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NewsTranscription
00:00 Il est l'une des pièces maîtresses du dispositif politique de M. Laurent Gbagbo depuis son retour en Côte d'Ivoire.
00:05 Durant les années de détention de l'ex-président de la Haye, il a été l'un des plus intransigeants parmi ceux que l'on a appelés les "gores", "bagbots" ou "rien".
00:15 Il est aujourd'hui deuxième vice-président et porte-parole du PPACI, le parti des Peuples Africains de Côte d'Ivoire.
00:23 L'ancien ministre Justin Katinan-Kone est l'invité de droit dans les yeux.
00:29 [Générique]
00:44 Bonjour M. Kone.
00:45 Bonjour.
00:46 Merci infiniment d'avoir accepté l'invitation de cette info.
00:50 C'est moi qui vous remercie. Merci surtout d'être régulièrement présent à nos tribunes.
00:55 Ce qui est tout à fait logique.
00:56 Voilà, merci beaucoup.
00:57 Ce qui est tout à fait logique pour une chaîne d'information.
00:59 Merci.
01:00 Et surtout, merci d'être là à l'approche des élections régionales et municipales qui vont avoir lieu le 2 septembre prochain.
01:06 Le PPACI, M. le ministre, participera-t-il ou non aux élections municipales et régionales du 2 septembre ?
01:13 Nous participons à ces élections. Nous sommes organisés, nous sommes préparés, nous avons déjà choisi nos candidats.
01:19 Nous sommes donc dans le mouvement pour cette élection. Nous participons à ces élections.
01:24 Même si le président Gbagbo n'est pas rétabli dans la liste électorale ?
01:28 Bon, alors, il y a deux choses à faire. Nous ne voyons pas pourquoi il ne serait pas sur la liste électorale.
01:35 Donc pour moi, ce n'est même pas la question en termes de conditionnalité.
01:39 Parce qu'une injustice, il faut la réparer. Quand une injustice est présente, il faut la réparer.
01:42 Donc moi, je n'ai aucun souci. Moi, je pense qu'il sera sur la liste électorale.
01:46 Évidemment, nous en faisons un point d'honneur. C'est un point important, un point d'honneur pour nous.
01:53 Mais pour le moment, en tout cas, en ce qui concerne notre parti, nous n'avons pas encore pris une autre décision en dehors de celle des participés aux élections.
02:00 Mais s'il y a un changement, vous serez informés.
02:02 Vous pourriez être amené à aviser au cas où les choses ne changent pas ?
02:06 Oui, il y a beaucoup d'éléments. N'oublions pas quand même que nous avons déposé…
02:09 Il y a le cas du président Laurent Gbagbo qui est un cas inacceptable.
02:12 Mais il y a aussi le fait que nous avons rélevé des irrégularités énormes sur la liste électorale.
02:18 Évidemment, nous avons fait ces réclamations. Vous avez tous été témoins que nous avons à peu près 2 millions de personnes qui sont dans une situation où…
02:26 qui n'ont pas de filiation. 2 millions de personnes qui n'ont pas de filiation. Vous imaginez bien sûr qu'une telle liste électorale…
02:32 On va rentrer dans l'explication de la problématique telle que vous la comprenez et vous la posez.
02:39 L'ancien président, donc, M. Laurent Gbagbo, sous le coup d'une condamnation encore de 20 ans de prison en Côte d'Ivoire depuis 2018,
02:47 et par conséquent déchu de ses droits civiques, ne figure pas sur la liste électorale qui a été publiée par la Commission électorale indépendante.
02:57 En l'occurrence, la CEI applique la loi. Quelqu'un qui est déchu de ses droits civiques ne peut pas voter.
03:06 Alors vous, vous dites que c'est un scandale et une violation du Code électoral. Est-ce que vous pouvez expliquer cela ?
03:12 Alors premièrement, le président Laurent Gbagbo n'a pas été déchu de ses droits civiques, puisque nous ne savons même pas quel est l'élément de droit qui fonde son exclusion.
03:24 On dit qu'il a été condamné. C'est une rumeur pour nous. C'est une rumeur pour le président Laurent Gbagbo, puisque au stade où je vous parle…
03:30 Je ne comprends pas ce que vous dites. La condamnation, elle existe ?
03:33 Non, elle n'existe pas pour nous, puisque nous n'avons jamais reçu de notification de cette condamnation. Le président Laurent Gbagbo n'a jamais reçu une notification de cette condamnation.
03:45 Donc on ne sait pas. Pour nous, elle n'existe pas. C'est une rumeur.
03:48 Donc vous vivez ça comme une fiction ?
03:50 Pour nous, c'est une rumeur. Et justement, c'est comme c'est une rumeur…
03:53 Pourtant, à la Cour d'Assise, je pense qu'ils ne la voient pas comme une rumeur.
03:56 Ah oui, ça c'est leur problème, puisque ce n'est pas eux qui ont jugé. Ils sont censés avoir jugé une personne.
04:03 Donc cette personne-là, il y a des procédures pénales qui sont connues de tous. On ne peut pas juger quelqu'un sans l'avoir au moins informée. C'est la moindre des choses.
04:11 Alors où est le scandale ?
04:12 Oui, sans l'avoir envoyée après la décision des sortes de choses.
04:14 Où est le scandale et où est la violation de la loi ?
04:16 Alors la violation, elle est à trois niveaux. On va distinguer d'abord la question du procès et la question de son inscription sur la liste électorale.
04:25 En ce qui concerne le procès, il y a trois éléments fondamentaux qu'il faut relever.
04:29 C'est un procès au pénal. Un procès au pénal dans tous les pays du monde, sauf si on retourne dans l'Inquisition.
04:36 Mais je suppose qu'en Côte d'Ivoire, on est encore dans un état moderne, je le suppose.
04:41 Et donc, sur cette base-là, il y a des règles fondamentales. Je ne peux pas vous convoquer et aucun juge ne peut vous juger sans que vous ne soyez informé.
04:51 Ça, c'est la première des choses.
04:53 M. Bagbo dit qu'il n'a pas reçu la notification.
04:55 Il ne le dit même pas, c'est la réalité.
04:57 Puisque pour vous informer, voici ce que la loi dit, de façon résumée.
