Une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Montargis après les plaintes déposées par les enfants d'Alain Delon contre sa dame de compagnie: l’une pour "harcèlement moral" et "détournement de correspondances" et l’autre, déposée par Anthony Delon seulement, pour "violences volontaires, abus de faiblesse et harcèlement moral".
Category
🗞
NewsTranscription
00:00 Bonsoir Anthony Delon.
00:01 Bonsoir.
00:02 Merci beaucoup d'accorder à BFMTV cette première interview depuis le dépôt de ses plaintes,
00:07 depuis l'ouverture cet après-midi d'une enquête préliminaire par la justice.
00:11 On va rentrer évidemment dans le fond de cette affaire douloureuse pour vous, évidemment,
00:16 mais d'abord une question.
00:18 Vous avez retrouvé votre père à Douchy, votre père qui est désormais entouré par ses enfants.
00:23 Quelle est l'atmosphère qui l'entoure depuis maintenant 24 heures ?
00:26 Sereine.
00:28 Sereine.
00:29 Il est entouré de ses enfants et il est heureux.
00:32 Il est heureux aujourd'hui ?
00:33 D'être avec ses enfants, oui.
00:36 Qu'est-ce qu'il vous a dit ces dernières 24 heures ? Quels mots vous ont marqué ?
00:41 Je n'ai rien en tête là tout de suite maintenant, mais en plus s'il m'avait dit quelque chose,
00:45 ça serait de l'ordre privé, donc ça nous regarde de nous.
00:50 Bien sûr.
00:51 Il y a donc ces deux plaintes qui ont été déposées, une plainte déposée par votre père
00:57 et par ses trois enfants, dont vous, et puis il y a une deuxième plainte que vous avez déposée seule.
01:01 Pourquoi cette deuxième plainte ? Pourquoi vous avez tenu à déposer seule cette deuxième plainte ?
01:05 Alors, il y a effectivement une plainte qui a été déposée par l'avocat de mon père,
01:09 qui a été rédigée par l'avocat de mon père et que nous avons tous signé.
01:14 Moi, j'explique dans la dépêche que j'ai faite, où j'ai commencé, si vous voulez,
01:22 en janvier 2022, à notifier tout ce qui se passait et des faits qui me semblaient préjudiciables, je dirais.
01:34 J'ai fait ça avec la police, je n'ai pas fait ça avec mon avocat.
01:38 Et sur 18 mois, comme je le dis, si vous voulez, j'ai noté et j'ai rapporté ce que je voyais,
01:47 ce qui se passait, ce qui se produisait.
01:49 Ce que je voudrais dire, c'est que c'est la police qui a qualifié tout ce qu'on voit aujourd'hui sur ma plainte.
01:58 C'est-à-dire que ce n'est pas un avocat qui m'a dit "dépose plainte pour ça, ça, ça".
02:03 Moi, je n'ai pas fait ça avec un avocat, j'ai fait ça avec la police directement.
02:07 – Il y a un événement déclencheur dans ce que vous expliquez, c'est un déjeuner en novembre 2021.
02:15 Est-ce que vous pouvez nous raconter ce déjeuner et pourquoi est-ce que chez vous, d'une certaine manière,
02:19 il y a une alarme qui est retentie à ce moment-là, au moment de ce déjeuner ?
02:23 – Alors, écoutez, c'est très simple.
02:25 On a été déjeuner pour l'anniversaire de mon père, mon petit frère et moi.
02:31 Et quelques deux mois auparavant, si vous voulez, mon père est tombé.
02:36 Il est tombé et il s'est blessé, il est tombé à 9h du soir.
02:40 Il s'est blessé, il a eu 8 ou 9 points de suture sur le front.
02:45 Il a été transporté par le SAMU à l'hôpital, qu'il a gardé en observation,
02:52 parce que naturellement, il avait fait un AVC, il était sous anticoagulants,
02:56 sous anti-plaquettes exactement.
