Comme chaque semaine, Cyril Viguier raconte l'actualité des régions dans son Grand JT des territoires sur TV5 Monde.
Au sommaire cette semaine :
PERMIS : LA JEUNESSE AU VOLANT
La jeunesse au volant dès 17 ans. L’an prochain il sera possible de conduire avant sa majorité. Un abaissement de l’âge du permis qui fait réagir concernés et professionnels comme nous l’expliquera VosgesTV.
SÉCHERESSE : TOUTES LES ALTERNATIVES SONT PERMISES
Jardiniers ou agriculteurs, ils cherchent la parade à la sécheresse. Les rédactions de WeoTV et de 8Mont-Blanc nous dévoileront les astuces déployées par les amateurs comme les professionnels pour faire face au manque d’eau cet été.
ENERGIE : ENEDIS SE MET AU COURANT DEPUIS LES AIRS
Surveiller le courant grâce à un hélicoptère. La rédaction de Canal32 nous expliquera la technique aérienne employée par Enedis pour surveiller ses équipements dans l’Aube.
AUTOMOBILE : UNE VENTE AUX ENCHÈRES PAS SI CLASSIQUE
Et puis en fin de journal, la rédaction de LMtv Sarthe nous conduira dans les coulisses d’une vente aux enchères historique : celle des bolides qui ont marqué les 24h du Mans.
Au sommaire cette semaine :
PERMIS : LA JEUNESSE AU VOLANT
La jeunesse au volant dès 17 ans. L’an prochain il sera possible de conduire avant sa majorité. Un abaissement de l’âge du permis qui fait réagir concernés et professionnels comme nous l’expliquera VosgesTV.
SÉCHERESSE : TOUTES LES ALTERNATIVES SONT PERMISES
Jardiniers ou agriculteurs, ils cherchent la parade à la sécheresse. Les rédactions de WeoTV et de 8Mont-Blanc nous dévoileront les astuces déployées par les amateurs comme les professionnels pour faire face au manque d’eau cet été.
ENERGIE : ENEDIS SE MET AU COURANT DEPUIS LES AIRS
Surveiller le courant grâce à un hélicoptère. La rédaction de Canal32 nous expliquera la technique aérienne employée par Enedis pour surveiller ses équipements dans l’Aube.
AUTOMOBILE : UNE VENTE AUX ENCHÈRES PAS SI CLASSIQUE
Et puis en fin de journal, la rédaction de LMtv Sarthe nous conduira dans les coulisses d’une vente aux enchères historique : celle des bolides qui ont marqué les 24h du Mans.
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00:00 *Générique*
00:14 Bonjour à tous et bienvenue dans cette nouvelle édition du Grand JT des territoires.
00:18 Voici tout de suite les titres de l'actualité.
00:20 La jeunesse au volant des 17 ans, l'an prochain il sera possible de conduire avant la majorité.
00:26 Un abaissement de l'âge du permis qui fait réagir concernés et professionnels
00:30 comme nous le montrera Vosges Télévisions.
00:33 Jardiniers ou agriculteurs, ils cherchent la parade à la sécheresse.
00:37 Les rédactions de WEO TV et de 8 Mont Blanc nous dévoileront les astuces déployées
00:41 par les amateurs comme les professionnels pour faire face aux manques d'eau cet été sur le territoire.
00:47 Surveiller le courant grâce à un hélicoptère, la rédaction de Canal 32 nous expliquera, elle,
00:52 la technique aérienne employée par Enedis pour surveiller ses équipements dans l'aube.
00:58 Et puis en fin de journal, la rédaction de LMTV Sarth nous conduira dans les coulisses
01:01 d'une vente aux enchères historique, celle de Bolide qui ont marqué les 24 heures du Mans.
01:07 Voilà, vous serez des millions sur la route cet été direction les vacances,
01:11 bien méritées pour certains bien sûr.
01:12 Et parmi les automobilistes coincés probablement dans les embouteillages,
01:17 deux jeunes conducteurs prendront le volant pour la première fois.
01:20 Aujourd'hui à 18 ans, l'année prochaine il sera possible de conduire dès 17 ans
01:24 selon une annonce récente gouvernementale.
01:27 Une mesure qui ne laisse personne insensible, notamment dans les auto-écoles
01:31 ou chez les concessionnaires comme ont pu le constater Alexis Rodrigues et Anne Didier pour Vosges TV.