05:03 Vous faites l'accusation à personne. L'expression "à personne", en droit, c'est-à-dire que vous vous mettez à la personne pour suivre.
05:09 Ou du moins, vous donnez, même si ce n'est pas à la personne, vous déposez dans les mains de quelqu'un qui, de façon évidente,
05:17 va permettre à la personne accusée de pouvoir donc recevoir cette notification.
05:24 Mais tout le monde sait qu'en Côte d'Ivoire, et que le président Laurent Bagbo a dit, ce n'est même pas le monde, c'est l'univers.
05:29 Les martiens, les jupitériens, tout le monde sait que le président Laurent Bagbo n'était pas en Côte d'Ivoire.
05:34 Seuls les juges qui l'ont pourtant envoyé là-bas et le gouvernement qui l'a envoyé avec son avion ne savaient pas où il se trouvait.
05:42 Alors c'est à ce niveau-là que dans la première violation, on ne peut pas juger quelqu'un sans qu'il ait été atteigné.
05:51 Deuxièmement, j'ai écouté un ministre, le porte-parole du gouvernement, qui a fait une sortie, je trouve déplorable, d'expression.
06:00 Il dit "non, le président Laurent Bagbo, tous ses avocats, et la même cité, les noms étaient présents".
06:04 Mais ce n'est pas eux qu'on juge. En matière pénale, l'avocat...
06:08 – Un jugement par compte humain, ça existe ?
06:10 – Non. – Ben oui.
06:12 – Oui, mais justement, j'arrive, avant qu'on ne revienne à la comptu mat.
06:15 Vous me jugez, il faut au moins, en matière pénale, l'avocat ne me représente pas, il m'assiste.
06:23 Ça se dit pour que je sois là.
06:25 Pourquoi partons de comptu mat ? Le président Laurent Bagbo n'a pas été jugé par comptu mat, il a été jugé par défaut.
06:31 Parce que c'est deux notions différentes.
06:33 – Bon, on ne va peut-être pas rentrer dans l'insubtilité juridique.
06:36 – Voilà, c'est deux notions différentes.
06:38 – Il n'a pas reçu les notifications, donc pour vous, il n'y a pas de condamnation.
06:41 – Nous, nous ne comprenons pas cette condamnation.
06:43 – Mais vous comprenez que pour l'état de Côte d'Ivoire, il y a une condamnation,
06:45 et que quand quelqu'un est condamné pour les chefs d'accusation pour lesquels il a été condamné,
06:49 il y a une déchéance des droits civiques ?
06:51 – Non, attends, c'est ce que je suis en train de dire, justement.
06:54 C'est ça où il y a la confusion.
06:56 Puisque nous ne savons pas sur quoi est la décision du juge.
06:59 Parce qu'une déchéance des droits civiques, elle ne se présume pas.
07:05 Le juge la prononce, elle la prononce dans sa décision finale.
07:09 Donc on nous donne la décision, et dedans on verra si effectivement le juge a prononcé
07:13 qu'il a été déçu de faire une condamnation.
07:15 – Alors on va aller regarder.
07:16 – Voilà.
07:17 – Mais j'ai une question qui me venait en préparant cette émission.
07:22 Ce n'est pas maintenant que vous venez de découvrir le problème.
07:25 Ce n'est pas maintenant que vous savez quand même depuis un certain temps
07:28 que M. Barbeau ne figure pas sur la liste électorale.
07:31 Pourquoi avoir attendu qu'elle soit publiée pour lancer cette protestation ?
07:35 – Ah non, parce qu'il y a une procédure.
07:37 Il faut qu'on se rappelle.
07:39 Le président Laurent Barbeau a été radié de la liste électorale en août 2020.
07:46 – Hum hum.
07:48 – Ok ? – Hum hum.
07:50 – Sur cette base-là, il a saisi, voici la procédure.
07:54 Quand la CIU sort votre procédure, vous êtes radié,
07:56 vous saisissez le tribunal des Premières chances.
07:59 Et le tribunal des Premières chances, que nous avons saisi,
08:02 a confirmé la position du président Laurent Barbeau de la CIU.
08:05 – Hum hum.
08:06 – Nous n'avons plus de recours.
08:08 Et la loi dit qu'il n'y a plus de recours.
08:10 – Donc vous avez fait… – Alors, nous saisissons la Cour africaine
08:13 des droits de l'homme.
08:14 – Hum hum.
08:15 – Et elle dit ceci de façon claire, nous aurons injonction,
08:18 nous ordonnons à l'État du Côte d'Ivoire
08:21 de réinscrire le président Laurent Barbeau sur la liste électorale.
08:24 – Ma question reste valable.
08:25 Vous avez reçu cette notification ou cette décision de la Cour africaine
08:31 des droits de l'homme il y a un certain temps,
08:33 mais c'est maintenant que la polémique sort.
08:35 – Non, justement, vous me laissez aller jusqu'à la fin de la procédure,
08:37 vous aurez compris.
08:38 À partir du moment où nous l'avons eue, nous attendions tout simplement
08:41 qu'on ouvre la liste, la révision de la liste électorale.
08:44 À partir du moment qu'on a ouvert la liste électorale,
08:46 le président Laurent Barbeau n'oubliait pas qu'il arrivait ici,
08:49 il arrivait ici le 17 juin 2021.
08:52 – Hum hum.
08:53 – Donc on n'avait pas encore de procédure d'ouverture de la liste électorale.
08:56 La révision de la liste électorale a été ouverte.
08:59 Donc le président Laurent Barbeau, fort de cette décision,
09:02 est allé voir la Cour, il a dit "je m'inscris,
09:04 puisque je n'ai pas été radié, donc je ne suis plus sur la liste,
09:07 pour que j'y sois, il faut forcément que je me réinscrive".
09:11 Ça me paraît relever de la bonne logique.
09:13 Et c'est malheureusement là, à ces niveaux,
09:16 que la CEI et nous ne sommes pas d'accord.
09:18 La CEI s'est disant que "non, non, vous ne pouvez pas,
09:21 vous n'avez pas le droit de vous réinscrire,
09:23 parce que vous avez été radié".
09:24 Mais si j'ai été radié, je n'y suis plus,
09:26 si je dois y être, qu'est-ce que je fais ?