02:58 Ils l'ont gardé donc toute la nuit en observation.
03:02 Et ce n'est que le lendemain vers midi, quand ma sœur a appelé,
03:06 comme quasiment tous les jours notre père, qui lui a dit "je suis à l'hôpital".
03:12 Voilà, donc ça j'ai eu vent de cette histoire
03:16 quelques jours avant l'anniversaire de mon père.
03:18 Donc je voulais effectivement éclaircir ça avec la personne en question.
03:23 Et puis là, c'est un peu dégénéré.
03:28 Et c'est à ce moment-là, je l'explique avec des mots précis dans la dépêche,
03:33 à ce moment-là, que je me suis dit "il y a quand même quelque chose qui ne va pas".
03:36 C'est-à-dire, je lui ai dit "mon père a eu un accident,
03:39 il se blesse à 9h du soir, on le transporte d'urgence à l'hôpital,
03:43 il est sous anticoagulants, il risque de faire une hémorragie,
03:46 puisqu'il a déjà fait un AVC, et tu n'appelles personne.
03:50 Ni ma sœur, ni mon petit frère, ni moi.
03:53 Et s'il était mort dans la nuit ? Voilà.
03:57 Donc là, j'ai compris qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas.
04:01 – Et que vous répond Hiromi Rollin ce jour-là ?
04:05 – Rien. – Rien.
04:08 – En fait, si vous voulez, tout de suite, le ton est monté immédiatement,
04:14 où elle m'a expliqué que ce n'était pas à moi de lui dire ce qu'il fallait faire.
04:18 Donc je lui ai dit qu'elle ne pouvait pas nous voler la mort de notre père,
04:22 et que c'est tout à fait normal qu'elle appelle un de ses enfants,
04:27 parce qu'on est ses enfants.
04:29 – Vous avez… – Un accident aussi grave,
04:32 elle doit appeler ses enfants, elle se doit de le faire.
04:35 – Vous avez craint ce jour-là pour la vie de votre père ?
04:38 – Après coup, puisqu'on l'a appris le lendemain midi, il allait bien.
04:43 Mais s'il voulait, il y a des choses qui doivent être faites,
04:47 et je pense que voilà, il était normal qu'elle appelle l'un de nous,
04:51 ou une fois, pour nous tenir au courant.
04:54 Imaginez-vous qu'il fasse une hémorragie dans la nuit, et qu'on se perde.
04:58 On doit le savoir.
05:00 – À partir de ce moment-là, vous expliquez effectivement,
05:02 vous avez consigné un certain nombre d'éléments qui vous semblaient anormaux.
05:05 Qu'est-ce que vous avez vu qui vous semblait précisément anormaux,
05:09 et que vous avez décidé de rapporter à la police ?
05:12 – Anormal, tout ce qui est dans la plainte.
05:16 Mais je ne veux pas vous donner les détails maintenant,
05:20 parce que ça regarde maintenant la gendarmerie,
05:22 le parquet de Montargis qui a pris l'affaire en main,
05:26 mais il y a énormément de choses.
05:28 Regardez tout ce qui a été qualifié par la police sur ma plainte.
05:31 – Mais précisément, il y a des accusations qui sont très lourdes, très graves,
05:35 de violences volontaires sur personnes vulnérables.
05:38 Ça veut dire que votre père a subi des violences selon vous ?
05:42 – Mais les violences volontaires sur personnes vulnérables,
05:45 ce n'est pas forcément des coups.
05:47 – Qu'est-ce que ça peut être ?
05:49 – Tout est… c'est pas une violence sur personnes vulnérables,
05:52 ce n'est pas simplement des coups.
05:54 Mais tout est expliqué dans la plainte.
05:56 Et encore une fois, je vous le répète,
05:58 c'est la police qui a qualifié ça de violences volontaires sur personnes vulnérables.
06:02 Ce n'est pas moi, je ne suis pas avocat, je ne suis pas un policier.
