Hebdo Mayday du 14 juilet 2023

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Bienvenue dans cet #hebdo #Mayday du 14 juillet 2023.

Cette #semaine, je te parle #course au #large, #cables #sousmarins et #nettoyage de #carène de #bateaux, entre autres.

L'hebdo #Mayday, c'est l'#actualité du #nautisme pour celles et ceux qui aiment la #mer, vivent sur les #bateaux ou travaillent sur des #voiliers.

Et c'est aussi une #actu mise à jour en #permanence !

#Orange #Actu #Medusa #TheOceanRace #RolexFastnetRace #Cherbourg #cowes #wight #MayDay #plaisance #Bateau #foryourpage #nautisme #pourtapage #pourtoii #pourtoi #fyp #mer #plaisance #loisir #hobby #ForYou #voilier #croisiere #ForFun #AmuseToi

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00:00 Mayday Mayday Mayday
00:02 Salut à toutes et à tous et bienvenue au Satay d'eau Mayday du 14 juillet 2023.
00:06 Cette semaine je vais te parler de The Ocean Race, de la prochaine Rolex Fastnet Race et de câbles sous-marins.
00:12 Lundi !
00:13 Biotherme termine 4ème de The Ocean Race après un marathon de presque 6 mois autour du monde.
00:19 Beaucoup d'énergie, de sport, de travail, d'amour, de découvertes, d'apprentissage,
00:25 un formidable esprit d'équipe et une incroyable expérience accumulée pendant la course.
00:29 Paul Meya fait le bilan de cette aventure hors normes.
00:32 En chiffres pour commencer.
00:33 104 jours et 18 heures, c'est le temps de navigation cumulé de Biotherme sur les 7 étapes.
00:38 35 267, c'est le nombre de milles cumulées réellement parcourues par Biotherme et son équipage au cours des 7 étapes.
00:45 47 000 km parcourus par l'équipe technique.
00:48 43 personnes ont travaillé au sein de l'équipe toutes étapes confondues.
00:52 13 500 heures de travail pour le short team pendant la course.
00:56 42 départs pontons, soit 42 sorties en navigation.
00:59 100%, Paul Meya est le seul skipper de la flotte à avoir été présent à 100% du temps sur toutes les sorties de son bateau,
01:06 y compris les pro-rames et les imports.
01:09 3 podiums d'étapes, Cape Town, Newport et Gênes,
01:12 et une victoire en import race à Arous et 3ème au général.
01:15 Le débrief de Paul Meya.
01:17 Déjà, quand on est parti de la haie, il y avait une ambiance différente,
01:21 parce qu'on savait que c'était la dernière étape.
01:23 C'est un mélange entre "on n'en peut plus, on est au bout du rouleau, on a tout donné, on va pouvoir enfin souffler",
01:28 sur la fin je partais extrêmement fatigué,
01:30 et en même temps il y avait beaucoup d'émotion.
01:32 La dernière nuit qu'on a passé en mer, on n'avait pas envie que ça se termine,
01:35 parce que c'était tellement génial.
01:37 On a tous été tellement impliqués qu'on n'avait absolument pas envie de se quitter.
01:41 Je le ressens dans le regard de l'équipe technique,
01:43 il y a de la fierté dans ce regard.
01:44 Ils sont heureux, soulagés d'être arrivés à Gênes.
01:47 Le sens de décompression sera plus rapide pour eux.
01:50 Pour moi, je vais mettre quelques temps à réaliser que j'ai accompli quelque chose,
01:53 et à sortir de la course.
01:55 Si j'ai pu ressentir des doutes au lancement du projet,
01:58 4 mois et demi seulement après la mise à l'eau du bateau,
02:00 c'est surtout chez les autres, que ce soit à l'extérieur ou au sein même de l'équipe.
02:04 Un doute sur ma santé mentale à vouloir réaliser ce projet,
02:07 les gens m'ont dit "mais tu es fou, pourquoi tu prends ce risque, pourquoi tu te mets en danger ?"
02:11 Moi j'adore être à contre-pied.
02:13 On était un peu contre vent et marée.
02:15 Le milieu français était assez hostile, par ignorance ou par jalousie,
02:18 mais on sentait qu'on venait faire quelque chose de nouveau et de différent.