01:37 À 17 ans, Sarah est inscrite dans une auto-école.
01:39 Encore hésitante au volant, la jeune conductrice sait pourtant quelle route elle veut suivre.
01:45 Je trouve que ça dépend de chaque individu parce que certains sont en apprentissage,
01:48 ils travaillent donc la voiture peut être nécessaire pour faire des trajets.
01:52 Mais après certains ne sont peut-être pas autonomes.
01:56 Actuellement, l'âge moyen d'obtention du permis de conduire est estimé à 23 ans.
02:00 Il y a quelques jours, la première ministre Elisabeth Borne évoquait la possibilité
02:03 de passer l'examen dès l'âge de 17 ans, une mesure qui pourrait être mise en place en 2024.
02:09 Les élèves en conduite accompagnée peuvent passer son permis à 17 ans.
02:13 Alors bien évidemment, elle ne peut pas conduire toute seule jusqu'à ses 18 ans.
02:18 C'est un système qui a fait ses preuves, ça existe depuis plus de 20 ans.
02:22 Aujourd'hui, les accidents de la route sont la première cause de mortalité chez les 18-24 ans.
02:26 Cette nouvelle mesure suscite donc des questionnements.
02:28 À 17 ans, le jeune qui prend une voiture, s'il y a un accident, quel risque pénal il aura ?
02:34 Est-ce que les assurances vont suivre aussi ?
02:37 Ou il y aura peut-être une surprime ? Vous voyez, tout ça, c'est un coup derrière.
02:41 Autre possibilité pour les jeunes qui souhaitent conduire,
02:43 avant leur majorité, les 100P comme ils les appellent, ou voitures sans permis.
02:47 Ces voitures limitées à 45 km/h sont de plus en plus présentes sur les routes.
02:51 Dans cette concession, on en vend une centaine par an, entre 10 000 et 16 000 euros selon le modèle.
02:56 En France, le nombre s'élevait à plus de 9 500 en 2019 et a quasiment doublé en 2021.
03:02 Grosse évolution, c'est l'arrivée d'une nouvelle clientèle, la clientèle jeune, les 14-18 ans.
03:06 La principale raison, c'est l'aspect sécuritaire, surtout pour les parents.
03:09 Aujourd'hui, de savoir leur enfant s'en véhicule carrément, protégé, à l'abri,
03:13 c'est quand même plus sécurisant que sur un cyclomoteur.
03:15 Si cette mesure est définitivement adoptée par le gouvernement,
03:18 la France deviendrait le sixième pays européen à autoriser les mineurs de 17 ans à conduire sans être accompagnés.
03:24 Le record mondial est lui détenu par certains États des États-Unis
03:28 où les jeunes peuvent prendre le volant seuls des 14 ans.
03:32 Voilà, et peu importe votre âge, restez prudent au volant et pensez à faire des pauses en direction des vacances.
03:38 Les vacances, justement, continuons d'en parler avec cette problématique bien connue.
03:42 À quelques jours du début de la haute saison, les professionnels n'ont toujours pas complété leurs équipes.
03:47 Les saisonniers manquent à la pelle.
03:49 Exemple sur le bassin d'Arcachon avec ce sujet de Linda Boudjroudi pour TV7, la chaîne du groupe Sud-Ouest.
03:56 - Bonjour à tous, le restaurant chez Geneviève situé sur le port de Dange.
03:59 Près d'Auge, Alexis lance un avis de recherche sur les réseaux sociaux.
04:03 À quelques jours du démarrage de la saison, 5 postes restent toujours à pourvoir dans son restaurant.
04:08 - Aujourd'hui, je dirais qu'il me manque surtout un cuisinier, éventuellement un plongeur et une service restaurant et une service bar.
04:17 Avec une rémunération de 2 200 euros pour 42 heures par semaine et logement compris, il ne parvient pas à trouver du personnel.
04:25 - Le logement, c'est devenu très, très compliqué pour se loger sur le bassin d'Arcachon
04:31 parce que les loyers sont excessivement chers, l'immobilier est excessivement cher.
04:35 Mais aujourd'hui, Alexis a voulu donner sa chance à Juliette, habitante sur le bassin, pour un premier jour d'essai.
04:42 De l'autre côté du bassin, à Arcachon, même galère pour les restaurateurs.
04:47 - Je suis un peu au fond au moulin en ce moment, parce qu'il nous manque du personnel.