09:28 Je m'inscris, et c'est ce que le président Laurent Barbeau a fait.
09:30 Donc on n'a pas attendu…
09:31 – Donc il n'y a pas de tactique politique dans votre…
09:35 – Non, non, non, on attendait tout simplement le procédure d'ouverture
09:38 pour faire le procès, et puis nous sommes partis,
09:40 enfin la révision, et le président Laurent Barbeau est parti
09:43 comme tout citoyen, et la TC du Cours de l'électorale
09:46 éclaire la question, l'inscription est de droit.
09:49 Ça veut dire que quoi ? Même si je suis mineur,
09:52 je m'en remercie.
09:54 C'est au contentieux que l'on dit là "non, vous êtes mineur,
09:57 lui il est mineur et il s'est déchu".
09:59 – Alors justement, vous affirmez avoir relevé
10:01 un certain nombre d'autres irrégularités sur la liste électorale,
10:05 comme la présence d'enfants ou de personnes décédées,
10:07 ou même de personnes ayant été déchues de leurs droits civiques.
10:11 Vous placez ça tout de suite sous le seau d'une volonté bizarre
10:16 de la part de la CEE, l'erreur est possible non ?
10:19 – Non, nous ne visons pas la CEE, c'est pourquoi nous ne comprenons pas
10:23 pourquoi le président de la CEE est si excité quand nous parlons de la question.
10:27 Ce n'est pas lui que nous visons.
10:29 – Vous n'avez pas eu des mots très aimables,
10:31 je vais y revenir tout à l'heure.
10:33 – Non, non, non, moi je vous l'ai dit, je l'ai dit, je l'ai dit,
10:35 je vais y revenir là-dessus, c'est lui qui s'est placé dans notre viseur.
10:39 Nous, nous avions un problème qui est simple,
10:42 vous nous donnez une liste électorale.
10:45 – Il y a des morts et des enfants.
10:47 – Il y a des morts et des enfants, on vous le signifie,
10:49 nous prenons tout notre temps et nous avons créé,
10:51 au sein de notre parti, une structure pour lutter contre ça.
10:54 Elle fait son travail cette structure, elle va identifier les problèmes.
10:58 On trouve deux millions, plus de deux millions de personnes
11:01 qui n'ont ni papa ni maman, qui n'ont pas de filiation.
11:04 Mais ça, ce n'est pas un problème du Qubai, je vous l'ai dit,
11:07 mais c'est la CEE, ça veut dire que la liste là, elle n'est pas fiable.
11:10 – Donc vous auriez fait la même recherche approfondie
11:13 si M. Babou n'avait pas été retiré de la liste électorale ?
11:15 – Oui, mais ça, ça, nous l'avons décidé parce que, dans la réalité,
11:18 qu'est-ce qui se passe dans nos pays africains ?
11:20 – Ou bien c'est le fait qu'il y ait eu ce problème pour lui
11:22 qui nous a incité à chercher…
11:24 – Non, non, non, ça n'a rien à voir avec.
11:27 Parce que quand on sort d'une crise comme celle qu'on a connue,
11:30 on s'interroge sur beaucoup de choses.
11:33 Et donc, parmi les solutions sur lesquelles nous nous interrogeons,
11:36 il y a ces problèmes.
11:37 Pourquoi il y a toujours ce scandale, cette présomption de fraude, etc. ?
11:44 Regardons la situation, et c'est là que nous avons regardé.
11:47 – Mais quand on vous écoute, vous et puis les personnes
11:51 qui se sont exprimées au nom de votre parti,
11:53 il y a cette présomption de fraude.
11:55 Vous avez dit du président de la CEE, il veut justifier l'injustifiable.
12:00 D'autres disent, le PPA-CEI veut contester l'incontestable.
12:04 – Non, mais il veut justifier l'injustifiable, c'est quoi ?
12:06 Le président de la CEE dit de façon simple, que lui, c'est un magistrat quand même.
12:12 Je suppose qu'il n'a pas oublié sa tauge, il peut avoir laissé la tauge au palais,
12:16 mais là où il est, il a quand même envoyé ce qu'il fait de lui, le magistrat.
12:20 C'est-à-dire l'étude de droit qu'il a faite.
12:22 Quand on vous interroge, et que vous dites sur une chaîne de télévision,
12:25 qu'il y a deux décisions et vous ne savez pas laquelle vous devez appliquer,
12:30 pour un magistrat, nous ça nous pose un problème.
12:33 À ces niveaux-là, nous disons qu'il joue en militant.
12:36 Parce qu'un magistrat normal, qui sait ce qu'il fait,
12:39 ne peut pas dire ce genre de propos assez dérangeants.
12:45 – Pourtant, à la CIE, le PPA-CEI a un siège au sein de la commission permanente.
12:51 – Oui, mais ça ne veut rien dire.
12:53 – Non, mais ça ne veut rien dire, ça veut juste dire, qu'est-ce qu'il fait votre gars là-bas ?
12:56 Est-ce qu'il a protesté ?
12:58 – Non, non, il y a deux choses qu'il faut faire.
13:00 D'abord, qu'ils ont attendu d'abord de faire la révision de la liste, sans nous.
13:06 Ils ont fait ça sans nous.
13:08 – Vous voulez dire avant que vous n'arriviez ?
13:10 – Absolument !
13:12 Alors, il faut comprendre, notre arrivée à la CIE a été actée
13:16 depuis les dialogues politiques, qui ont été signés le 4 mars 2021.
13:21 Et tout le monde savait qu'il y avait des élections en 2023.
13:25 Et que pour les élections de 2023, il y a tout un processus à observer.
13:29 Et que, d'un instant, il y a la révision.
13:31 Mais nous, ils n'ont admis, notre représentant,
13:34 ils n'ont admis que tout ce dernier élément.
13:38 Après avoir fini de faire quasiment la révision de la liste électorale,
13:41 et nous avions dit en son temps que nous ne nous sentions pas du tout concernés par cette liste.
13:45 Parce que nous n'avons aucun élément de contrôle, et donc, on s'est déjà déçu.
13:49 – Vous venez de parler du dialogue politique.
