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Julien Pasquet et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité de la journée dans #SoirInfo

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00:00:00 sous les décombres et selon le ministre de l'Intérieur,
00:00:02 il est possible que l'on retrouve ce soir ou cette nuit
00:00:05 des corps ou des personnes en vie.
00:00:07 -Merci à Barbara Durand pour toutes ces informations.
00:00:14 On viendra vers vous dans un instant.
00:00:16 Bonsoir à tous. Bienvenue dans "Soir info".
00:00:18 Un "Soir info" qui fait peau neuve ce soir,
00:00:21 en ce 21 juin.
00:00:23 Plus d'infos, des JT complets toutes les 30 minutes.
00:00:26 On sera avec Audrey Bertheau pour l'information.
00:00:29 Bonsoir à vous. Des chroniques et des invités
00:00:31 tout au long de la soirée pour mieux comprendre l'actualité.
00:00:33 Gautier Lebrat est avec nous pour la politique.
00:00:35 Karim Abric pour l'actualité internationale.
00:00:37 Amaury Bucaud pour les infos police-justice.
00:00:39 Michel Chevalet pour les questions scientifiques.
00:00:41 Merci à tous d'être présents.
00:00:44 Voilà pour l'équipe.
00:00:45 On est partis ensemble pour deux heures d'infos et de décryptage
00:00:48 largement consacrées à cette actualité majeure
00:00:50 qui est cette explosion qui est survenue, évidemment,
00:00:52 cet après-midi dans le 5e arrondissement.
00:00:56 C'est avec cette information, évidemment,
00:00:58 que l'on entame ce journal. Audrey Bertheau, bonsoir.
00:01:00 -Bonsoir, Julien. Bonsoir à tous.
00:01:02 À Paris, l'incendie est circonscrit.
00:01:05 Une explosion a eu lieu dans le 5e arrondissement.
00:01:09 Un immeuble s'est effondré.
00:01:10 Le bilan pour l'instant, à 7h02,
00:01:12 au moins 37 blessés, dont 4 en urgence absolue.
00:01:16 Emmanuel Macron a d'ailleurs tenu un discours
00:01:21 pour introduire la soirée de la fête de la musique.
00:01:25 Il se tient à l'Elysée ce soir.
00:01:26 Il a eu un mot pour les victimes, les familles.
00:01:28 Je vous propose d'écouter Emmanuel Macron.
00:01:31 -Avant toute chose, je voulais commencer
00:01:39 par avoir un mot de pensée
00:01:42 pour celles et ceux qui ont été frappés
00:01:45 par l'explosion qui s'est passée
00:01:47 il y a à peine quelques heures à Paris.
00:01:49 Nous n'avons pas toutes les informations,
00:01:52 mais évidemment, tous les services du ministère de l'Intérieur
00:01:56 aux côtés de la ville sont aux côtés des victimes
00:01:59 suite à cette explosion.
00:02:01 Je serai très prudent sur les mots ici,
00:02:03 mais je veux avoir évidemment un mot
00:02:05 pour toutes les victimes, les familles
00:02:07 qui vivent en ce moment même dans l'angoisse,
00:02:10 la grande difficulté au moment où le bilan n'est pas stabilisé.
00:02:13 Et remercier une fois encore les services de secours
00:02:15 qui se sont mobilisés.
00:02:16 -Et on va avoir tous les détails
00:02:20 de cette explosion avec Sarah Vardi.
00:02:24 -Il est presque 17h en plein coeur de Paris
00:02:26 quand les habitants entendent une déflagration
00:02:29 et constatent d'importantes colonnes de fumée.
00:02:32 La scène s'est déroulée rue Saint-Jacques
00:02:34 dans le 5e arrondissement de la capitale.
00:02:36 -Moi, j'étais au téléphone sur la place,
00:02:38 sur un des bancs près des fontaines,
00:02:40 et je regardais pas vers là où l'explosion a eu lieu,
00:02:43 et d'un coup, j'ai entendu un bruit énorme.
00:02:46 J'ai tourné la tête direct, j'ai vu une boule de feu
00:02:48 à 20 ou 30 m de haut.
00:02:50 Du coup, je suis parti en courant,
00:02:52 et j'ai vu d'autres gens à côté de moi, etc.,
00:02:54 qui partaient aussi.
00:02:55 -Là, on a vu un peu l'horreur, les flammes,
00:02:57 la fumée qui jaillissait,
00:02:59 et des gens qui couraient dans tous les sens
00:03:02 et qui nous criaient "partez, partez,
00:03:04 il y a une fuite de gaz".
00:03:05 Ils avaient vu un toit arraché,
00:03:07 des débris qui tombaient dans la rue,
00:03:09 et du coup, on s'est tous précipités,
00:03:11 boulevard Saint-Michel, parce qu'on a eu peur.
00:03:13 -L'immeuble concerné,
00:03:15 celui de la Paris American Academy,
00:03:17 une école privée de mode, selon la préfecture de police.
00:03:20 Sur place, un total de 270 pompiers sont mobilisés.
00:03:23 L'incendie est circonscrit au bout d'une heure environ.
00:03:26 -On est choqués, parce que c'est une académie de musique,
00:03:29 que c'est les enfants du quartier qui vont aussi,
00:03:32 et de voir qu'il y a beaucoup de personnes qui sont blessées.
00:03:36 On espère, toutes nos pensées vont assez blesser à leur famille.
00:03:40 -A la mairie de Paris, une cellule de crise
00:03:42 est rapidement activée.
00:03:43 Une enquête ouverte pour blessure involontaire par le parquet,
00:03:47 une qualification qui peut être éliminée.
00:03:49 Une qualification qui pourrait encore évoluer.
00:03:52 Les enquêteurs ne se prononcent pas pour l'heure
00:03:55 sur les origines du sinistre.
00:03:56 -Et le ministre de l'Intérieur a dissous,
00:03:59 ce matin, en Conseil des ministres,
00:04:01 l'organisation des soulèvements de la terre.
00:04:04 Une décision qui était annoncée depuis des mois,
00:04:07 mais qui a mis du temps à se concrétiser.
00:04:09 Après l'annonce de leur dissolution,
00:04:12 le collectif écologiste a appelé à des rassemblements,
00:04:15 ici, à Paris, également à Nantes.
00:04:17 Au total, plus de 130 rassemblements ont eu lieu
00:04:20 partout en France.
00:04:21 Dès demain, ils appellent à d'autres regroupements.
00:04:24 Cette dissolution a été immédiatement contestée
00:04:27 devant le Conseil d'Etat par le groupement écologiste.
00:04:30 Je vous propose de les écouter.
00:04:32 -Nous allons le contester devant le Conseil d'Etat.
00:04:35 Nous déposerons un recours, mais nous contestons
00:04:37 l'appellation du groupement de fait des soulèvements de la terre.
00:04:41 Les soulèvements de la terre, c'est un mouvement
00:04:43 qui est horizontal, qui est protéiforme,
00:04:46 qui est un mouvement qui ne peut, à notre sens, être dissous.
00:04:49 -Demain, l'esprit des soulèvements de la terre
00:04:52 va ressurgir de mille et une manières
00:04:54 dans l'espace public.
00:04:55 On est certains que des actions du type que portent
00:04:58 les soulèvements depuis 2 ans sont amenées à se généraliser
00:05:02 et à s'amplifier dans l'ensemble du mouvement
00:05:04 de lutte écologique et sociale pour les années qui viennent.
00:05:08 -Et leur tournée, toujours aucune trace du sous-marin Titan.
00:05:11 Parti explorer l'épave du Titanic,
00:05:13 il transportait 5 personnes à son bord,
00:05:15 le Titanic et en français.
00:05:17 Lors d'un point presse à Boston, le capitaine Jamie Frédéric
00:05:21 a affirmé que la surface de recherche avait été élargie
00:05:24 dans le but, évidemment, de les retrouver.
00:05:26 -Actuellement, la surface de recherche
00:05:29 est 2 fois plus grande que le Connecticut.
00:05:32 Et nous poursuivons donc nos recherches
00:05:36 dans une surface de recherche qui est de plus en plus grande.
00:05:40 Actuellement, nous devons aussi prendre en considération
00:05:44 les courants qui viennent potentiellement faire dériver
00:05:47 le Titan et donc viennent augmenter la surface de recherche.
00:05:50 Ca nécessite encore plus de coopération
00:05:53 entre les agences de recherche et de sauvetage.
00:05:56 -Voilà pour l'essentiel. On manque une très courte pause.
00:05:59 On se retrouve pour revenir sur cette actualité majeure,
00:06:03 cette explosion qui a retenti aux alentours de 17h
00:06:06 dans la rue Saint-Jacques, dans le 5e arrondissement de Paris.
00:06:09 On sera avec le responsable de la Fédération des sapeurs-pompiers
00:06:13 et le responsable de la Fédération des sapeurs-pompiers.
00:06:16 Il est 22h12.
00:06:17 C'est l'information principale de cette fin de journée,
00:06:21 cette explosion qui a retenti aux alentours de 17h
00:06:24 tout à l'heure rue Saint-Jacques, dans le 5e arrondissement de Paris.
00:06:28 Selon le parquet de la capitale, un immeuble a pris feu,
00:06:31 s'est partiellement effondré. Ca s'est passé près de l'église
00:06:35 de Notre-Dame du Val-de-Grâce.
00:06:37 Un premier bilan, ou plutôt le bilan actualisé,
00:06:40 qui fait désormais état de 37 blessés,
00:06:43 les recherches se déroulent encore sous les décombres
00:06:46 pour retrouver d'éventuelles victimes.
00:06:48 Le bâtiment touché est celui de la Paris American Academy,
00:06:52 une école de mode. Plusieurs immeubles ont été incendiés.
00:06:56 Une enquête a été ouverte et confiée à la police judiciaire.
00:06:59 C'est dans le 5e arrondissement que l'on retrouve Barbara Durand.
00:07:03 Vous êtes depuis plusieurs heures sur place.
00:07:06 Comment la situation a-t-elle évolué ?
00:07:08 Est-ce que vous avez plus d'informations
00:07:11 qui nous préoccupent dans un premier temps ?
00:07:14 -Alors non, Julien, pour le moment,
00:07:18 nous n'avons pas plus d'informations
00:07:20 concernant la situation sur place,
00:07:22 à l'endroit même où a eu lieu cette explosion,
00:07:25 vers 17h, ici, dans le 5e arrondissement de Paris.
00:07:28 On a entendu le ministre de l'Intérieur s'exprimer,
00:07:31 nous expliquer qu'il n'y avait eu aucune alerte précédant
00:07:34 cette explosion, que l'immeuble ne présentait aucune difficulté.
00:07:38 Il est également revenu avec un discours assez grave
00:07:41 sur le fait que 2 personnes étaient toujours recherchées
00:07:44 et que les secours sur place pourraient retrouver,
00:07:47 dans la nuit, des corps ou des personnes en vie.
00:07:50 Le périmètre est toujours bouclé.