02:21 Et moi j'adore ça, ça a été un moteur pour moi.
02:24 Le principal objectif que nous avions fixé avec l'omniaudure du team,
02:27 c'était de rester ensemble.
02:29 Notre plus grand ennemi sur une course aussi longue,
02:31 c'était que ça se passe mal entre nous.
02:33 Pour réussir, il fallait qu'on s'entende bien,
02:35 que l'on prenne du plaisir à aller chercher des objectifs communs.
02:38 J'ai mis beaucoup d'énergie à essayer de maintenir cet état d'esprit dans l'équipe.
02:41 On avait clairement pas assez de budget pour tout un tas de choses,
02:44 et je ne voulais pas faire l'impasse sur le côté convivial, social.
02:47 Il fallait que les gens se sentent bien,
02:49 faire très attention au bonheur de l'équipe, des navigants.
02:51 Les petits gestes, les petites intentions entre nous,
02:53 respecter les horaires, le travail des autres.
02:55 J'ai fait hyper attention à valoriser tout le monde.
02:57 La personne qui s'occupe de la logistique, de l'avitaillement,
03:00 qui prend les billets d'avion, a autant d'importance que le navigateur sur l'étape.
03:04 On était tous au même niveau et cela nous a aidé à rester hyper soudés.
03:07 C'est grâce à cette ambiance que tout le monde s'est donné à fond.
03:10 Et sur le bateau, l'humour, la bonne humeur,
03:13 déconner ensemble c'était important.
03:15 On pouvait déconner peut-être 10 minutes par jour, pas plus,
03:17 mais il fallait que ce soit tous les jours.
03:19 Ce qui est bien, c'est que le format de The Ocean Race
03:22 met énormément en valeur la notion de team, y compris les équipes techniques.
03:25 Il y a toutes ces phases de départ et d'arrivée,
03:28 avec une scénographie et un show à l'anglo-saxonne,
03:30 qui font que ce qu'on vit pendant ces moments, c'est très très fort.
03:34 J'en ai des frissons quand j'en parle.
03:36 Quand après 38 jours de mer, tu descends sur le ponton,
03:39 et que tu serres dans tes bras tous les gens qui ont bossé sur le bateau,
03:41 ce sont parmi les moments les plus forts que j'ai jamais vécu sur une course.
03:44 Ils ont été oeuvrés jour et nuit à terre.
03:46 Marine Legendre, Alizé Vauclin, Marc Liardet,
03:49 Jeanne Trochet, Elisa Azéristrain, Etienne Moi, Fabien Duburc,
03:53 Arthur Berquet, Philippe Thomas, Alejandro Rossello,
03:57 Marty Alegria à bord.
03:59 Il y a eu du turnover, même si le noyau dur n'a pas trop changé.
04:02 Je pense surtout au team trio marine,
04:04 Legendre, team manager, Alizé, Vauclin, directeur technique,
04:08 Marco, Liardet, boat captain,
04:10 ce sont eux qui organisent le travail à terre.
04:12 Ils ont des caractères très différents,
04:14 donc ils sont très complémentaires.
04:16 Marco a un côté très empirique,
04:18 c'est une bible avec un savoir-faire extraordinaire,
04:20 mais qui ne partage pas forcément toutes les infos au bon moment.
04:23 Alizé, elle, est très organisée,
04:25 elle fait des tableaux excel, prend des notes, organise.
04:28 Marine est une boule d'énergie, ce trio-là est génial.
04:31 Et puis on a d'autres personnalités dans l'équipe,
04:33 Fabien, Etienne, Jeanne, Elisa,
04:35 tous avaient des compétences en eux qui se sont révélées.
04:37 J'ai été obligé de livrer un peu de mon intimité sur le bateau,
04:40 de laisser de l'espace de vie aux autres.
04:42 Au début, j'ai été très exigeant avec les naviguants.
04:45 Sur bio-terme, il n'y a pas de confort, pas beaucoup d'écran,
04:48 c'est un bateau très simple.
04:49 C'est comme ça que je navigue et il fallait qu'il s'adapte.
04:51 Ouvrir le bateau sur lequel j'avais fait la route du Rhum,
04:54 sur lequel je commençais à avoir des habitudes de vieux garçon,
04:56 c'est comme si tu invités des gens chez toi, dans ta maison,
04:59 et que tu n'as pas envie que les assiettes soient rangées dans le mauvais placard.
