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Le vice-président de la ligue contre la violence routière, dans 120 minutes info, Pierre Lagache, au sujet du délit d'homicide routier : «La notion d'involontaire passe très mal, elle dessert l'idée de justice [...] Quand on est victime de la route, les mots ont leur importance donc cette évolution de vocabulaire est plutôt une avancée positive». 

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Transcription
00:00 la notion d'involontaire passe très mal,
00:03 elle n'est pas comprise et, finalement,
00:05 elle dessert, d'une certaine façon, l'idée de justice.
00:09 Donc, je sais que certains juristes
00:11 peuvent être assez critiques
00:13 par rapport à cette évolution du vocabulaire,
00:16 mais il faut avoir en tête que, quand on est victime de la route,
00:19 les mots ont leur importance.
00:21 Le choix des mots peut avoir des conséquences importantes
00:24 dans le chemin vers la résilience.
00:26 Donc, cette évolution de vocabulaire
00:29 est plutôt une avancée positive,
00:32 mais ça n'est qu'une avancée en termes de vocabulaire.
00:36 Il y a encore bien d'autres choses
00:39 qui sont attendues par les familles de victimes,
00:42 notamment sur l'application des peines,
00:44 qui sont jugées assez largement aujourd'hui
00:46 comme trop laxistes
00:48 et renvoyant, de fait,
00:51 à un sentiment d'impunité, de banalisation
00:54 de la violence routière,
00:56 qui passe mal aussi au niveau des victimes.
00:59 (Générique)
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