00:07:52 Nous nous sommes entretenus avec une personne du SAMU,
00:07:56 qui était quelques minutes auparavant sur place,
00:07:59 au lieu où a eu lieu cette explosion.
00:08:02 Elle nous expliquait que la situation était figée,
00:08:05 qu'il n'y avait sur place plus de blessés,
00:08:07 plus de personnes.
00:08:09 On a évacué la maire de Paris, Annie Dalgo,
00:08:11 a également rappelé que toutes ces personnes
00:08:14 allaient pouvoir bénéficier d'un relongement immédiat.
00:08:17 Voilà pour ce que nous savons à l'heure où je vous parle.
00:08:21 Certains évrains sont toujours aux abords de cette rue Saint-Jacques,
00:08:25 évidemment bloqués par un cordon de sécurité.
00:08:28 - Merci beaucoup.
00:08:29 Barbara Durand, le ministre de l'Intérieur,
00:08:31 vous l'avez mentionné, s'est exprimé il y a quelques minutes.
00:08:34 On réécoute l'essentiel de cette prise de parole.
00:08:38 - 33 blessés en urgence relative
00:08:40 et 4 blessés en urgence absolue,
00:08:43 et dont nous apprenons que les pronostics vitaux sont engagés.
00:08:46 Je voudrais évidemment avoir une pensée pour ces victimes,
00:08:50 rassurer pour dire que les pompiers de Paris,
00:08:54 dont je salue le professionnalisme,
00:08:56 et qui ont été jusqu'à 325 mobilisés
00:08:59 sur cette explosion, puis cet incendie
00:09:02 et cet effondrement d'immeubles,
00:09:04 ont pu très rapidement amener ces personnes
00:09:07 dans les hôpitaux parisiens pour les soigner.
00:09:10 A notre connaissance, il n'y a eu aucune alerte
00:09:13 précédant, évidemment, cette explosion.
00:09:16 Nous ne connaissons pas son origine.
00:09:18 Dans un bâtiment qui était manifestement
00:09:20 un bâtiment administratif d'une école dite américaine,
00:09:26 nous pouvons dire que devant le drame de cet événement,
00:09:29 il y a malheureusement, bien sûr, beaucoup de blessés.
00:09:34 Il y a aussi des écoles qui étaient derrière,
00:09:36 notamment une école de musique, où des enfants avaient l'habitude
00:09:40 d'être, et comme nous étions mercredi après-midi,
00:09:43 ils n'étaient pas présents, ce qui a évité les drames.
00:09:46 -Michel Chevalet est avec nous ce soir,
00:09:48 spécialiste des questions scientifiques.
00:09:51 On tente de trouver des premiers éléments de réponse,
00:09:54 même si à ce stade, c'est bien trop tôt.
00:09:56 Ca fait à peine 5 heures que cette explosion a retenti.
00:10:00 Beaucoup parlent de cette fameuse hauteur de gaz
00:10:02 qui aurait été ressentie.
00:10:04 L'idée, c'est qu'à l'heure où nous nous parlons,
00:10:07 il faut être extrêmement prudent.
00:10:09 -Il faut être prudent.
00:10:11 Essayons de trier un peu dans toutes les affirmations.
00:10:14 Donc, c'est net, on dit qu'il y a eu l'explosion dans un immeuble.
00:10:19 L'explosion est partie dans l'immeuble.
00:10:21 C'est important pour la suite.
00:10:23 Vu les dégâts, puisque l'immeuble a été soufflé,
00:10:26 on va y revenir, vu son ancienneté,
00:10:29 on se dit, les regards se tournent vers...
00:10:32 On pense au gaz,
00:10:33 parce que c'est déjà produit aux rues de Trévise, à Paris.
00:10:37 Il y a deux cas de figure.
00:10:38 Soit c'est une fuite de gaz dans les sous-sols,
00:10:41 comme dans la rue de Trévise,
00:10:43 et là, une étincelle a fait sauter tout l'immeuble,
00:10:46 soit c'est parti,
00:10:48 mais là, ça semble l'hypothèse la plus probable,
00:10:51 au deuxième étage d'une école de design.
00:10:56 Auquel cas, on se dit, attention,
00:10:59 si c'est dans l'immeuble lui-même, au deuxième étage,
00:11:02 est-ce que c'est le gaz ?
00:11:03 Ce ne sont pas des bonbonnes de gaz ?
00:11:05 Ce sont des produits chimiques ?
00:11:07 - Ce n'est pas si évident d'expliquer un tel effondrement.
00:11:11 - Voilà. Actuellement, c'est ça.
00:11:14 Pourquoi y a-t-il eu effondrement ?
00:11:16 Il faut bien comprendre ce qu'est une explosion.
00:11:19 C'est une combustion très rapide,
00:11:21 avec un front de flammes, une boule,
00:11:23 ça va très vite.
00:11:25 C'est par infrarouge, c'est la chaleur.
00:11:27 Et la dilatation de l'air,
00:11:30 très violemment chauffée, fait ce qu'on appelle le souffle,
00:11:33 et qui va se propager sur plusieurs centaines de mètres.
00:11:36 Qui dit dilatation de l'air, dit augmentation de pression.
00:11:40 Augmentation de pression dit que dans un immeuble,
00:11:43 ça écarte les murs, ça enfonce les portes, les fenêtres,
00:11:46 ça soulève les toitures, et vous l'avez vu,
00:11:49 même ça a bouleversé...
00:11:51 Les voitures ont été déplacées.
00:11:53 - Ce qui est... Allez-y, pardon.
00:11:55 - Et là, on a eu, comme c'est un immeuble ancien,
00:11:58 en très bon état, peut-être,
00:12:00 mais ancien, ce sont des pierres
00:12:02 qui sont empilées avec du mortier, du béton,
00:12:05 et à ce moment-là, les murs vont s'écarter,
00:12:07 et comme les planchers et les plafonds
00:12:11 sont portés par des poutres, et des poutres anciennes,
00:12:14 elles ne portent plus, puisque les murs s'écartent,
00:12:16 et à ce moment-là, le plafond s'écroule sur le plancher,
00:12:19 qui s'écroule sur le plafond, qui s'écroule sur le plancher.
00:12:22 - Ce qui est peut-être assez perturbant
00:12:25 par rapport à cette thèse qui se développe
00:12:28 plus que les autres pour le moment,
00:12:29 et on est encore prudents sur cette fuite de gaz,
00:12:32 ce qui nous perturbe, et on le voit à l'image,
00:12:35 c'est ce panache énorme de fumée
00:12:38 d'un noir pur, j'ai envie de dire,
00:12:41 et ça, c'est perturbant si on exploite cette thèse
00:12:44 de fuite de gaz. Pourquoi ?
00:12:45 - Une explosion de gaz, c'est une boule de feu,
00:12:48 puis après, ça communique le feu au plastique, au truc...
00:12:51 Mais pas ça !
00:12:53 C'est une fumée noire de plastique, d'hydrocarbures,
00:12:56 de peinture ou de solvant, si vous voulez,
00:12:59 que l'on peut trouver dans l'école de design.
00:13:02 C'est pour ça que ça ne fait pas penser.
00:13:04 Est-ce que c'est à l'origine de l'explosion
00:13:06 ou est-ce la conséquence de l'explosion ?
00:13:09 Mais c'est ça qui est perturbant, cette fumée noire
00:13:11 qui oriente différemment les hypothèses.
00:13:14 - Encore une petite minute, si vous le voulez bien.
00:13:17 - L'incendie est violent. - Comment ?
00:13:18 - L'incendie est violent. - Mais c'est très violent,
00:13:21 cette explosion qui a été entendue et ressentie
00:13:24 sur un périmètre extrêmement large.
00:13:26 Donc il y a une enquête qui commence, Michel.
00:13:29 C'est une évidence.
00:13:30 Qui va mener l'enquête ?
00:13:32 Là, c'est vraiment un travail de police scientifique.
00:13:34 - Voilà, exactement.
00:13:36 Qui va participer à ça ?
00:13:38 Il y a les experts, il y a GRDF, ils sont déjà sur place, évidemment,
00:13:41 pour savoir si l'origine, c'est le gaz,
00:13:44 et si c'est le gaz, est-ce que c'est l'échalisation
00:13:46 qui est dans la chaussée ou dans l'immeuble ?
00:13:49 Après le compteur.
00:13:50 Et la deuxième chose, c'est qu'ils sont concernés par cela.
00:13:54 Bon, c'est évidemment les pompiers qui sont sur place
00:13:57 et qui sont chargés de prendre les mesures de sécurité
00:14:01 pour éviter que les deux immeubles à tenance s'écroulent, évidemment.
00:14:04 Et puis, bien entendu, ce sont les spécialistes
00:14:07 de la préfecture de police et les experts.
00:14:09 Il y a des gens qui sont très spécialisés à l'INERIS
00:14:12 sur le développement des explosions et du feu.
00:14:15 - Merci beaucoup, Michel Chevalet.
00:14:17 Vous restez avec nous puisqu'on va continuer, évidemment,
00:14:20 d'évoquer ce qui est un drame.
00:14:23 Il n'y a pas d'autre mot après cette explosion.
00:14:26 On croise les doigts, évidemment, pour que les sauveteurs puissent
00:14:29 retrouver s'il y en a encore des personnes...
00:14:32 - Les chiens. - Les chiens, on le sait,
00:14:35 dans ces moments, et on l'a vu, notamment,
00:14:37 lors du séisme en Turquie, à quel point, en Turquie et en Syrie,
00:14:40 à quel point ils peuvent être essentiels et sauver des vies.
00:14:43 22h21, un point sur l'actualité, avec vous, Audrey Bertheau.
00:14:50 - Le gouvernement a dissous les soulèvements de la terre
00:14:53 en Conseil des ministres en reprochant au collectif d'appeler
00:14:56 et de participer à des violences, une décision aussitôt contestée
00:14:59 devant le Conseil d'Etat par le groupement écologiste.
00:15:02 Il faut rester optimiste et garder espoir.
00:15:05 Concernant le sous-marin, parti explorer l'épave du Titanic
00:15:08 et qui a disparu depuis dimanche,
00:15:10 c'est ce qu'ont déclaré les garde-côtes américains
00:15:13 lors d'un point presse à Boston. Ils invitent à ne pas baisser les bras.
00:15:16 Près de 450 migrants délogés de la place du Palais-Royal à Paris,
00:15:20 une manifestation pour réclamer une mise à l'abri de la part de l'Etat.
00:15:23 Depuis plus de deux mois, ces migrants occupent une école désaffectée
00:15:26 dans le 16e arrondissement de la capitale.
00:15:29 Et puis à Marseille, 8e jour de grève, des agents de propreté,
00:15:32 les déchets s'accumulent à la gare Saint-Charles
00:15:35 et dans les couloirs du métro, les grévistes réclament
00:15:37 des revalorisations salariales et des garanties sur l'emploi.
00:15:41 - Merci beaucoup, Audrey. On marque notre toute dernière pause.