05:02 Ça a pas mal râlé, et au bout du compte,
05:04 on a tous fait des compromis, eux comme moi.
05:06 C'est là où j'ai peut-être le plus progressé.
05:08 J'ai accepté les critiques et j'ai essayé de faire des compromis.
05:11 Je n'ai pas non plus retourné ma veste, je n'ai pas changé radicalement.
05:14 Ce projet, c'est moi qui l'ai imposé à tout le monde.
05:17 Le jour où j'ai dit "c'est génial, on va faire The Ocean Race",
05:20 en face, ça ne souriait pas autant.
05:22 Au contraire, tout le monde s'est dit que ça allait être super dur.
05:25 Lors de la première réunion de présentation de la course à Alicante,
05:28 alors que nous étions au chantier pour préparer le bateau,
05:30 je me souviens très bien du message envoyé par Marine,
05:33 qui disait "je suis partagé entre l'excitation et la panique".
05:36 Ces mots étaient pesés. J'ai compris que j'allais devoir m'engager
05:39 pour que tout le monde adhère, pour motiver les troupes.
05:42 D'ailleurs, il y a eu de la perte dans l'équipe technique.
05:44 Certains sont partis, il y a eu des changements.
05:46 Ceux qui sont restés se sont devenus amoureux du projet, amoureux de la course.
05:49 C'était une condition nécessaire et suffisante pour que ça fonctionne.
05:52 Il fallait que tout le monde soit complètement passionné et se donne à 100%.
05:56 De mon côté, je me suis fait déborder de toutes parts pendant l'événement,
05:59 mais j'ai essayé d'être présent.
06:01 D'avoir tout le temps un geste, une intention,
06:03 aller discuter avec tout le monde.
06:05 Alors quand un gars encore plein de poussière et de carbone,
06:07 parce qu'il a bossé toute la nuit, te dit "je suis content de travailler pour toi",
06:10 ça m'émeut, ça me rend fier.
06:12 Il y a eu trois mauvais moments.
06:14 On a fini les étapes 3, 4 et 5 sur les jantes.
06:17 La compétition a été mise de côté et ça a été assez dur.
06:20 À Itajai, on termine avec une voie d'eau, un foil abîmé,
06:23 plus d'électronique, de la strata en pagaille.
06:25 À Newport, on se retrouve à nouveau sans électronique et sans J2.
06:28 Le pire a été l'étape d'Arrus.
06:30 On capte le hook de J3, le haut banc,
06:32 je ne sais même pas comment on a fait pour ne pas dématter.
06:35 Heureusement qu'on s'entendait bien, parce que ce sont des moments difficiles.
06:38 Mais on a fini toutes les étapes, et ça c'est hyper positif.
06:41 Avec Malizia, on est le seul bateau à avoir terminé toutes les courses.
06:45 Les bons moments, ce sont tous les autres.
06:47 Les arrivées 2ème à Cape Town et à Genne.
06:49 On fait en tout 3 podiums d'étapes.
06:51 Et puis le passage du cap Horn.
06:53 C'était génial de le partager avec Anto, un de mes meilleurs amis.
06:56 On passe notre premier cap Horn ensemble.
06:58 Ce format de course, le fait de s'arrêter dans les pays,
07:01 ça a été génial.
07:02 C'est l'essence même de la navigation,
07:04 que d'aller d'un point à un autre,
07:06 de découvrir le monde, de transporter des choses.
07:08 Revenir à ça, ça donne beaucoup de sens.
07:10 Dans chaque pays, à chaque escale,
07:12 on a eu un accueil incroyable, hyper chaleureux.
07:15 On a fait de belles rencontres culturellement,
07:17 on a découvert de belles choses, des projets porteurs d'espoir.
07:20 Cela fait du bien de sortir de la France
07:22 où on a quand même un point de vue assez négatif et critique sur les choses.
07:25 Et puis nous avions aussi un message à porter pour la défense des océans.
07:28 Chacun des bateaux avait une mission scientifique.
07:30 Dont l'un autre, à bord de Biotherme,
07:32 avec nos campagnes de prélèvement de planctons,
07:34 en partenariat avec Tara.
07:36 Mon unique déception est une déception sportive.
