"On est sur une désescalade", la porte-parole de la gendarmerie nationale Nassima Djebli s'exprime après une sixième nuit d'émeutes
157 personnes ont été interpellées la nuit dernière, selon un bilan provisoire de ministère de l'Intérieur. Un bilan moins lourd que les précédents. Nassima Djebli, porte-parole de la gendarmerie nationale estime qu'il y a "une désescalade" de la violence.
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00:00 Alors, vous l'avez dit, on a eu 3354 interpellations, ce qui montre qu'il y a eu une réponse, une mobilisation très forte des forces de l'ordre.
00:09 Là, on est sur une désescalade, on est sur une tendance à la baisse.
00:13 Vous voulez expliquer comment ça ? Grâce au travail des forces de l'ordre ? Comment expliquer cette désescalade ?
00:18 Il y a plusieurs effets. Il y a eu une mobilisation très forte des forces de l'ordre.
00:22 Il y a eu une adaptation du dispositif, avec justement des points de défaut sur les villes qui le nécessitaient,
00:27 comme Marseille ou Lyon, avec un envoi d'effectifs supplémentaires, avec des moyens supplémentaires.
00:32 On a aussi les enquêtes, les enquêtes qui permettent d'investiguer, de mettre des personnes en garde à vue et d'interpeller.
00:39 On a également tout ce qui va être contrôle préventif. Par exemple, hier, à Rumilly, la gendarmerie a contrôlé une trentaine d'individus
00:45 et a saisi immédiatement des mortiers, de l'essence, ce qui évite des actions ultérieures et de la violence ultérieure.
00:52 Et en fait, c'est tout ça cumulé qui fait qu'on a une baisse tendancielle des violences urbaines, même si notre attention est toujours très forte pour les nuits à venir.