00:15:45 On va se retrouver sans pub jusqu'à minuit
00:15:48 et pour revenir très largement sur cette explosion,
00:15:50 on sera en direct régulièrement et on prendra toutes les dernières informations.
00:15:55 Mais avant cela, nos nouvelles chroniques.
00:15:57 À partir de ce soir, comme je le disais en préambule,
00:16:00 la chronique politique dans un instant avec M. Gauthier Lebret,
00:16:03 qui va revenir sur cette fameuse dissolution
00:16:06 qui fait couler beaucoup d'encre,
00:16:08 qui fait vociférer une partie de l'échiquier politique,
00:16:11 la dissolution des soulèvements de la terre.
00:16:13 ...
00:16:16 - Le retour de soir à fois, 22h30.
00:16:18 On est ensemble sans pub jusqu'à minuit
00:16:20 pour évoquer toute l'actualité, la décrypter avec nos chroniqueurs
00:16:24 dans cette émission Nouvelles Formules
00:16:26 en ce premier jour de l'été,
00:16:28 que vous l'aviez noté également en Gauthier Lebret.
00:16:31 - On me réveillait en ce matin.
00:16:33 C'était ma première réflexion. - J'en suis sûr.
00:16:35 Vous êtes un éternel optimiste.
00:16:37 Mais nous, on garde à l'oeil ce moment beaucoup plus dramatique
00:16:41 et cette explosion sur laquelle on reviendra
00:16:44 tout au long de la soirée,
00:16:46 survenue dans le 5e arrondissement.
00:16:48 Mais avant cela, c'est l'heure de la chronique politique.
00:16:51 ...
00:16:56 - Cher Gauthier, c'est l'info politique du jour.
00:16:59 Le gouvernement a acté en Conseil des ministres
00:17:02 la dissolution des soulèvements de la terre.
00:17:04 - Enfin, puisque ça faisait plusieurs semaines
00:17:07 que ça avait été promis par Gérald Darmanin.
00:17:09 La semaine dernière, le ministre de l'Intérieur
00:17:12 a accéléré vers cette dissolution.
00:17:14 On rappelle les faits d'armes des soulèvements de la terre.
00:17:17 Sainte-Sauline, vous voyez les images.
00:17:19 La manifestation du week-end dernier
00:17:21 pour empêcher, il l'espérait, la construction de ce fameux TGV
00:17:25 entre Lyon et Turin.
00:17:26 Il y a quelques jours, cette exploitation agricole
00:17:29 a été ravagée, saccagée, non loin de Nantes,
00:17:32 par les soulèvements de la terre.
00:17:35 Pourquoi ça a pris autant de temps ?
00:17:37 Il fallait un dossier solide
00:17:39 pour éviter que le Conseil d'Etat
00:17:41 casse la dissolution enclenchée par le ministre de l'Intérieur
00:17:44 ce matin en Conseil des ministres.
00:17:46 Et ça n'a pas tardé.
00:17:48 Soulèvement de la terre a fait un point presse
00:17:50 devant le Conseil d'Etat.
00:17:52 Faire un recours, déposer un recours.
00:17:54 Ecoutez l'un de leurs représentants.
00:17:56 - On se laissera intimider ni par la dissolution administrative
00:17:59 ni par l'emploi de moyens de police antiterroriste
00:18:02 à notre rencontre.
00:18:04 Ce soir, il y a 130 rassemblements partout dans toute la France.
00:18:09 - Demain, l'esprit des soulèvements de la terre
00:18:11 va ressurgir de mille et une manières.
00:18:14 On est certains qu'à des actions du type
00:18:16 que celles que portent les soulèvements
00:18:18 depuis deux ans, sont amenées à se généraliser
00:18:21 et à s'amplifier dans l'ensemble du mouvement
00:18:24 de lutte écologique et sociale pour les années qui viennent.
00:18:27 - Et vous savez qui était également présent à ce rassemblement ?
00:18:31 Greta Thunberg, la jeune activiste écolo-suédoise
00:18:34 qui a désormais 20 ans et qui a...
00:18:36 - Ça faisait longtemps qu'on l'avait pas vue.
00:18:39 - Elle est venue en France pour soutenir le soulèvement de la terre
00:18:42 et pour soutenir, dit-elle, le droit à manifester.
00:18:45 Le droit à manifester, je crois pas qu'il soit en danger en France
00:18:49 après les manifestations pendant la réforme des retraites,
00:18:52 mais il y a une différence entre le droit de manifester
00:18:55 et le droit de casser. Ecoutez Greta Thunberg.
00:18:58 - Nous sommes des représentants de différents mouvements
00:19:01 venus montrer notre solidarité avec ceux qui font face à la répression,
00:19:05 juste parce qu'ils veulent se battre pour notre présent.
00:19:09 Les violences s'observent partout dans le monde.
00:19:11 Les gouvernements préfèrent punir ceux qui tirent la sonnette d'alarme
00:19:15 plutôt que ceux qui alimentent les brasiers.
00:19:18 Notre combat, c'est d'affirmer nos droits, de protester
00:19:21 et de défendre des vies. J'espère que d'autres personnes
00:19:24 se joindront à nous pour dire non à ce qu'il se passe aujourd'hui
00:19:28 et pour défendre notre mobilisation, le droit de manifester
00:19:31 et la démocratie. - Elle a pas changé, Greta Thunberg.
00:19:35 Et puis, il y a cette bataille politique et sémantique.
00:19:38 - "Ecoterroriste". - Première fois que cette expression
00:19:41 a été utilisée, c'est par Gérald Darmanin,
00:19:44 après les événements de Seine-Solide.
00:19:46 Ce terme fait débat au sein du gouvernement.
00:19:49 On a vu Elisabeth Borne hier chez Brut embêtée.
00:19:51 Elle a pas dit que le soulèvement de la terre était des écoterroristes.
00:19:56 Gérald Darmanin assume son terme.
00:19:58 Le parquet national antiterroriste ne s'est jamais saisi
00:20:01 après les événements autour des soulèvements de la terre.
00:20:04 Par contre, une personne qui incarne les soulèvements de la terre,
00:20:08 est en garde à vue depuis hier
00:20:10 dans les locaux de la sous-direction antiterroriste.
00:20:13 Garde à vue condamnée par la gauche.
00:20:15 Et regardez la définition du terrorisme.
00:20:18 "Emploi systématique de la violence pour atteindre un but politique."
00:20:22 En ce qui concerne Seine-Solide et ceux qui se sont livrés
00:20:25 à ces exactions contre les gendarmes, on est là-dedans.
00:20:28 - Certains sont à leur côté.
00:20:30 - Mathilde Panot, Eric Piolle pour la manif du week-end dernier,
00:20:34 "Lyon entre le TGV qui doit relier Lyon à Turin",
00:20:37 pour Seine-Solide.
00:20:38 Aujourd'hui, logiquement,
00:20:40 ils ont reçu les soulèvements de la terre, le soutien,
00:20:43 notamment en conférence de presse de la France Insoumise.
00:20:46 Hier, Sandrine Rousseau portait un collier
00:20:49 où il était inscrit "Gérald Darmanin, démission".
00:20:52 Elle a osé un tweet, elle l'a supprimé depuis.
00:20:54 "Le mouvement résistant a été considéré comme terroriste.
00:20:58 "Nous sommes le 20 juin, et demain,
00:21:00 "un mouvement de défense de la terre sera considéré comme terroriste."
00:21:04 Elle a comparé les résistants de 1940 à 1945
00:21:09 et aujourd'hui, ceux qui s'en prennent aux policiers,
00:21:12 notamment à Seine-Solide, les soulèvements de la terre.
00:21:15 Elle a supprimé son tweet face au TOLI.
00:21:17 - Fallait le faire. Merci, Gauthier.
00:21:19 Double dose de Gauthier, ce soir.
00:21:21 - J'espère qu'il n'y aura pas d'overdose.
00:21:24 - Vous êtes une drogue dont on ne se lasse jamais.
00:21:27 On se retrouve tout à l'heure pour votre 2e chronique.
00:21:30 - La récupération politique ou pas à Bordeaux.
00:21:33 - On s'en va après l'agression à Bordeaux.
00:21:35 - On entretient le débat politique des derniers jours.
00:21:38 - A Paris, l'incendie est circonscrit.
00:21:40 Une explosion a eu lieu dans le 5e arrondissement.
00:21:43 Un immeuble s'est effondré, vous le savez.
00:21:46 A 7h, il y a au moins 37 blessés, dont 4 en urgence absolue.
00:21:49 Ecoutez la réaction de Laurent Nunes,
00:21:51 préfet de police de Paris.
00:21:53 - Aujourd'hui, à 16h55, en 277 rue Saint-Jacques,
00:21:56 ces produits,
00:21:57 ils sont en train de se faire
00:21:59 en 277 rue Saint-Jacques.
00:22:01 C'est produit une explosion qui a entraîné immédiatement
00:22:05 un violent incendie, qui a été immédiatement attaqué
00:22:08 par le pré en charge par les sapeurs-pompiers de Paris,
00:22:11 qui se sont rendus sur place très rapidement,
00:22:14 qui ont d'ailleurs empêché la propagation de cet incendie
00:22:17 à 2 immeubles militoyens, qui ont été sérieusement déstabilisés
00:22:21 par l'explosion et qui ont été évacués.
00:22:24 - Emmanuel Macron a tenu en discours
00:22:27 pour introduire la soirée de la fête de la musique,
00:22:29 ce soir, qui se tient à l'Elysée.
00:22:31 Il a eu un mot pour les victimes, les familles,
00:22:34 il a remercié les services de secours mobilisés.
00:22:37 - Avant toute chose, je voulais commencer
00:22:40 par avoir un mot de pensée
00:22:43 pour celles et ceux qui ont été frappés
00:22:46 par l'explosion qui s'est passée
00:22:48 il y a à peine quelques heures à Paris.
00:22:50 Nous n'avons pas toutes les informations,
00:22:53 mais évidemment, tous les services
00:22:55 du ministère de l'Intérieur, aux côtés de la ville,
00:22:58 sont aux côtés des victimes suite à cette explosion.
00:23:01 Je serai très prudent sur les mots ici,
00:23:04 mais je veux avoir un mot pour toutes les victimes,
00:23:07 les familles qui vivent en ce moment même dans l'angoisse,
00:23:11 la grande difficulté, au moment où le bilan n'est pas stabilisé,
00:23:14 et remercier les services de secours mobilisés.
00:23:17 - Dans l'actualité, près de 450 migrants
00:23:20 ont été évacués de la place du Palais royal à Paris.
00:23:23 - Des migrants qui ont quitté l'école,
00:23:25 des affectés qu'ils occupaient dans le 16e arrondissement,
00:23:28 rue Erlanger. Ils étaient donc auparavant installés
00:23:31 dans cette rue. Les détails avec Augustin Donadieu.
00:23:34 - La rue Erlanger, dans le 16e arrondissement de Paris,
00:23:37 a retrouvé son calme.
00:23:39 Plus de 650 migrants, selon les associations,
00:23:41 occupaient illégalement l'école des affectés,
00:23:44 située juste derrière moi.