04:50 Dans cette zone très touristique, les annonces sont nombreuses sur les vitrines.
04:55 Marvin, lui, a fait le choix de recruter des mineurs pour travailler dans son restaurant pour la saison.
05:00 - C'est-à-dire que j'ai pris des jeunes qui voulaient juste venir travailler et tous les jours, j'essaye de les former au mieux.
05:07 Mais je pense que la saison va bien se dérouler. Il n'y aura pas de problème.
05:12 Il faut juste être très patient, donner des bonnes conditions de travail, payer les gens correctement.
05:16 C'est le cas de Paul, plongeur pour la saison.
05:19 - Je fais que 7 heures par jour et je commence pas très tôt. Je commence à 10 heures et je suis à 17 heures.
05:27 Sur les 150 000 postes saisonniers ouverts l'année dernière dans la restauration, la moitié serait encore à prouve.
05:36 - Voilà. Et cet été, en plus du manque de saisonniers, la pluie se fait, elle aussi, très discrète.
05:41 Partout en France, déjà plusieurs dizaines de départements sont placés en vigilance ou soumis à des restrictions.
05:47 Une situation qui n'est pas sans impact, bien sûr. Interdiction d'arroser les pelouses, de remplir les piscines.
05:53 Les particuliers sont obligés de s'adapter, exemple dans un jardin familial de la Somme,
05:58 où l'on redouble d'astuces pour économiser la ressource en eau et limiter l'arrosage.
06:02 Face aux changements climatiques, les pratiques évoluent, comme l'a constaté Jérôme Houbron pour EOTV, la chaîne de La Voix du Nord et du Courrier Picard.
06:10 C'est une histoire qui semble se répéter pour Jean-Louis. Le jardinier envisageait de semer ici quelques légumes.
06:16 Mais face au manque d'eau, il doit revoir ses plans.
06:19 Tout ce qu'on va semer, petites graines, navets, carottes et tout comme ça, il faut garder la terre humide, humide, humide.
06:27 Et là, ici, c'est... Ça part en poudre. Ça va être le problème, comme l'année dernière.
06:35 L'été commence à peine que déjà la Somme accuse un déficit de précipitation, obligeant la préfecture à limiter l'usage de l'eau.
06:42 Là, l'eau, elle va bien à la plante. La même quantité d'eau, si je la mettais au pied, ça irait de partout.
06:49 Bouteilles de plastique pour optimiser l'arrosage ou paillage pour conserver l'humidité.
06:54 Pas le choix pour sauver leur récolte, les jardiniers, redouble d'astuces.
06:58 Là, on est partis. On nous dit le réchauffement climatique. Oui, oui, nous, on le vit.
07:01 Eh bien, j'ai mis mes carottes avant, j'ai mis mes petits pois avant. Là, ils sont récoltés. Ça y est, c'est fini.
07:07 Les tomates, je les ai faites avant. Et là, elles sont magnifiques.
07:10 Changement climatique oblige, les pratiques évoluent. Il y a 4 ans, Didier a opté pour la permaculture.
07:16 Dans ses buttes, épluchures de légumes et autres végétaux en décomposition viennent protéger et alimenter ses plants de pommes de terre.
07:23 Ce n'est peut-être pas esthétique, mais depuis, le jardinier se passe d'arrosage.
07:27 À l'intérieur de la butte, la terre, elle est humide, elle est noire.
07:32 Je n'ai pas besoin d'arroser. C'est humide tout seul puisqu'elle est protégée par tout ce qu'il y a de paillage.
07:41 Sur une butte de patate comme ça, j'ai fait samedi 15 kilos, mais des belles pommes de terre.
07:48 Tous les moyens sont bons pour économiser l'eau, ressource indispensable à la vie des potagers.
07:53 D'autant que l'épisode de sécheresse pourrait s'installer dans le temps.
07:56 Depuis le mois de mai, la région Haute-France ne compte que deux jours de précipitation.
08:03 Une sécheresse qui impacte, vous le savez déjà, une bonne partie du territoire.
08:07 En Savoie, les agriculteurs font face eux aussi aux aléas climatiques.
08:11 À l'heure des premières récoltes estivales, le bilan n'est pas si mauvais, mais reste très fragile.
08:16 Les précisions d'Emmanuel Jau pour la chaîne 8 Mont-Blanc. Regardez.
08:20 Installé depuis quelques années sous le col de Vorget en Savoie,
08:24 le gaec des paysans-voyageurs vit au fil des saisons.