13:52 Est-ce que vous avez l'impression que cette non-réintégration,
13:57 ou cette future réintégration du président Gbagbo dans la liste électorale,
14:01 peut être un signal pour vous, ou que ça porte un coup au dialogue politique,
14:06 malgré un certain nombre d'efforts qui ont été faits ?
14:08 Il y a eu les réunions qui ont abouti à ce dont vous venez de parler,
14:12 une signature avec tous les partis de Côte d'Ivoire.
14:16 Mais il y a le fait que M. Gbagbo a pu rentrer dans de bonnes conditions dans son pays,
14:20 qu'il a été réintégré, il a pu créer un parti politique,
14:23 il peut parler quand il veut, il a rencontré le président de la République.
14:27 Malgré tout, vous êtes en train de dire que peut-être ça peut…
14:35 – Réactifions les choses, rapidement.
14:37 Le président Laurent Gbagbo n'est pas venu facilement dans son pays.
14:39 Nous sommes battus pour que le président Laurent Gbagbo vienne dans son pays.
14:42 – Non mais il a été… – Non, non, non, parce qu'il a été acquitté.
14:46 – Il a été acquitté, mais les gens ne voulaient pas qu'il vienne.
14:48 Ça aussi, parfois… – Les gens qui ne voulaient pas ?
14:51 – Les gens de notre culture… – Qui ne voulaient pas ?
14:53 – Ah oui, le gouvernement ne voulait pas.
14:54 Ah, moi, je n'ai pas d'état d'âme sur la question.
14:56 – Le gouvernement ne voulait pas ? – Ah oui, il ne voulait pas.
14:58 – Mais sur quelle base vous pouvez dire ça ?
15:00 – Vous avez vu ce qui s'est passé le 17 juin ?
15:03 Vous êtes ici, là ? Vous avez vu ce qui s'est passé le 17 juin ?
15:06 Mais c'est au force 7 que nous sommes arrivés à ça.
15:08 Ça aussi, il ne faut pas… On pense que c'est un gentlement agréable, c'est quelqu'un…
15:12 Non, parce que ça, ils étaient d'abord…
15:15 Ils ne pouvaient pas l'empêcher de venir, mais ils ont voulu tout faire pour l'empêcher de venir.
15:18 Et nous, notre rôle, c'était pour qu'ils viennent. Et c'est ce que nous avons fait.
15:21 Ça, la personne ne peut venir nous dénaturer l'histoire récente de ce pays.
15:25 Ça, c'est dit. Nous allons aller…
15:27 – Quelqu'un qui… Je reviens, et bon, vous, vous estimez qu'elle n'existe pas,
15:31 mais dans un État, quelqu'un qui a une condamnation pénale sur sa tête
15:38 et qui rentre de cette façon-là dans son pays,
15:41 je ne pense pas que ça se passerait de la même manière pour tous les citoyens lambda.
15:44 – Oui, mais parce que dans la réalité, le gouvernement lui-même sait que cette condamnation est forcée, elle existe.
15:51 Et donc, nous n'avons pas d'État d'armes.
15:53 Et le président Louangebois, c'était clair quand on l'a interviewé.
15:55 Il dit franchement, on ne peut pas me faire du chantage avec une condamnation pour moi qui n'existe pas.
16:00 Donc ça, je parle là-dessus. Mais vous avez parlé du dialogue politique,
16:03 il ne faut pas que nous passions là-dessus. Le sentiment que j'ai aujourd'hui,
16:06 le sentiment profond que j'ai, et je l'ai dit parce que j'ai été un acteur,
16:11 nous sommes deux qui vivons dans notre parti, dans ce dialogue politique,
16:14 que il y a un esprit de l'osif, que le gouvernement était dans un esprit de l'osif.
16:19 – Ah oui, pourquoi est-ce de l'osif ? Je ne suis pas sûr que tout le monde va comprendre.
16:22 C'est une façon de vouloir…
16:24 – Dans la réalité, il y avait un esprit de tromperie.
16:27 – Pourquoi ?
16:28 – Oui, mais nous avons aujourd'hui du récul.
16:31 Quand nous regardons un certain comportement, ce que j'ai dit, je vous ai dit…
16:34 – Tromperie sur quoi ?
16:35 – Non, c'est que je vous ai dit, je l'ai dit au Premier ministre quand il nous a reçus,
16:39 il y a de la tromperie dedans.
16:41 Parce qu'entre ce qu'ils ont fait, ce qu'on s'est dit au dialogue politique,
16:44 et ce qu'ils font, il y a un écart.
16:48 Il y a un écart. Et nous l'avons relévé.
16:51 Vous ne pouvez pas, par exemple, premièrement,
16:53 vous ne pouvez pas être l'initiateur d'un dialogue politique entre un Premier ministre
16:57 et quelques mois après, des gens vont empêcher le président Lourdes Mbambo,
17:00 veulent empêcher le président Lourdes Mbambo d'aller dans ta région
17:03 sous le prétexte qu'il se batte pour toi et que tu ne le condamnes pas.
17:06 Aucune condamnation.
17:08 Vous faites le dialogue politique et des citoyens ne peuvent pas s'y inclure dans leur pays ?
17:12 Vous faites le dialogue politique et des ministres nocturnes vont rendre visite à des citoyens
17:16 de façon à la nuit et pour les menacer parce qu'ils auraient tenu des propos
17:20 qu'ils n'arrangeraient pas.
17:21 – Là il faudrait dire quoi, comment, quand parce que c'est un peu…
17:24 – Alors je vous l'explique, le président Lourdes Mbambo, en décembre 2010,
17:28 le gendarme rend visite dans la région de la Mets, rapidement.
17:31 – Rapidement.
17:32 – Le gendarme se lève pour se prétendre de défendre le premier ministre de la patriarchie
17:39 qui est l'initiateur du dialogue politique, brûle ses affiches,
17:42 déchire tout, lance des contemps molotov dans les cars,
17:45 blesse des personnes, bouge cousu, il n'y a pas de soucis.
17:48 Tout dernièrement, nous allions, comme l'un et l'autre, Stéphane qui peut répondre,
17:53 il allait faire une tournée au nord, on lui a interdit l'accès de certaines villes,
17:57 bouge cousu, nous sommes en Côte d'Ivoire.