00:23:46 Hier soir, 450 d'entre eux se sont déplacés
00:23:48 devant le Conseil d'Etat en plein coeur de la capitale
00:23:51 pour demander aux autorités une mise à l'abri d'urgence.
00:23:55 - Des migrants qui ont été éliminés
00:23:57 d'immédiat après que leur statut de mineur isolé
00:23:59 se soit vu refusé par l'aide sociale à l'enfance.
00:24:02 Ici, rue Erlanger, dans le 16e arrondissement,
00:24:05 la vie des habitants est plutôt mitigée.
00:24:07 On les a rencontrés. Ils répondent à Fabrice Elsner.
00:24:10 - Je suis soulagée, mais à la fois, je me posais question
00:24:13 sur ces malheureux gosses. Qu'est-ce qu'on va en faire ?
00:24:17 On n'a pas l'impression d'une prise en charge incroyable.
00:24:20 Je pense que cette population ira ailleurs
00:24:23 et les migrants où ils sont seront paravis
00:24:25 d'avoir, je sais pas, 450 personnes
00:24:28 qui ne connaissent pas et qui arrivent comme ça, brutalement.
00:24:33 - Depuis ce matin, un huissier de justice
00:24:35 accompagné de policiers est à l'intérieur
00:24:38 de l'établissement des affectés pour effectuer des constatations.
00:24:42 Nous avons pu rencontrer deux migrants
00:24:44 qui ont eu accès à l'établissement scolaire
00:24:47 pour leur permettre de récupérer des affaires.
00:24:49 Ces deux migrants nous ont dit qu'ils ont passé la nuit dehors.
00:24:53 - Le commentaire à Montréal-Bucos du service police de justice,
00:24:56 c'est un camouflet pour le gouvernement ?
00:24:58 - Cette histoire a commencé par, début avril,
00:25:01 une plainte de la mairie de Paris,
00:25:03 qui, derrière, a amené à une suite judiciaire.
00:25:06 Vous avez eu une audience qui s'est tenue mi-juin
00:25:08 pour décider si l'école devait être, oui ou non, évacuée.
00:25:12 Ce qui s'est passé, c'est qu'on attendait
00:25:14 de savoir si la justice allait valider cette évacuation
00:25:17 le 30 juin. D'ici là, le but des autorités,
00:25:20 notamment la préfecture de police de Paris,
00:25:22 et la préfecture de région,
00:25:24 était d'organiser l'évacuation de cette école
00:25:27 et de faire en sorte que ces personnes ne restent pas dans la nature.
00:25:30 Or, les associations ont pris de court les autorités,
00:25:33 elles ont évacué l'école,
00:25:35 mais pour mettre ces migrants dans la nature,
00:25:37 sur une place emblématique de Paris,
00:25:40 avec tous les désordres qu'on a vus cette nuit.
00:25:42 C'est très compliqué, puisque désormais,
00:25:45 on ne peut plus encadrer l'évacuation de cette école.
00:25:48 Elle s'est évacuée toute seule.
00:25:50 - Merci beaucoup, Amaury.
00:25:51 Finalement, l'heure tourne, le compteur tourne.
00:25:54 Il n'y a toujours aucune trace de ce sous-marin titan
00:25:57 parti explorer l'épave du Titanic.
00:25:59 Il transportait cinq personnes à son bord,
00:26:01 dont un Britannique et un Français.
00:26:03 Philippe Crowther est avec nous,
00:26:05 correspondant à Boston, aux Etats-Unis.
00:26:07 Merci d'être avec nous.
00:26:09 Les gardes-côtes américains viennent de donner un point presse.
00:26:12 Là où vous vous trouvez, précisément, à Boston,
00:26:15 on parle d'une lueur d'espoir
00:26:17 depuis que l'on a appris la disparition de ce submersible.
00:26:20 Cette lueur existe toujours ce soir ?
00:26:23 - Oui, c'est toujours une mission de sauvetage,
00:26:30 selon les gardes-côtières américains.
00:26:33 Dans leur point de presse, ils montrent clairement
00:26:36 qu'il reste encore de l'espoir.
00:26:37 Il faut rester optimiste, selon les gardes-côtières américains.
00:26:42 Ils insistent aussi qu'il y a eu ces bruits,
00:26:44 ces bruits dont on a entendu parler pour la première fois hier soir.
00:26:49 Ils ont été entendus deux jours de suite, hier une fois.
00:26:52 Aujourd'hui aussi, ce sont des bruits
00:26:54 dont on ne connaît pas l'origine,
00:26:56 mais qui pourraient être des signes de vie.
00:26:58 C'est une possibilité.
00:26:59 Les gardes-côtières ne le disent pas eux-mêmes,
00:27:02 mais cela reste une lueur d'espoir
00:27:04 pour les membres des familles des cinq hommes disparus,
00:27:08 pour ceux qui font cette opération de sauvetage, bien sûr aussi.
00:27:12 Qu'est-ce qui a encore changé depuis hier ?
00:27:15 Il y a plus de navires.
00:27:16 Chaque jour, il y a plus de navires internationaux
00:27:18 sur place pour trouver ce submersible.
00:27:22 Il y a en ce moment cinq navires sur place des États-Unis,
00:27:25 du Canada aussi.
00:27:26 Il y en aura dix demain.
00:27:28 Cela inclut un navire français
00:27:30 qui va être peut-être très important dans cette recherche.
00:27:33 Et la superficie de cette recherche est devenue plus grande,
00:27:38 selon les gardes-côtières des États-Unis.
00:27:41 C'est la superficie de deux fois l'état du Connecticut.
00:27:44 Pour nous, en Europe, c'est la taille, plus ou moins,
00:27:47 la superficie de la Belgique.
00:27:49 Et la profondeur est très importante aussi.
00:27:52 C'est une recherche qui se fait en ce moment
00:27:54 à une profondeur jusqu'à 4 km.
00:27:57 On parle d'une course contre la montre, Philippe,
00:27:59 parce qu'on sait également que les réserves en oxygène
00:28:02 dans ce tout petit submersible
00:28:04 ne sont désormais disponibles que pour un peu plus de 13 heures,
00:28:08 de 14 heures, pardon, puisqu'on nous dit que demain,
00:28:12 à 13 heures françaises,
00:28:13 la réserve d'oxygène arrivera à son terme.
00:28:16 Ce mot "sauvetage", c'est encore vraiment une option, selon vous ?
00:28:19 C'est une bonne question.
00:28:26 Le manque d'oxygène, c'est le problème principal,
00:28:28 c'est pour cette raison qu'il s'agit de cette course contre la montre.
00:28:32 Mais ensuite, si ce navire est trouvé,
00:28:35 si ces bruits, par exemple, viennent du navire lui-même,
00:28:38 des coups, par exemple, donnés à la superficie de ce navire
00:28:42 de la part de ces cinq hommes qui se trouvent à l'intérieur,
00:28:45 si c'est le cas, il faudrait encore trouver le navire lui-même.
00:28:49 S'il se trouve sur la superficie de l'océan,
00:28:51 ce sera plus facile de l'ouvrir, de laisser sortir ces cinq personnes,
00:28:55 mais il faut encore le trouver.
00:28:56 Encore une fois, c'est une superficie énorme
00:28:58 qui est recherchée en ce moment.
00:29:00 Mais si ce navire se trouve au fond de l'océan,
00:29:04 cela devient beaucoup plus difficile de le retrouver.
00:29:07 Ce serait la partie la plus facile, la partie la plus difficile,
00:29:11 c'est de le prendre et de le mettre à la superficie de l'océan.
00:29:16 C'est très, très difficile.
00:29:17 Donc la logistique de ce sauvetage reste incroyablement compliquée.
00:29:22 Une lueur d'espoir existe, mais elle est toute petite.
00:29:25 -Un dernier mot, Philippe.
00:29:26 C'est vrai que cette histoire, cette disparition jusqu'à présent,
00:29:30 en tout cas, elle a suscité une immense curiosité,
00:29:33 un intérêt partout dans le monde.
00:29:34 Est-ce que vous pouvez nous dire pourquoi ?
00:29:40 -Eh bien, on le voit ici autour de moi,
00:29:42 il y a des équipes de télévision du Japon, de l'Italie,
00:29:45 des États-Unis, bien sûr, du Royaume-Uni aussi,
00:29:49 où il y a de l'intérêt très important
00:29:50 à cause des hommes qui sont à bord, par exemple.
00:29:54 Pourquoi il y a cet intérêt ?
00:29:56 D'abord, parce qu'il s'agit de cette course contre la montre, bien sûr,
00:29:58 mais aussi à cause du lieu où tout se passe.
00:30:01 C'est ce lieu mythique du Titanic,
00:30:04 le même endroit où des hommes riches,
00:30:07 où des experts en matière du Titanic
00:30:10 voulaient revoir ce navire dans l'océan Atlantique,
00:30:15 et c'est à ce moment précis où ce navire a été perdu.
00:30:19 C'est peut-être l'ironie de cette histoire, d'une certaine manière,
00:30:22 mais cela donne, encore une fois, un aspect très important à cette histoire.
00:30:25 Il y a parfois des histoires d'aspects humains
00:30:28 qui intéressent tout le monde, et voici, on en a une
00:30:31 qui intéresse absolument tout le monde.
00:30:33 On le voit ici, sur place, à Boston, par exemple.
00:30:36 Philippe Krauter, correspondant à Boston, aux États-Unis,
00:30:38 où sont centralisées toutes les équipes de recherche
00:30:42 de ce submersible parti à la découverte du Titanic
00:30:45 et dont on a désormais perdu la trace.
00:30:48 Une dernière info dans ce JT.
00:30:51 Audrey, avant de revenir sur l'actualité principale du jour,
00:30:55 à savoir cette explosion dans le 5e arrondissement de Paris,
00:30:57 une actualité beaucoup plus légère, mais nous sommes le 21 juin,
00:31:00 malgré tout, c'est la fête de la musique.
00:31:02 Exactement, et comme chaque année,
00:31:04 l'Elysée fête aussi la fête de la musique.
00:31:06 Depuis 20h, la cour d'honneur du Palais de l'Elysée
00:31:09 accueille différents artistes venus du monde entier.
00:31:12 Yasmine Adjali a ouvert la soirée, suivie par des grandes figures du jazz.
00:31:17 Pour terminer la soirée, ce sera DJ Linda et DJ Tessia.
00:31:22 Et puis Emmanuel Macron a tenu un discours, évidemment,
00:31:25 pour introduire cette soirée.
00:31:27 Tout un programme. Merci beaucoup, Audrey.
00:31:28 On vous retrouve dans quelques instants pour le rappel des principaux titres.
00:31:32 Le temps pour nous de remettre la focale sur ce qui est arrivé aujourd'hui,
00:31:36 cette explosion qui a retenti aux alentours de 17h,
00:31:38 rue Saint-Jacques, dans le 5e arrondissement de Paris,
00:31:40 un immeuble qui a pris feu,
00:31:42 qui s'est partiellement, voire quasiment totalement effondré.