07:38 Je suis un compétiteur, j'aime gagner des courses,
07:40 et j'aurais aimé être plus performant.
07:42 Je m'en veux d'avoir fait des erreurs sur l'eau.
07:44 Mais on ne peut pas dire non plus que c'est l'échec sportif,
07:46 car on a fait de belles choses.
07:48 Il va falloir réussir à se satisfaire de cela.
07:50 Mais à l'avenir, il va falloir aller chercher une victoire avec Biotherme.
07:53 C'est notre objectif.
07:54 On ne peut pas être déçu.
07:56 Il va falloir qu'on progresse.
07:57 Le bateau Biotherme va avoir besoin de se reposer.
08:00 En moins d'un an, il aura fait l'équivalent de deux Vendée Globe.
08:03 Le bateau a souffert pendant la course.
08:05 J'entends parfois dire que l'humain ne va pas tenir face à ces nouveaux IMOCA,
08:08 que c'est l'homme qui a ses limites.
08:10 En fait, c'est l'inverse.
08:11 Le matériel, ça peut casser.
08:12 L'humain aussi, mais on se débrouille pour que ça n'arrive pas.
08:14 Nous, on a tenu cette course grâce au mental.
08:16 On peut repousser les limites de l'homme grâce au mental.
08:19 Pas celle du matériel.
08:20 Sinon, mon bateau est à l'image de ce que je voulais.
08:23 On a fait des choix très simples, et on peut être fier,
08:25 car nous avons fait face techniquement.
08:27 La structure générale va bien, et on le connaît désormais par cœur,
08:30 que ce soit moi ou l'équipe technique.
08:32 Avec cette course, on a progressé trois fois plus vite que la normale.
08:35 On va faire un chantier cet été, mais sans modification.
08:38 On va juste tout vérifier.
08:39 On v'ira l'hiver prochain, après la Transat Jacques Vabre.
08:42 The Ocean Race, c'est comme les Jeux Olympiques ou le Vendée Globe,
08:45 c'est tous les quatre ans.
08:46 Cette année, c'était vraiment super d'être là.
08:48 C'était la première en IMOCA, on était les pionniers.
08:51 Mais si on y va la prochaine fois, c'est avec plus de moyens,
08:53 une meilleure préparation, et avec des objectifs sportifs plus ambitieux.
08:57 Mardi.
08:58 La Rolex Fastnet Race, l'engouement d'un territoire.
09:01 Avec la Rolex Fastnet Race qui arrive dans un mois,
09:04 Cherbourg-en-Côte-Au-Thym va devenir pendant quelques jours
09:07 la capitale mondiale de la course au large.
09:09 Près de 500 bateaux sont en effet attendus sur les lignes d'arrivée,
09:12 du jamais vu.
09:13 C'est la première fois qu'une telle flotte est accueillie sur un même événement,
09:16 et un tel exploit n'est possible que grâce à la collaboration
09:19 de tous les acteurs du territoire,
09:20 de la région Normandie à la ville de Cherbourg-en-Côte-Au-Thym,
09:23 en passant bien sûr par le département de la Manche
09:25 et la presqu'île du Côte-Au-Thym.
09:27 "C'est un territoire où il existe une tradition de coopération forte
09:30 qui dépasse les questions politiques",
09:32 explique Jean-Louis Valentin, président de l'association en charge de l'arrivée.
09:36 Cette union s'explique aussi par une stratégie commune,
09:38 celle de faire du nautisme un axe de développement à tous les échelons.
09:42 Ainsi, Cherbourg-en-Côte-Au-Thym accueille des événements de premier plan
09:45 à l'image de la Rolex Fastnet Race, bien sûr,
09:47 mais aussi la Dream Cup, inscrite au calendrier des plus grands skippers français,
09:51 alors que le Cotentin est de plus en plus réputé
09:53 pour la beauté préservée de son littoral.
09:55 Le département de la Manche a lui aussi son programme "Course au large"
09:58 avec un bateau à ses couleurs, skippé par Nicolas Jossier.
10:01 Au niveau régional, les initiatives sont multiples,
10:04 avec des courses bien installées, à l'image de la Transat Jacques Vabre
10:07 ou de la solitaire Dufigaro, qui s'élancera cette année de Caen.
