Le journaliste et écrivain Laurent Joffrin, sur le sous-marin disparu : «Autant on a eu raison de déployer tous ces moyens pour sauver ces pauvres gens, mais quand on compare avec le naufrage du bateau de migrants. [...] L'organisation des secours, c'était un peu léger».
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00:00 - Vous parlez de deux poids, deux mesures.
00:02 C'est intéressant parce que, autant on a eu raison de déployer tous les moyens
00:05 qu'on a déployés pour sauver ces pauvres gens.
00:08 Mais quand on compare avec le naufrage qui a eu lieu la semaine dernière,
00:11 du Carago, dont on ne connaît même pas le nom d'ailleurs, il y a eu 500 morts.
00:15 On en a parlé, ce n'est pas la question.
00:17 Mais quand vous regardez la manière dont les secours ont été organisés,
00:20 il y a eu beaucoup moins.
00:22 Beaucoup moins.
00:23 Il y avait un seul bateau sur place.
00:26 Ce bateau était arrêté, on le savait.
00:28 Il y avait 500 personnes à bord, 700 je crois.
00:30 Et il était donc dans une situation très dangereuse, sans gilet de sauvetage,
00:34 sans canot de sauvetage.
00:36 Et on a envoyé un bateau qui a essayé de le remorquer, apparemment,
00:39 d'après certains témoignages, c'est en le remorquant qu'il l'a fait chavirer.
00:42 Mais vous voyez la différence ?
00:47 Je ne parle pas du traitement médiatique,
00:49 on en a parlé beaucoup de ces 500 morts.
00:51 Mais la manière dont les secours ont été organisés,
00:54 autant que je puisse en juger, et l'enquête le dira,
00:57 ça a été un peu léger.
00:59 C'est un peu léger.
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