Les charpentiers lorrains ont commencé à Briey, en Meurthe-et-Moselle, le montage à blanc du fût de la flèche de Notre-Dame de Paris, avant son transfert dans la capitale prévu en août.
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00:00 [Sonnerie de téléphone]
00:25 Je crois pouvoir dire qu'à la fin de l'année,
00:27 nous verrons la flèche dans ciel de Paris
00:29 et nous verrons les fermes posées
00:31 à la fois sur les transeptes et sur la nef et le coeur
00:35 et finalement, on retrouvera la silhouette de la cathédrale.
00:38 Et on peut raisonnablement espérer qu'à la fin de l'année,
00:44 on pourra remettre le coq au sommet de la flèche.
00:47 [Sonnerie de téléphone]
00:58 La flèche, une fois finie, fera à peu près 370 tonnes en bois,
01:03 pour 53 mètres de haut au-dessus des murs.
01:08 Le tabouret, lui, fait 5,5 mètres en dessous des murs,
01:10 donc ça fait à peu près 59 mètres de haut.
01:14 On va dire 19 mètres de haut.
01:16 Ça représente environ...
01:18 ... qui dépasse.
01:19 C'est là où commencent les étages d'ajouries.
01:23 [Rires]
01:29 C'est un niveau de calcul qu'on n'a jamais réalisé auparavant.
01:33 On réalise évidemment des calculs tous les jours
01:36 pour des ouvrages de charpente,
01:38 mais là, on va dans un tel niveau de détails
01:42 pour prendre en compte le retrait de chaque pièce.
01:45 Ça, c'est quelque chose qu'on fait rarement, très rarement, voire jamais.
01:49 [Bruit de machine à écrou]
01:54 [Bruit de machine à écrou]
01:58 [Bruit de machine à écrou]
02:02 [Bruit de machine à écrou]
02:05 [Bruit de machine à écrou]
02:14 Ouais, il y a de la pression, et puis ouais, il faut se donner.
02:17 Effectivement, comme je disais, on a beaucoup de chance d'être là,
02:21 et il faut en profiter, il faut apprendre,
02:23 et il faut donner le meilleur de soi-même.
02:25 (Rires)
02:27 [Bruit de marteau]