour dire au revoir au personnage.
40:34 C'est vrai.
40:35 Et heureusement que ce film est bon, parce qu'il y aurait eu tellement de manières de le rater.
40:40 Bien sûr.
40:41 C'était casse-gueule.
40:43 C'est un projet hyper casse-gueule.
40:45 Bien sûr.
40:46 Ils sont hier mangoles avec les honneurs et c'est une très belle fin pour Indiana Jones.
40:51 Exactement.
40:52 Et donc, c'est déjà la fin de cet épisode de POP-TIR sur Indiana Jones et le cadran de la destinée.
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41:27 C'est un format un petit peu différent à retrouver chaque semaine dans notre podcast.
41:31 On se retrouve très très vite pour un prochain épisode de POP-TIR.
41:34 Salut à tous !
41:35 Salut tout le monde !