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00:00 Et à chaque fois qu'on revoit votre image, votre décontraction, on a l'impression que vous n'étiez jamais stressé, même avant le départ d'un 100 mètres. Comment c'est possible ?
00:08 C'est le travail. Le travail continue derrière la scène.
00:15 Donc en fait, quand j'arrive, quand j'entre en piste, il s'agit simplement de l'exécution.
00:20 Et j'aime les sports, j'aime la course.
00:24 Donc pour moi, être sur la piste, c'est une joie d'être au milieu du stade, au milieu des fans, de distraire tout le monde. C'est ça mon secret.
00:31 Vous avez tout gagné dans votre carrière. En quoi les Jeux Olympiques, c'est quelque chose d'incomparable par rapport à toutes les autres médailles que vous pouvez avoir ?
00:38 Pour moi, c'est la plus grande scène pour n'importe quel athlète.
00:45 C'est la compétition qui réunit tous les sports.
00:51 C'est mondial. Et c'est tous les 4 ans.
00:56 Donc la période donne aussi du poids. On a beaucoup plus de temps pour atteindre ses objectifs.
01:01 Pour moi, les Jeux Olympiques, c'était tout.
01:05 Quand je grandissais, mon but principal, c'était de gagner une médaille d'or. J'en ai gagné. J'ai gagné 8 titres. Donc c'est très bien.
01:11 Qu'est-ce que c'est incroyable. 8 titres, effectivement.
01:13 Qu'est-ce que vous diriez à de jeunes athlètes qui rêvent justement de cet or olympique ?
01:17 Joanne en fait partie en surf. Elle rêve de cet or. Qu'est-ce que vous lui diriez ce soir ?
01:22 Croyez en vous. N'abandonnez jamais vos rêves.
01:27 Pour moi, la route, c'est toujours difficile. C'est jamais facile. J'ai eu beaucoup de blessures.
01:35 Et je dis toujours aux gens d'aller voir mon document, le parcours que j'ai traversé pour arriver là où je suis arrivé.
01:44 Mais croyez en vous, croyez en vos rêves. N'abandonnez jamais. Continuez.
01:47 Vous étiez un battable encore aujourd'hui. Vous détenez 3 records du monde. Les plus prestigieux d'ailleurs. Le 100 m, le 200 m.
01:53 Est-ce que vous pensez un jour que ces records seront battus ? Que quelqu'un pourra aller plus vite que vous ?
01:57 Je pense qu'un jour, je pense que quelqu'un remportera un nouveau record.
02:07 Hussien Bull, vous serez dans un an à Paris pour ces Jeux Olympiques. Je ne sais pas de Tony Stanguet, qu'est-ce qu'on pourrait faire ?
02:14 Peut-être qu'il pourrait être porteur de la flamme, remettre des médailles pour le 100 m ?
02:18 C'est sûr que c'est un invité de marque et il sera notre invité. On est très fiers et heureux qu'il soit aussi fan de ces Jeux de Paris 2024.
02:27 Je crois que le sport olympique lui doit beaucoup. C'est la légende du sport mondial.
02:32 On est extrêmement fiers qu'il ait accepté de venir à la rencontre des athlètes français pour célébrer cette dernière année.
02:40 À un an de 2024, on va accueillir les athlètes du monde entier et on a le meilleur ambassadeur avec nous aujourd'hui.
02:47 Pour les athlètes, on l'a bien compris, les Jeux Olympiques représentent un rêve, un objectif numéro un.
02:53 Tout le monde rêve d'or. On a rencontré deux jeunes athlètes qui rêvent de se qualifier pour les Jeux Olympiques de Paris 2023-2024.
02:59 Tous les deux s'entraînent sans relâche et c'est un portrait croisé signé Aurélia Chopin, Fabienne Blevis et Samuel Guilbault.
03:05 Deux athlètes, deux terrains de jeu. Elle glisse sur l'eau, lui fend les airs. Tous les deux rêvent d'une médaille ou Vio.
03:23 Six jours sur sept, Vanina Paoletti s'échauffe et renforce sa masse musculaire avant de sortir son kayak.
03:31 Quand je ferme les yeux, forcément, je rêve d'une médaille d'or olympique. On s'entraîne pour de toute façon.
03:36 Et pas n'importe où en Seine-et-Marne, sur le site où se déroulera l'épreuve olympique dans un an.
03:43 Pour la championne de France de vitesse sur 200 mètres, ces heures passées sur l'eau sont le prix à payer pour se maintenir au plus haut niveau.