00:31:45 Nous sommes à un bilan provisoire de 37 blessés,
00:31:48 dont 4 dans un état extrêmement grave.
00:31:49 Les recherches continuent de se dérouler sous les décomptes.
00:31:53 Enquête ouverte d'ores et déjà est confiée à la police judiciaire.
00:31:55 Bonsoir, David Annotel
00:31:58 de la Fédération des sapeurs-pompiers de France.
00:32:00 Merci de nous répondre en direct.
00:32:01 Alors qu'on voit ces images toujours qui défilent sur nos écrans,
00:32:06 qu'elles illustrent les images chaotiques de l'après-midi
00:32:10 ou encore dans cette image majeure que vous voyez au centre de l'écran,
00:32:13 cette image en direct où on voit que les sauveteurs
00:32:15 sont toujours évidemment sur le pied de guerre
00:32:18 pour tenter justement de sauver ce qui peut l'être,
00:32:23 les gens qui peuvent encore l'être.
00:32:24 Est-ce qu'à l'heure où l'on se parle, cher monsieur Annotel,
00:32:28 on peut encore imaginer des gens sous les décombres,
00:32:31 on sait qu'au moins deux personnes sont ensevelies, c'est bien ça ?
00:32:35 Oui, tout à fait.
00:32:37 Ce sont les informations qui avaient été communiquées en début de soirée
00:32:41 et le ministre de l'Intérieur, monsieur Darmanin,
00:32:44 a également indiqué que les chiens,
00:32:45 puisque des chiens de l'équipe cynophile de la brigade des avant-guerres de Paris
00:32:49 ont été engagés sur les lieux, ont marqué,
00:32:51 donc ont signalé la potentielle présence de victimes décédées
00:32:57 ou de personnes blessées.
00:33:00 Donc il va falloir aller chercher,
00:33:01 c'est désormais la mission des secours, des sauveteurs de Paris,
00:33:06 en toute sécurité, donc un travail minutieux
00:33:08 qui va consister à localiser précisément ces personnes
00:33:11 et à petit à petit grappiller les gravats, les évacuer.
00:33:15 Il y a des moyens de levage qui vont être acheminés,
00:33:18 et d'essayer d'accéder à leur emplacement,
00:33:21 que ce soit une poche de survie,
00:33:22 ou malheureusement que ces personnes ont été écrasées
00:33:26 par les débris provoqués par l'explosion.
00:33:30 David Anotel, quels sont les premiers gestes,
00:33:32 les premiers protocoles qui ont été mis en place cet après-midi
00:33:35 après cette explosion,
00:33:36 qui on le disait tout à l'heure avec Michel Chevalet,
00:33:38 qui m'accompagne notamment sur ce plateau,
00:33:40 qui a été une déflagration retentie sur des dizaines de mètres
00:33:45 et ressentie par des centaines de riverains ?
00:33:49 Oui, tout à fait, les images sont très impressionnantes.
00:33:52 Pour faire un parallèle avec ce qui s'était passé avec Toulouse,
00:33:55 AZF en parlait de 3 km de vitres brisées,
00:33:58 de retentie de la détonation,
00:34:00 donc sur une explosion de ce type en zone particulièrement urbaine,
00:34:04 on peut imaginer des dégâts immédiats.
00:34:06 Les premières actions ont consisté à des reconnaissances,
00:34:09 de pouvoir prendre en charge les éventuelles victimes
00:34:12 qui étaient accessibles directement.
00:34:14 Les secours ont été également confrontés
00:34:16 à la présence d'un incendie,
00:34:18 qui fort heureusement a été relativement rapidement maîtrisé.
00:34:21 Ça n'avait pas été le cas, on s'en souvient,
00:34:23 à Marseille, rue de Tivoli,
00:34:25 où l'incendie avait posé de nombreuses difficultés,
00:34:28 avait duré un peu plus longtemps, un accès était plus compliqué.
00:34:31 Et puis ensuite, ça a consisté à commencer à faire des recherches
00:34:36 pour identifier la présence de personnes
00:34:39 directement sous les gravats ou en tout cas à proximité,
00:34:43 avec en parallèle la mise en place d'une organisation spécifique
00:34:47 de commandement et puis bien évidemment de prise en charge
00:34:50 des nombreuses victimes, puisqu'on parle d'une petite quarantaine
00:34:53 de blessés, dont quatre en urgence absolue,
00:34:55 donc il a fallu structurer.
00:34:57 Et puis ensuite, les prendre en charge sur place
00:34:59 et les évacuer vers des centres hospitaliers.
00:35:01 Est-ce que cette immense explosion, cette boule de feu
00:35:04 qu'ont décrit les témoins,
00:35:06 est-ce que la façon dont l'immeuble principal s'est effondré
00:35:11 sont pour vous autant d'éléments de compréhension
00:35:14 qui peuvent vous permettre d'imaginer,
00:35:17 je dis bien imaginer, parce que cette explosion a eu lieu
00:35:20 il y a à peine cinq heures, à peine un peu plus de cinq heures,
00:35:22 d'imaginer les causes ?
00:35:24 Non, c'est compliqué.
00:35:25 On n'a pas... Moi, je n'ai pas personnellement
00:35:28 d'image vraiment de l'instant de l'explosion,
00:35:31 puisqu'elle est soudaine et on peut imaginer
00:35:34 que personne ne prenait en vidéo l'immeuble à ce moment-là.
00:35:37 Donc c'est compliqué. On est effectivement...
00:35:39 Il y a un faisceau d'éléments qui peuvent pointer
00:35:42 sur une explosion due au gaz,
00:35:44 mais il est important d'être prudent, d'être patient.
00:35:47 Effectivement, tout le monde aimerait sans doute
00:35:49 en savoir un peu plus, en particulier les riverains...
00:35:51 À quoi avez-vous pensé personnellement
00:35:53 lorsque vous avez vu les images,
00:35:56 vu ce panache de fumée immense,
00:35:59 entendu parler de cette immense boule de feu
00:36:01 que les témoins ont vue,
00:36:02 et cette explosion ultra impressionnante ?
00:36:05 Vous avez déduit des choses personnellement ou pas ?
00:36:07 Non, pas plus que ça.
00:36:09 On n'est pas sur place et c'est toujours difficile
00:36:11 de se faire un scénario
00:36:13 et des idées qui sont forcément un peu préconçues
00:36:17 en voyant des images.
00:36:19 Le gaz est une des possibilités,
00:36:20 mais il y a également d'autres possibilités,
00:36:24 qu'elles soient volontaires ou non.
00:36:26 Il n'y a pas nécessairement...
00:36:27 Il n'y a pas de nécessité à pencher sur une thèse
00:36:31 plus qu'une autre, mais je pense qu'il faut être
00:36:33 très prudent à l'heure actuelle.
00:36:35 Revenons au sauvetage, si vous le voulez bien.
00:36:37 Il y a un mot qui est très dur à utiliser,
00:36:39 mais j'ai cru comprendre
00:36:41 que c'était comme cela que ça se passait.
00:36:43 Il y a une forme de tri qui s'effectue dans les recherches,
00:36:46 c'est-à-dire que les pompiers, les sauveteurs sur place
00:36:49 analysent la situation,
00:36:51 observent la façon dont les décombres sont répartis
00:36:54 et c'est à ce moment-là qu'on choisit des zones,
00:36:57 qu'on estime les zones où il y a le plus de chances
00:37:00 de trouver des survivants.
00:37:01 C'est comme ça que cela se passe à Paris ce soir également ?
00:37:04 Tout à fait.
00:37:05 Dorénavant, la situation, on peut l'imaginer, est stabilisée.
00:37:08 Il y a un autre élément important,
00:37:10 c'est qu'on est à Paris, capitale de la France,
00:37:12 avec des moyens particulièrement bien étoffés
00:37:16 qui vont intervenir dans des délais très courts.
00:37:18 C'est forcément un argument, un élément très important
00:37:21 pour les chances de survie de chacune des victimes.
00:37:23 Mais effectivement, chacun des 76 qui vont intervenir sur les lieux
00:37:26 va arriver avec un petit lot de bracelets de couleurs différentes.
00:37:30 Il va explorer l'une ou l'autre zone qu'on va lui indiquer,
00:37:33 parce que les riverains ont aussi leur importance
00:37:35 pour signaler la présence,
00:37:36 et il va aller poser très concrètement des bracelets
00:37:39 sur chacune des victimes en jugeant de leur état.
00:37:42 Donc là, il va falloir aller très vite.
00:37:44 Il va falloir maximiser les chances de survie
00:37:46 en pratiquant éventuellement des premiers gestes,
00:37:49 par exemple, pour stopper une hémorragie.
00:37:51 Mais il y a un choix qui va se faire,
00:37:52 et on va aller sur les victimes
00:37:54 qui seront potentiellement dans un état les plus critiques,
00:37:57 mais dans un état qui sera sauvable.
00:37:58 On est, sur ces premières minutes-là,
00:38:01 dans un fonctionnement qui va être similaire
00:38:02 à ce qu'on a malheureusement connu en 2015
00:38:05 sur les attentats qui ont endeuillé la France,
00:38:08 où on va aller faire une sorte de priorisation,
00:38:11 effectivement, en fonction des victimes et de leur état.
00:38:14 -Un dernier mot, si vous le voulez bien.
00:38:15 On sait que les chiens sont primordiaux,
00:38:18 essentiels dans ce genre de recherche.
00:38:20 Sont-ils déjà sur place ?
00:38:22 Et d'autres technologies qui pourraient être essentielles
00:38:25 dans ce travail de recherche, également ?
00:38:27 -Tout à fait. Selon les informations de ma possession,
00:38:30 ce sont des équipes de la brigade d'assemblées de Paris
00:38:32 qui ont engagé leurs chiens.
00:38:34 Et on a également, en parallèle, des équipes USAR,
00:38:39 donc c'est une équipe spécialisée dans la recherche de victimes
00:38:42 en milieu urbain.
00:38:43 Donc aussi bien de la brigade d'assemblées de Paris,
00:38:45 mais également des ISF rentiliens,
00:38:47 dont les ISF des Égyptiens et les ISF des Sénémas,
00:38:50 qui sont venus prêter main-forte.
00:38:52 Donc là, plus en parallèle du travail des chiens,
00:38:54 de pouvoir faire de l'écoute, des mesures,
00:38:57 et ensuite de pouvoir également,
00:39:00 en parallèle du travail des sauveteurs,
00:39:02 mesurer et contrôler la stabilité des bâtiments environnants.
00:39:06 On va poser des capteurs pour pouvoir s'assurer
00:39:09 de l'absence de chutes de matériaux
00:39:12 et surtout de l'absence de chute totale d'un bâtiment
00:39:15 qui serait à proximité médiat.
00:39:17 Ce sont des techniques qui ont été vues et beaucoup expliquées
00:39:20 lors de l'explosion de la rue Tivoli à Marseille.
00:39:24 Merci beaucoup, David Annotel,
00:39:25 de la Fédération des sapeurs-pompiers de France.