06:05 – Vous dites que la police a qualifié,
06:07 ensuite ce sera effectivement la justice de qualifier tout ça,
06:10 la justice qui démarche…
06:11 – Mais apparemment, ils l'ont retenu,
06:13 puisque là le parquet de Montargis a fait un communiqué
06:16 où ils ont retenu violences volontaires sur personnes vulnérables.
06:20 – Il y a une enquête préliminaire qui est effectivement ouverte ce soir.
06:22 – Voilà.
06:23 – Il y a des accusations, encore une fois, très lourdes.
06:25 Violences volontaires, séquestration, harcèlement moral, abus de faiblesse,
06:28 violences sur animal.
06:30 Violences sur animal, on sait à quel point Alain Delon
06:34 est attaché à ses animaux, à ses chiens, et notamment à son chien.
06:39 Loubo, qu'est-ce qui s'est passé autour de ce chien ?
06:43 – Il y a eu des violences sur le chien.
06:47 D'ailleurs, ça c'est dans les deux plaintes, parce que c'est assez récent,
06:50 il y a trois semaines, et voilà, le chien a été violenté, a été battu.
06:56 Et ça c'est… je veux dire, rien n'est admissible, mais ça, je veux dire,
07:02 bon, ce pauvre chien, il n'a rien demandé à personne, quoi.
07:06 Mais écoutez, ça aussi, les détails sont aujourd'hui chez les gendarmes,
07:12 et chez le procureur de Montargis.
07:14 – Il y a ces plaintes déposées.
07:17 Vous parliez tout à l'heure de "la personne",
07:20 en parlant d'Iromi Rollin qui était aux côtés de votre père ces dernières années.
07:25 Quelle était sa place ?
07:29 – Écoutez, elle a été son assistante, elle a été sa dame de compagnie,
07:34 elle a été la régisseuse de Douchy, elle a été jusqu'à encore peu de temps salariée,
07:41 et puis après son accident, elle a commencé à s'occuper de lui,
07:48 elle connaissait bien le mécanisme, ici à la campagne,
07:54 les chiens, les animaux, quand il est en Suisse, elle est là, elle s'occupe,
07:57 enfin voilà, et donc petit à petit, si vous voulez,
08:00 elle a pris cette place de dame de compagnie.
08:03 – Elle a pris de plus en plus de place ?
08:06 – Naturellement, on n'en serait pas là aujourd'hui.
08:13 – Mais concrètement, qu'est-ce que ça veut dire,
08:15 prendre de plus en plus de place aux côtés de votre père ?
08:18 – Je vous l'ai dit, on n'en serait pas là aujourd'hui,
08:21 vous imaginez bien ce que ça veut dire, ça encore une fois, c'est dans les deux plaintes.
08:27 – Mais vous dites par exemple qu'elle était salariée,
08:29 ça c'est un élément qu'on n'avait pas jusqu'ici.
08:32 – Oui, elle l'a été jusqu'encore 4 ans, 4 ou 5 ans, le temps passe vite,
08:38 peut-être 4 ou 5 ans, 4 ans.
08:40 – Votre père, notamment dans une interview à Paris Match en juin 2021,
08:46 lui parlait de sa compagne, la campagne japonaise Hiromi.
08:50 – Eh oui, mais écoutez, ça, ça fait partie de la plainte,
08:59 et il y a des enregistrements beaucoup qui vont démontrer le contraire.
09:04 – C'est-à-dire ?
09:06 – Vous allez voir, enfin vous allez voir peut-être pas, j'en sais rien,
09:09 parce que ça c'est les plaintes qui sont aujourd'hui au parquet,
09:13 donc je ne pense pas que vous en preniez connaissance un jour, je ne sais pas trop.
09:19 – Mais pour vous, il n'y avait pas, il n'y a jamais eu de relation amoureuse entre les deux ?
09:24 – Non.
09:27 – Il y a ces deux plaintes, la première plainte, vous le disiez,
09:30 a été déposée par l'avocat de votre père, ça s'est fait à l'initiative de votre père ?
