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Dans son édito du 12/07/2023, Florian Tardif revient sur les propos de Pap Ndiaye, ministre de l'Éducation nationale sur la liberté d'expression, à l'encontre de Cnews.

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Transcription
00:00 Papendiaï qui persiste et signe lui qui accusait CNews et Europe 1 d'être des médias d'extrême droite.
00:05 Il a été interpellé sur cette question à l'Assemblée nationale et sa ligne de défense est assez étonnante,
00:11 assez ironique j'ai envie de dire, c'est celle de la liberté d'expression.
00:14 On arrête tout Anthony, on arrête tout.
00:17 Papendiaï a brandi hier le totem d'immunité, la liberté d'expression.
00:21 Interpellé par le député LR Philippe Gosselin dans l'hémicycle suite à ses propos donc sur notre chaîne et Europe 1,
00:27 le ministre de l'éducation nationale a répondu que c'était son droit, son droit de porter un jugement donc sur la ligne éditoriale d'un média.
00:34 Oui monsieur le ministre, vous avez raison, vous avez le droit de vous exprimer librement,
00:38 bien que votre position devrait peut-être vous obliger à un minimum de retenue,
00:43 sauf qu'en brandissant la liberté d'expression comme vous le faites, vous oubliez au passage que cette dernière a une petite sœur,
00:49 la liberté d'opinion et sans la liberté d'opinion du débat en soi qui permet de se forger une idée,
00:55 la démocratie, monsieur Papendiaï, n'existe pas et c'est ce que nous nous attachons à faire exister ici.
01:01 Les mots ont un sens monsieur le ministre et faute visiblement de pouvoir maîtriser toutes les subtilités de la langue française,
01:08 un comble certainement pour un ministre de l'éducation nationale,
01:11 vous vous enlisez progressivement sous le regard passif, on le voit sur ces images de vos collègues du gouvernement,
01:17 attendant péniblement que vous ayez fini votre diatribe vide de tout argument.
01:21 Alors justement au sein du gouvernement, est-ce qu'il a des soutiens Papendiaï ?
01:25 Au sein du gouvernement, personne, il n'y a qu'à regarder Eric Dupond-Moretti,
01:29 impassible en arrière-plan durant la prise de parole de Papendiaï pour s'en rendre compte.
01:33 Personne Anthony, presque personne puisqu'il peut compter sur sa collègue de la culture,
01:37 Ima Abdulmalak, qui n'est pas étrangère à ces attaques répétées à l'encontre de notre chaîne notamment,
01:42 que Papendiaï a même appelé à la rescousse hier durant son intervention.
01:46 Heureusement que les Insoumis, Anthony, sont là pour soutenir le ministre
01:51 puisqu'à défaut d'être devenu le héros OS des enseignants, les protégeants de l'antrisme islamique,
01:57 les aidant à relever la tête lorsque attaqués ou injuriés,
02:00 les revalorisant à la hauteur du travail qu'ils font au quotidien.
02:04 Oui, faute d'être ce héros-là, vous êtes devenu le héros AUT de la France Insoumise,
02:10 M. Papendiaï, le messager mélanchoniste au sein du gouvernement,
02:14 dont le masque tombe aujourd'hui car oui, faute de soutien au sein du gouvernement,
02:18 vous pouvez vous targuer aujourd'hui d'en avoir reçu au sein de la part de députés de la France Insoumise,
02:24 à commencer par celui de Louis Boyard, ce jeune député qui appelait encore récemment
02:29 une ancienne ministre de l'enseignement supérieur, Frédéric Vidal, je le cite, à manger ses morts.
02:34 Cela devrait vous faire réfléchir, M. Papendiaï, tout comme cette citation de Jacques Chirac
02:39 avec laquelle vous pensiez finir avec éclat votre intervention.
02:42 Jacques Chirac qui appelait à ne jamais composer, je cite, avec l'extrémisme, le racisme,
02:47 l'antisémitisme ou le rejet de l'autre. Je poursuis, M. Papendiaï, ce matin,
02:51 cette même citation en ajoutant ces mots de l'ancien président.
02:54 L'extrémisme est un poison, il divise, il pervertit, il détruit.
02:58 Vous êtes visiblement déjà touché, M. le ministre, et le poison a commencé à faire son effet.
03:04 Mais il n'est pas celui de l'extrême droite. Non, ne vous trompez pas, il est celui de l'extrême gauche.
03:09 Merci, Florian.
03:10 [Musique]

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