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00:00 Ce sont les bains que je viens de vouler.
00:02 Marcel a toujours continué à varier.
00:05 Il est en train de varier jusqu'à maintenant.
00:08 Il dit ce que les autres ont fait, mais il ne dit pas ce que lui-même il a fait.
00:12 Sauf dire qu'il était au stade.
00:13 Est-ce qu'il était invité au stade ?
00:15 Pourquoi a-t-il poussassé les leaders politiques qui étaient dans la protection de Thiergoro
00:21 et qui devraient être admis à la clinique pour recevoir les premiers soins ?
00:26 Pourquoi il les a menacés ?
00:28 Je dis encore une fois, Marcel n'a qu'à fournir un peu de poids pour dire la vérité,
00:34 donner la vraie version des faits.
00:36 Marcel a été établi à la barre ici par certaines victimes que Marcel a tirées sur eux.
00:42 Parmi les leaders, on dit même que Marcel les a donné des coups de matraque.
00:47 Et les a tapés.
00:48 Maître, en disant qu'il a aperçu le cortège du capitaine Moussadadis
00:51 aux abords du stade, est-ce qu'il ne charge pas le capitaine ?
00:54 Ce sont des déclarations.
00:56 Ces déclarations ne suffisent pas.
00:58 Il faut rapporter la preuve.
01:00 Nous sommes devant une juridiction répressive.
01:03 Et devant la juridiction répressive, il faut prouver.
01:06 Il ne s'agit pas de déclarer.
01:08 Il n'a pas dit ce qui pouvait nous inquiéter, c'est de venir dire ici,
01:13 et je sais que tout le peuple de Guinée pensait être la vraie version,
01:18 que Marcel vienne dire à cette barre que oui, c'est-à-dire qu'il l'aurait envoyé au stade,
01:24 qu'il lui aurait donné l'ordre de venir au stade, mais il dit que non.
01:28 Ce n'est pas d'Alice, il ne l'a même pas vue là, plutôt quand il était avec son père.
01:32 Alors que ce n'est pas vrai, son père n'était pas à Conakry ou au Madéper.
01:36 Son père était à Massenta, dans le village qu'on appelle Diguila Azou,
01:40 sous préfecture de Balisia.
01:42 Son père n'était pas là, le 28 septembre, son père n'était pas là.
01:45 Il dit qu'il était en train de se promener, de faire les enfants,
01:48 parce que son père est malade, est maligne.
01:50 Et voilà qu'il trouve des véhicules alignés, pour les empousser, les enfants,
01:59 pour qu'ils disent "Président, président".
02:01 Ce n'est pas ce qu'il a dit ici, et que c'est à cette occasion qu'il est venu au stade.
02:05 On se demande.
02:07 Et s'il a reçu l'ordre du président.
02:09 Il a aussi démenti, concernant votre plainte, par rapport à ces 300 millions,
02:14 il n'a jamais du tout demandé ça.
02:17 Vous allez suivre le débat, parce que nous allons lui poser des questions.
02:21 Le tribunal va nous donner la parole.
02:23 Notre tour de la parole arrive.
02:26 Je crois que la prochaine audience, nous allons prendre la parole après la partie civile.
02:31 Vous allez tout comprendre, que Marcel était en train de tenter de se faire remettre,
02:38 de se faire délivrer d'une concession, d'une villa, au-dessus de quoi il allait surgir.
02:43 On a compris la menace qu'il était en train de planer, sur la tête de sa victime,
02:49 au-dessus d'un disqu'amarat, qui s'est fait contre lui.
02:52 Je vais revenir un peu plus loin.
02:54 Qu'est-ce que vous entendez, qu'a dit le capitaine Moussa Daddis?
02:58 Ce sont des dires.
03:01 C'est une façon de mentir, comme il a toujours menti.
03:05 Vous le savez, il n'a jamais dit la vérité.
03:07 Quelqu'un qui vous a dit qu'il n'a pas été au stade.
03:10 Quelqu'un qui dit qu'il était malade au moment des repères.
03:13 Quelqu'un qui dit que la langue était coupée.
03:15 Vous savez pourquoi ces avocats ont démissionné?
03:18 Ils se sont déportés.
03:19 Parce que ces avocats ne pouvaient pas dire la même chose hier, une chose hier, et aujourd'hui dire le contraire.
03:25 Surtout, une déclaration soutenue par un certificat médical.
03:29 Les avocats très sales se sont abstenus de continuer à poursuivre sa lutte.
03:35 Quand il vous dit qu'il a craigné le clan, vous avez vu un clan ici?
03:44 Qui pourrait être un accusé?
03:46 Daddis est un accusé.
03:47 Mais tous les accusés qui ont comparé ici ont soutenu n'avoir jamais reçu l'ordre du président Moussa Daddis Kamara.
03:56 A se rendre au stade.
03:57 Lui-même, il n'a pas dit que c'est le président Daddis qui lui a dit de se rendre au stade.
04:02 Aucun ne l'a dit, même Toumata Kitir ne l'a dit.
04:06 Un garde du corps qui se permet de dire qu'il a trouvé des jeunes gens qui disaient "Président, président"
04:15 C'est pourquoi il est venu au stade.
04:17 Et quand il est venu au stade, a-t-il supposé qu'il soit venu au stade pour protéger quelqu'un?
04:23 A-t-il rendu compte à son supérieur hier après qu'il est revenu au camp, à la présidence?
04:30 A-t-il rencontré le président Moussa Daddis pour lui dire ce qui s'est passé au stade?