17:59 Dernier élément, c'est Odeste Lourion, des personnes, sous le prétexte qu'elle aurait
18:05 tenu des propos qui ne les enregistraient pas, des civils, arrivent chez eux la nuit,
18:12 tiennent son mari, son époux en laisse, en Côte d'Ivoire ici,
18:16 l'obligent à lui trouver sa femme, qui heureusement n'était pas là.
18:19 Ils reviennent le lendemain, font, après leur forfait, se filent, ils ne sont pas arrêtés.
18:24 – Est-ce qu'elle a porté plainte ?
18:25 – Oui, mais bien sûr, tous les éléments d'amour portaient plainte.
18:28 – D'accord, M. Bagbo a lancé une procédure contentieuse pour se faire rétablir dans la liste électorale,
18:34 mais est-ce que ce n'est pas plutôt une solution politique qui fera sortir de cette situation ?
18:38 Qu'est-ce qu'elle pourrait être ?
18:39 – Non, nous avons un élément de droit en notre possession, ok ?
18:45 Je dirais même deux, nous avons deux éléments de droit.
18:48 Nous avons d'abord la Cour africaine des droits de l'homme.
18:53 C'est une décision qui s'impose à l'État de Côte d'Ivoire.
18:57 C'est comme si un juge condamnait quelqu'un en Côte d'Ivoire,
19:00 ou lui donnait des instructions, et puis le gouvernement dit "moi je ne fais pas".
19:03 Là, on n'est plus dans un état de droit.
19:05 Nous sommes aujourd'hui au stade des affaires, de l'aspect purement juridique.
19:09 Ce qui se trouve, c'est du droit.
19:11 Comment est-ce qu'on reconnaît le droit de M. Laurent Bagbo ?
19:13 Maintenant, s'il ne veut pas le reconnaître,
19:15 ça aide à trouver la formule pour gérer cette situation.
19:19 Mais c'est eux qui refusent d'appliquer le droit.
19:21 Donc pour le moment, nous sommes au niveau de la phase juridique du problème.
19:25 C'est à ce niveau que nous ne comprenons pas pourquoi, alors que...
19:29 La phase politique suivra éventuellement.
19:31 Bon, voici, voilà !
19:32 Est-ce que ce contentieux sur la liste électorale,
19:35 scelle votre alliance avec le PDCI qui s'est joint à la protestation ?
19:39 Ah oui, bien sûr, parce qu'il est évident que nous avons salué le PDCI
19:45 pour sa décision de nous accompagner, de sa prise de position par rapport à cette situation.
19:49 Parce que dans la réalité, pourquoi crisper la situation politique ?
19:53 Pourquoi rendre l'attention politique au moment où elle semblait rouler sur des bonnes...
19:59 se présenter sur de meilleurs auspices ?
20:01 Pourquoi avoir créé de façon artificielle cette crise-là ?
20:04 Évidemment, le PDCI, qui est un acteur majeur de la vie politique,
20:07 aimerait bien pouvoir se déployer sur une activité politique dans un cadre paisible.
20:12 Et donc, tout ce qui est de nature à perturber ce cadre-là,
20:15 c'est normal qu'il interpelle les personnes concernées.
20:17 Vous allez vous présenter ou présenter des listes dans 22 régions sur 31, c'est bien ça ?
20:21 Oui.
20:22 Pourquoi pas partout d'abord ?
20:23 Et puis, est-ce que ce seront des listes communes avec le PDCI ?
20:26 Alors, nous serons sur 23, 24 parce qu'il y a quelques choses à ajouter.
20:29 Mais justement, c'est le problème de la Côte d'Ivoire.
20:31 C'est le groupe, l'homme que nous avons.
20:33 Vous imaginez, partout où nous ne sommes pas passés, c'est quasiment dans le Nord.
20:37 Et pourquoi ?
20:38 Parce que tout simplement, quand vous imaginez qu'un cadre,
20:41 seulement pour faire un meeting dans un lieu interdit,
20:46 imaginez-vous, c'est lui qui s'égréga comme candidat.
20:49 C'est pourquoi justement...
20:50 Donc vous voulez dire que parce qu'on veut empêcher certains d'être en lieu, ça n'a pas de sens.
20:55 Oui, mais je vous l'ai dit, si ça n'a pas de sens, nous, nous faisons de la politique.
21:00 Si je dois aller chez vous, ne serait-ce que pour faire un meeting, vous me refusez.
21:04 Vous pensez que même mes militants qui sont là auront le courage de se déclarer comme candidat ?
21:08 Non.
21:09 Donc c'est le minimum qui est le droit qui est le plus simple, le droit de manifester, de manifester,
21:14 et de refuser les citoyens, c'est des signaux forts que nous donnons à la société, aux autres,
21:19 c'est cet esprit de violence qui entre griffes, qui fait qu'effectivement,
21:23 nous avons des militants, des camarades du Nord qui ont bien envie,
21:26 mais qui craignent justement cet esprit de violence qui n'a jamais quitté encore le Harald de Pays.
21:32 Alors justement, vous-même, vous allez vous présenter à la mairie de Portbouay,
21:35 vous êtes un homme du Nord, vous n'êtes pas du cru, on va dire,
21:38 mais je crois que vous comptez sur votre personnalité, vous avez dit
21:41 "c'est moi seul qui peux régler les problèmes de Portbouay, par mon charisme, ma personnalité,
21:46 ma puissance pour convaincre le gouvernement".
21:48 – Allons donc.
21:49 – Le journaliste, il a caricaturé, j'ai repris ceci, et je vais le refuser, c'est ce que je lui ai dit.
21:55 Nous avons observé que depuis un bon moment, et ça c'est un constat personnel,
22:00 je crois que c'est une erreur, on a tendance à reléguer,
22:03 penser que la responsabilité des maires, ce ne sont pas des responsabilités solides,
22:09 ce ne sont pas des responsabilités, je dirais des premières plans.
22:12 – Vous voulez dire qu'il faut des…
22:13 – C'est extrêmement important.
22:16 Moi je vais à Portbouay, je me rends compte que à Portbouay,
22:21 mais je suis réservé il n'y a pas longtemps,
22:23 c'est carrément, les gens vivent sous l'eau, les gens sont inondés, ils vivent sous l'eau.