08:27 Comme chaque début d'été, l'arrivée des mois chauds est synonyme de récolte des fruits rouges
08:31 qui ont cette année bénéficié de conditions assez optimales.
08:35 - Alors au niveau des petits fruits, c'est pas mal parce qu'on a eu pas mal d'eau.
08:39 Et les petits fruits, ils sont bien développés.
08:42 Et du coup, on a une belle année parce qu'il y a quand même eu de la pollinisation.
08:46 Il n'y a pas eu de gel tardif. Donc les fleurs, elles vont jusqu'au bout.
08:49 Là, on peut regarder les différentes grappes. On a quand même des belles grappes, par exemple.
08:55 Et ce qui est chouette avec un printemps pluvieux, c'est qu'on a des belles pousses.
08:58 Et les belles pousses de cette année, ça va être les fruits de l'année prochaine.
09:02 - Car c'est justement la gestion de cette ressource en eau qui va déterminer la qualité de cette saison 2023.
09:08 En effet, si les préfectures de nos départements ont déjà pris plusieurs mesures et arrêtées
09:11 afin de prévenir les épisodes de sécheresse attendus pour les prochains mois,
09:15 les agriculteurs, eux, se préparent en paillant les sols
09:18 et en se gardant bien de dresser des premières tendances sur ce début de saison.
09:22 - Vous voyez, la météo, elle est toujours un peu incertaine.
09:24 On nous annonce toujours des orages, potentiellement de la grêle, des gros coups de vent.
09:28 Donc ce qui est ramassé, c'est ramassé.
09:30 Ce qui n'est pas ramassé, il y a toujours un risque que ça reste par terre ou que ça se trouve abîmé.
09:35 J'ajouterais un bémol sur le verger, où tout ce qui est fruits à noyaux,
09:39 où là, justement, le printemps assez frais et très humide a fait qu'il y a beaucoup de fleurs qui ont coulé.
09:45 Et pour faire face à cette incertitude météorologique récurrente,
09:49 nombreux sont les producteurs de fruits et légumes de nos territoires
09:52 qui, à l'image des paysans voyageurs, ont choisi d'investir dans des systèmes de stockage d'eau pluviale.
09:58 Une façon de minimiser l'impact du dérèglement climatique sur des cultures plus que jamais essentielles à notre quotidien.
10:04 Voilà, et le Monde agricole s'invite aussi à Paris dans ce journal.
10:09 La chaîne francilienne 20 minutes TV s'est glissée dans une séance d'initiation à l'agriculture urbaine à Bobigny.
10:16 Sur place, les bénévoles apprennent quelques règles basiques du potager.
10:20 Un sujet de Mélanie Faure. Regardez ce reportage.
10:23 Pour faire la fête, il faudra attendre demain.
10:27 Comme tous les vendredis, la Prairie du Canal ouvre ses portes pour accueillir ses bénévoles
10:32 au programme du repiquage de basilic avec Tadé.
10:35 Maintenant que la graine a germé, on se retrouve avec pas mal de petites plantules qu'on va regrouper dans un seul godet.
10:40 On va en mettre cinq.
10:42 Je vais choisir mes petits plants et je vais repiquer le petit bouquet de basilic à l'intérieur.
10:50 Rapidement, les bénévoles prennent leur marque avec le sourire.
10:53 Un peu dur, un peu dur.
10:56 Là, ils sont super sympas. Franchement, ils sont accueillants.
10:58 Et puis même quand on arrive, on sert un petit café, on est bien.
11:02 Aaron et Bilal sont venus ensemble.
11:04 Cette expérience de bénévolat donne le coup d'envoi de leur week-end.
11:07 Une activité mûrement réfléchie.
11:09 J'avoue que c'est la première fois que je le fais.
11:11 C'est plutôt parce que les plantes, ça m'intéresse.
11:14 Et du coup, j'ai envie d'apprendre un peu plus sur le jardinage et l'agriculture bio.
11:19 Je trouve que c'est important.
11:20 Sous la serre, le soleil fait grimper la température.
11:23 Mais pas de quoi décourager Naomi, qui vient tous les vendredis.
11:27 J'ai appris à semer, à repiquer les plantes.
11:30 C'est parce que je viens de la campagne, mais au final,
11:31 je n'ai jamais vraiment aidé mes parents pour le jardin.
