William Thay : «L'influence française décline en Afrique ce qui est inacceptable», dans #MidiNews
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00:00 petit à petit, la zone qui était française devient de plus en plus...
00:02 - Du Niger. - Du Niger, pardon, merci.
00:04 Tout à fait, Harold.
00:05 On passe de plus en plus sous la zone
00:07 sous l'influence chinoise et sous l'influence des Russes.
00:09 Et ça, c'est totalement inacceptable.
00:10 Pourquoi c'est inacceptable ?
00:11 D'une part, parce qu'on a des conséquences
00:13 en termes de ressources, en termes de matières premières.
00:15 Lorsqu'on veut réindustrialiser notre pays,
00:17 on a besoin de ces matières premières.
00:18 On a besoin de maintenir un lien avec nos partenaires
00:20 et nos frères africains.
00:21 C'est le premier élément.
00:22 Le deuxième point, c'est que pour contrôler la zone
00:25 et notamment pour éviter des flux migratoires importants,
00:27 on doit faire en sorte que les États restent stables.
00:29 Or, avec un Mali en situation
00:31 qui est entre le Maghreb et l'Afrique subsaharienne,
00:34 le Burkina Faso et un Nigeria sous...
00:38 sous états difficiles, notamment sous l'influence des Pechis,
00:40 on n'est pas sûr que ces États puissent maintenir
00:42 et puissent maintenir les flux migratoires
00:44 alors que c'est une zone qui est difficile.
00:46 Le troisième point que je vois,
00:47 c'est qu'on peut avoir une résurgence de l'islamise,
00:49 donc la paraition d'un Daesh en Afrique subsaharienne,
00:51 comme ce qui s'est passé au Moyen-Orient,
00:53 dans la mesure où il y a Boko Haram
00:54 et il y a Acme aussi qui est présent dans cette zone-là.
00:57 (Générique)
01:00 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]