Quand on fait ses courses, c’est une chose que l’on fait inconsciemment. Choisir ses fruits, ses légumes… Sur le marché, dans une enseigne de grande distribution ou chez son producteur préféré, est-ce que notre choix est toujours le bon ?
D’aspect, faut-il privilégier la brillance aux traces de meurtrissures ? Est-ce qu’une variété est plus gouteuse qu’une autre ? En vrac, en barquette, sous plastique… Doit-on prêter attention à la manière dont nos aliments sont emballés ? À l’heure où la pandémie de Covid-19 nous incitait à acheter local, est-ce que consommer ce qui vient du plus près de chez soi est une garantie de manger de bonnes choses ? Enfin, le bio, est-il synonyme de sain ? Vaste débat…
Pour son nouveau format « food », La Provence a posé ces questions aux chefs cuisiniers de la région qui travaillent ces produits quotidiennement. À chaque saison, des Bouches-du-Rhône au Gard, en passant par le Vaucluse, ils vous conseilleront sur, ce qui pour eux, est le meilleur à mettre dans vos assiettes.
Dans un second temps, avec ces mêmes produits, c’est en cuisine qu’ils vous confieront leurs astuces pour préparer une recette originale et saine, à refaire à la maison.
Ce jeudi, c’est Christophe Chiavola, nouveau chef de l’étoilé Prieuré Baumanière, qui s’attaque à nos assiettes avec… la cerise ! Sur le marché de Villeneuve lez Avignon, il a choisi l’étal de Graines de Génie pour nous parler de la cerise bigarreau. Un fruit qui pointe sa queue avec l’été et que Christophe Chiavola vous propose dans une entrée froide : bar sauvage en carpaccio, cerises de Graveson, marinade croquante à base de céleri et fenouil, quinoa soufflé et aromates. Bon appétit !
D’aspect, faut-il privilégier la brillance aux traces de meurtrissures ? Est-ce qu’une variété est plus gouteuse qu’une autre ? En vrac, en barquette, sous plastique… Doit-on prêter attention à la manière dont nos aliments sont emballés ? À l’heure où la pandémie de Covid-19 nous incitait à acheter local, est-ce que consommer ce qui vient du plus près de chez soi est une garantie de manger de bonnes choses ? Enfin, le bio, est-il synonyme de sain ? Vaste débat…
Pour son nouveau format « food », La Provence a posé ces questions aux chefs cuisiniers de la région qui travaillent ces produits quotidiennement. À chaque saison, des Bouches-du-Rhône au Gard, en passant par le Vaucluse, ils vous conseilleront sur, ce qui pour eux, est le meilleur à mettre dans vos assiettes.
Dans un second temps, avec ces mêmes produits, c’est en cuisine qu’ils vous confieront leurs astuces pour préparer une recette originale et saine, à refaire à la maison.
Ce jeudi, c’est Christophe Chiavola, nouveau chef de l’étoilé Prieuré Baumanière, qui s’attaque à nos assiettes avec… la cerise ! Sur le marché de Villeneuve lez Avignon, il a choisi l’étal de Graines de Génie pour nous parler de la cerise bigarreau. Un fruit qui pointe sa queue avec l’été et que Christophe Chiavola vous propose dans une entrée froide : bar sauvage en carpaccio, cerises de Graveson, marinade croquante à base de céleri et fenouil, quinoa soufflé et aromates. Bon appétit !
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00:00 Ce qu'on regarde c'est la brillance, c'est la netteté du produit.
00:02 Vous voyez on en a une qui est un peu plus flétrie, on voit bien qu'elle n'est pas brillante.
00:05 Celle-là elle est brillante, elle est belle, elle est ferme.
00:08 Et puis on a une bonne résistance de la petite queue,
00:10 ce qui permet d'avoir une chair très ferme.
00:12 La variété que je préfère c'est la Bigarro parce qu'en fait la Bigarro a ce taux de sucre
00:17 qui met en valeur la saveur réelle de la cerise et c'est vraiment beaucoup plus agréable en bouche.
00:21 J'aime beaucoup le vrac dans les cartons, dans les cagettes, c'est un gage de qualité.
00:26 Et puis on sait que c'est des artisans derrière, de vrais producteurs qui ramassent les cerises en petite quantité.
00:30 On a une région extrêmement large, on est sur une triangulaire,
00:34 on a le Gard, on a les Bouches-du-Rhône, le Vaucluse.
00:37 Au-delà, j'ai bien peur que ça vienne un petit peu plus loin et c'est pas le jeu.
00:40 Le but ultime c'est de faire travailler nos artisans qui nous font des produits magnifiques.
00:43 En toute honnêteté, pas forcément.
00:46 Parce que le petit artisan qui a 3-4 arbres chez lui et qui va aller récolter ses fruits,
00:51 il est dans la pampa, il n'est pas en bord de route, il n'y a pas de pesticides, c'est du naturel.
00:55 Il n'est pas bio, certes, mais en tout cas, les produits peuvent être très bons, voire peut-être meilleurs que le bio.