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00:00 vous allez nous aider à y voir encore plus clair.
00:02 D'abord un point sur les dernières informations dont vous disposez.
00:06 Oui, alors pour faire ça dans l'ordre, disons ce qu'on sait au moment où je vous parle.
00:12 On sait que le président Bassoum est toujours retenu dans sa résidence au sein du palais présidentiel,
00:20 dans ce cas donc. On sait qu'il va bien. On sait qu'il est toujours, il a toujours son téléphone,
00:26 en tout cas il a des moyens de communication. J'ai parlé à des gens ce matin qui ont échangé des messages avec lui encore ce matin.
00:34 On sait que sa famille va bien aussi. Ce qu'on sait aussi, vous l'avez dit, on a écouté le son, le sonant qui vient de passer.
00:44 La question qui se posait hier sur l'unité de l'armée, est-ce que tous les corps sont sur la même longueur d'onde,
00:53 cette question est désormais tranchée puisque le commandement de l'armée dit qu'il se rallie aux poutistes.
01:03 Il faut comprendre aussi dans ce communiqué que c'est plus une démarche, un choix de raison que d'amour, si je puis dire,
01:12 puisqu'il précise que c'est pour sauvegarder la sécurité du président, mais aussi pour éviter des confrontations,
01:17 pour maintenir la cohésion au sein de l'armée. Ce qu'on sait également sur le terrain, j'ai parlé à l'instant avec nos contacts sur place,
01:27 il y a des manifestations, il pleuvait ce matin, il a plu ce matin et après la pluie les gens sont descendus dans la rue.
01:33 Et contrairement à ce qu'on a vu hier après-midi, hier en fin d'après-midi, où les manifestants étaient descendus pour soutenir le président Basoum,
01:42 aujourd'hui c'est l'inverse, c'est des manifestants qui soutiennent les poutistes, pour ainsi dire.
01:49 C'est aussi des manifestants qui, d'après ce qu'on m'a dit juste avant de rentrer à l'antenne, ont pris d'assaut le siège du parti du président Basoum,
01:59 qui est en train d'être saccagé. Donc voilà, la confusion, disons que la grande confusion qui régnait encore tôt ce matin,
02:08 on avait d'un côté le président et les membres de son gouvernement qui disaient qu'ils sont toujours les détenteurs légitimes du pouvoir.
02:19 On voit qu'on a évolué, qu'on a avancé, qu'on s'oriente vers un coup d'État qui est en train de prendre forme, d'être consommé, avec cette nouvelle, cette dernière sortie de l'armée.
02:35 Donc voilà un peu la situation sur place.
02:38 Une situation qui reste calme pour l'instant, c'est important de le noter, à Niamey.
02:42 Notamment la question qui se pose aussi, c'est qui tient les rênes, finalement, chez les poutistes, Stéphane ?
02:46 Parce qu'on a vu hier et aujourd'hui à l'écran le colonel-major Abdrahman qui a pris la parole, donc.
02:52 Mais il y a aussi un nom qui circule beaucoup, c'est celui du général Chani, qui dirige la garde présidentielle.
02:58 C'est la grande question qui se pose sur place aussi à Niamey, c'est finalement qui est ou qui va être l'homme fort de ce mouvement de poutres.
03:10 Effectivement, on parle du général Abdurrahman Chani, qui est le patron de la garde présidentielle.
03:19 C'est un homme puissant, nous dit-on.
03:22 C'est un homme qui connaît tous les corps de l'armée.
03:24 Il est à la tête de la garde présidentielle depuis 2011.
03:29 C'est un homme qui a une puissance de frappe assez impressionnante.
03:36 J'utilise les mots de mes contacts sur place.
03:40 Donc tout fait penser que c'est lui, finalement, qui est l'homme qui tire les ficelles ou qui mène la fronde, pour ainsi dire.
03:53 Je précise d'ailleurs qu'on parle du général Chani et que ce n'est pas lui que l'on voit actuellement derrière vous, mais bien le colonel-major Ahmadou Abdurrahman, qui a pris la parole hier.
04:04 Absolument, il n'est pas dans cette image.
04:07 On renversait le président Mohamed Basoum.
04:09 Voilà, pour que toutes les choses soient claires.
04:12 Merci beaucoup Stéphane.