09:36 – Ça je ne peux pas vous répondre, écoutez, là vous posez beaucoup de questions,
09:40 mais en tout cas ça s'est fait, comment dire, après concertation de tout le monde.
09:49 – Parce que vous expliquez dans le communiqué que vous avez publié,
09:52 que votre père, même si la situation ne lui allait pas, l'a accepté pendant un temps.
09:58 Est-ce que vous pouvez nous en dire plus là-dessus,
10:00 sur la position de votre père par rapport à elle, par rapport à cette situation,
10:03 par rapport à ce qui se passait aussi à Douchy ?
10:06 – Ça je l'explique très bien dans la dépêche, si vous voulez,
10:10 j'ai dit que j'ai respecté jusqu'à un certain point son désir de ne pas être soigné,
10:15 en tout cas pris en charge par une assistance médicalisée inconnue, je dirais.
10:21 C'était un petit peu, ce que j'explique, je dis,
10:25 c'est un peu le prix qu'il avait choisi de payer.
10:28 Et puis un jour il s'est rendu compte que voilà, que ça n'allait plus.
10:33 – Ça a été récemment ça, fin juin ? – Oui, oui.
10:38 – Quel a été l'élément déclencheur pour lui, qui a fait basculer les choses ?
10:41 – Je crois qu'il y en a beaucoup.
10:45 – Et vous en avez beaucoup parlé avec lui ?
10:48 – On en a parlé, on en a parlé.
10:54 – Anthony Delon, comment va votre père aujourd'hui ?
10:59 – Je vous l'ai dit, il est soulagé.
11:03 Il est soulagé, il est heureux, il est avec nous et il se sent libre.
11:09 Et puis il a récupéré Loubo.
11:12 – Parce que Loubo, le chien, n'était plus avec lui ?
11:15 – Non, on l'a récupéré il y a une semaine.
11:21 On est venus le chercher, nous, ses enfants.
11:25 – Parce que le chien avait été placé ?
11:27 – Pas du tout, on est venus le chercher ici
11:29 parce qu'il y avait trop de crispations, de tensions autour de ce chien
11:35 et qu'on voulait le récupérer pour quelque temps.
11:41 – Vous dites que votre père est heureux aujourd'hui, qu'il est soulagé.
11:44 Et vous, comment vous vous sentez aujourd'hui ?
11:48 – Écoutez, je me sens soulagé aussi, on se sent tous les trois soulagés, bien sûr.
11:54 – Ça vous fait du bien de vous retrouver à quatre ?
11:59 – Écoutez, oui, bien sûr.
12:02 C'est important de se retrouver en famille.
12:06 – Qu'est-ce qui va se passer maintenant ?
12:08 Vous êtes prêt à une bataille judiciaire qui peut être longue ?
12:13 – Écoutez, je ne pense pas qu'il y aura une bataille judiciaire qui va être longue.
12:18 – Pourquoi vous dites ça ? Qu'est-ce qui vous fait dire ça ?
12:21 – Parce qu'il y a beaucoup de témoignages, il y a beaucoup de témoins sur les faits adhérés,
12:29 donc je ne pense pas que ça va être très long.
12:32 – Où est-il environ là aujourd'hui ?
12:34 – Je n'en sais rien.
12:36 – Vous n'êtes plus à Douchy ? – Ah ben non.
12:39 – Et qui va s'occuper de votre père désormais ?
12:42 – Nous, sa famille, ses proches.
12:51 – Évidemment, cette affaire, ce qui arrive à votre famille,
12:55 touche beaucoup de gens qui nous regardent ce soir et depuis 24 heures.
12:59 Et il y a une question qui revient sans arrêt,
13:02 c'est est-ce qu'il y a derrière toute cette affaire des histoires d'argent ?
13:06 Parce que c'est souvent le cas dans ce genre d'affaires,
13:09 dans le genre d'accusations d'abus de faiblesse.
