Georges Fenech : «On doit quand même balayer devant notre porte à nous»
Le consultant Cnews, Georges Fenech, dans Soir Info, au sujet des délinquants d'origines étrangères en France : «Ils ne comprennent pas comment on peut laisser faire une chose pareille car chez eux, ça ne se passe pas, ça n'existe pas [...] On doit quand même balayer devant notre porte à nous».
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00:00 Les premières vagues d'immigration,
00:01 ceux qui sont venus en France dans les années 60, 70,
00:04 les pères et grands-pères de ces jeunes,
00:06 qui sont venus pour travailler,
00:09 pour faire venir ensuite leur famille,
00:11 mais jamais ils ne branlaient des voitures.
00:13 Ça n'existait pas dans ces années-là.
00:15 Ça a commencé dans les années 79, à Lyon, je m'en souviens,
00:19 Vénitieux, Vaud-en-Velin, Villeurbanne.
00:21 Avec des personnes nées en France.
00:22 Oui. Qu'est-ce qui s'est passé ?
00:24 Et quand vous allez en vacances au Maroc, en Tunisie, en Algérie,
00:28 vous discutez avec des Marocains, des Tunisiens, des Algériens,
00:32 qui nous regardent, ils ne comprennent pas
00:35 comment on peut laisser faire une chose pareille,
00:38 parce que chez eux, ça ne se passe pas.
00:41 Ça n'existe pas.
00:42 Je vous assure, vous le savez.
00:45 Alors, qu'est-ce qui se passe chez nous ?
00:46 D'où vient cette fameuse tradition ?
00:49 C'est tout simplement la perte de l'autorité,
00:52 la défaillance de la justice des parents d'éducation nationale,
00:58 et donc on doit quand même balayer devant notre porte à nous.
01:02 Voyez-vous ?
01:03 Ce n'est pas ancré dans leur gêne
01:04 qu'ils doivent commettre des actions de ce type.
01:07 C'est le fait qu'ils se sont sentis une impunité,
01:10 que le trafic de drogue est là pour les nourrir grassement,
01:13 et tant qu'on ne les arrêtera pas, ils continueront.
01:15 Sous-titrage ST' 501
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