10:10 La Rolex Fastnet Race s'inscrit donc dans cette logique partagée.
10:13 Il y avait une volonté de trouver un événement de dimension internationale
10:16 dans le domaine du nautisme, poursuit Jean-Louis Valentin,
10:19 qui mesure l'engouement à la fréquentation hôtelière en hausse
10:22 ainsi qu'au remplissage des restaurants.
10:24 Il y a aussi des critères, tels que les retombées presse.
10:27 Il y a plusieurs niveaux d'analyse, mais l'on ressent bien
10:29 que c'est un événement qui a du sens.
10:31 La particularité de cette Rolex Fastnet Race
10:33 est aussi d'offrir un trait d'union inédit entre la France et l'Angleterre.
10:36 L'événement est en effet organisé par un globe anglais, le RORC.
10:39 Cette 50e édition promet donc de marquer l'histoire
10:42 et le public normand pourra en profiter dès le 20 juillet.
10:45 Avec les bateaux qui font escale, avant de prendre le départ à cause.
10:49 C'est ce qu'explique Benoit Arrivet, le maire de Cherbourg en Cotentin.
10:53 Depuis 30 ans, Porsche entraîne et accueille
10:55 les plus grandes courses au large européenne.
10:57 Dès par Zoo Arrivet, ces événements suscitent toujours un grand engouement
11:01 et nous avons à cœur de faire partager aux terriens
11:03 les aventures des équipages venus du monde entier.
11:05 Le Fastnet confère un supplément d'âme à cette grande fête nautique.
11:09 C'est l'une des plus grandes courses au monde
11:11 et elle offre à notre ville, à notre port, à notre bassin nautique
11:14 une exposition incomparable.
11:16 Et l'opportunité de montrer que nous sommes l'un des grands lieux du nautisme en Europe.
11:19 C'est ce qu'explique David Marguerite,
11:21 président de la communauté d'agglomération du Cotentin.
11:24 Nous sommes heureux d'accueillir dans le Cotentin
11:26 cette épreuve mythique de course à la voile,
11:28 qu'est la Rolex Fastnet Race,
11:29 et de célébrer la mer avec nos voisins anglais et irlandais.
11:32 L'identité maritime du Cotentin
11:34 est profondément inscrite dans les gènes de ses habitants.
11:36 Ici, on grandit avec la mer et on vit au rythme des marées.
11:39 Cet événement nautique, qui reste également une véritable fête populaire,
11:43 nous permet de rappeler que le Cotentin est la « terre bleue ».
11:46 Avec la Rolex Fastnet Race,
11:48 nous rejoignons le cercle fermé des territoires
11:50 accueillant de grands événements nautiques.
11:52 Le Cotentin montre ainsi son attractivité
11:54 et son dynamisme tourné vers la mer,
11:56 selon Jean Morin, président du département de la Manche.
11:59 Cette année encore,
12:00 la Manche se prépare à vivre un événement de grande ampleur,
12:03 en mer comme à terre.
12:04 L'accueil de cette course à la voile parmi les plus mythiques d'Europe
12:07 renforce l'image nautique de la Manche
12:09 et fait rayonner le territoire à l'international.
12:11 L'édition de 2021 avait dégénéré des retours positifs de toutes parts
12:15 et cette édition 2023 s'annonce déjà comme une réussite
12:18 avec un record d'inscriptions,
12:20 réunissant haut d'amarras amateurs et plus célèbres,
12:22 selon Hervé Morin, encore une fois, président de la région Normandie.
12:25 La région Normandie est particulièrement fière
12:28 de soutenir l'organisation de la 50e Rolex Fastnet Race
12:32 qui réunit les plus grands noms de la discipline
12:34 et qui affirme chaque année un peu plus encore la Normandie
12:37 comme une région de nautisme tournée vers la mer.
12:39 Je souhaite bon vent aux nombreux navigateurs
12:42 que nous saurons accueillir dignement à leur arrivée en Normandie.
12:45 Le programme 2023 à Cherbourg-en-Cotentin
12:48 du 17 au 21 juillet, semaine de pré-départ.
12:51 Le 20 juillet, lancement officiel de la Rolex Fastnet Race
12:55 à Cherbourg-en-Cotentin avec soirée de présentation des équipages et concerts.