04:35 Maître, comment cela se fait-il que les gardes personnels du capitaine Moussa Daddis Kamara ne parvenaient pas ce jour à voir le capitaine?
04:41 Ils ne savaient pas où se trouvait le capitaine.
04:43 Que ce soit le commandant Toumba ou le capitaine Marcel Guilavoudi.
04:47 Mais c'est parce qu'ils étaient dans une autre analyse, parce qu'ils étaient dans une autre disposition.
04:52 Parce qu'ils étaient en train de sarc-bouter contre le président Moussa Daddis Kamara, contre le pouvoir.
04:58 Vous voyez dans leur explication, la haine, que ce soit Toumba ou Marcel, c'est la haine.
05:04 Ils se nourrissent de la haine pour venir proférer des contre-vérités sur la personne du président Moussa Daddis Kamara,
05:13 qui est une victime à cette barre, en réalité.
05:16 Parce que c'est contre lui que tout était dirigé.
05:18 La manifestation était dirigée contre le pouvoir du président Moussa Daddis Kamara, contre lui-même.
05:23 Il fallait à tout prix les baisser du pouvoir.
05:25 Donc où est le problème?
05:27 Vous avez aussi fait que ce soit venu avec des notes à la barre, lors de sa deuxième compétition.
05:32 Qu'est-ce que cela vous explique?
05:33 Très bien. Ça m'explique beaucoup de choses.
05:35 D'abord, un, c'est un document qui a été élaboré, révisé, et qui a été remis à l'effet de venir lire ici.
05:42 Mais ce qu'il ne savait pas, c'est qu'il a creusé sa propre tombe.
05:47 En voulant faire du mal à ce co-accusé, c'est plutôt créer des ennuis en reconnaissant avoir été hostile.
05:56 Vous voyez la lecture qu'il a eu à faire ici?
05:58 Vous voyez même son accoutrement actuel?
06:00 Quelqu'un qui est venu au départ du procès, au cours de sa première compétition, à l'ouverture de ce procès,
06:07 il venait comme un malade, il venait comme un malheureux type bulgaire.
06:11 Il venait comme quelqu'un qui était vraiment dans le besoin.
06:14 Aujourd'hui, vous le voyez comme un prisonnier opulent à travers ses accoutrements.
06:19 Parce que quelque part, certainement, ce qu'il a demandé au président Daddis, comme il ne l'a pas eu,
06:24 il l'a eu certainement ailleurs.
06:26 Ailleurs? Est-ce que vous allez aussi?
06:28 Certainement ailleurs.
06:29 Où ça ailleurs?
06:30 Non, il m'a dit ailleurs. Je ne connais pas. Je ne suis pas dans son secret.
06:33 Mais c'est évident, son accoutrement là, ce qu'il n'a pas compris,
06:39 si on lui a offert ces accoutrements là, ces grands boubous là,
06:43 si on les lui a offerts, c'est que certainement, ils ont dû mettre des talismans dans ces accoutrements là
06:52 pour venir les lui remettre et les vider à s'enfoncer davantage et à tenter de libérer d'autres.
07:01 Ce qu'il oublie, c'est que, à supposer qu'il soit venu ici dans le même esprit,
07:06 de sauver certainement un des accusés.
07:09 Il y a déjà des accusés qui l'ont chargé.
07:13 Quand vous voyez par exemple le cas de Touba, tout à l'heure le procureur lui a posé la question.
07:17 Touba avait dit qu'il avait vu Marcel au marché de Madina, au niveau du pont du marché de Madina,
07:24 où il était avec un groupe de militaires qu'il gérait et qu'il commandait.
07:29 Touba a également soutenu lors de sa comparution que Marcel, Touba même s'est étonné.
07:36 Quand Marcel a dit qu'il n'a pas été au stade, il a dit "Eh, Marcel!"
07:39 Il s'est intéressé, il a dit "Toi, tu peux dire que tu n'as pas été au stade?
07:43 Avec tout ce que tu as perpétré sur la population au stade?"
07:47 Et quand lui-même, Touba, dit qu'il a vu Marcel, et quand il est venu au stade, il n'y avait pas de tir,
07:54 c'est quand l'équipe de Marcel est venue au stade, que les tirs ont commencé.
08:01 Ces questions lui ont été posées par plusieurs voix.
08:04 Donc ici, selon Touba, c'est quand Marcel est arrivé au stade, à la suite de Touba, que les tirs ont commencé.
08:12 Il veut se retirer, il veut se soustraire de ça.
08:15 Marcel a tout dit par rapport aux autres, a tenté de salir même les autres.
08:20 Mais ce qu'il ne dit pas, c'est ce qu'il a fait lui.
08:23 C'est ce qu'il doit dire. Il doit rapporter la preuve de ses déclarations.
08:28 Il est en train de faire des déclarations infondées.
08:30 Mais nous l'attendons, parce que nous allons lui poser des questions.
08:33 Il ne s'agit pas de faire ces déclarations-là. Il faut rapporter la preuve.
08:37 On lui demande, tout à l'heure, un des confrères lui a posé la question de savoir
08:41 est-ce que vous avez pris part à la réunion de conspiration, à la réunion qui a programmé le massacre du 28 septembre.
08:49 Il dit non, il n'a pas participé.
08:51 Où est la preuve qu'il a alors pour dire qu'une réunion aurait été programmée et il y a eu la chose, le massacre du 28 septembre a été organisé, a été programmé.
09:02 Où est la preuve ? Ce sont des déclarations non fondées.
09:06 Vous allez finalement aussi conseiller votre...