Lors de son passage à la Villa Pop festival sur la plage de Saint-Aygulf, le DJ est revenu sur l’histoire de son tube, ainsi que son actualité: la sortie du clip en juin dernier de "Call My Name".
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00:00 S'ils chantent, j'aurais pas vraiment dit, c'était un petit coup, je suis meilleur pour pas chanter les autres.
00:05 Donc ils ont aimé la chanson, ils sont allés chanter dessus et moi le petit début a quasiment mondialement trébuté.
00:11 Bonsoir tout le monde, c'est Guillaume à case de Superman Lovers et je suis heureux d'être avec vous ce soir
00:28 pour le festival Villa Pop.
00:30 Je viens vraiment du monde de la musique, j'étais dans le funk, la street jazz
00:39 et dans les années 90, il y a eu La House qui est arrivée en France
00:43 et c'est une musique qui m'a tout de suite accroché.
00:47 J'ai troqué les groupes contre des machines et c'est comme ça que j'ai commencé l'électro.
00:54 J'avais commencé sous d'autres pseudos à l'époque, je m'appelais Skool.
00:58 J'avais aussi un autre pseudo qui s'appelait Stan Demaroi,
01:05 parce qu'il y avait beaucoup d'aristocrates dans la French House
01:08 et donc je trouvais qu'il n'y avait pas de raison que moi je ne puisse pas être un nobli.
01:13 Donc du coup je m'étais appelé Stanislas Demaroi.
01:15 Puis ensuite est arrivé, j'ai monté le projet The Superman Lovers
01:20 en hommage au morceau de Johnny Guitar Wesson qui s'appelle Superman Lover.
01:24 J'avais fait un premier morceau qui s'appelait Marathon Man
01:33 qui était devenu un espèce de tube underground, after.
01:37 Puis ensuite naturellement j'ai fait Starlight.
01:47 C'est venu d'une petite loop d'un sample d'un morceau qui s'appelle The Rock de East Coast.
01:54 J'ai cherché des mélodies et puis la chanson est apparue très vite.
02:07 Les mélodies sont arrivées d'un coup et là je chantais que j'avais vraiment un truc chouette.
02:14 Du coup j'ai demandé à mon pote Manny Hoffman qui n'était pas vraiment chanteur à l'époque
02:20 mais je savais qu'il avait une super voix.
02:22 Il y avait aussi ma pote Nilly qui a fait les choeurs.
02:25 Et donc je leur ai fait écouter parce qu'à la base j'avais fait une voix de témoin
02:29 mais moi si je chante je n'aurais pas vendu un disque.
02:32 Du coup je suis venu en pour faire chanter les autres.
02:35 Donc ils ont aimé la chanson et ils sont venus chanter dessus.
02:38 Tout s'est enclayé très très vite. C'est parti en quelques mois le titre est devenu quasiment mondialement connu.
02:46 Je fais ce que je ressens, ce que j'ai envie de faire et si le titre d'après n'a aucun rapport, il n'a aucun rapport.
02:55 Ce n'est pas que je n'ai pas voulu faire un autre Starlight.
02:57 Je suis parti vers des morceaux beaucoup plus under après Starlight.
03:01 Des formats très longs de 10 minutes.
03:04 J'ai fait ce que j'avais envie de faire et c'est vrai que Starlight m'a donné les moyens, le luxe financé
03:10 de pouvoir faire la musique que j'avais vraiment envie de faire après.
03:14 Je suis venu pendant 7-8 ans d'affilée en vacances.
03:21 Tous les ans je venais à Garvieille.
03:24 Donc j'ai plein de souvenirs de gamins là-bas.
03:28 J'ai vachement de tendresse pour toute cette région.
03:31 Je me rappelle quand j'avais 13-14 ans, je voulais aller dans les clubs.
03:36 Mais forcément j'étais trop jeune.
03:38 Avec des potes, on restait devant.
03:40 On avait le droit de rentrer.
03:42 Il fallait rentrer à 11h30 de soir.
03:44 On squattait, j'allais squatter juste devant pour voir les gens rentrer.
03:47 Ça me faisait triper.
03:49 Donc voilà, après si j'ai fait ce métier, ce n'est pas par honte.
03:53 [Musique]