Après plusieurs semaines de contestations dues au placement en détention provisoire d'un de leurs confrères dans une affaire de violences policières, plusieurs policiers avaient fait part de leur mécontentement en recourant à des arrêts maladie ou en utilisant le code 562. Ce mardi, le mouvement semble se tasser.
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00:00 Pas exactement des chiffres, mais plutôt des tendances.
00:02 On n'a pas le nombre exact d'arrêts maladie, mais on sait qu'il baisse.
00:05 On sait que par exemple, dans la zone sud, là où est partie l'affaire,
00:08 puisque c'est un policier de la BAC de la zone sud dont on parle,
00:11 il y a -13% d'arrêts maladie, -40% pour la zone préfecture de police de Paris.
00:18 Donc, pour la première fois, une source police nous indique
00:21 qu'effectivement, ce nombre d'arrêts maladie, ce mouvement, semble un petit peu baisser.
00:25 La question qui se pose, c'est quelles sont les raisons de cette baisse ?
00:29 On ne les a pas exactement, mais il y a plusieurs hypothèses.
00:32 Déjà, forcément, l'usure de rester en arrêt maladie ainsi.
00:36 Peut-être la satisfaction.
00:38 Vous savez, le ministre de l'Intérieur, il a accueilli les syndicats
00:41 et il a pris un certain nombre d'engagements.
00:42 Il a donné un calendrier selon ce que lui demandaient les syndicats de police.
00:46 Donc, peut-être que c'est cette satisfaction-là.
00:48 Un syndicaliste nous disait aussi, peut-être que c'est lié à l'approche.
00:52 Vous savez, le 3 août prochain, jeudi prochain,
00:54 on va examiner l'appel en détention pour les usures du policier.
00:57 Les policiers n'ont pas envie qu'il reste en détention provisoire
00:59 et ils savent que les juges n'aiment pas agir sous la pression.
01:02 Donc, il y a peut-être un intérêt à réduire le mouvement juste avant cette décision.
01:06 En tout cas, on ne le sait pas, mais ce qui est sûr, c'est que jeudi prochain,
01:09 le 3 août, la décision sera observée.
01:11 Et s'il reste ou pas en détention provisoire,
01:13 on verra si ça a un effet ou pas sur le grogne des policiers.