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L'entraîneur de l'attaque des Bleus Laurent Labit s'est projeté sur ce deuxième stage de préparation à Marcoussis qui a débuté lundi et aboutira au premier match de préparation en Écosse le 5 août. Le XV de France va vite basculer en mode match mais tout le monde ne jouera pas forcément avant l'annonce des 33 le 21 août.

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Transcription
00:00 On ne travaille jamais pour rien quand on vient ici.
00:02 Donc effectivement, on a un objectif à très court terme qui est la Coupe du Monde.
00:07 Mais il y aura 33 joueurs qui seront.
00:10 Il y en a qui ne seront pas au départ.
00:12 Il y en a qui seront après.
00:14 Ça ne s'arrêtera pas non plus après le 28 octobre l'équipe de France.
00:19 Donc ce sont des matchs qui nous servent pour le très court terme, pour le moyen terme
00:24 et le long terme aussi.
00:25 On a bien sûr des idées déjà depuis 4 ans sur la façon dont on veut jouer, nos compositions
00:33 d'équipe.
00:34 On veut voir bien sûr tous les joueurs qui sont là, si ils sont en capacité à rentrer
00:40 plus ou moins vite dans l'équipe.
00:42 On avait déjà fait ça en 2019 quand on est arrivé.
00:45 Ça avait un peu choqué.
00:47 Mais les 42 joueurs ne sont pas garantis de jouer.
00:50 Depuis le début, on l'a dit, ce sont les joueurs qui viennent chercher le maillot.
00:53 Même en préparation aux Coupes du Monde, la règle est la même.
00:58 Donc pour nous, depuis qu'on est à Monaco et ici, régulièrement, on fait des points
01:04 avec des joueurs qui nous semblent un peu en dedans.
01:07 Soit sur le rugby, soit sur le physique, soit sur l'énergie qu'ils amènent.
01:12 Les joueurs qui seront amenés à jouer sont des joueurs qui seront venus chercher le maillot
01:17 comme on le fait depuis le début.
01:18 C'est un principe que l'on a mis en place et qui doit être vrai surtout pour nous.
01:25 On le connaît.
01:26 On est latins, comme on dit, un peu gaulois.
01:28 Et quand on sait que c'est acquis, on a tendance à se reposer.
01:31 On ne tire pas l'équipe vers le haut.
01:32 Donc ça, c'est un bon moyen pour ne pas s'endormir.
01:35 Et on a des joueurs, bien sûr, qui arrivent avec beaucoup d'appétit, beaucoup d'envie,
01:42 qui n'ont pas de sélection pour certains et qui ont envie de jouer.
01:44 Mais comme je l'ai dit, il faut qu'ils aillent chercher la sélection.
01:47 Et ceux qui pensent qu'ils sont sûrs de jouer, il faut qu'ils soient au niveau pour
01:51 rester derrière 33.
01:52 Déjà, je veux dire qu'on n'était pas inquiets pour les Néo-Zélandais malgré
02:00 la saison qu'ils avaient passée.
02:01 On savait très bien qu'ils seraient au rendez-vous et qu'ils seraient là dès le 8 septembre.
02:05 Donc, pas de surprise pour nous.
02:07 On observe bien sûr ces matchs-là parce que ce sont des matchs avec un jeu qui vient
02:14 avant la Coupe du Monde.
02:16 On regarde effectivement.
02:18 Pour l'instant, on n'a pas de grands enseignements sur les matchs.
02:22 Les matchs se jouent à peu près à 34 minutes de temps de jeu.
02:27 Quand nous, on était à 46 minutes en Irlande.
02:29 Donc, on dit que la Coupe du Monde, il va y avoir beaucoup.
02:32 Mais pour l'instant, ce n'est pas le cas.
02:34 Donc, nous, on se prépare en tout cas au-dessus.
02:36 C'est l'équipe qui fait le moins de fautes qui gagne les matchs.
02:39 C'est l'équipe qui joue le plus au pied qui gagne les matchs.
02:41 C'est le cas des Néo-Zélandais aujourd'hui.
02:43 Donc, les enseignements, on les a.
02:47 On regarde, on le suit.
02:48 Et ensuite, sur la qualité des joueurs, bien sûr.
02:50 Ils ont toujours eu des joueurs de ce registre-là, capables de changer une action, de changer
02:58 aussi le cours du match.
02:59 Mais je crois qu'on a les mêmes chez nous, mais peut-être meilleurs.
03:03 On avait déjà fait ça avec les Écossais il y a quatre ans aussi.
03:06 Donc, je pense qu'on avait conclu ça, l'habitude de jouer avec eux.
03:11 C'est une équipe pour nous aussi qui est intéressante parce qu'ils sont dans les
03:15 cinq meilleures nations au monde aussi.
03:16 Et qui a un profil d'équipe aussi très athlétique.
03:20 Et on le voit depuis quelques années.
03:22 Qui donne beaucoup de fil à retordre aux équipes.
03:26 Donc, c'est vrai que pour nous, c'était un bon profil d'équipe pour sortir de notre
03:32 préparation et pour démarrer les matchs.
03:34 D'aller sur ce genre d'adversaire.
03:39 Pour après aller sur un adversaire beaucoup plus physique et rugueux.
03:43 On va dire aller au Fidji aussi, avec un jeu bien sûr un peu plus déstructuré sur le
03:47 terrain aussi.
03:48 Et puis après finir avec l'Australie avant la compétition aussi.
03:53 Donc, c'était un choix effectivement de profil un peu différent dans les rencontres
03:58 qu'on allait jouer.

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