• l’année dernière
A l’instar de tous les fidèles musulmans de Côte d’Ivoire, ceux de la ville de Man et des localités environnants ont célébré la fête de l’Aïd el-Kébir, mercredi 28 juin 2023. Une journée au cours de laquelle le fidèle musulman est appelé à perpétuer le geste d’Abraham, en sacrifiant un bélier.
A Man, à la veille de cette fête, le marché du bétail était bien approvisionné, mais les clients ne se bousculaient pas à cause de la cherté du bétail.

Category

🗞
News
Transcription
00:00 A l'instar de tous les fidèles musulmans de Côte d'Ivoire, ceux de la ville de Mans
00:03 et des localités environnantes ont célébré la fête de l'Aïd El Kébi,
00:07 mercredi 28 juin 2023. Une journée au cours de laquelle le fidèle musulman est appelé à
00:12 perpétuer le geste d'Abraham en sacrifiant un bélier. A Mans, à la veille de cette fête,
00:17 le marché du bétail était bien approvisionné mais les clients ne se bousculaient pas à cause
00:22 de la cherté du bétail. Cette année on a remarqué que les bétails sont devenus encore plus chers
00:26 par rapport à l'année passée. C'est devenu encore deux fois plus cher. Aujourd'hui là, pour trouver
00:30 bien des bétails qu'on peut y avoir à 300 000 l'année passée, aujourd'hui là on nous parle de 600 000.
00:34 Quand ils demandent, on dit que non, c'est les taxes qui ont augmenté, ça et là. Donc nous,
00:39 on ne sait même plus quoi faire. Actuellement, il n'y a même pas de bétail de 200 000. De 207 000
00:43 même, il n'y en a pas. C'est à partir de 307 000 pour monter. Alors que les bétails de 307 000,
00:47 c'est des petits bétails comme ça, on ne peut même pas payer. Quand on parle, on dit que c'est la
00:52 taxe qui a monté. Donc nous, on ne sait pas quoi faire. C'est bien sûr, nous on pouvait demander
00:57 si c'était possible que le gouvernement fasse revenir l'assaut des prares. Parce que ça là,
01:01 au moins on était petit, il y avait l'assaut des prares qui gérait l'affaire des bœufs. Mais quand
01:05 les bœufs, au moins on arrivait à limiter le prix des bœufs. Mais actuellement là, c'est difficile.
01:09 Tout le monde prend son bœuf, il vient avec ça, il font le prix qu'il veut. Les coccés aussi
01:14 ajoutent pour eux dessus, pour prendre pour vendre. Nous trouvons que vraiment, il est très très
01:17 difficile pour nous d'avoir une bête aujourd'hui. Par exemple, l'an passé, les bêtes qu'on pouvait
01:23 avoir à 90 000, aujourd'hui sont pratiquement passées à 140 000, à 130 000. Donc vraiment,
01:30 c'est pas du tout facile pour nous. Donc c'est ce que j'aimerais ajouter.
01:34 Wigdraogo Umar, venu du Burkina Faso, vendre sa marchandise justifie les prix des moutons
01:40 proposés aux clients par la chèreté du bétail au pays des hommes intègres.
01:44 Depuis hier, le marché a commencé un peu. Aujourd'hui aussi, on a eu les clients,
01:50 le marché là ça va. Bon, le prix, avec l'année passée, les gens criaient cette année que ça va pas,
01:57 ça va pas, qu'il n'y a pas l'argent. Mais le prix de l'année passée, au moins 100 000,
02:04 on peut faire 95, 90 pour les aider. Voilà.
02:10 Ça c'est la vie des gens, vous vendez maintenant. Qu'est-ce que vous en pensez ?
02:15 Bon, nous aussi on pensait, comme les moutons sont cher cette année, c'est nous-mêmes au Burkina,
02:19 les moutons sont trop chers, ça coûte très cher là-bas. Si t'as payé cher pour arriver ici,
02:24 tu fais transport pour venir ici, forcément tu vas chercher ton argent et puis tu bénéficies un peu.
02:30 Pour cette année, la foire au bétail ne connaît pas la même effervescence qu'à l'accoutumée
02:35 dans la ville de Mons. L'Aïd el-Kébir au Tabaski est la plus importante fête musulmane
02:40 célébrée le 10e jour du dernier mois du calendrier lunaire.

Recommandations