12:59 Le 22 juillet, ouverture du village de Courches à Cherbourg-en-Cotentin
13:02 et départ en live sur les écrans géants.
13:04 Du 23 au 29 juillet, des semaines d'arrivée.
13:07 25 juillet, remise des prix pro et concert.
13:10 28 juillet, remise des pro amateur et concert.
13:13 Et bien sûr, le 22 juillet, départ de la course depuis Courches sur l'île de Wight.
13:17 Mercredi.
13:18 Peut-on s'inspirer de la sobriété des marins dans notre vie de tous les jours ?
13:22 C'est la question que le skipper Louis Duc s'est posée
13:25 et à laquelle il propose aux enfants de réfléchir.
13:27 Le skipper normand Louis Duc, encagé sur le prochain Vendée Globe,
13:30 a eu l'idée de s'adresser aux enfants
13:32 pour les amener à se poser des questions
13:34 sur leur façon de consommer l'eau, l'électricité,
13:37 mais aussi de jouer, de s'habiller, d'inventer.
13:40 Bref, de porter un regard nouveau sur l'eau qui coule du robinet,
13:43 la lumière qui inonde leur chambre d'un simple clic,
13:46 le flux 4G de leurs objets connectés
13:48 et, pourquoi pas, leur montrer qu'ils peuvent chercher
13:51 et trouver des solutions pour consommer moins et mieux.
13:55 Les coureurs au large sont en effet des experts
13:57 en matière de frugalité et de système D.
13:59 Une fois au large, ils n'ont pas d'autre choix
14:01 que d'être complètement autonomes.
14:03 Pas d'eau courante à bord,
14:04 ils doivent produire à leur propre électricité,
14:06 pas de Wi-Fi ni la moindre pompe à essence dans les séances.
14:09 Et aucun réparateur ou magasin de bricolage à l'horizon
14:12 en cas de souci technique,
14:13 ce qui arrive environ une fois par jour.
14:15 Alors, comment font-ils ?
14:17 Pour pallier l'absence de ressources extérieures,
14:19 la première solution, c'est la sobriété.
14:21 La deuxième, complémentaire, ce sont les énergies renouvelables.
14:24 Et pour faire face à d'éventuels problèmes techniques,
14:27 il faut réparer et/ou inventer des solutions alternatives.
14:30 Dans les deux cas, frugalité et inventivité
14:33 sont les clés pour avancer et rester en course.
14:35 Et toi, comment fais-tu ?
14:37 C'est fort de ce constat que Louis-Duc s'adresse aux enfants,
14:39 comme aux plus grands d'ailleurs,
14:41 pour leur poser cette question.
14:42 Et toi, comment fais-tu ?
14:43 L'objectif étant que chacun puisse réfléchir,
14:45 seul ou à plusieurs,
14:47 à une façon pérenne et inventive de consommer mieux.
14:50 Louis-Duc, skipper de l'IMOCA 5's Group,
14:53 lente un environnement.
14:54 Vous allez voir, la sobriété innovante, c'est passionnant.
14:56 Pourquoi ?
14:57 Parce que vous avez découvert que vous avez toutes les solutions en main.
15:00 Il suffit pour cela d'être inventif
15:02 et d'avoir quelques bases techniques.
15:04 Mécanique, électricité, physique-chimie, mathématiques, géométrie.
15:08 Vous allez désormais écouter vos professeurs d'une autre oreille.
15:10 À titre d'exemple, la consommation à bord de l'IMOCA 5's Group
15:13 lente un environnement.
15:15 3 à 5 litres d'eau par jour.
15:17 Les Français consomment en moyenne 150 litres d'eau par jour.
15:20 4,6 kWh d'électricité par jour.
15:23 Les Français consomment en moyenne 6,85 kWh par jour.
15:27 1 gigabit de connexion satellite par mois.
15:29 Avec la fibre, le débit internet reçu est de 1 gigabit par seconde.
15:34 Les trucs et astuces de Louis en mer
15:36 pour être le plus sobre et autonome possible.
15:38 Pour l'eau douce, Louis embarque.
15:40 40 litres d'eau douce de réservoir, plus 10 litres dans le radeau de survie.
15:43 Un dessalinisateur qui produit 5 litres par heure.
15:46 Il consomme 3 litres par jour pour la cuisine et la boisson.
15:49 2 litres pour la toilette.