11:35 J'ai aussi appris, moi par exemple, à monter une serre.
11:38 On a fait du bricolage, on a fait des tables, des bancs, des ombrières.
11:42 En un après-midi, les bénévoles états-dés repiquent en moyenne une centaine de basilic.
11:47 Dans quelques jours, ils seront disponibles à la vente.
11:50 De l'agriculture urbaine au champ de cannes à sucre martiniquée dans ce JT.
11:55 La rédaction de Via ATV a rencontré un cultivateur
11:58 alors que la récolte de la canne à sucre touche à sa fin actuellement.
12:01 À 43 ans, Willy "Louisie" Daniel est propriétaire aujourd'hui d'une vingtaine d'hectares.
12:07 Les pieds sur terre, il est conscient des difficultés du métier,
12:10 mais n'envisage pas pour l'instant une reconversion.
12:13 Un sujet de Loïc Régis, regardez.
12:15 Au début des années 2000,
12:17 Willy découvre les métiers de la canne aux côtés de son père,
12:21 lui-même travailleur de la terre.
12:23 Une expérience enrichissante pour lui.
12:26 La graine est semée, il en fera aussi son activité principale.
12:30 - Ça amène à savoir faire, ça amène aussi à connaître les moments difficiles,
12:38 d'apprendre que c'est un métier facile déjà.
12:41 Amoureux de la terre, il se développe au fil des années.
12:45 Il exploite un hectare au départ, une vingtaine aujourd'hui.
12:50 Pour atteindre ses objectifs, Willy a réalisé de nombreux investissements.
12:54 - Satisfaction personnelle de pouvoir grandir, de pouvoir s'améliorer, d'investir,
13:03 de pouvoir aussi créer des emplois.
13:06 Alors que la campagne 2023 touche à sa fin,
13:08 le Quadra Génère tire un bilan plutôt positif de ses récoltes.
13:13 Si tout n'est pas parfait, les motifs de satisfaction sont nombreux,
13:17 notamment en termes de quantité.
13:19 - La récolte, le tonnage, le rendement n'était pas trop mauvais.
13:26 Je pense qu'on tourne autour des 60 tonnes, 70 tonnes, 70 tonnes hectares.
13:31 Pilotin assumé, Willy, Louisie Daniel travaille majoritairement avec la distillerie Lamouni.
13:37 Comme lui, il existe un peu moins de 200 producteurs de cannes à sucre en Martinique.
13:43 - Allez, tout à fait autre chose dans cette édition.
13:45 Parlons à présent de réinsertion en milieu carcéral.
13:49 Une prison de Moselle organisée il y a quelques jours.
13:51 Une rencontre entre employeurs et détenus.
13:54 Objectif préparé pour les candidats, leur avenir professionnel
13:57 et se donner ainsi une seconde chance.
14:00 Un contrat de travail pour la liberté.
14:02 Un sujet de Lucie Philippot pour Moselle TV.
14:05 - Vous vous recherchez dans quoi ?
14:07 - À peu près n'importe où.
14:09 Ce jeune homme sort bientôt de la maison d'arrêt de Sargumin.
14:13 Mais avant cela, il doit préparer sa sortie, prévue prochainement.
14:17 - J'ai une peine de 14 mois.
14:19 - Il y a possibilité d'aménagement de peine avec sortie avec bracelet ?
14:22 - Oui.
14:23 Rencontrer des agences d'intérim, c'est pour lui le meilleur moyen
14:26 d'obtenir un travail une fois sorti de prison.
14:29 - Pour moi, c'est important parce que ça consiste déjà à la réinsertion.
14:33 En sortant d'ici, on peut déjà avoir un contrat ou un truc en intérim,
14:38 un CDI, un CDD.
14:39 Justine, chargée de recrutement dans une agence d'intérim,
14:43 l'aidera dans son insertion professionnelle une fois dehors.
14:46 - C'est important pour nous de les encourager et de les motiver
14:50 à les accompagner à la sortie pour les aider à se propager
14:54 un peu dans le droit chemin.
14:55 Ce temps d'échange professionnel intervient dans le programme
14:58 de la semaine de réinsertion organisée par la prison.
15:02 Et ce n'est pas la première fois que les job dating s'invitent ici.
15:05 - Premier job dating qu'on a réussi, sur 17 personnes,
15:08 on avait 10 personnes qui avaient des propositions d'emploi réelles.
