Le Français David Gaudu de la formation Groupama-FDJ lors de cette première journée de repos de ce Tour de France à Clermont-Ferrand. Gaudu qui est certes dans le top 10 de ce Tour, à la 8e place, mais à plus de trois minutes de la 3e place et du podium.
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00:00 Le premier semestre du Tour, c'est toujours une semaine assez difficile à gérer entre
00:07 tension et nervosité dans le peloton.
00:09 Je pense qu'on a fait un très bon départ du côté de Bilbao du Tour.
00:15 On a très bien géré les Pyrénées.
00:18 Je pense que Marie-Blanche, on était dans le jeu.
00:21 Cotterey, il ne nous a pas manqué grand chose pour être aussi dans le jeu.
00:25 Ça joue à ce niveau-là sur des détails.
00:30 Hier, ce qui est un peu paradoxal, c'est que j'avais de bonnes sensations.
00:35 Je me sentais bien, que ce soit toute la journée ou même dans la montée finale.
00:38 C'était de la déception forcément en haut parce que ce n'est pas le résultat qu'on
00:44 espérait avoir malheureusement.
00:46 Mais c'est ça aussi le Tour et on se projette aussi sur les semaines qui arrivent.
00:52 Est-ce que cette journée de repos fait vraiment du bien dans la mesure où beaucoup d'entre
00:56 vous disent que cette première semaine de Tour a été vraiment très éprouvante par
01:00 rapport à d'autres tours de France ?
01:02 Une journée de repos, oui, c'est quelque chose qu'il faut savoir gérer.
01:08 Ça fait du bien.
01:09 Ça peut être tout l'un, tout l'autre.
01:12 C'est quelque chose qui fait partie de la course.
01:15 Quand la journée de repos arrive, écoutez, à l'arrêt, on sait que les veilles de repos,
01:19 ça roule très vite.
01:20 Les lendemains aussi.
01:21 C'est sûr, comme l'a dit Thibault, il va falloir être déjà prêt pour la deuxième
01:24 semaine de l'émeu.
01:25 On sait que tu visais plutôt le podium en début de Tour.
01:31 Là, l'écart est un petit peu fait, non seulement sur les deux premiers bien sûr.
01:36 On voit qu'un petit groupe se dégage, commence à se dégager au fil des ascensions avec
01:41 Inoue, les Frére Yates, etc.
01:44 Est-ce que tu considères que tu es encore dans cette bataille avec eux ou est-ce que
01:48 tu penses notamment, comme le disait un peu Romain Bardet, qui est certes un peu plus
01:51 loin, qu'il va falloir changer de stratégie pour viser ce classement général ?
01:55 En tous les cas, on s'est fixé un objectif qui était très très haut.
02:01 Je pense qu'on ne pouvait pas arriver sur le Tour et se dire on veut refaire le même
02:04 résultat que l'an passé.
02:05 Je pense qu'en tous les cas, on avait envie de progresser et on avait envie de progresser
02:10 sur le Tour aussi.
02:11 Donc, ça passait par l'annonce d'un objectif de podium forcément et d'essayer d'être
02:16 le plus haut possible dans le classement.
02:18 Après, on n'a fait qu'une semaine de Tour.
02:20 Forcément, j'ai perdu du temps par-ci, par-là.
02:23 Mais derrière, un classement général, quand on part pour jouer de classement général
02:27 sur le Tour de France, c'est quelque chose qui se respecte aussi.
02:31 Donc, on va continuer à jouer de classement général.
02:33 Et dans tous les cas, il peut y avoir des surprises au jour le jour et on ne va rien
02:38 lâcher.
02:39 C'est sûr qu'en termes de stratégie d'équipe, on sera sûrement peut-être plus offensif
02:45 à partir de cette deuxième semaine.
02:47 Est-ce que plutôt que de s'accrocher, de respecter le classement général comme tu
02:51 viens de dire et de finir quatrième comme l'an dernier, il ne vaut mieux pas prendre
02:54 des risques et lever les bras ?
02:55 J'ai envie de vous dire, avant l'étape d'hier, j'étais totalement dans les billes
03:01 pour jouer le podium encore.
03:03 Donc, je n'ai pas du tout réfléchi forcément à cette question-là.
03:09 Tu as dit tout à l'heure que tu avais des bonnes sensations dans le puits de dos.
03:12 Le VSA, quand on regarde les chiffres, tu fais treizième des favoris.
03:15 Est-ce que ça te dure à vivre de finir si loin d'un point de vue classement alors
03:20 que justement tu parles de bonnes sensations ?
03:21 Oui et non.
03:24 Après, ça permet de se remettre un petit peu aussi en question.
03:28 Et après, c'est comme ça.
03:31 C'était le puits de dos.
03:34 Mais j'ai vu que j'étais juste devant en arrivant que les autres n'étaient pas
03:38 là.
03:39 Donc, il faut se raccrocher à ça.
03:40 Et j'ai hâte déjà d'arriver dans les Alpes à partir de vendredi au Grand Colombie
03:45 sur une montée qui me conviendra aussi mieux que sur cette montée du puits de dos qui
03:51 était très enroulante du pied jusqu'à la partie là.
03:54 Au début de saison, ton pari de Nice, au milieu des deux, de Wittgenstein et Pogacar,
04:02 les fenêtres d'immenses espoirs, même si c'était en début de saison, depuis, les
04:06 deux se sont envolés.
04:08 Ils ont changé de planète.
04:09 Est-ce que tu t'attendais à ça?
04:11 Et comment tu expliques que ces deux-là aient pu nous quitter comme ça?
04:18 Je te cite toi, mais même les autres favoris.
04:21 Pour le coup, est-ce que je m'y attendais?
04:27 Forcément, un petit peu, oui.
04:29 Après, le pourquoi du comment, je ne sais pas.
04:33 Nous, on a fait notre préparation qu'on avait à faire pour le Tour de France.
04:38 On fait leur préparation.
04:39 Donc, je vous invite à leur poser la question de savoir quel était le changement de préparation
04:44 qu'ils ont fait entre le Paris-Nice et le Tour de France.
04:48 Mais nous, nous, en tout cas, on est resté sur notre préparation à nous qu'on devait
04:52 faire.
04:53 J'ai une question.
04:54 Je reviens sur le duel pour Gatcha dans la situation de l'un comme de l'autre.
04:59 Est-ce qu'il vaut mieux être le chasseur ou le chasser?
05:02 Le plus fort des deux, tout simplement.
05:04 Je n'ai pas entendu.
05:08 Je disais qu'il vaut mieux être celui qui est le plus fort des deux, tout simplement.
05:12 Ah.
05:16 [Musique]