Naïma M'Faddel sur les annulations de festivités : «Ça fait 40 ans qu'on recule, ce n'est pas normal (...) Il faut qu'on trouve le moyen de lutter contre ces voyous»
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00:00 C'est des moments extrêmement importants, ces festivités, pour l'ensemble des Français.
00:04 C'est des moments qui sont attendus.
00:05 C'est des moments de cohésion nationale au jour d'une fête nationale.
00:10 Et aujourd'hui, on recule.
00:11 Donc ça veut dire quoi ?
00:12 Excusez-moi, François, je vous comprends.
00:14 Mais qu'on pose les armes.
00:16 Moi, j'ai vu dans ma ville où avant on avait le bal des pompiers qui était organisé chaque année,
00:20 depuis les années 90, ce n'est plus organisé parce que nous avions des voyous
00:25 qui venaient jeter des pétards sous le pied des danseurs.
00:28 Au lieu de réagir par rapport à ça, on a annulé le bal des pompiers.
00:32 Je trouve que c'est comme ça qu'on recule et que ça fait 40 ans, 50 ans qu'on a reculé, François.
00:36 Je vous comprends.
00:37 Mais aujourd'hui, ce n'est pas normal.
00:39 J'ai vu des mères de famille avec des nourrissons courir et se faire tirer des mortiers.
00:43 Et moi, la police me disant ce soir-là, c'est une merde, on ne peut pas faire.
00:47 Il faut qu'on trouve les moyens de lutter contre ces voyous.
00:51 Et le problème, c'est ça.
00:53 Et on n'arrête pas de rétablir l'autorité.
00:55 Exactement.
00:56 Mais non, mais l'autorité, vous allez entendre.
00:57 Parce que déjà, vous savez, je me souviens, ça s'est arrêté vers les années 90.
01:02 C'était des gamins.
01:03 Donc déjà, on parlait de la question de la parentalité.
01:05 Ils ont grandi.
01:06 Mais on ne peut pas faire de la violence.
01:08 On ne peut pas faire de la violence.
01:09 On ne peut pas faire de la violence.
01:10 On ne peut pas faire de la violence.