15:51 Pour l'électricité, Louis embarque.
15:53 Un système de contrôle de sa consommation en direct.
15:55 Utilise des ampoules LED et des appareils basse consommation en 24V.
15:59 Avec des différences d'intensité et de résistance la nuit et le jour.
16:03 De façon à optimiser la consommation de l'ensemble.
16:06 Un hydrogénérateur qui produit de l'électricité.
16:08 15A en 24V.
16:10 Des petits panneaux solaires amovibles.
16:12 Une éolienne.
16:13 Le moteur du bateau n'est utilisé qu'en cas d'urgence.
16:16 Ses consommations.
16:17 Il ne se connecte aux messageries et sur le web que lorsque c'est nécessaire.
16:20 Soit 3 à 4 fois par jour et sur un temps limité.
16:23 Pas de réseaux sociaux à bord, ni de vidéos ou de films streaming.
16:26 Encore moins de jeux vidéo, un film ou un e-book de temps en temps et encore.
16:30 Les trucs et astuces de Louis à terre pour être le plus sobre et autonome possible.
16:35 Le chantier de rénovation de Louis a lui aussi été frugal et innovant.
16:39 L'actuel bateau de Louis avait pris feu en 2019.
16:41 Il l'a récupéré à l'état d'épave.
16:43 Puis, pièce par pièce, morceau par morceau, avec une équipe d'experts,
16:47 ils ont reconstruit et optimisé cet IMOCA en recyclant, réparant, récupérant
16:53 tout ce qui pouvait l'être de façon à donner une deuxième vie à ce bateau
16:57 et le rendre encore plus performant et fiable qu'avant.
17:00 Éviter d'acheter du matériel neuf alors que l'existant peut toujours être efficace.
17:04 Recycler, réparer, minimiser les déchets.
17:07 Optimiser et innover en restant écologiquement raisonnable.
17:10 Utiliser des technologies mais en minimisant l'impact carbone au maximum.
17:15 Louis Duc explique.
17:17 Bref, recycler, réparer, minimiser les déchets, optimiser et réinventer notre quotidien
17:22 avec des inventions raisonnées. Ça tente ? Qu'en penses-tu ?
17:25 Raconte-nous comment tu fais pour faire des économies d'eau, d'électricité, de wifi.
17:29 Montre-nous tes inventions. Bref, parle-nous de tes idées sobres et innovantes.
17:33 Jeudi.
17:35 Imaginez un câble d'un seul tenant qui démarre de Marseille et fait des escales
17:40 en Espagne, au Portugal, en Algérie, au Maroc, en Tunisie, à Chypre et en Égypte.
17:45 C'est ce qu'Alcatel Submarine Networks et l'EtraTLC, Medusa et Orange ont annoncé lundi
17:51 avec l'entrée en vigueur du contrat de construction du système de câbles sous-marins Medusa
17:55 qui marque le début d'un projet visant à renforcer la connectivité à travers la Méditerranée.
18:00 Medusa établira des connexions essentielles entre le Maroc, le Portugal, l'Espagne, la France,
18:06 l'Algérie, la Tunisie, l'Italie, la Grèce, Chypre et l'Égypte.
18:11 Le sous-système de câbles Medusa, nommé Via Tunisia, reliant la France à la Tunisie,
18:16 est cofinancé par l'Union Européenne dans le cadre du programme
18:19 "Mécanisme pour l'interconnexion en Europe".
18:22 Medusa s'étendra sur une distance de 8760 km, ce qui en fera le câble le plus long
18:27 de la mer Méditerranée et permettra d'améliorer l'activité nord-sud et est-ouest.
18:33 Pour rappel, la technologie Medusa repose sur la technologie de pointe ouverte Open Cable
18:38 à 24 paires de fibres optiques pour répondre aux besoins croissants en matière de haut débit
18:42 dans la région avec une capacité minimale de 20 Tb/s par paire de fibres.
18:47 La fabrication ainsi que l'installation du câble s'étaleront sur 2024 et 2025.
18:53 Cette connexion assurera la liaison entre l'Afrique du Nord et l'Europe du Sud
18:57 ainsi que plusieurs îles de la Méditerranée au continent, notamment la Sicile, la Crète et Chypre.