00:39:27 J'ajoute qu'il y a plus de 200 pompiers,
00:39:29 vous me le confirmez, près de 250, je crois même,
00:39:31 qui sont sur place, qui se répartissent,
00:39:33 qui organisent le travail, l'occasion pour nous aussi
00:39:35 de saluer ce travail essentiel au quotidien
00:39:39 qu'effectuent notamment les sauveteurs
00:39:41 et les sapeurs-pompiers de France.
00:39:42 Merci beaucoup d'avoir été avec nous.
00:39:44 22h52, un rappel de l'actualité, c'est à vous, Audrey.
00:39:47 -Le gouvernement a dissous les soulèvements de la terre
00:39:51 au Conseil des ministres en reprochant au collectif
00:39:53 d'appeler et de participer à des violences.
00:39:55 Une décision aussitôt contestée devant le Conseil d'État
00:39:58 par le groupement écologique.
00:39:59 On ne dissout pas.
00:40:00 Un soulèvement a réagi le collectif sur Twitter.
00:40:04 Il faut rester optimiste et garder espoir
00:40:06 concernant le sous-marin parti explorer l'épave du Tizanic
00:40:09 qui a disparu depuis dimanche.
00:40:10 C'est ce qu'ont déclaré les garde-côtes américains
00:40:13 lors d'un point presse à Boston.
00:40:14 Ils invitent à ne pas baisser les bras.
00:40:17 Les recherches se poursuivent.
00:40:18 Près de 450 migrants délogés de la place du Palais-Royal à Paris.
00:40:23 Hier, une manifestation pour réclamer une mise à l'abri
00:40:25 de la part de l'Etat. Depuis plus de deux mois,
00:40:27 ces migrants occupent une école des affectés
00:40:29 dans le 16e arrondissement de la capitale.
00:40:31 Et puis, à Marseille, 8e jour de grève des agents de propreté.
00:40:34 Les déchets s'accumulent à la gare Saint-Charles
00:40:37 et dans les couloirs du métro.
00:40:38 Les grévistes réclament des revalorisations salariales
00:40:42 et des garanties sur l'emploi.
00:40:44 Merci beaucoup, Audrey.
00:40:47 Rendez-vous dans quelques minutes pour un nouveau journal complet
00:40:50 dans ce nouveau Soir Info, nouvelle formule de ce 21 juin.
00:40:55 L'actualité qui nous amène également près de Bordeaux.
00:40:58 L'indignation après l'agression insoutenable
00:41:01 d'une septuagénaire, pardonnez-moi, et de sa petite-fille.
00:41:03 C'était lundi à Bordeaux.
00:41:06 L'auteur présumé, français, sous tutelle,
00:41:08 déjà condamné 15 fois pour des délits routiers,
00:41:10 d'autres liés également aux stupéfiants.
00:41:12 Il a été interpellé très rapidement,
00:41:13 placé en garde à vue pour violences, violations de domicile,
00:41:16 tentative d'enlèvement de séquestration
00:41:18 en raison de sa pathologie psychotique et schizophrène.
00:41:22 Une nécessité des soins ces dernières heures
00:41:24 a été hospitalisée sous contrainte au centre hospitalier.
00:41:29 Charles Perrin, on va en parler avec vous.
00:41:30 Alessandro Lavarda, secrétaire régional
00:41:34 de Bordeaux d'Alternatives Police.
00:41:37 Je vous interroge dans un instant,
00:41:39 mais d'abord je voudrais qu'on voit ce sujet
00:41:41 avec ces habitants bordelais qui dénoncent
00:41:43 un climat d'insécurité grandissant
00:41:45 et un manque d'effectifs de police.
00:41:46 J'aimerais que vous réagissiez tout de suite.
00:41:49 La violente agression d'une septuagénaire
00:41:51 et de sa petite-fille ce lundi à Bordeaux
00:41:53 plane encore dans l'esprit des habitants.
00:41:55 Choqué, ils dénoncent une insécurité ambiante dans la ville.
00:41:58 Les amis plutôt par le passé
00:42:01 pouvaient sortir en ville sans avoir peur.
00:42:04 Et c'est vrai qu'aujourd'hui,
00:42:05 il y a quand même 2-3 interrogations qui se posent.
00:42:07 Pour faire la gare Saint-Jean, etc.,
00:42:09 parfois il y a des moments où on ne se sent pas forcément en sécurité
00:42:12 et la police est moins présente,
00:42:15 c'est à un étage sur Bordeaux.
00:42:17 Ce commerçant du quartier des Chartrons en a fait les frais.
00:42:19 Il a été cambriolé en octobre 2022
00:42:22 avant l'ouverture de sa boutique.
00:42:23 Voilà ce qui a été fait.
00:42:25 Cambriolage, on ne veut pas se faire recambrioler une autre fois.
00:42:27 On a dû faire appel à des spécialistes de la sécurité
00:42:30 qui nous ont conseillé d'obturer les bâtons, finalement.
00:42:35 Donc que les fenêtres ne puissent pas s'ouvrir,
00:42:36 que ce soit de l'intérieur ou de l'extérieur.
00:42:38 Certains habitants pointent du doigt la politique
00:42:40 menée par le maire de Bordeaux.
00:42:42 Je me rappelle de Juppé qui était très bien
00:42:43 et les changements de politique, depuis, je ne les ai pas vus.
00:42:45 On a entendu dire également que certaines actions devaient être prises,
00:42:48 notamment une augmentation des effectifs de police,
00:42:51 que je n'ai pas forcément ressenti.
00:42:52 Pierre Urmic, le maire de Bordeaux,
00:42:54 évoque des réponses compliquées à apporter en termes de sécurité,
00:42:57 mais il assure y travailler avec les maires d'autres grandes villes.
00:43:01 Alessandro Lavarda, rebonsoir.
00:43:02 Merci d'être avec nous, secrétaire régional Alternatives Police.
00:43:05 Les rues de Bordeaux, Alessandro, elles sont de moins en moins sûres ?
00:43:08 On ne peut pas dire qu'elles sont de moins en moins sûres.
00:43:12 Il y a quand même une délinquance qui augmente, qui est présente.
00:43:15 Après, on ne va pas aller non plus dans les extrêmes,
00:43:18 mais cependant, on remarque, moi, je suis aussi policier de terrain,
00:43:21 que chaque jour, il y a une certaine augmentation des agressions.
00:43:27 Ça, on ne peut pas le cacher.
00:43:29 Les chiffres ne mentent pas, évidemment.
00:43:31 Alessandro Lavarda, une augmentation de 12 %,
00:43:34 j'ai noté des atteintes physiques volontaires en 2022.
00:43:36 La Gironde, c'est sur le département de la Gironde.
00:43:38 Évidemment, une grande partie de ces faits
00:43:41 sont centralisés dans la ville de Bordeaux.
00:43:43 Ça s'inscrit d'ailleurs dans une tendance nationale.
00:43:45 Dans les faits, qu'est-ce que vous ressentez,
00:43:47 qu'est-ce que vous voyez au quotidien ?
00:43:49 Ce qu'on ressent, ce qu'on constate,
00:43:51 donc, effectivement, de plus en plus d'agressions.
00:43:54 Il y a une certaine montée, comme vous le disiez,
00:43:56 dans les chiffres, que l'on ressent aussi sur le terrain,
00:44:00 que ce soit sur des agressions physiques
00:44:02 ou concernant les biens.
00:44:05 Le maire de Bordeaux, Europe Écologie-Les Verts,
00:44:10 dit ces dernières heures que les réponses à l'insécurité
00:44:12 sont complexes, mais il certifie que chacun
00:44:15 prend ses responsabilités pour assurer la sécurité des citoyens.
00:44:19 Est-ce que vous êtes d'accord avec ça ?
00:44:21 D'accord. C'est que le maire,
00:44:23 c'est un acteur incontournable de la sécurité.
00:44:27 Tous les acteurs de la sécurité, la police nationale,
00:44:30 la police municipale,
00:44:31 tout le monde doit travailler dans le même sens,
00:44:33 c'est-à-dire apporter le maximum de sécurité
00:44:36 aux administrés et aux citoyens.
00:44:37 Pardon, je vous coupe, Alessandro,
00:44:39 mais au fond, ce que je vous demande,
00:44:40 est-ce que vous trouvez que la municipalité a brillé
00:44:44 depuis que M. Hermic est aux manettes,
00:44:47 par sa passivité sur l'insécurité, tout simplement ?
00:44:50 Après, chaque maire tient une politique,
00:44:53 donc, nous, syndicalement, ce qu'on veut,
00:44:56 c'est que la police municipale travaille en symbiose
00:44:59 avec la police nationale pour arriver,
00:45:01 parce qu'on a tous le même objectif.
00:45:02 L'objectif, c'est la sécurité des citoyens.
00:45:05 On voulait vous faire partager également ce sondage
00:45:08 pour CNews, réalisé dans la foulée de cette attaque à Bordeaux.
00:45:12 Sondage CSA pour CNews.
00:45:13 Faut-il une tolérance zéro, à savoir des peines de prison ferme
00:45:17 pour les personnes reconnues coupables d'agressions physiques
00:45:19 à 82 %, les Français répondent oui.
00:45:24 Est-ce qu'on a perdu du temps à dire qu'il y avait des questions de gauche,
00:45:26 des questions de droite, mais la sécurité des citoyens,
00:45:29 elle dépasse tous les clivages ?
00:45:30 Qu'est-ce qu'il vous dit, ce chiffre ?
00:45:32 Effectivement, la sécurité, ça n'a pas de politique.
00:45:36 La sécurité, c'est l'affaire de tous.
00:45:39 On est tous impliqués et c'est sûr que les victimes
00:45:43 que l'on rencontre, des fois, ont du mal à comprendre
00:45:45 que les auteurs ne soient pas incarcérés,
00:45:47 que la réponse pénale soit plus faible.
00:45:50 C'est compliqué pour elles.
00:45:54 Et pour nous aussi de leur expliquer ça.
00:45:55 Mais bon, c'est le côté justice.
00:45:58 C'est le résultat de quoi, selon vous,
00:46:00 des années de complaisance qui sont payées cash aujourd'hui ?
00:46:03 Alors là, c'est assez philosophique.
00:46:05 C'est peut-être une question de politique.
00:46:07 Il y a peut-être autre chose aussi,
00:46:09 nous donner plus de moyens aussi à la justice,
00:46:11 parce qu'il faut voir aussi que,
00:46:13 on ne va pas toujours critiquer la justice,
00:46:15 mais la justice aussi travaille avec les moyens qu'elle a
00:46:18 et c'est assez compliqué.
00:46:20 On le voit bien tous les jours.
00:46:21 Concernant aussi les suivis des délinquants,
00:46:25 il y a vraiment un effort à faire dans ce cadre-là.
00:46:28 Sauf qu'à l'arrivée, je ne sais pas si c'est votre impression,
00:46:31 mais d'ici, en tout cas, on a l'impression que la police
00:46:36 devient de facto le dernier rempart.
