Suite à la mort du jeune Nahel à Nanterre lors d’un refus d’obtempérer à Nanterre mardi, sur le plateau de Public Sénat, la porte-parole de la police nationale a apporté les derniers chiffres de l’usage des armes des policiers lors de ces situations. Elle annonce 138 tirs sur des véhicules en mouvement en 2022 contre 157 en 2021.
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00:00 Je peux tout à fait compléter vos chiffres.
00:02 Allez-y.
00:02 Puisque c'est important, je pense, pour éclairer le débat.
00:05 Je ne suis pas une fan une folle des chiffres,
00:08 mais notamment les chiffres les plus récents qui vous manquaient.
00:11 157 tirs sur les véhicules en mouvement en 2021,
00:15 et cette année en 2022 c'est 138.
00:18 Donc on a une tendance légèrement baissière.
00:20 Tout comme nous avons une tendance baissière,
00:22 contrairement à ce qui est dit actuellement,
00:24 sur l'usage de l'arme d'une manière générale,
00:26 l'arme individuelle, par les policiers.
00:28 Puisque jusqu'en 2019, on était à peu près à plus de 300 usages de l'arme par an.
00:33 Et après 2019, nous sommes descendus à moins de 300.
00:36 Et pour vous donner juste les chiffres, les derniers chiffres,
00:39 on était à 290 en 2021.
00:42 Et puis 285 en 2022.
00:46 Je vous laisse terminer la phrase, mais là on est dans une bataille de chiffres.
00:49 Je ne voudrais pas qu'on s'y perde un peu avec nos téléspectateurs.
00:51 C'est les chiffres de l'inspection et qui relèvent toutes,
00:55 et qui comptabilisent, tous les usages de l'arme des policiers.
00:59 Donc c'est extrêmement important de le dire.
01:01 – Le comparatif avec une autre démocratie,
01:03 en l'occurrence la démocratie allemande, comment vous le recevez ?
01:06 – Ce n'est pas insatisfaissant pour nous,
01:08 parce qu'à partir du moment où déjà il y a un tir opérationnel,
01:11 c'est forcément qu'on a été contraint à le faire.
01:14 Parce qu'il faut le rappeler, ce cadre juridique,
01:16 qu'il soit en légitime défense ou avec la loi 2017,
01:19 répond à une stricte proportionnalité et une absolue nécessité.
01:24 C'est-à-dire que le policier perçoit un danger
01:26 qui est dans ce cadre de stricte proportionnalité et absolue nécessité.
01:30 Donc c'est extrêmement important de le rappeler.
01:32 Maintenant, pour l'analyse du texte de 2017,
01:35 je pense que le décorrélé, juste avec un chiffre de pic,
01:39 effectivement il y a eu ce pic en 2017,
01:41 qui est revenu à peu près au chiffre un petit peu supérieur,
01:45 mais avant, le décorrélé du contexte…
01:47 – Pardon, mais on ne peut pas se satisfaire du chiffre de 13 morts en 2022
01:52 lors d'opérations policières de refus obtempéré.
01:55 Je suis assez d'accord avec vous pour dire,
01:57 dans une démocratie moderne,
01:58 on ne peut pas se satisfaire d'un chiffre comme celui-là.
02:00 – Complètement, ce n'est pas du tout mon propos de me satisfaire de cela.
02:03 De vous dire qu'en 2022, il y a eu 13 décès, c'est absolument dramatique.
02:13 On est là-dessus, on partage le constat, on est d'accord.
02:16 Maintenant, décorrélé le texte de 2017 avec des chiffres
02:20 et en oubliant le contexte de 2017, qui est quand même un contexte terroriste fort,
02:24 qui est post-attentat de Nice, post-Virichatillon, post-attentat de Magnanville,
02:29 donc avec une ultra vigilance des policiers sur le terrain
02:32 et avec le fait qu'ils aient été ultra mobilisés
02:35 dans une opération vigipirate intense en 2017,
02:38 peut aussi expliquer cette augmentation.
02:40 – Alors, j'entends cet argument.
02:41 [Musique]