13:11 Est-ce que là, en titulant, il y a une affaire d'argent ?
13:14 – Non, mais d'ailleurs, quand vous lisez mon communiqué,
13:20 et les faits qualifiés, il n'y a pas de malversations de ci, de ça, il n'y a rien.
13:29 Non, ça n'a rien à voir.
13:32 Ça n'a rien à voir, mais je le dis très précisément,
13:35 j'ai commencé, si vous voulez, là, il y a eu une plainte qui a été déposée il y a quelque temps,
13:43 mais le 8 novembre 2021, je me suis dit, il y a quelque chose qui ne va pas.
13:49 Donc à partir de là, si vous voulez, c'était un long process.
13:55 Et ça n'a rien à voir avec un aspect financier, elle n'est pas morayée,
14:00 enfin je veux dire, il n'y a rien de tout ça.
14:03 – Oui, ce n'est pas une histoire d'argent, d'héritage, de quoi que ce soit ?
14:06 – Non, non, non, ça n'a rien à voir.
14:13 – Vous avez eu, Anthony, des relations parfois orageuses avec votre père,
14:18 qui a eu dernièrement dans des interviews… Pardon ?
14:22 – Oui, je n'ai rien dit, je n'ai rien dit, j'ai fait ça.
14:25 – Non, je disais qu'il y a eu des mots très beaux à votre égard
14:30 dans les dernières interviews qu'il a eues, en parlant d'un fils extraordinaire.
14:34 Votre rôle aujourd'hui, qu'est-ce que ça va être ?
14:36 Ça va être de le protéger, ça va être ça le rôle d'Anthony Delon aujourd'hui ?
14:41 – Écoutez, on est trois, je suis l'aîné, c'est vrai,
14:45 mais voilà, on est une famille, on est trois.
14:52 Je ne prends pas toute la charge, voilà, je suis l'aîné, c'est comme ça,
14:58 mais on a toujours fait le maximum pour cela, sur tous ces derniers temps.
15:09 – Et l'entente est parfaite autour de votre père ?
15:13 – Oui, oui.
15:16 – Quelle est la suite pour vous aujourd'hui ?
15:18 Quelle est l'urgence pour vous aujourd'hui et pour votre père ?
15:22 – L'urgence absolue, je dirais, c'est qu'il soit bien,
15:29 c'est qu'il soit heureux, qu'il soit détendu, qu'il se sente libre, qu'il soit apaisé.
15:39 C'est ça l'urgence aujourd'hui.
15:41 – Et il n'a pas été libre et apaisé ces dernières années ?
15:44 – Non, sinon on ne serait pas là, imaginez-vous bien.
15:50 – Je vous parlais à l'instant d'argent, vous parlez des enfants,
15:52 est-ce qu'il y a eu cette crainte parmi vous, que ce sujet-là, que ça devienne un problème ?
15:58 – Non, encore une fois, il n'y avait pas lieu de s'inquiéter pour ça.
16:08 Ou alors on va avoir des surprises, j'en sais rien,
16:12 mais en tout cas, ce n'est pas du tout le but de la manœuvre
16:17 et ce n'est pas du tout ce qui est en jeu aujourd'hui.
16:22 – Parce que, pour aller dans les détails un peu judiciaires,
16:27 mais quand on parle d'abus de faiblesse par exemple,
16:29 il faut qu'en face de l'abus de faiblesse, la personne qui en est accusée
16:32 ait profité de cet abus de faiblesse par exemple,
16:35 ait reçu quelque chose en échange de cet abus de faiblesse.
16:38 C'est là qu'on peut matérialiser aussi un abus de faiblesse.
16:41 – Aussi, vous venez de le dire, pas que là.
16:45 – Je vois. Merci beaucoup, merci Anthony Delon.
16:54 – De rien, merci à vous.
16:56 – Merci d'avoir accordé cette interview ce soir à BFM TV, merci à vous.
16:59 – De rien, au revoir, merci.