00:46:38 Si on constate que la France patauge dans sa politique pénale,
00:46:40 qu'il n'y a pas de vision sur la psychiatrie également,
00:46:42 dont on sait qu'elle est le parent pauvre,
00:46:44 et on voit des gens qui, de toute évidence,
00:46:47 ont des problèmes psychiatriques,
00:46:49 et on l'a vu récemment à Annecy,
00:46:51 on le voit encore à Bordeaux.
00:46:52 À l'arrivée, les gens se retournent uniquement vers la police,
00:46:56 elle est le dernier rempart aujourd'hui.
00:46:57 Vous avez cette impression-là,
00:46:58 que vous êtes là pour soigner un peu tous les maux de la société ?
00:47:01 Effectivement.
00:47:02 Quand je vois mes collègues qui sont aux appels le 17,
00:47:06 quand on ne sait plus qui appeler, on appelle la police.
00:47:09 On est un peu comme des assistantes sociales.
00:47:13 Nous, on est vraiment le dernier rempart.
00:47:14 Quand on ne sait plus appeler quelqu'un,
00:47:16 on fait le 17, on nous appelle.
00:47:18 Et nous, on répond autant que possible aux appels des citoyens.
00:47:23 Une dernière question.
00:47:25 Est-ce qu'il y a des villes en France, selon vous,
00:47:27 des quartiers qui sont encore épargnées ?
00:47:29 Épargnées, je ne sais pas ce que vous voulez dire par épargnées.
00:47:35 Épargnées par l'insécurité, par une violence,
00:47:37 par des riverains qui se sentent plus en danger qu'auparavant,
00:47:40 tout simplement ?
00:47:41 Non, l'insécurité, malheureusement, elle est un peu partout.
00:47:44 Moi-même, j'habite dans une ville de banlieue qui est assez calme,
00:47:48 mais qui est aussi également touchée par l'insécurité.
00:47:50 C'est un problème général.
00:47:54 Et nous, police nationale, on est là pour répondre à ça.
00:47:59 On est vraiment là pour le service du citoyen.
00:48:04 Merci beaucoup, Alessandro Lavarda, secrétaire régional
00:48:07 Alternative Police, d'avoir répondu à nos questions
00:48:09 après ces images insupportables que sont cette agression.
00:48:17 À Bordeaux, d'une grand-mère et de sa petite-fille.
00:48:21 Il est 23h, passé d'une minute.
00:48:23 C'est l'heure du JT d'Audrey Bertheau.
00:48:25 Audrey, bonsoir.
00:48:26 On commence évidemment avec cette information prioritaire.
00:48:30 À Paris, ce soir, l'incendie est circonscrit
00:48:32 avec cette explosion qui a eu lieu dans le 5e arrondissement,
00:48:35 aux alentours de 17h.
00:48:36 Oui, un immeuble s'est effondré.
00:48:38 Il y a à 7h au moins 37 blessés, donc 4 graves.
00:48:42 4 sont en urgence absolue.
00:48:44 Ecoutez ce reportage avec les derniers détails de Sarah Varny.
00:48:48 Il est presque 17h en plein cœur de Paris,
00:48:53 quand les habitants entendent une déflagration
00:48:55 et constatent d'importantes colonnes de fumée.
00:48:58 La scène s'est déroulée rue Saint-Jacques,
00:48:59 dans le 5e arrondissement de la capitale.
00:49:02 Moi, j'étais au téléphone sur la place,
00:49:04 sur un des bancs près des fontaines.
00:49:07 Je ne regardais pas vers là où l'explosion a eu lieu.
00:49:09 D'un coup, j'ai entendu un bruit énorme.
00:49:12 J'ai tourné la tête directe, j'ai vu une boule de feu
00:49:14 à 20 ou 30 mètres de haut.
00:49:15 Du coup, je suis parti en courant.
00:49:17 J'ai vu d'autres gens à côté de moi, etc., qui partaient aussi.
00:49:20 Là, on a vu un peu l'horreur, les flammes, la fumée qui jaillissaient,
00:49:26 et des gens qui couraient dans tous les sens
00:49:28 et qui nous criaient "partez, partez, il y a une fuite de gaz".
00:49:31 Ils avaient vu un toit arraché, des débris qui tombaient dans la rue.
00:49:35 Et du coup, on s'est tous précipités boulevard Saint-Michel
00:49:37 parce qu'on a eu peur.
00:49:40 L'immeuble concerné, celui de la Paris American Academy,
00:49:43 est une école privée de mode, selon la préfecture de police.
00:49:46 Sur place, un total de 270 pompiers sont mobilisés.
00:49:50 L'incendie est circonscrit au bout d'une heure environ.
00:49:52 On est choqués parce que c'est une académie de musique,
00:49:56 que c'est les enfants du quartier qui vont aussi,
00:49:59 et de voir qu'il y a beaucoup de personnes qui sont blessées.
00:50:02 On espère que toutes nos pensées vont passer blessées à leur famille.
00:50:06 À la mairie de Paris, une cellule de crise est rapidement activée.
00:50:09 Une enquête ouverte pour blessure involontaire par le parquet.
00:50:13 Une qualification qui pourrait encore évoluer.
00:50:16 Les enquêteurs ne se prononcent pas pour l'heure
00:50:18 sur les origines du sinistre.
00:50:20 -Le ministre de l'Intérieur a dit ce matin en Conseil des ministres
00:50:24 l'organisation des soulèvements de la terre,
00:50:26 une décision qui a été annoncée depuis des mois,
00:50:29 mais qui a mis beaucoup de temps à se concrétiser.
00:50:31 -Après l'annonce de cette dissolution,
00:50:33 le collectif écologiste a appelé à des rassemblements.
00:50:37 Ici, c'est à Paris, à Nantes également.
00:50:39 Au total, plus de 130 rassemblements ont eu lieu partout en France.
00:50:43 Demain, ils appellent à d'autres groupements.
00:50:45 Cette dissolution qui a aussi immédiatement été contestée
00:50:49 devant le Conseil d'Etat par le groupement écologiste.
00:50:52 -Nous allons le contester devant le Conseil d'Etat.
00:50:55 Nous déposerons un recours, mais nous contestons
00:50:57 l'appellation du groupement de fait des soulèvements de la terre.
00:51:00 Les soulèvements de la terre, c'est un mouvement horizontal,
00:51:04 un mouvement protéiforme,
00:51:05 et un mouvement qui ne peut, à notre sens, être dissous.
00:51:08 -Demain, l'esprit des soulèvements de la terre
00:51:11 va surgir de mille et une manières dans l'espace public.
00:51:14 On est certains que des actions du type que celles
00:51:16 que portent les soulèvements depuis deux ans
00:51:19 sont amenées à se généraliser et à s'amplifier
00:51:21 dans l'ensemble du mouvement de lutte écologique et sociale
00:51:25 pour les années qui viennent.
00:51:26 -Le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudin,
00:51:29 prit à partie ce soir.
00:51:30 -Il dénonce sur les réseaux sociaux, vous allez le voir,
00:51:33 une altercation, une bousculade et des insultes.
00:51:36 Ca s'est passé en marge de la fête de la musique à Toulouse.
00:51:39 Il était avec d'autres élus.
00:51:41 Il explique avoir été pris pour si par l'ultragauche.
00:51:45 -Leur tourne, malheureusement,
00:51:47 et toujours aucune trace du sous-marin Titan.
00:51:49 L'épave du Titanic transportait 5 personnes à son bord,
00:51:52 dont un Britannique et un Français.
00:51:54 -A Boston, le capitaine Jamie Frederick a affirmé
00:51:57 que la surface de recherche avait été élargie
00:52:00 dans le but de les retrouver. Je vous propose de l'écouter.
00:52:03 -Actuellement, la surface de recherche
00:52:07 est deux fois plus grande que le Connecticut.
00:52:10 Et nous poursuivons nos recherches
00:52:13 dans une surface de recherche qui est de plus en plus grande.
00:52:17 Actuellement, nous devons aussi prendre en considération
00:52:21 les courants qui viennent potentiellement faire dériver
00:52:24 le Titan et donc viennent augmenter la surface de recherche.
00:52:28 Ca nécessite encore plus de coopération
00:52:30 entre les différentes agences de recherche et de sauvetage.
00:52:34 -Voilà pour l'essentiel de l'actualité.
00:52:37 -Merci, Audrey. On se retrouve à 23h30 pour un journal complet.
00:52:40 On retournera en direct rue Saint-Jacques.
00:52:43 Mais à 23h05 et 32 secondes,
00:52:44 c'est l'heure de la chronique internationale de Karim Abrik.
00:52:48 Cher Karim Abrik, bonsoir.
00:52:54 Vous nous proposerez des chroniques internationales
00:52:58 sur ce qui se passe autour de nous, chez nos voisins,
00:53:01 et plus loin encore, direction les Etats-Unis et la Chine.
00:53:05 Ce soir, pour cette première chronique,
00:53:07 Joe Biden a-t-il créé un incident diplomatique
00:53:10 avec la Chine? Sacrée histoire.
00:53:12 Il a qualifié son homologue chinois Xi Jinping de dictateur,
00:53:16 ce qui a profondément agacé la Chine ces dernières heures,
00:53:19 qui a dénoncé ses propos.
00:53:20 -Votre préféré, Joe Biden, qui n'en est pas à sa première bourde.
00:53:25 Il y a un principe, n'est-ce pas, en diplomatie,
00:53:28 où on veut maintenir la paix, les relations,
00:53:31 ne pas provoquer quoi que ce soit.
00:53:33 -Et oui, encore une fois, Joe Biden qui fait parler de lui
00:53:36 pour les mauvaises raisons,
00:53:38 parce qu'il était peut-être dans un contexte un peu décontracté.
00:53:41 Il est dans une réception en Californie
00:53:44 avec des donateurs du Parti démocrate.
00:53:47 Il fait référence à l'épisode du ballon chinois.
00:53:51 Rappelez-vous, il y a quelques mois, c'était au mois de février,
00:53:54 il y avait un gros ballon chinois qui survolait comme ça le pays.
00:53:57 Et les Etats-Unis qui ont abattu ce fameux ballon chinois,
00:54:02 parce qu'ils soupçonnaient que c'était littéralement de l'espionnage
00:54:05 pour capter des communications, faire de la géolocalisation.
00:54:08 Alors lui, il a dit, donc, Joe Biden, le président américain,
00:54:12 on va voir ses propos éventuellement,
00:54:14 mais il a dit que c'est très embarrassant pour les dictateurs
00:54:17 quand ils ne savent pas ce qui s'est passé.
00:54:20 Donc, c'était en lien avec, justement,
00:54:22 le fait d'avoir abattu ce fameux ballon chinois.
00:54:25 Et la Chine qui a répliqué tout de suite,
00:54:27 la porte-parole du gouvernement qui a dit que c'était inacceptable,
00:54:31 elle a parlé véritablement de provocation politique,
00:54:34 littéralement, elle dit que c'est ouvertement
00:54:37 une provocation politique.