15:10 Là, on ne peut pas l'estimer parce que c'est en cours,
15:12 mais on voit aussi qu'il y a déjà beaucoup de retours positifs.
15:14 Sur les 88 détenus de Sargemin, 30 ont pu bénéficier de ces échanges.
15:19 Trouver un emploi faciliterait leur sortie et permettrait
15:23 une meilleure réinsertion dans la société.
15:25 - Si trouver un travail suffisait à lutter contre la récidive,
15:29 ce serait très bien, mais malheureusement,
15:31 ce n'est pas la situation idéale.
15:34 Il y a d'autres freins à l'insertion que l'insertion professionnelle.
15:37 C'est un des aspects, mais si on réjoue déjà celui-là,
15:40 on réjoue celui de la place dans la société,
15:44 des ressources financières.
15:46 Donc, du coup, ça facilite l'accès au logement.
15:48 Une fois libres, les anciens détenus seront toujours suivis
15:51 pour éviter les risques de récidive.
15:55 De la hauteur sur la ligne direction l'Aube,
15:57 où Enedis effectue en ce moment un contrôle aérien
16:01 des lignes à haute tension du département.
16:03 Un hélicoptère permet ainsi d'inspecter plus de 200 km
16:06 d'équipement par jour.
16:08 Un travail effectué chaque année pour le bon entretien du réseau.
16:11 Les détails avec ce reportage de Christian Viera pour Canal 32.
16:16 - Cet hélicoptère devrait voler à très basse altitude
16:19 entre trois semaines et deux mois.
16:21 Objectif répertorié de façon préventive.
16:24 Tous les défauts sur près de 9000 km de lignes
16:27 de moyenne tension en Champagne-Ardenne.
16:29 - Les défauts, du coup, on les prend avec un appareil photo.
16:32 Mon collègue qui est à l'avant, lui, va m'envoyer un point GPS
16:37 dans un logiciel qui est propre à nous.
16:40 - Des équipes à pied vont peut-être parcourir 3, 4 km.
16:43 Le drone va effectuer une dizaine,
16:46 quinzaine grand maximum de kilomètres par jour.
16:49 Forcément, l'hélico pour du traitement de volume, de masse,
16:52 comme ça, en faisant 200, 220 km en gros à la journée,
16:55 est vraiment l'atout idéal pour ça.
16:58 Il ne faut pas s'inquiéter ces jours-ci.
17:00 S'il y a un hélicoptère qui vole dans l'aube très bas,
17:03 normalement, ce sera nous.
17:05 - Dans l'aube, ce prestataire sollicité par Enedis
17:08 survolera près de 580 km de lignes 20 000 volts.
17:11 Ce contrôle est effectué tous les ans en complément
17:14 des interventions à pied ou grâce au drone.
17:17 - On ne peut pas voir les mêmes défauts quand on est à pied
17:20 que quand on est en hélicoptère.
17:22 Ça peut être un câble détourné, on ne peut pas le voir à vue d'oeil.
17:25 Ça peut être une attache de ligne qui est endommagée.
17:28 L'objectif de fond, c'est évidemment de définir
17:31 un programme d'entretien.
17:33 - À l'avant de l'engin, un lidar permet d'effectuer
17:36 d'autres types de mesures si nécessaire.
17:39 Au sol, un coéquipier suit le trajet afin de ravitailler
17:42 l'hélicoptère si besoin.
17:44 - Le appareil qui est devant l'hélicoptère, c'est un lidar.
17:47 C'est un système qui permet essentiellement de détecter
17:50 la végétation autour des lignes, la hauteur entre les lignes
17:53 et la hauteur de la hauteur de la ligne.
17:56 - Les détails de l'appareil sont consacrés au programme
17:59 d'entretien des lignes à Champagne-Ardennes.
18:02 - Pas de diamant noir, mais un maillot jaune pour le Tour de France.
18:05 La grande boucle qui a débuté le 1er juillet dernier
18:08 fait étape cette année dans la ville de Limoges.
18:11 Une occasion unique pour l'économie locale de mettre en avant
18:14 ses savoir-faire.
18:16 La preuve avec ce fabricant de baskets qui a confectionné
18:19 une paire spéciale aux couleurs du Tour.
18:22 - Avec le logo du Tour de France pour l'occasion.
18:25 Le choix était de réaliser une impression.
18:28 On a mis à l'honneur Limoges sur un talonnet extérieur.