22:29 Il faut quelqu'un assez capable d'interpeller le gouvernement sur ce terrain,
22:34 quelqu'un qui n'a pas vraiment d'état d'âme sur la question.
22:37 Donc c'est ce que j'ai essayé d'interdire, et je ne parle même pas de moi seul,
22:40 je dis qu'il faut redonner à la mairie, aux conseils municipaux, aux lits de zones,
22:45 des personnalités qui soient capables de traduire réellement les aspirations des peuples
22:49 et d'interpeller et d'affronter le gouvernement quand il le faut.
22:52 Mais pour affronter le gouvernement, il faut que tu sois clean,
22:55 et tu aies ta responsabilité, et tu sois capable de regarder dans les yeux pour dire,
22:59 vous devez faire ça pour les populations.
23:01 – Dernière question sur les élections, dans quel climat pensez-vous qu'elles vont se faire ces élections ?
23:07 – Nous aurons souhaité qu'elles se fassent de façon tranquille,
23:10 et nous aurons dit à notre parti, les choses sont assez claires,
23:14 le président Laurent Gbagbo depuis Bruxelles d'ailleurs,
23:19 avait créé, lancé l'idée des élections apaisées,
23:23 il avait confié cette mission-là à l'une de ses collaboratrices, Bamba Massane.
23:27 Et donc notre souci a toujours été de faire des élections paisibles.
23:31 – Monsieur, je voudrais maintenant qu'on vienne à parler de votre parti,
23:37 qui est assez récent, puisqu'il a été créé en octobre 2021, le PPA-CI.
23:42 Il est issu d'une scission avec le FPI, et se prévaut d'être,
23:47 je cite, "socialiste, panafricaniste, souverainiste".
23:51 Alors je voudrais bien savoir, au XXIème siècle,
23:53 dans un monde ouvert, interpénétré, interdépendant,
23:57 comment ce positionnement se traduit-il concrètement ?
24:01 – Ah oui, c'est justement que, peut-être que vous ne vous rendez pas compte,
24:05 mais le monde en train de se remodeler, le monde se remodèle.
24:09 Et ne pensez pas que ce qui se passe en Ukraine,
24:12 c'est seulement une affaire entre les Ukrainiens et les Russes,
24:14 c'est le monde qui se remodèle ainsi.
24:16 Alors à partir de ce moment, aujourd'hui, notre position du PPA-CI est simple.
24:21 La situation de l'Afrique exige d'abord que les Africains
24:25 se mettent d'abord ensemble, et que c'est ensemble
24:28 qu'ils défendent leurs intérêts souverains.
24:31 Vous voyez donc le lien qui est établi entre le panafricanisme et la souveraineté.
24:35 Qui ne veut pas dire que la souveraineté n'est pas du nationalisme exacerbé,
24:39 où on exclut les autres.
24:41 – Ce n'est pas une souveraineté de chaque pays, c'est une souveraineté de l'Afrique ?
24:43 – Non, non, non, nous lions les deux, panafricanisme et souverainisme.
24:48 Parce qu'il nous faut ces deux-là.
24:50 Parce que comme je l'ai dit, le monde, il est ce qu'il est.
24:55 – Mais le panafricanisme, c'est un peu une utopie qui date des années d'indépendance.
25:01 – Ce n'est pas une utopie.
25:02 – Non mais, c'en est une, parce qu'il n'a pas pris corps.
25:06 – Oui, non, ce n'est pas une utopie.
25:08 Il n'a pas été réalisé, mais ce n'est pas une utopie.
25:10 – Donc tant que ce n'est pas réalisé, ça reste une utopie.
25:12 Et donc j'aimerais savoir aujourd'hui comment vous le voyez,
25:15 qu'est-ce que c'est que le panafricanisme du 21ème siècle ?
25:18 – C'est ce que je viens de vous expliquer.
25:21 Aujourd'hui, il y a des menaces existentielles sur l'Afrique.
25:27 Et ces menaces, c'est le produit d'un ordre politique, d'un ordre mondial
25:31 qui date depuis plusieurs siècles, qui s'émue, qui s'émue.
25:35 Et aujourd'hui, l'Afrique se trouve être dans les taux sériciaires autour de l'Afrique.
25:41 Entre les anciennes puissances coloniales qui ont leurs intérêts,
25:44 entre les nouveaux partenaires qui veulent venir en Afrique,
25:48 entre d'autres considérations qui ne sont même pas…
25:50 Et il faut avoir le courage de dire.
25:52 Et je pense que parfois, il y a des courages pour lesquels nous avons peur de dire aux gens,
25:57 y compris une sorte de bataille de positionnement politique,
26:03 mais sous le couvert confessionnel.
26:06 C'est toutes ces menaces-là, toutes ces menaces qui prennent l'Afrique en ténaille.
26:12 Et pour régler ces problèmes-là, ce n'est pas le Mali seul, ce n'est pas les Burkinas seuls.
26:18 Quand ça a commencé, on a dit "Ah, ça, ça va faire des malins entre eux".
26:21 Mais malheureusement, aujourd'hui, nous avons sur nos soirs plus de 20 000 réfugiés burkinabés qui sont venus.
26:29 Et donc, c'est une menace, il y a des menaces existentielles.
26:32 Il y a des problèmes transversaux qui vont d'un pays à un autre.
26:36 Il y a question de l'immigration.
26:38 Voyez-vous, quand nous trouvons nos enfants ou nos petits frères qui sont dans la lagune au Nouveau-Méditerranée,
26:45 il y a ce sentiment-là profond qu'il y a des questions qui dépassent seulement les nations.
26:51 C'est tout cela que nous devons mettre en rapport et nous organiser par rapport à ces challenges-là.
26:57 Mais cette idée de se mettre ensemble et du panafricanisme, au sens où vous venez de l'expliquer,
27:02 est-ce que vous avez le sentiment qu'il y a un écho ailleurs ?
27:05 Parce que ça vous oblige à avoir une double action de persuasion en interne en Côte d'Ivoire,
27:11 parce que vous cherchez à gouverner, et puis avec tous les autres sur le continent.
27:17 C'est un double front, ça.
27:19 Je l'ai dit toujours, et je pense que le président Laurent Babou a bien compris.
27:24 Pourquoi ? Parce qu'avec du récul, nous tous nous rendons compte d'une réalité.
