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Le 9 mai 2023, le relais de la flamme olympique s'élancera de Marseille pour un long périple de 68 jours à travers la France. Une procession qui est « une vraie satisfaction », pour Tony Estanguet, président du Comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques, présent sur la plateau de la chaine L'Equipe.

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Transcription
00:00 C'est ce que vous avez ressenti, parce que quand on est président du Cojo,
00:03 une journée comme celle-ci, c'est une étape qui est plus qu'importante dans la préparation de ces Jeux.
00:07 - Oui, c'est une vraie satisfaction.
00:09 Le relais de la flamme, c'est vraiment un des grands marqueurs des Jeux.
00:12 C'est un symbole très fort.
00:13 La flamme olympique, c'est un idéal.
00:16 C'est vraiment le moyen de lancer la célébration des Jeux.
00:21 Les Jeux vont être de retour dans notre pays après 100 ans.
00:24 Et à partir du 8 mai 2024, elle va arriver à Marseille, en voilier depuis la Grèce.
00:30 Et de là, va commencer 68 jours de fêtes autour des Jeux,
00:34 célébrer le retour des Jeux dans notre pays, célébrer les athlètes, célébrer nos territoires,
00:39 aller découvrir toutes les pépites de notre magnifique pays,
00:43 que ce soit dans l'Hexagone ou dans les Outre-mer.
00:45 C'est une vraie satisfaction.
00:47 Vous ne vous rendez pas compte, mais il y a un énorme boulot qui a été réalisé depuis un an et demi
00:51 pour imaginer ce parcours le plus spectaculaire et le plus emblématique possible.
00:57 - Vous l'avez voulu festif, ce parcours, mais la fête, on va y venir.
01:01 Sur les villes, étape 65, 106 emblématiques.
01:04 Comment ? Alors, ça devait être un casse-tête absolument invraisemblable pour choisir, dire oui, dire non.
01:10 Qu'est-ce qui vous a guidé tout au long de ce travail ?
01:13 - Oui, c'est vrai que c'était un vrai défi parce qu'il y a 36 000 communes en France.
01:16 Et bien évidemment, si on avait voulu passer dans toutes les communes,
01:18 on aurait dû commencer même avant d'être candidat. Donc, c'était compliqué.
01:22 Mais ce qui est intéressant de relever, c'est qu'il y a plus de 400 villes aujourd'hui
01:26 qui ont souhaité accueillir le Relais de la Flamme.
01:28 On va aller à la rencontre de millions de Français.
01:31 Et ça va être ce voyage au cœur de notre pays avec de très beaux décors,
01:36 les plages du débarquement en Normandie, le Mont-Saint-Michel, Marseille, Nice,
01:41 mais aussi la montagne avec les Pyrénées.
01:43 Bien évidemment, les Pyrénées.
01:45 - Au hasard.
01:47 - Mais aussi Chamonix le 23 juin, le jour de la journée olympique,
01:51 pour faire ce petit clin d'œil aussi aux centenaires des Jeux d'hiver de Chamonix 1924.
01:58 Donc, c'est un parcours assez magique.
02:01 Et encore une fois, pour nous, c'était important parce qu'on voulait rendre hommage
02:05 à tous ces territoires qui font le sport français.
02:07 Nous, athlètes, on vient des quatre coins de la France.
02:09 On a commencé le sport dans des villes où il n'y aura pas de compétition pendant les Jeux.
02:14 Mais c'était important de saluer, de rendre hommage à ces collectivités, ces territoires,
02:18 ces villes, à ces éducateurs, à ces éducateurs, à ces dirigeants du monde du sport,
02:22 d'aller chez eux pour dire, voilà, dans quelques jours, dans quelques semaines,
02:26 on va organiser le plus grand événement sportif de la planète
02:29 et on a envie que vous soyez visibles, que vous puissiez vous aussi goûter à cette magie olympique.
02:34 - Qu'est-ce que vous répondez, Tony, justement, à ceux qui n'ont pas eu cette chance-là ?
02:37 Parfois, on a entendu la montagne, justement.
02:40 Là, il y a Chamonix, mais Albertville, Grenoble, des villes qui ont accueilli les Jeux olympiques
02:44 ne font pas partie de ce parcours.
02:46 Qu'est-ce que vous répondez à ça ?
02:47 - Je réponds qu'encore une fois, ce n'était pas une obligation d'être candidat,
02:52 de pouvoir organiser le Relais de la Flamme.
02:54 Nous, on a voulu, en toute transparence, faire un appel à candidature,
02:57 donc donner la possibilité au territoire qui le souhaitait de faire partie de cette aventure collective.
03:03 Nous, on n'a pas les moyens d'aller partout, clairement.
03:06 Ce n'était pas envisageable, y compris d'un point de vue tout simplement opérationnel,
03:10 de faisabilité technique.
03:11 Et donc, il a fallu trouver ce mécanisme d'invitation des territoires,
03:17 avec une contribution, effectivement, de certains territoires,
03:20 parce que ça a été aussi discuté avec eux.
03:22 Quel est le meilleur mode, quelque part, à mettre en place pour que chacun ait sa chance,
03:27 parce qu'il y avait beaucoup de territoires qui avaient très envie,
03:30 mais aussi que ce ne soit pas possible pour tout le monde dans des conditions gratuites,
03:35 parce que la réalité, s'il y a une réalité économique,
03:37 on est nous une organisation privée qui est financée par de l'argent privé.