18:31 C'est un projet qui a été accepté par ASO, la société qui organise
18:34 le Tour, et surtout en lien avec le secteur communication
18:37 de la ville qui m'a bien invité là-dedans.
18:40 Le but, c'est un objet de communication qui va me permettre
18:43 de donner un peu de visibilité à la marque,
18:46 de montrer qu'à Limoges, on fait de la porcelaine
18:49 mais on fait aussi des baskets.
18:52 On s'est lâché dans la personnalisation en faisant un produit
18:55 qui est fun, aux coloris du Tour de France.
18:58 - Une belle histoire à présent dans ce journal, celle de Gabriel,
19:01 un enfant de 13 ans et de Noisette, une vache.
19:04 Les deux complices ont noué une étonnante relation
19:07 depuis que le premier a sauvé la seconde de l'abattoir.
19:10 Une histoire d'amitié dont vous voyez quelques images
19:13 et qui sera bientôt mise à l'honneur dans une émission
19:16 de France Télévisions. Propos recueillis par Nile Ferrani
19:19 pour la dépêche du midi et notre partenaire.
19:22 - J'ai toujours rêvé d'avoir une vache et de la lever au biberon
19:25 vu que j'en avais trois avant. Le matin, je vais la nourrir
19:28 et après, je vais directement travailler avec elle
19:31 une heure par jour. Le but, c'est de pouvoir faire
19:34 des camarades avec elle, pouvoir m'amuser avec elle,
19:37 pouvoir la monter, pouvoir lui faire faire des petits tours
19:40 pour les camarades.
19:43 - Voilà une belle complicité entre l'homme et l'animal
19:46 qui nous conduit en Isère à la rencontre cette fois-ci
19:49 d'un chien truffier et de son maître, Pascal Filuzo,
19:52 un tandem qui a du flair pour rechercher et trouver
19:55 le roi des champignons, comme a pu le constater Mirko Petschi
19:58 pour Télé Grenoble.
20:01 A l'ombre de Vieuchaine, au pied de la chartreuse,
20:04 un chien et son maître chassent le roi des champignons,
20:07 la truffe noire. Toujours muni de son cave à doux,
20:10 Filuzo est un redoutable caveur passionné.
20:13 - Ça fait plus de 20 ans que je suis dans la truffe
20:16 et là, ça fait 20 ans que je suis en Isère.
20:19 Je suis bouché actuellement, voilà. Donc en dehors de ça,
20:22 je fais un peu un plaisir d'aller sur les marchés
20:25 à la rencontre des gens.
20:28 - Il existe 60 espèces de truffes, ce qui permet
20:31 aux rabatiers de débusquer toute l'année.
20:34 Certaines espèces battent des records de prix,
20:37 comme la truffe noire qui est vendue à 7000 euros le kilo.
20:40 Dans la truffière de Pascal, on récolte 5 espèces,
20:43 dont la mélano d'hiver, l'estivium d'été
20:46 ou encore l'unchinatum d'automne.
20:49 - La truffe noire est beaucoup plus reconnue
20:52 parce qu'elle a plus de parfum. La truffe d'été,
20:55 plus ou moins, c'est une truffe qui n'a pas d'odeur
20:58 mais elle a un avantage, c'est que la truffe d'été
21:01 fait au moins 5 fois moins cher que la truffe d'hiver.
21:04 - Tonnerre est un chien d'eau romagnole,
21:07 une race dotée d'une volonté de faire et d'une grande faculté d'adaptation.
21:10 Autrefois, c'était le porc qui était exploité,
21:13 mais il a été progressivement remplacé par le chien,
21:16 plus obéissant et léger. Encore faut-il l'entraîner.
21:19 La récolte est fructueuse, en une dizaine de minutes,
21:22 Tonnerre a trouvé 11 truffes blanches, de quoi préparer
21:25 brouillades ou autre beurre de truffe.
21:28 On y zère en compte 6 espèces différentes,
21:31 et on a aussi des truffes qui sont très bien récoltées.
21:34 - Voilà, et cet été, que diriez-vous aussi d'en savoir un peu plus
21:37 sur l'époque néolithique ? C'est l'expérience proposée en Corse
21:40 par une association grâce à la reconstitution d'un village
21:43 sur un site préhistorique. Les visiteurs peuvent notamment
21:46 y découvrir les activités et les méthodes employées
21:49 pour la confection d'outils de l'époque.