19:02 Le système de câbles sous-marins Medusa constituera également un pont efficace
19:06 entre les régions de la Méditerranée et de l'Atlantique,
19:09 facilitant une communication et une coopération accrue dans toutes les zones.
19:13 Medusa offrira une connectivité à haute vitesse aux pays nord-africains
19:17 à destination du reste du monde via les data centers présents dans la cité phocéenne
19:21 où atterrira à terme le câble qui traverse la mer Méditerranée.
19:25 Orange renforce aujourd'hui sa stratégie d'accès des câbles sous-marins à Marseille
19:29 et de nouvelles infrastructures urbaines dont le tracé et le maillage
19:32 augmenteront la résilience et la diversité des points d'accès et d'atterrissement dans Marseille
19:36 en reliant tous les data centers de la ville.
19:39 Grâce à son travail de longue date en étroite collaboration avec les services de l'État et de la région
19:43 ainsi qu'avec l'entente des acteurs locaux, Orange propose une solution clé en main unique.
19:48 Tous les aspects techniques, réglementaires, sécuritaires et environnementaux
19:52 sont traités pour permettre à nos partenaires de bénéficier d'un positionnement de premier ordre à Marseille,
19:57 renforçant ainsi l'attractivité de la France.
20:00 Orange renforce ainsi sa proposition de valeur pour offrir l'accès à la capillarité de son réseau international
20:05 à l'ensemble des opérateurs dans le monde.
20:08 Orange est ravi de mettre son leadership et son expertise industrielle
20:11 au service de la construction de ce nouveau système
20:14 qui favorisera les échanges numériques entre l'Europe et l'Afrique du Nord
20:18 et d'accueillir Medusa au sein de ses infrastructures neutres à Marseille,
20:21 c'est ce qu'explique Aurélien Viganot, vice-président des réseaux de transmission internationaux chez Orange.
20:27 Vendredi, la société Killcrab, qui commercialise le robot du même nom,
20:31 tente de se développer un réseau de revendeurs en France.
20:34 Killcrab est une entreprise spécialisée dans le développement et la fabrication de robots sous-marins.
20:39 L'entreprise propose une large gamme de produits innovants
20:42 conçus pour faciliter les opérations sous-marines dans divers domaines,
20:45 la maintenance et bien d'autres encore.
20:47 L'équipe expérimentée travaille en étroite collaboration avec les clients
20:51 pour fournir des solutions sur mesure adaptées à leurs besoins spécifiques.
20:55 Les robots sont équipés des dernières avancées technologiques
20:58 offrant une performance optimale et une facilité d'utilisation.
21:02 La cible directe n'est pas le plaisancier, mais plutôt les ports ou les associations de plaisanciers
21:07 qui pourraient, selon un business model à définir, proposer à leurs adhérents ou à leurs clients
21:12 d'utiliser le drone de nettoyage pour l'entretien des bateaux,
21:15 diminuant d'autant la quantité de rejets à retraiter dans les airs de carénage.
21:19 Cette recherche d'expansion à l'étranger, en France notamment, n'est pas surprenante.
21:23 La solution Killcrab est intéressante si elle est utilisée à grande échelle et sur un territoire étendu.
21:28 Le billet d'entrée tourne aux alentours de 3 000 euros pour l'équipement qu'il faut rentabiliser.
21:32 C'est aussi une stratégie maritime qui prend du sens
21:35 à l'heure où les espaces maritimes communs tels que la Méditerranée
21:38 tentent à devenir des sanctuaires au sein desquels l'entretien des bateaux
21:42 - et c'est une bonne chose - va aller en étant de plus en plus réglementé
21:46 pour réduire les nuisances et les atteintes à l'environnement.
21:49 Voilà, c'est la fin de ce Mayday qui, on peut réellement le dire,
21:52 couvre cette semaine le monde de la mer en large et en tramer.
21:55 J'espère que tu y as appris des choses.
21:57 N'hésite pas à le republier, à le liker et à t'abonner à mon chaîne.
22:01 Les compteurs grimpent doucement, c'est motivant et ça l'est encore plus quand ils grimpent b*te.
22:05 Si t'es sur l'eau, je te souhaite du beau temps et bon vent !
22:08 Tu aimes ce que tu viens d'entendre ?
22:10 N'hésite pas à republier, à liker et à t'abonner à ma chaîne.

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