27:32 La réalité c'est quoi ? C'est que beaucoup de personnes ne comprennent pas le combat du président Laurent Babou en 2000.
27:39 Ils se sont ligués contre avec les adversaires africains pour combattre le président Laurent Babou.
27:44 Mais aujourd'hui, les choses sont totalement en train de changer.
27:47 Quand je vous l'ai dit, je l'ai dit en connaissant des causes.
27:49 Aujourd'hui, le PPI-CI a une branche au Mali.
27:53 Le PPI-CI au Mali.
27:54 Les Burkina Faso, nous sommes en alliance avec beaucoup de partis qui veulent s'intégrer.
27:58 Nous sommes en train de travailler au niveau du Sénégal, ainsi de suite.
28:00 Parce que dans la réalité, si effectivement des personnes qui ont servi comme mercenaires dans la rébellion
28:07 et pour le combat du président Laurent Babou avaient compris ce qui leur arrivait,
28:12 ce qu'ils représentaient, certainement qu'ils auraient fait cette offre.
28:16 Et donc, dans l'ignorance, parfois quand vous ne percevez pas les choses,
28:21 et bien évidemment quand elle se présente à vous, vous rentrez, mais avec du récul.
28:24 Vous vous rendez compte, vous vous dites "Ah, on n'aurait dû pas faire cela".
28:27 Donc il y a forcément une éducation d'abord en interne, pour comprendre l'interdépendance des pays africains
28:33 par rapport aux challenges qu'on vient de soulever.
28:35 Et avec les autres pays, pour leur dire "Vous vous rendez compte, dans la réalité,
28:39 c'est qui est arrivé au président Laurent Babou, c'est qui est arrivé au Mali aujourd'hui,
28:42 c'est qui est arrivé au Burkina aujourd'hui, c'est qui pourra arriver au Bénin demain,
28:45 c'est qui pourra arriver au Sénégal demain.
28:47 Donc, attention, nous avons une obligation, nous avons des défis, qui sont des défis transversaux, communs.
28:54 Organisons-nous. Et je vais finir par quelque chose de très important.
28:58 C'est Kwame Nkrumah qui l'avait dit, je l'ai lu dans "Soldiers de Célibre", qui disait ceci.
29:02 "Quand nous allions discuter, la CEE, je crois très la CEE en ces temps,
29:06 Comité économique européen, qui était déjà une entité plus ou moins politique,
29:10 alors que nous allions chaque état individuellement, nous allions très fragiliser.
29:16 Et donc, nous n'allons pas pour défendre l'intérêt de l'Afrique,
29:20 nous allons nous soumettre aux intérêts de la CEE."
29:24 Et c'est exactement ce qui est arrivé.
29:26 Ramenez à la Côte d'Ivoire que vous aspirez à gouverner, ça se traduit comment ce triptyque ?
29:30 Socialisme, panafricanisme, souverainisme, c'est-à-dire, quelle est la proposition,
29:35 quelle est l'ambition pour la Côte d'Ivoire que vous proposez aux Ivoiriens ?
29:39 Alors, deux choses. Premièrement, à tricompter la Côte d'Ivoire,
29:42 il faut que nous revoyons ce que nous appelons le moyen de production,
29:49 la richesse de production la plus importante des nations, la question des terres.
29:53 Parce que nous sommes en train de jouer avec le feu.
29:56 Revoir comment ?
29:57 Nous avons des réflexions là-dessus.
29:59 Nous avons des réflexions profondes sur la question des feux.
30:02 Le PPS est en train de réfléchir sur la question des terres,
30:04 parce que la tendance aujourd'hui qui a cours, c'est une tendance dangereuse.
30:08 À la fois pour la Côte d'Ivoire et pour l'Afrique.
30:10 Mais quelle est cette tendance ?
30:11 Alors, je vous explique.
30:12 Aujourd'hui, c'est plus de 60 millions d'hectares de terres qui ont été vendues aux multinationales en Afrique.
30:18 De terres ?
30:19 Des terres qui ont été vendues aux multinationales en Afrique.
30:21 Depuis la crise de subprimes, en 2008, tous les fonds, en tout cas les grands fonds américains,
30:28 ont compris que le foncier investit dans le foncier, dans leur pays, pour beaucoup de risques.
30:36 Et ils essaient donc d'exporter, d'externaliser leur démarche vers l'Afrique.
30:41 Ils ne sont pas les seuls.
30:42 Il y a les Chinois, il y a les Européens.
30:44 Vous êtes en train de dire qu'il faut essayer de préserver la terre pour les Africains ?
30:48 Absolument, il faut préserver ça.
30:50 Ça c'est extrêmement important.
30:52 Je vous ai dit, les questions de solidarité qui s'imposent.
30:55 Il faut faire une nouvelle offre aux jeunes.
30:58 Il faut leur faire une nouvelle offre.
31:00 Et ce n'est pas en disant "non, j'ai déclaré cette année une année de la jeunesse".
31:06 Non, mais c'est plus que du marketing.
31:07 Mais ça c'est du marketing, d'accord.
31:09 Non, c'est plus que du marketing.
31:10 Il y a une politique.
31:11 Il faut faire une offre nouvelle à la jeunesse.
31:13 Une offre nouvelle.
31:14 Qu'est-ce qu'il y a de plus ou de différent à faire que ce qui est fait en ce moment,
31:19 en termes de formation, d'entrepreneuriat, d'accompagnement d'une jeunesse ?
31:24 Alors, je vous explique ce qui se passe.
31:26 Quand vous prenez les opérateurs économiques qui travaillent en Côte d'Ivoire,
31:35 les multinationales, tous ceux qui travaillent,
31:37 est-ce que vous voyez leur impact réel sur l'économie ?
31:41 Nous avons effectivement une croissance.
31:43 D'ailleurs, je viens de lire le rapport des budgets qu'ils vont présenter à nos députés.
31:48 Nous avons fait une note pour donner à nos députés pour dire
31:50 qu'il y a tellement d'incohérents dedans qu'il faut qu'ils soient vigilants là-dessus.
31:53 Quand vous regardez ça, la croissance en Côte d'Ivoire continue d'être portée par la dette,
32:00 par l'extérieur, ainsi de suite.
