Didier Barbelivien : « J’ai frôlé la mort à l'hôpital ! »

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En septembre 2020, le chanteur Didier Barbelivien se trouve à l’hôpital pour une opération bénigne. Tout ne se passe pas comme prévu...
Transcript
00:00 Je vois même mes mains qui tremblent.
00:03 Et tout d'un coup, je ne contrôle plus ni mes bras, ni mes jambes.
00:08 Je suis venu pour une opération de calculs Reino.
00:16 J'ai déjà été opéré de ce genre de choses.
00:20 Je connais très, très bien le chirurgien qui m'opère.
00:23 J'ai la chance d'être dans une clinique pas trop loin de chez moi.
00:29 Bref, c'est une opération comme je vous dis,
00:33 comme on va chez le dentiste se faire arracher une dent quelquefois.
00:37 Au moment où je me change, c'est à dire voilà, je me déshabille.
00:41 J'ai passé trois heures dans la chambre, un peu plus.
00:45 Tout va bien. Il ne fait pas froid.
00:48 C'est une chambre tempérée et normale.
00:50 Je vais pour mettre ma tenue de combat pour aller en salle d'op.
00:55 Et là, à un moment, je vois mes mains qui tremblent.
01:00 Je me dis qu'est ce qui se passe ?
01:04 Et tout d'un coup, je ne contrôle plus ni mes bras, ni mes jambes,
01:08 ni mon corps, ni je ne contrôle plus rien.
01:11 Je voudrais reprendre sur moi pour m'enfiler
01:16 mon pyjama d'opéré. Je n'y arrive pas.
01:19 Et là, je... Gros, gros moment de panique.
01:24 J'ai juste le temps de choper mon petit portable improbable
01:30 que j'ai à la main, le petit Nokia, et d'écrire au secours
01:34 aux chirurgiens qui va m'opérer.
01:38 Et coup de bol, il est en fin de son opération.
01:42 Il voit son portable, il voit mon message
01:45 et là, il monte tout de suite avec deux infirmières.
01:48 Il est en train de faire un choc sceptique.
01:51 Il dit à l'infirmière "Vite, il me faut..."
01:54 Alors il dit les médicaments, les ampoules qu'il faut préparer, les piqûres.
01:59 Il appelle sur son portable et en renfort, il y a quatre autres personnes qui montent.
02:04 Et quand je vois l'équipe débarquer,
02:08 c'est comme quand vous attendez les flics ou les pompiers.
02:10 Quand vous en avez besoin, vous êtes content de voir des blouses blanches
02:14 autour de vous s'agiter.
02:17 Parce que moi, je ne sais pas du tout comment je vais me sortir de ça.
02:20 Une fois que j'ai été rétabli et qu'il m'a dit la dangerosité de ce que j'avais approché,
02:24 j'ai dit en gros, ça sentait le spécial Drucker dans la semaine qui suit.
02:30 Il me dit c'est exactement ça.
02:31 Et en partant, il m'a dit "Dans la vie, tu n'es pas trop privé de grand chose,
02:37 d'expérience, puisqu'il me connaît depuis 40 ans."
02:41 Il m'a dit "S'il te plaît, continue de le faire,
02:44 parce que dis-toi qu'à partir, à dater de ce jour, tout ce que tu fais, c'est durable."
02:49 [Musique]

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