• l’année dernière
Transcription
00:00 - T'inquiète pas, la voiture ! - T'as droit à la batterie !
00:03 - C'est ta mère, je te fais crier à ta femme ! - C'est la droite, c'est la droite !
00:06 - Non, calez le con !
00:07 - Je pars dans deux mois et demi au service. - Toi qui vas partir au service, hein, il va me parler bientôt.
00:18 - Je me tire dans deux mois. - Ça marche ? - T'appognes.
00:20 - Mission ! - Mission !
00:29 - T'appelles pas le loulou, c'est un tango.
00:30 - Allez, Marcel, alors, un petit peu tête de porc ?
00:38 - Et la télévision, ça marche ? - Ça vous intéresse, la télévision ?
00:41 - On donne des cours du soir, vous êtes toujours ensemble, inséparables.
00:44 - On est amis, on se dit tout. - On se fait jamais de vacherie. - Jamais.
00:46 - T'es vraiment une peau de vache, hein. Tu peux quand même me présenter ?
00:58 - Tu veux bien, mais minute, hein, j'ai pas encore fait mon choix.
01:00 - Moi, je te suis, non !
01:18 - T'as rien à faire, ça suffit comme ça ! - Eh bien, garde-moi Michel avec, si c'est ce que tu veux.
01:21 - On dirait deux mininettes avec vos histoires. Y a quand même des choses plus importantes, non ?
01:26 - Je suis mort, mort, mort ! - T'as rien à faire, ça suffit comme ça !
01:28 - Eh bien, garde-moi Michel avec, si c'est ce que tu veux.
01:30 - On dirait deux mininettes avec vos histoires. Y a quand même des choses plus importantes, non ?
01:35 - On dirait deux mininettes avec vos histoires. Y a quand même des choses plus importantes, non ?
01:39 - T'es vraiment une peau de vache, hein. Tu peux quand même me présenter ?
01:41 - T'es vraiment une peau de vache, hein. Tu peux quand même me présenter ? - T'es vraiment une peau de vache, hein.
01:44 - T'es vraiment une peau de vache, hein. Tu peux quand même me présenter ?
01:46 - T'es vraiment une peau de vache, hein. Tu peux quand même me présenter ? - T'es vraiment une peau de vache, hein.
01:49 - T'es vraiment une peau de vache, hein. Tu peux quand même me présenter ? - T'es vraiment une peau de vache, hein.
01:51 - T'es vraiment une peau de vache, hein. - T'es vraiment une peau de vache, hein. - T'es vraiment une peau de vache, hein.
01:53 (Musique)
02:07 - Jean-Claude, je vous ai vraiment trouvé très bien dans le film. Comment avez-vous été amené à jouer ?
02:11 - Eh bien, je travaillais dans une banque. Non pas comme banquier, mais enfin...
02:15 Un midi, j'avais l'habitude d'aller manger à la cantine.
02:18 Et j'ai rencontré une amie à moi qui m'a dit "Si tu veux, on va aller faire un tour".
02:24 J'étais faire un tour avec elle et j'étais au sport de la République.
02:27 Et j'ai été accosté par une jeune fille, un gars, qui m'a demandé de faire prendre en photo.
02:34 J'ai été pris en photo. Je croyais que c'était des photos stopper.
02:37 Et une semaine après, j'ai été convoqué pour faire des essais. Je me suis aperçu que c'était pour tourner un film.
02:43 J'ai appris que Jacques Rosier avait pratiqué comme ça.
02:46 Il y avait une jeune femme et un photographe qui se promenaient dans la rue et qui photographiaient des garçons et des jeunes filles.
02:53 Quand c'était un garçon, c'était la jeune fille qui l'accostait. Et quand c'était une fille, c'était le garçon qui l'accostait.
02:58 Les photos arrivaient au bureau et Jacques regardait les photos.
03:03 Et quand il les trouvait bonnes, il convoquait les gars et les filles pour faire des essais.
03:09 C'est d'ailleurs comme ça que j'ai été pris aussi.
03:10 Aux essais, il y avait une scène à tourner. On devait s'imaginer qu'on était dans un bar.
03:16 On avait des filles à côté de nous et elles nous posaient des questions.
03:19 Et à un moment donné, il y a une fille qui m'a dit...
03:21 - C'est qui a vraiment les moustaches ?
03:23 Et moi, j'ai répondu...
03:24 - C'est pourtant une usine à frissons, ça.
03:26 C'est l'heure dans le film.
03:28 - J'aime pas les types à moustaches.
03:31 - Ben quoi ? C'est pourtant une usine à frissons.
03:33 - Et vous, Evelyne, comment avez-vous été amenée à tourner ?
03:39 - C'était au printemps. J'avais l'habitude de rencontrer plein d'amis au Quick-Elysée.
03:44 Et Jacques Rouset m'avait remarquée un jour, sans doute.
03:48 Mais quelques jours plus tard, il m'a fait envoyer un photographe qui m'a posé des questions et qui m'a dit de venir au bureau.
03:57 - Le photographe vous a trouvée comme ça ?
03:59 - Oui, au bout de trois semaines, je crois.
04:01 C'était assez long parce que je suis quand même pas toujours dans ce café.
04:05 Et...
04:07 Je dois continuer.
04:12 - Non, non.
04:14 - Eh bien, on m'a prise... On m'a... J'ai fait des essais.
04:19 Et Jacques trouvait que je ressemblais à un tableau de Renoir.
04:22 La natte.
04:24 Et puis, quand j'ai fait les essais, j'avais très peur.
04:29 Et j'ai ri. Je me suis mise à piquer une crise de faux rire.
04:32 - Rien n'est pas faux, quand il y a un gros parment.
04:34 - Ma tête, là.
04:36 - Mais regarde l'appareil, bon sang !
04:40 Regardez-vous, pour vous marrer, regardez l'appareil à l'intérieur.
04:43 Hein ? Regardez-vous.
04:45 On fait ça encore une fois ? - Comment ?
04:49 - Et c'est ça qui m'a fait engager.
04:51 - Vous, Stéphania, vous êtes italienne et je crois que vous pensiez, vous, vraiment faire un jour du cinéma.
04:56 - Oui, j'ai fait des photos et puis après, des publicités.
04:59 Pas grand-chose, mais des publicités, oui.
05:02 Et elle a trouvé ma photo. Dans un milieu...
05:07 J'ai essayé d'aller dans le bureau.
05:10 Elle s'est dit que tu allais expliquer.
05:14 Elle parle encore ? Je ne sais plus ce qu'elle dit.
05:18 - Regardez-moi Stéphania.
05:22 - Moi, il y a une robe avec des fleurs, comme ça.
05:28 Et c'est ça, c'est le costume du personnage.
05:31 Et elle m'a pris.
05:33 - Et vous, David, je vous avais remarqué déjà dans des films où vous aviez des silhouettes,
05:37 mais je ne m'attendais pas à vous voir surgir d'une façon aussi insolite et dans un rôle aussi important.
05:41 Vous êtes vraiment formidable.
05:43 - C'est-à-dire insolite. Je m'attendais un peu à ça parce que j'avais déjà lu le scénario au départ.
05:48 J'avais connu Roger dans son bureau et...
05:51 Je croyais à ce que j'avais lu et j'espérais vraiment que ça serait quelque chose d'épatant
05:56 parce que quand je fais quelque chose, j'y crois. Je crois énormément.
06:00 - Qui est...
06:02 Papapapapapa...
06:06 (musique)
06:34 - Qu'est-ce que... ?
06:36 *Bruit de la télé*