03:41 Et donc, c'est aussi cet équilibre-là qu'il a fallu trouver.
03:44 - Le dévoilement de ce parcours de la Flamme Olympique ce matin,
03:48 en présence de la ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques,
03:51 madame Armelia Oudea Castera.
03:53 On l'écoute sur cette journée qui était si importante dans le calendrier.
03:58 - C'est une journée qui est quand même vraiment importante.
04:00 C'est d'abord la journée olympique.
04:02 Elle a 75 ans, en 1948, elle a été créée pour mettre à l'honneur ces trois valeurs de l'olympisme.
04:09 C'est assez formidable que ça coïncide aujourd'hui avec l'annonce de ce parcours.
04:14 On a ces 64 territoires, ces cinq groupements communs, l'outre-mer avec les quatre Drômes.
04:22 Tout ça va rayonner. On a quatre régions qui sont aussi derrière ce parcours.
04:26 C'est vraiment l'ensemble des territoires qui vont être mis à l'honneur
04:29 et toutes les dimensions de notre patrimoine.
04:31 - L'importance de cette journée encore rappelée par la ministre.
04:34 Tony, on va écouter le capitaine, parce qu'il y a un capitaine pour cette flamme,
04:38 Florent Manoudou, qui était présent également aujourd'hui.
04:40 Puis vous me direz comment vous avez vécu ça aussi pour eux,
04:44 parce que vous aussi, vous avez porté la flamme.
04:47 - C'est quoi un bon capitaine de flamme ?
04:50 - Un capitaine de flamme, on a failli le dire.
04:53 Un bon capitaine, c'est quelqu'un qui arrive à rassembler, c'est quelqu'un qui donne de l'énergie.
04:58 Il y a des mots qui sont importants.
05:00 On verra selon les personnes qui porteront la flamme au moment où je serai sur ces events-là.
05:07 Et peut-être que certaines personnes seront un petit peu stressées.
05:11 Chaque personne est différente et j'espère que je pourrai justement donner de la lumière aussi autour de ça
05:17 avec plein de gens autour de nous qui se rassembleront pour cette grande fête.
05:23 - Capitaine flamme !
05:26 Ça, c'est un générique légendaire.
05:28 Anthony, ça concerne quoi le rôle de capitaine ?
05:32 Pourquoi Florent Manoudou et pourquoi c'est si important d'avoir un capitaine ?
05:34 - Florent Manoudou, c'est l'un des plus beaux champions que l'on ait dans le sport français.
05:38 C'est quelqu'un d'extrêmement engagé, qui depuis le début de cette aventure est très mobilisé.
05:44 Il a envie que ses Jeux réussissent, il a envie que son pays montre une très belle image.
05:47 Lui-même, en tant qu'athlète, il est en train de revenir à un niveau incroyable.
05:51 On l'a vu encore il y a quelques jours.
05:53 Pour moi, c'était très important d'avoir quatre capitaines
05:58 qui vont être les capitaines d'une équipe de 11 000 relayeurs de cette flamme olympique et paralympique.
06:05 Florent Manoudou, Laure Manoudou, cette fratrie.
06:08 On a dans le sport français de très belles fratries.
06:10 Celle-là, on est une assez incroyable.
06:12 Deux champions olympiques, hommes et femmes.
06:15 Et puis aussi deux athlètes paralympiques, Dimitri Pavadé et Mona Francis,
06:19 qui sont médaillés paralympiques, championnes d'Europe de paratriathlon pour Mona.
06:24 On est fiers de nos champions français.
06:27 Pour moi, c'est important qu'ils soient là toutes les étapes du projet.
06:30 Ils vont donner cette âme à ce projet, une âme sportive.
06:34 Moi, je veux qu'on valorise le sport dans notre pays.
06:36 Et il n'y a pas mieux que les athlètes pour en parler.
06:39 Alors, vous avez révélé le parcours, Tony,
06:41 mais vous n'avez pas révélé qui porterait la flamme en dernier.
06:44 Le dernier relayeur ou la dernière relayeuse ?
06:48 Vous avez une idée, peut-être ?
06:50 Vous suggérez ? Non, mais à mon avis, c'est déjà fait.
06:52 Non, ce n'est pas encore fait.
06:54 Qu'est-ce qu'on peut révéler par rapport à ça pour ceux qui nous regardent ?
06:58 Parce qu'on se souvient tous, Michel Platini en 1992,
07:00 c'était exceptionnel à l'UPRV, c'est un moment d'émotion.
07:02 C'est toujours un moment d'émotion, c'est toujours un moment de surprise,
07:06 parce qu'en général, on découvre ce moment en live.
07:08 Donc, je vous invite à être patient.
07:11 Et on va vous révéler forcément cette surprise au dernier moment,
07:15 lors de la cérémonie d'ouverture.
07:17 On a la chance d'avoir de très beaux sportifs, de très grandes personnalités.
07:21 Peut-être que ça ne sera pas un sportif, on n'a pas pris notre décision.
07:25 On verra bien, mais en tous les cas, on va s'y atteler dans les mois qui viennent.
07:30 On a encore un petit peu de temps pour ça.

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