03:53 Je me lance dedans un peu corps et âme perdu parce que forcément ce rêve olympique et ce rêve de médaille olympique, il surpasse tout.
04:00 Alors je vois moins mes copains, moins ma famille que d'habitude. C'est un temps donné avec un objectif de médaille au bout.
04:06 La vitesse, c'est aussi l'un de ses points forts. Mais pour sauter toujours plus loin, Jules Pomery, médaillé de bronze au dernier championnat d'Europe de saut en longueur,
04:17 passe ses journées à développer sa puissance musculaire.
04:21 C'est le but. Le but c'est un petit peu d'individualiser chaque mouvement et que mon corps se souvienne de ça au moment où je saute sur la planche et que j'arrive à 39, 40 à l'heure.
04:34 Séance de kiné obligatoire aussi. Prochaine étape, les championnats de France Elite ce week-end. Les JO y pensent et sent déjà monter la pression.
04:44 Les JO c'est le monde entier, mais c'est surtout la France, la famille. Donc ça peut être quelque chose de très, très motivant comme ça peut être écrasant. Donc ça, il faut le préparer.
04:56 Tenir le cap, rester concentré, passer les qualifications et peut-être dans un an, le rêve au bout du chemin.
05:05 - Vosli, vous l'avez déjà touché, cet or olympique, ce graal. Si vous deviez partager avec nous peut-être un souvenir, une image qui reste effectivement.
05:12 Qu'est-ce que vous avez ressenti quand vous avez décroché ce titre à Rio ?
05:16 - C'était une finale très dure et très serrée. Alors toutes les émotions qui redescendent et la main qui se lève, puisque en boxe, on nous lève la main quand on a gagné.
05:26 C'était énorme. Pour moi, c'est la plus belle sensation que j'ai eue dans le sport et dans le sport de haut niveau. Et c'est pour ça que je reviens sur Paris pour revivre ça.
05:33 - Mais c'est ça qui est incroyable, parce que vous, vous êtes passé professionnel, vous êtes un vaincu.
05:37 Et là, vous faites le choix de revenir effectivement dans la compétition pour participer à ces Jeux olympiques de Paris 2024. C'est quelque chose d'unique.
05:45 - Ça montre à quel point les Jeux olympiques ont une grande importance pour les sportifs. Et pour moi, ça en a une grande.
05:50 C'est le seul endroit où j'ai vécu ces émotions-là. J'ai envie de les revivre et j'ai envie de les revivre ici en France.
05:54 - Hussein Bolt, à 36 ans, vous pourriez presque revenir sur le terrain. Vous pourriez encore en battre quelques-uns, probablement gagner encore une médaille.
06:02 - Pour moi, je pense que l'entraînement, c'est ce qu'il y a de plus dur. L'entraînement m'aurait dissuadé.
06:12 Si c'était juste pour faire la compétition, juste pour être dans le stade parmi les fans, je reviendrais.
06:17 - Et justement, l'or se décroche effectivement au prix de beaucoup de sacrifices. Je me souviens par exemple de votre père qui racontait à quel point c'était dur de vous voir souffrir à l'entraînement.
06:25 On n'imagine pas tout ce que ça représente de préparation.
06:29 - Oui, c'est beaucoup de travail. À certains moments, on vomit, on a la nausée. Il y a des moments où on veut faire une dernière séquence d'entraînement, mais on ne peut pas.
06:44 Il y a des moments où on se réveille le matin et votre corps vous dit non, reste au lit.
06:49 Parfois, c'est difficile et c'est bien d'être bien entouré de personnes qui veulent votre bien, qui vous soutiennent pour aller de l'avant.
07:00 - Vous vous souvenez de votre première médaille d'or à Sydney en 2000 ?
07:04 - Oui, c'était dingue. C'était effectivement le rêve qui se réalise, le rêve de gosse.
07:09 On a tous beaucoup d'entre nous découvert le sport à la télévision en s'imaginant un jour peut-être faire partie de ces rares champions.
07:17 C'est vrai que moi, c'était juste incroyable, une expérience inoubliable à jamais.
07:22 - Un grand merci Hussein Bolt d'avoir été l'invité exceptionnel de ce 20h.
07:25 Vous nous faites juste pour finir votre geste, l'éclair, celui que tout le monde connaît dans le monde.
07:30 Hussein Bolt sur le plateau du 20h de France 2. Merci beaucoup d'avoir été avec nous.