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A l'arrivée de la 2e étape dimanche, le Français Lilian Calmejane a montré sur les réseaux sociaux sa roue avant percée de plusieurs clous, visiblement jetés intentionnellement. Un sujet débattu ce lundi dans L'Equipe du soir.

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Transcription
00:00 - Le conseiller en calme jeune qui a mis cette vidéo sur Twitter, ça nous a un petit peu marqué.
00:03 C'était hier. Il y a des clous et d'ailleurs on n'est pas d'accord, il y a des clous sur sa roue.
00:08 Oui en effet certains spectateurs balancent des clous sur la route évidemment.
00:12 - Ça c'est pas cool.
00:12 - Ça ronde dans les pneus. On y va, regardez.
00:14 - Aujourd'hui il y a des petits malins qui ont mis des clous. Voilà. 3, 4, 5. Merci.
00:22 - C'est vraiment Mephito-Epossa, c'est vraiment top parce que ça a tenu pendant 10 km comme ça.
00:30 - Alors on s'interroge, c'est une tradition, enfin une tradition, c'est un bisutage, c'est une nouvelle mode, c'est un nouveau truc.
00:36 - Ça revient de temps en temps.
00:38 - Ah ouais, t'es arrivé en 2012 déjà.
00:40 - On a un exemple tous les 10 ou 20 ans, on a un exemple, on avait eu ça sur le mur de Péguerre 2012.
00:46 Voilà, la mémoire de Bertrand est formidable. Mais voilà, 2012 on s'en souvient parce que le vainqueur sortant du tour qui était Cadel Evans
00:54 avait failli perdre beaucoup de temps, il y avait eu tout un micmac, on n'avait pas réussi à le dépanner tout de suite.
01:00 Bon bref, le mur de Péguerre c'était quand même aussi un lieu stratégique donc c'était inquiétant.
01:04 Là ce qui est inquiétant, on pense plus à la sécurité, la sécurité des coureurs parce que surtout on a eu un cas tragique il y a peu de temps,
01:11 bon qui n'a rien à voir avec les clous, on est bien d'accord, mais on sait bien qu'un pneu qui éclate peut provoquer une chute,
01:17 voire une chute massive si c'est qu'il y a tout un peloton derrière le coureur qui en est victime.
01:21 Donc c'est ça, il faut quand même dire, ça peut être des schnappants encore, c'est le mot du jour,
01:27 bon mais c'est débile dans ce cas-là parce qu'ils ne se rendent pas compte du danger qu'ils font couvrir.
01:32 Alors c'est intéressant parce qu'effectivement c'est solide, ce qu'a dit Lilian, Calmejane, son pneu n'a pas crevé alors qu'il y avait 5 clous de tapissier.
01:40 Il n'a pas crevé parce que la tendance en ce moment c'est d'avoir des tubeless, donc les tubeless empêchent justement ce genre de...
01:47 - Les tubeless vous m'avez perdu ?
01:48 - Donc les pneus sont pleins en quelque sorte.
01:50 - Ah plein de caoutchouc, pas d'air ?
01:53 - Voilà, c'est bien.
01:54 - Pas d'alcool dedans ?
01:56 - Oui, non mais...
01:57 - La matière.
01:58 - C'est soit des pneus, soit des boyaux, soit des tubeless.
01:59 - Mais ils ne sont pas tous chaussés avec les mêmes pneumatiques, donc attention, je ne suis pas en train de dire,
02:04 ah ben c'est bon on peut y aller, il y a des tubeless, non non, là on a eu de la chance vraiment.
02:07 - Guillaume Martin a été rencontré et lui aussi a été victime de ça.
02:11 C'est Charles-Antoine Norat qui a rencontré Guillaume Martin.
02:13 Récit, parce qu'on peut perdre beaucoup de temps aussi au classement général.
02:16 Écoutez Guillaume Martin.
02:17 - J'ai été victime de l'épidémie de crevaison qu'il y a eu sur une dizaine de kilomètres avant la montée finale.
02:23 C'était des punaises, donc nous dans l'équipe, on a été 5 coureurs de l'équipe à crever quasiment au même moment.
02:30 Donc pas de hasard, on a bien vu ensuite sur les boyaux des petites punaises plates.
02:37 Donc je ne sais pas quelle était l'intention, je ne trouve pas ça, je ne sais pas, ça a sans doute fait rire des gens.
02:43 Peut-être que c'est ça, le petit effort que je fais en trop, qui me coûte un bon placement au pied de Raïs Kibèle
02:49 et c'est peut-être le petit effort en trop pour pouvoir basculer Raïs Kibèle, donc ça me fait perdre une minute au général.
02:57 - La parenthèse déclut, refermez.

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