Salut Berthe - 1er août

  • l’année dernière
Transcript
00:00 Nous allons fuir ensemble.
00:01 Ah non, ça madame, c'est pas possible.
00:02 Quand on aime, tout est possible.
00:04 Mais j'ai pas d'argent, j'ai pas de situation.
00:05 Mais l'argent on le trouve. La situation on la fait.
00:08 Ça veut dire ça va comment ?
00:09 En travaillant.
00:09 Ah ben comme ça, forcément.
00:10 Je vous aimerais. Nous sommes deux maintenant.
00:13 Justement, ça double les charges.
00:14 Mon mari a beaucoup d'argent.
00:15 C'est quand même pas lui qui va payer notre voyage de noces.
00:17 Pourquoi pas ? Si je le demande gentiment.
00:19 Non, non madame, c'est ma fierté.
00:20 Oh Didier, serre-moi dans tes bras.
00:22 Donne-moi tes lèvres.
00:23 Ah non, ça sert ici chez les religieux.
00:25 On ne peut plus rien.
00:28 Didier !
00:28 C'est vos velles.
00:29 Décachez-vous.
00:30 Où ça ?
00:31 Dans l'étui.
00:31 Dans l'étui.
00:32 Dans l'étui.
00:32 Didier !
00:37 Voilà, voilà.
00:38 Didier, je t'amène un de nos missionnaires.
00:42 Le père d'Avane.
00:43 Bonjour.
00:43 Il est de passage parmi nous.
00:44 Il arrive de Marseille, il repart dans quelques heures pour sa Bretagne natale.
00:47 Mais alors, il est crevé, il va se reposer un peu chez toi et faire un brin de toilette.
00:50 Dans ma chambre ?
00:52 Il reste que celle-là.
00:53 Non, mais je veux pas vous déranger.
00:54 Vous ne me dérangez pas, Rossi.
00:55 Il y a plein de désordre ici. Le lit n'est même pas fait.
00:57 C'est pour ça que tu sais, ça lui est arrivé plus d'une fois en papouaisie.
01:00 Ah ouais ?
01:01 Ah bon, bien sûr.
01:02 Je vais quand même vous débarrasser de cette hyper contrebase.
01:05 C'est pas très gai ce grand marchalat de Bonswain.
01:07 Non, mais écoute, ça va pas.
01:08 D'abord, il est venu ici pour se reposer.
01:09 Il se fout pas mal du décor, tu sais.
01:10 Mais je vais quand même l'enlever, ça, c'est pas con.
01:12 Non, je vous assure, ça ne me gêne pas.
01:13 Si, si, si, je vais...
01:14 Qu'est-ce qu'il y a ? Cette contrebase, elle est si belle que ça.
01:16 T'as peur qu'on te l'abime ?
01:17 Non, non, vous avez raison.
01:18 Je ne veux pas vous gêner, c'est tout.
01:19 Tu gêneras encore moins si tu laisses le père d'Alain se reposer.
01:21 Bien sûr.
01:22 Pardon.
01:23 De toute façon, vous n'en faites pas pour votre contrebase, c'est pas enjoué.
01:25 Et puis, je tente de sommeil.
01:26 Non, mais alors, comme ça, forcément.
01:28 *bruit de la porte qui s'ouvre*

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