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Violences : Déclarations de Marine le Pen

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Transcription
00:00 Chers compatriotes,
00:02 Depuis plusieurs jours s'est instauré dans le pays un état de désordre endémique,
00:06 de violence et de destruction dont les images et les échos sont glaçants de brutalité.
00:12 Dans une République qui se respecte, aucun événement, même dramatique,
00:16 aucune raison, même émotionnelle, ne peut légitimer une anarchie qui veut s'installer.
00:22 Les attentats aux personnes et aux biens,
00:24 les attaques contre les policiers et les pompiers,
00:27 les mises à sac de mairies, les incendies d'écoles ou les pillages de magasins,
00:32 les politiques ou les syndicats politisés
00:35 qui ont pris la responsabilité d'exonérer moralement ces agissements criminels
00:39 sont d'eux-mêmes sortis du champ républicain.
00:43 Ils emporteront une responsabilité indélébile devant la nation et l'histoire,
00:48 même lorsqu'ils seront débordés par le mouvement de violence insensé
00:52 qu'ils ont encouragé, voire initié.
00:56 J'appelle tous les citoyens à se défier de ces forces antirépublicaines et extrémistes
01:01 qui, par leurs appels indirects à la sécession et leur connivence avec la violence,
01:06 conduisent le pays sur les chemins terribles du désordre.
01:10 Ces violences récurrentes depuis des années sont désormais à des niveaux jamais atteints
01:16 et touchent maintenant tout type de communes,
01:18 de la plus petite jusqu'au centre des grandes villes, y compris le cœur de la capitale.
01:24 Ces événements épouvantables ramènent nos dirigeants à la réalité,
01:28 que l'ivresse d'un pouvoir solitaire et de folles constructions idéologiques,
01:32 notamment en matière d'immigration et de laxisme judiciaire, leur avait fait perdre de vue.
01:37 La prospérité d'un peuple, l'ordre et la paix civile, comme la cohésion sociale,
01:41 ne relève pas d'une grâce immanente,
01:44 mais pour toute nation d'une attention de tous les instants, d'un combat de tous les jours.
01:50 Notre pays, lui, entre dans une période d'incertitude et d'inquiétude.
01:55 Comme responsable de la première force d'opposition,
01:59 j'entends m'en tenir à la ligne de conduite qui est la nôtre de ne rien faire,
02:03 qui puisse empêcher ou entraver l'action des autorités légitimes qui ont en charge l'ordre public.
02:09 J'apporte tout mon soutien à l'ensemble des forces de sécurité déployées pour faire cesser ces émeutes.
02:15 De mon côté, j'appelle à la cessation des violences,
02:18 soit par l'intervention spontanée comme ces parents admirables de courage et de civisme
02:23 qui vont chercher leurs enfants entraînés dans des folies destructrices,
02:27 soit, dès que cela est nécessaire, par la force légitime de la loi et de la justice.
02:34 Face à des hordes prises d'une rage destructrice, une rage sans limite,
02:39 il n'y a pas d'autre solution immédiate que le retour à l'ordre républicain
02:43 par le biais de couvre-feu sectoriel,
02:46 si la situation devait perdurer ou s'aggraver par la déclaration de l'état d'urgence.
02:52 Il est essentiel que toutes les forces de l'État,
02:55 souvent dispersées à l'extérieur ou dans des actions subalternes,
02:59 se concentrent sur la situation intérieure d'un pays
03:02 qui, dans toute son histoire, a su vaincre les forces d'asservissement.
03:07 D'ores et déjà, comme responsable de la première force politique d'opposition,
03:11 je demande au président de la République de recevoir sans plus attendre
03:15 l'information représentée à l'Assemblée nationale
03:18 pour révoquer la situation grave du pays et les initiatives que la République doit engager
03:23 pour la sauvegarde de la liberté et de la sécurité publique.

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