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Le 7 juillet, l'humoriste jouera son spectacle "Aime-moi si tu peux" au milieu du court Philippe-Chatrier, devant 15 000 spectateurs. Un performance inédite et chargée de sens, 40 ans après la victoire de Yannick Noah sur la terre battue de la Porte d'Auteuil.

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Transcription
00:00 Qu'est-ce que je vais faire après ? Franchement, je ne sais pas.
00:04 Moi, pour moi, ce que je pourrais faire de mieux après, c'est arrêter.
00:07 Juste faire des scènes normales, arrêter de nous faire chier.
00:10 J'ai eu la chance de pouvoir faire la Core Hotel Arena.
00:25 J'ai eu la chance de pouvoir faire les Bouffes du Nord, le théâtre du Châtelet.
00:29 Et je me suis dit, putain, c'est quoi le truc, l'idée un peu intéressante et excitante
00:35 d'un endroit qu'on pourrait investir dans Paris qui serait original ?
00:38 Eh bien Roland-Garros est aussi événementiel que mythique.
00:41 Tout le monde connaît Roland-Garros, tout le monde a une idée de ce terrain, de ce que c'est.
00:45 Mais la majorité ne sont jamais venus.
00:48 C'est marrant à quel point ça fait partie de nos vies tout en étant très loin de nous
00:51 parce que le tennis, même au quotidien, ce n'est pas accessible à tout le monde.
00:55 Il y a vraiment un stade qui est fait pour que tout le monde puisse voir aussi bien en haut
01:00 qu'en bas, que sur les côtés.
01:01 Partout dans le stade, tu as vraiment le sentiment d'être au bord du terrain.
01:05 À la Core Hotel Arena, la josse est la même, mais les gens sont beaucoup plus loin.
01:09 Et là, tu as vraiment le sentiment d'être dans un petit chaudron.
01:12 Tu vois, tu as l'impression que de l'autre côté, tu peux dire quel est le t-shirt du mec qui est assis.
01:16 Moi, je vais avoir la scène au milieu du terrain.
01:22 C'est grandiose et grandiloquent, mais l'idée, c'est de rendre ce spectacle un peu intimiste.
01:26 Et je pense qu'il n'y a pas de meilleur endroit où il y a 15 000 personnes qu'ici
01:32 pour faire un spectacle qui est censé être un peu intimiste.
01:34 Il ne faut négliger personne.
01:36 C'est un peu comme avoir cinq enfants.
01:38 Il faut pouvoir donner de l'attention à tout le monde et que personne n'ait le sentiment d'être lésé.
01:43 C'est un vrai challenge en soi parce que les moments où tu vas faire les grosses punchlines
01:49 ou les moments de jeu, il faut savoir à qui tu vas les donner, à quel moment.
01:52 Tu as toujours l'œil de celui qui est derrière qui te dit "moi, moi".
01:56 Ma grande frayeur, et j'ai peur d'en parler sur scène,
01:59 c'est que pendant le spectacle, il y a un mongol qui fasse...
02:03 C'est mon angoisse.
02:09 Je pense que je peux me battre avec lui.
02:11 J'arrête le spectacle, je trouve une raquette et je me bats avec lui.
02:15 Il y a vraiment de la prépa psychologique en réalité.
02:17 Pour ne pas arriver à ce que ça passe trop vite.
02:20 Des fois, quand on est trop concentré, on en perd la magie que ça peut avoir ce genre d'événement.
02:26 Je pense que c'est comme un grand événement sportif.
02:27 Quand tu es trop dans l'idée de la grandeur du match ou de l'importance du match,
02:32 tu joues de manière beaucoup moins libérée.
02:35 C'est la même chose dans le rapport à la scène.
02:39 Versy, par exemple, j'ai un ou deux souvenirs.
02:42 Le reste s'est passé comme un accident.
02:44 Venir symboliquement l'année des 40 ans,
02:51 ce n'est pas juste ça fait 40 ans qu'il a gagné,
02:55 ça fait 40 ans qu'il a gagné et personne d'autre n'a gagné depuis.
02:58 J'étais encore même pas prévu à cette époque-là.
03:03 Ces images, je les ai encore.
03:05 J'ai aussi les images de la Coupe Davis.
03:07 Je sais ce que ça représente.
03:08 Mon père qui ne suit pas du tout le tennis,
03:10 pour lui, Yannick Noah, c'était déjà un représentant,
03:16 en tout cas un modèle pour nous de représentativité.
03:21 Il me l'a toujours inculqué de cette façon.
03:25 Ça a toujours été un symbole pour moi, Yannick Noah.
03:27 Je voulais l'inviter.
03:29 J'ai essayé par tellement de moyens.
03:31 Instagram, j'ai son numéro.
03:33 Par Lilian Thuram, que je connais très bien, que je salue.
03:36 Par Jean-Pascal Zaddy, qui connaît son fils.
03:39 J'ai essayé par tous les moyens.
03:40 Je n'ai pas eu l'occasion encore de discuter avec lui.
03:43 J'espère que ça arrivera.
03:45 J'espère même qu'il aura mon invitation avant vendredi.
03:48 Ce serait un rêve.
03:49 J'aimerais évidemment en voir plus, voir des Français émergés dans le tennis.
03:53 On n'en a pas eu depuis longtemps.
03:55 Mais c'est vrai que tant que le mythe Yannick Noah dure,
03:59 moi je suis quand même un peu content.
04:01 ...

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