32:03 Donc, la question c'est…
32:05 Mais la dette pour investir, c'est une bonne dette ?
32:06 Ah non ! Attention ! La dette pour investir, c'est une bonne idée.
32:09 Une bonne dette, je veux dire.
32:10 C'est une bonne dette.
32:11 Mais la dette pour investir, pour être sûr d'un retour sur l'investissement,
32:16 oui, mais pas les dettes perdues.
32:18 Or, ici, le problème, si depuis 10 ans, bientôt 15 ans, que le régime est là,
32:24 il s'est endetté pratiquement de façon exponentielle.
32:26 Nous sommes autour de 24 000 milliards, alors qu'on avait pris le pays à 2400 milliards,
32:30 nous sommes à 24 000 milliards.
32:32 Quand vous voyez tous ces éléments, à un moment donné, il faut s'asseoir pour dire
32:35 quel est le retour sur l'investissement de cette dette.
32:37 Parce que s'il y avait des retours sur l'investissement,
32:39 il n'y aurait pas des inondations à Bobo.
32:42 Il n'y aura pas des inondations à Portbouay.
32:44 Il n'y aurait pas des inondations parties par là.
32:46 Donc, c'est-à-dire que nous prenons de l'argent et nous investissons dans des infrastructures.
32:51 Et comme il n'y a pas de retour sur l'investissement, nous sommes incapables d'entretenir ces investissements.
32:57 Et nous rentrons dans un cycle d'endettement.
32:59 Nous sommes à 53% aujourd'hui du service de la dette, je ne parle même pas de la dette,
33:05 du service de la dette par rapport aux recettes fiscales.
33:09 Nous allons vers le mur.
33:11 Nous allons vers le mur.
33:12 Donc, quand vous dites que je veux régler le problème des jeunes,
33:16 ce n'est pas la peine de dire "bon, j'ai donné 700 millions pour faire des salons de coiffure".
33:20 Franchement...
33:21 - Vous prenez une histoire qui...
33:23 - Ah non, mais ce n'est pas une histoire, mais c'est la réalité.
33:25 - Il n'y a pas que des histoires comme ça.
33:27 - Non, ce n'est pas une anecdote.
33:29 C'est l'état d'esprit de ce qu'il y a pour les jeunes.
33:31 - Même un jeune qui prend 500 000 francs ou 600 000 francs pour faire un magasin
33:35 et qui ensuite rembourse sa dette et qui au moins a son activité, ça existe aussi.
33:38 - Oui, mais je vous pose la question, monsieur Dermier.
33:40 - Ou pas.
33:41 - Comment vous expliquez qu'en 2016, le gouvernement ivoirien,
33:46 après la rencontre de Val Lamallet, a décidé et qui a reçu beaucoup d'argent.
33:52 L'Union Européenne a mis à la disposition des pays africains l'équivalent de 200 milliards de FANSEFA.
33:58 Et la Côte d'Ivoire a pratiquement...
34:02 Non, 1200 milliards à peu près.
34:04 1200 milliards que l'Union Européenne a mis à la disposition des pays africains.
34:07 La Côte d'Ivoire s'est retirée au bas moins 250 milliards pour dire, pour convaincre les jeunes.
34:14 Nous sommes en 2015.
34:17 Nous sommes bien, je dis bien en 2015-2016.
34:20 Et quand ils ont reçu cet argent, ils ont déclaré, ils ont décidé de faire de 2016 à 2020,
34:25 sur la base de cet argent, de faire ça les années de la jeunesse.
34:31 Le PND, les années de la jeunesse.
34:33 Mais au bout du compte, comment s'est fait-il qu'aujourd'hui,
34:36 si vraiment leur politique est rigoureuse et porte effectivement des fruits ?
34:41 Comment s'est fait-il que la Côte d'Ivoire soit à la tête des pays demandeurs d'asile ?
34:45 Comment s'est fait-il que nous soyons pas mis à la tête de ceux qui se noient à la Méditerranée et dans le désert ?
34:52 Mais c'est exactement cela.
34:54 Donc, ce n'est pas la peine de faire de la propagande.
34:56 Vous faites une politique, vous la regardez par les résultats, et les résultats, ils parlent d'eux-mêmes.
35:01 Ce n'est pas vous qui faites de la propagande que vous allez commenter les résultats.
35:05 Les résultats, c'est qu'aujourd'hui, la Côte d'Ivoire, malgré tout ce qu'ils disent,
35:08 avoir reçu autant d'argent, ce qu'ils disent qu'ils font pour les jeunes,
35:11 nous sommes parmi les plus nombreux qui mourront dans le désert.
35:16 Donc, il n'y a pas de problème.
35:17 Alors, on a parlé un peu de l'idéologie du PPACI.
35:21 Vous dites que vous allez faire un certain nombre de listes communes, n'est-ce pas, avec le PDCI ?
35:29 Oui.
35:30 C'est bien le cas ?
35:31 Oui.
35:32 Une bonne partie de vos listes vont être communes ?
35:34 Oui.
35:35 Mais on sent bien que sur le plan idéologique, cette alliance électorale est un peu contre nature.
35:42 Comment est-ce que vous arriveriez à gouverner avec ce parti ?
35:46 Alors, il n'y a pas… D'abord, nous faisons une liste commune, et le projet de gestion des collectivités,
35:55 bon, c'est discuté. Je veux dire, ce n'est pas…
35:57 Et plus tard, l'État ?
35:58 Hein ?
35:59 Et pour l'État ?
36:00 Ah oui, c'est pour l'État.
36:01 Il y a quand même une grosse différence d'approche.
36:03 Non, non, non, nous envisageons. Parce que là, nous sommes en phase, aujourd'hui, nous sommes en alliance électorale.
36:09 Après, forcément, nous allons discuter d'un projet de grossité.
36:13 S'il y a une alliance, il faudra bien sûr que nous puissions discuter d'un projet de société commun et d'un programme de gouvernement commun.
36:21 Mais ça, je veux dire, ce n'est pas parce que… N'oubliez pas que le PDCI, il y a une bonne partie de l'État, le PDCI qui est du centre-gauche,
36:27 donc qui est assez proche de nous. Et donc, si c'est une certaine des points, on peut…
36:32 On peut.
36:33 Merci.
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