Retrouvez « Le billet d'Alexandre Kominek » dans la Bande Originale sur France Inter et sur https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/le-billet-d-alexandre-kominek
Category
😹
AmusantTranscription
00:00 Je suis Alexandre Camilla !
00:02 Oui !
00:04 Et vous avez compris pourquoi Camille et Bérénice étaient nos invités ?
00:08 Oui, j'ai compris Nagui, Madame Béjo, Madame Jappi, bonjour, les amis, comment ça va ?
00:13 Ça va bien !
00:14 Franchement, je suis content de vous voir, parce que je sais que je ne vais bientôt plus vous revoir.
00:19 Pendant deux mois, deux mois sans patron arabe, sans Daniel Morin, au matin,
00:25 deux mois en slip à accélérer mon mélanome en sirotant des margaritas au bord de la piscine,
00:30 et si toi, Léa, tu baves !
00:32 Franchement, on peut se le dire, on va pas se manquer !
00:37 Non mais c'est pas méchant, on va pas se manquer, c'est juste, cette petite pause, c'est pour mieux se retrouver.
00:43 On est un peu ce couple qui décide de faire une pause juste avant les vacances d'été.
00:46 On se retrouvera en septembre et on verra lequel des deux aura le plus niqué.
00:50 Petite parenthèse, c'est le pire truc à faire une pause quand t'es en couple.
00:56 Moi, je l'ai fait une fois, j'ai bien compris qu'elle en avait plus profité que moi.
01:03 Quand elle est rentrée, elle est arrivée au café, encore ébouriffée, sentant le terre d'Hermès,
01:08 elle sortait de son lit. J'aurais dû m'en douter, quand je lui ai dit "t'es où ?"
01:12 et qu'elle m'a répondu "je suis là dans trois semaines".
01:14 (Rires)
01:18 Et je t'épanouis.
01:20 Oui, oui, merci, merci, je change la bonnette quand même.
01:23 On va changer la bonnette, j'ai ma bonnette à moi.
01:25 (Rires)
01:28 C'est la merde, je pète les plombs.
01:31 T'as même fait rougir Paul.
01:34 (Rires)
01:36 Mais parce que c'est lui qu'elle suçait.
01:38 (Rires)
01:40 Il y a ma fille qui écoute.
01:42 Quand tu fais le buzz sur mon truc.
01:44 Allez, voilà, voilà, mais bon, parlons du film.
01:48 S'il te plaît.
01:49 Avec plaisir.
01:50 Camille Japi pour leur film "Sous le tapis" qui sortira en salles le 19 juillet.
01:58 C'est l'histoire d'Odile, une grand-mère qui se prépare à recevoir ses enfants et petits-enfants pour fêter son anniversaire.
02:03 Mais Jean, son mari, meurt brutalement.
02:05 N'acceptant pas la réalité, elle décide de le cacher sous son lit.
02:08 Bon, ben, il y a un truc en France à passer avec les cadavres et les meubles.
02:11 On met des bébés dans les congélos, on planque des vieux sous les lits, on a envoyé des juifs dans les fours.
02:16 Alors, ça va, j'ai la caution.
02:20 Ça paraît glauque, mais si tu réunis tout ça, ça te fait quand même un putain d'épisode de recherche appartement ou maison.
02:26 (Rires)
02:28 Là, je pense que tu peux arrêter l'émission.
02:30 T'auras jamais mieux que l'épisode où Stéphane Plaza te fait le homestaging de la maison de Xavier Dupont de Ligonnès.
02:35 Alors là, il y a une super terrasse, vous pouvez vous poser dessus ou en dessous.
02:39 Les anciens pompiers, on l'a fait une fois, toute la France en a parlé.
02:43 Mais revenons au film.
02:45 Votre personnage, Bérénice Bégeau, est très touchant car clairement vous vous défoncez pour votre famille.
02:51 Mais votre mère, on n'en a rien à se fier avec.
02:53 Pire, elle préfère votre frère qui passe son temps à se défoncer et à défoncer.
02:58 Si c'était ça les critères pour être apprécié, je serais la personnalité préférée des Français.
03:04 Je serais invité à toutes les soirées sur les plateaux télé.
03:07 Je sortirais mon best-seller "Comment défoncer sous défonce" préface de Pierre Palmade.
03:14 Succès historique.
03:16 En revanche, Madame Bégeau, votre mari dans le film, il m'énerve.
03:20 Ce genre de mec tout sec, pas un pet de gras, parce qu'il ne boit pas, parce qu'il a des compètes.
03:25 - Parce qu'il fait du vélo ! - Oui, je viens, fais ma chronique.
03:30 Le vôtre, il est en moule burne parce qu'il fait du vélo.
03:33 On les connaît tous ce genre de mec.
03:35 Tu le vois ce genre de mec qui te rejoint en terrasse, en courant, et qui devant la table, il arrête son chrono.
03:40 Il a couru 25 km, il pue même pas parce qu'il a sa tenue haut de l'eau à régulation thermique.
03:45 Thermique ta mère.
03:47 Vraiment, je les déteste. Ils courent tous les jours alors que c'est même pas leur métier.
03:51 Le pire, c'est que ces gars, ils ont souvent un giga métier.
03:53 Ils gagnent 300 000 euros par année, ils comptent pas leurs heures au bureau, mais quoi qu'il arrive, ils courent tous les jours.
03:58 Parce que ça me permet de me sentir vivant.
04:00 Mais 300 000 euros par année, je me sens increvable, éternel.
04:04 300 000 euros, je me sens, mais je me sens même plus.
04:06 300 000 euros par année, je vole, je me déplace dans la rue comme si j'étais en Ségoué, mais sans Ségoué.
04:12 Finalement, le perso qui a la meilleure place dans votre film, c'est le grand-père.
04:17 J'aime bien la place du mort.
04:19 J'aime bien la place du mort parce que c'est ce que je suis.
04:21 Mais je vais peut-être me mettre à la course, histoire de me sentir vivant.
04:24 - Allez, bisous. - Merci !
04:27 - Allez, bisous. - Merci !
04:29 Merci.
04:30 - Bonne soirée. - Bonne soirée.