21:52 Images et précisions au micro d'Angèle Ricciardi pour Télépaesé.
21:55 - Le principe ici, chacun a sa spécialité,
21:58 c'est de refaire les mêmes objets qui ont été retrouvés lors du fouille
22:01 avec les mêmes techniques qu'on avait à l'époque.
22:04 - Là, je suis en train de polir une hache, du coup, polie.
22:07 C'est une petite hache.
22:10 Le but, c'est d'obtenir un truc hyper...
22:13 ...
22:16 ... brillant.
22:19 - Faut venir nous voir, on est là pour ça, pour montrer tout ce qui était fait
22:22 à cette époque. Donc on est vraiment amenés à...
22:25 ...
22:28 ...
22:31 - On referme ce journal avec un bond de plusieurs millénaires
22:34 dans le temps pour nous glisser dans les coulisses d'une vente
22:37 aux enchères exceptionnelle, celle du Mans classique.
22:40 Pour l'occasion, des modèles mythiques sont mis à la vente.
22:43 Une occasion sans pareil d'approcher les plus belles carrosseries
22:46 du monde et de se plonger dans l'histoire du circuit du Mans
22:49 et du sport automobile. Un sujet d'Enzo Maubert pour LMTV Sarth.
22:53 - C'est l'une des plus importantes ventes aux enchères
22:56 de voitures de collection en France.
22:59 Lotus, Mercedes, Bugatti, Aston Martin.
23:02 Depuis 2010, la maison Arcurial fait craquer
23:05 les acheteurs du Mans classique.
23:08 Dans ce temple de la carrosserie rutilante,
23:11 on s'arrache les plus bobolides et les plus belles histoires aussi.
23:14 - Lorsque l'on présente une voiture qui s'est illustrée
23:17 aux 24 heures du Mans, peu importe l'époque,
23:20 ici la vendre en plein coeur du circuit,
23:23 à côté de l'après-grille, ça prend une vraie résonance
23:26 et un vrai sens historique.
23:29 - Revenons quelques jours avant, lors de l'exposition.
23:32 Un moment bien plus calme, loin de la foule,
23:35 pour y découvrir l'une des pièces maîtresses de la vente.
23:38 - Je vous accompagne vers une, si ce n'est la star de cette vente
23:43 du Mans classique cette année.
23:46 C'est une Porsche 962C qui est engagée par une équipe japonaise
23:51 aux 24 heures du Mans en 1990.
23:54 Et cette voiture, jusqu'à la dernière heure de course,
23:57 elle occupe la 4e place.
24:00 Devant elle, une autre Porsche 962 occupe la 3e place.
24:03 Et d'un coup, la voiture a un problème mécanique,
24:06 elle doit abandonner.
24:09 Et finalement, c'est celle-ci qui va se retrouver
24:12 sur la 3e marche du podium.
24:15 Elle coûte 1,8 million d'euros.
24:18 - Un prix à en faire tourner la tête comme presque tout ici.
24:21 Mais ce qu'on vient d'acheter avant tout,
24:24 ce sont des morceaux d'histoire,
24:27 comme cette relique de l'accident de 1955.
24:30 - C'est le couvre-habitacle, on le voit ici sur la photo,
24:33 qui venait fermer la partie inoccupée
24:36 pour parfaire l'aérodynamisme de la voiture.
24:39 Et cette pièce, durant l'accident, a été projetée,
24:42 elle a été vendue à la porte du circuit
24:45 et elle s'est ensuite transmise pour arriver aujourd'hui
24:48 à la vente aux enchères.
24:51 - La pièce partira après une belle bataille.
24:54 - Et on a eu 26 millions, bravo monsieur !
24:57 - Quant à notre star du jour...
25:00 - Il y en a un qui va l'acquêter,
25:03 il peut être la course à 1,2 million.
25:06 - Merci.
25:09 - On est à 1,3 millions dans le marché d'enchères.
25:12 - 1,290.000.
25:15 - Une vente en dessous de l'estimation
25:18 qui reste quand même l'une des plus élevées de la journée.
25:21 L'acheteur, lui, est anonyme.
25:24 Aux enchères, c'est bien connu,
25:27 les belles ventes gardent toujours leur lot de secrets.
25:30 - J'accuse !
25:33 - Voilà, c'est la fin de cette édition.
25:36 On se retrouve très vite pour une nouvelle édition.
25:39 Au revoir à tous.
25:42 ...