00:54:39 Et elle dit donc que cette remarque de la partie américaine
00:54:41 est vraiment absurde, très irresponsable,
00:54:44 ça ne reflète pas la réalité.
00:54:46 Et elle affirme que ça contrevient aux pratiques diplomatiques
00:54:49 et ça porte gravement atteinte à la dignité politique de la Chine.
00:54:54 - Ce qui est paradoxal également, c'est que quelques jours auparavant,
00:54:59 Antony Blinken, le secrétaire d'État américain,
00:55:04 rentrait de Chine après un voyage de deux jours à Pékin
00:55:08 pour, justement, aplanir les relations diplomatiques.
00:55:11 Et quelques instants après, quelques jours après,
00:55:13 Joe Biden, qui traite donc son homologue de dictateur,
00:55:16 ça relance forcément le débat
00:55:18 sur les capacités de Joe Biden à gouverner.
00:55:20 Est-il conscient de ce qu'il fait ?
00:55:21 Quelles sont les conséquences diplomatiques entre les deux pays ?
00:55:23 C'est une question importante.
00:55:25 - Oui, tout à fait. On sait que c'est une relation
00:55:27 qui est assez complexe.
00:55:28 En même temps, ils sont interdépendants.
00:55:30 Il y a de l'ordre économique.
00:55:32 Il y avait eu cette guerre commerciale aussi du temps,
00:55:34 notamment avec Donald Trump,
00:55:36 qui avait augmenté les tarifs douaniers
00:55:38 sur toutes sortes de produits.
00:55:39 Et vous l'avez dit, je pense que l'enjeu est encore là.
00:55:42 C'est tout à fait ça quand on dit
00:55:44 est-ce que Joe Biden fait encore une bourde ?
00:55:46 Est-ce qu'il est en train de saper
00:55:48 tout le travail diplomatique qui a été fait ?
00:55:50 Antony Blinken, donc, qui rentrait d'un voyage diplomatique lundi.
00:55:55 Il y a passé deux jours en Chine
00:55:57 et les observateurs disaient que ça va apaiser un peu les choses.
00:56:00 Rappelez-vous qu'Antony Blinken avait dû reporter,
00:56:03 notamment en raison de ce vrai incident diplomatique
00:56:05 du fameux ballon chinois.
00:56:07 Et il est allé, donc, ça faisait cinq ans
00:56:08 qu'il n'y avait pas eu une telle visite.
00:56:10 Alors oui, ça complique quand même les choses.
00:56:12 Mais l'ironie du sort, vous savez qui peut-être
00:56:15 sort gagnant là-dedans aujourd'hui ?
00:56:16 C'est ça qui est terrible.
00:56:17 C'est les Russes qui se moquent littéralement de la situation.
00:56:21 Ils sont sortis aujourd'hui pour dire, en fait,
00:56:24 que les responsables américains envoyaient des signaux
00:56:27 très contradictoires.
00:56:28 Ça représentait un gros facteur d'imprévisibilité.
00:56:32 Et ça, c'était le porte-parole du Kremlin.
00:56:34 Alors, ça vous donne une idée, encore une fois,
00:56:36 ça pose la question sur Joe Biden,
00:56:38 sur sa capacité à gouverner,
00:56:40 sur sa capacité à arrêter de faire des bourdes malgré lui.
00:56:44 - Ils sont réguliers. - Exactement.
00:56:45 - Merci beaucoup, carrément.
00:56:47 On vous retrouve à 23h25.
00:56:48 On parlera de l'ancien premier ministre britannique,
00:56:51 Boris Johnson. Que devient-il ?
00:56:53 - Eh bien, vous nous répondrez à 23h25.
00:56:55 D'abord, on accueille de nouveau Amaury Bucco pour...
00:56:59 Amaury Bucco ?
00:57:00 Pour la chronique Police-Justice.
00:57:02 Cher Amaury, il n'y a pas qu'à Bordeaux,
00:57:09 on en parlait il y a un instant,
00:57:12 où des personnes sont brutalement agressées.
00:57:15 Amaury, vous avez recueilli les détails d'une autre agression.
00:57:17 Elle a aussi été filmée.
00:57:18 Ça s'est déroulé en juin. Expliquez-nous.
00:57:21 - Effectivement, ça s'est passé au début du mois,
00:57:24 vers 14h à Pantin, en Seine-Saint-Denis.
00:57:26 Vous allez voir cette image de vidéosurveillance
00:57:28 qui a été prise à l'extérieur d'un supermarché.
00:57:30 Vous voyez un jeune homme, en plein après-midi,
00:57:32 dans un supermarché qu'il connaît bien,
00:57:33 qui croise la route de trois inconnus.
00:57:35 Ces trois inconnus regardent, manifestement,
00:57:39 sa montre avec insistance.
00:57:41 Et ce jeune homme, aussitôt, cette future victime,
00:57:43 se sent en danger et donc rentre à l'intérieur de la supérette
00:57:48 et prévient immédiatement le gérant de cette supérette
00:57:50 qu'il va probablement se faire agresser,
00:57:52 puisque les trois jeunes hommes ont regardé sa montre
00:57:54 avec insistance.
00:57:55 - Et malgré les précautions, il a tout de même été agressé.
00:57:58 - Alors voilà, ça, c'est la seconde image.
00:58:00 Alors vous allez voir cette autre image
00:58:02 de vidéosurveillance prise à l'intérieur de la supérette.
00:58:04 Vous avez effectivement le jeune homme
00:58:05 qui rentre dans la supérette,
00:58:07 qui demande du secours au gérant,
00:58:09 qui même appelle un de ses collègues à l'aide.
00:58:11 Et vous avez ces trois jeunes hommes
00:58:12 qui, finalement, mettent leur cagoule,
00:58:15 le mettent à terre, lui volent sa montre.
00:58:17 Et vous avez même un de ces jeunes hommes,
00:58:20 ces agresseurs, qui lui lancent cette menace très explicite.
00:58:23 "Donne-moi ton téléphone si tu ne veux pas finir dans le Parisien."
00:58:27 Oui, c'est pour vous dire un peu la dose de stress
00:58:30 qu'a reçue ce jeune homme.
00:58:31 Il s'est donc fait voler sa montre et son téléphone.
00:58:34 - On a pu retrouver les agresseurs ?
00:58:35 - Alors, la BAC est très rapidement arrivée sur les lieux,
00:58:38 heureusement, j'allais dire.
00:58:39 Mais finalement, ils n'ont pas pu mettre la main
00:58:41 sur les trois jeunes hommes.
00:58:43 Le gérant qu'on a contacté nous a dit
00:58:45 que ce n'étaient pas des personnes du quartier.
00:58:47 Ces trois jeunes hommes auraient finalement été identifiés.
00:58:49 Ce sont des personnes qui sont connues pour des faits similaires.
00:58:52 Mais à l'heure qu'il est, selon nos informations,
00:58:55 ils sont toujours dehors.
00:58:56 - On peut imaginer que ce jeune homme,
00:58:58 que cette victime vit très durement la situation
00:59:02 depuis le jour de cette agression.
00:59:03 - Effectivement, on oublie trop souvent
00:59:05 qu'une agression, c'est un drame individuel.
00:59:07 Il faut penser que ce jeune homme s'est dit en pleine après-midi
00:59:10 "Je vais aller dans une super-aide pour être en sécurité."
00:59:12 Et malgré cela, il se fait quand même racketter dans ce supermarché.
00:59:15 Alors, on a pu le contacter et il a accepté des témoignets
00:59:19 pour ces news et je vous propose d'ailleurs de l'écouter.
00:59:22 - C'était vraiment un moment de panique total,
00:59:26 total, total, jusqu'à maintenant.
00:59:28 Ça me fait très, très dur le soir.
00:59:30 Genre, des fois, la vidéo, quand je la vois ou quoi,
00:59:32 ça me fait paniquer.
00:59:34 Je ne sors plus, du coup.
00:59:36 Tu sais, quand je sors maintenant,
00:59:38 même que ce soit à côté de chez moi ou quoi,
00:59:41 je laisse mon téléphone à la maison,
00:59:42 je laisse ma montre aussi à la maison
00:59:44 parce que voilà, on ne sait pas sur quoi on peut tomber.
00:59:49 - Voilà pour cette agression et une nouvelle fois,
00:59:52 ces images qui, on peut l'espérer,
00:59:54 permettront d'une, de retrouver les auteurs
00:59:57 et de caractériser parce que c'est ça qui est intéressant aussi
00:59:59 avec les vidéos, c'est de pouvoir caractériser les faits.
01:00:02 Merci beaucoup, Amaury.
01:00:04 23 heures passées de 12 minutes.
01:00:06 Retour sur ces news, sur cette course contre la monde
01:00:09 dont on parle également énormément dans les profondeurs.
01:00:13 Ce huis clos infernal dans un minuscule sous-marin,
01:00:16 ce submersible qui part 4 000 m sous l'océan Atlantique
01:00:19 pour aller dans la zone du naufrage du Titanic.
01:00:22 Il reste de l'oxygène jusqu'à demain,
01:00:24 13 heures dans le meilleur des cas.
01:00:25 Cinq personnes sont dans cet engin,
01:00:27 dont le Français Paul-Henri Narjolet.
01:00:29 On en parle avec vous, Christian Boucher, expert maritime.
01:00:32 Merci beaucoup d'être avec nous sur ces news.
01:00:34 Avant cela, je voudrais qu'on entende
01:00:36 le responsable des gares de côte de Boston
01:00:39 qui tenait une conférence de presse tout à l'heure,
01:00:41 notamment à propos de ces fameux bruits
01:00:43 qui auraient été entendus
01:00:45 et dont on ignore pour le moment la cause.
01:00:47 Écoutez.
01:00:48 -Tout d'abord, lorsque vous êtes en pleine mission de sauvetage,
01:00:52 vous avez toujours de l'espoir.
01:00:54 C'est essentiel. En ce qui concerne les bruits
01:00:56 que nous avons repérés,
01:00:58 nous ne savons pas ce que sont ces bruits.
01:01:00 Pour être honnête avec vous, le P3 a détecté des bruits.
01:01:04 C'est la raison pour laquelle nous avons placé des sonars
01:01:06 dans l'eau. C'est leur raison d'être.
01:01:09 La bonne nouvelle, c'est que nous sommes en train de chercher
01:01:12 dans cette zone où les bruits ont été détectés.
01:01:15 Nous allons continuer nos efforts.
01:01:17 Et nous espérons, effectivement,
01:01:19 que lorsque nous aurons des équipements complémentaires
01:01:22 sur place, nous allons pouvoir poursuivre nos recherches
01:01:24 dans cette zone où les bruits ont été détectés.
01:01:27 Et nous devrions pouvoir donc déployer
01:01:29 des sonars complémentaires pour essayer de détecter
01:01:31 plus de sons.
01:01:33 -Christian Boucher, expert maritime.
01:01:35 Merci encore une fois d'être avec nous en direct.
01:01:37 C'est terrifiant. C'est terrifiant parce qu'on se met
01:01:39 à la place de ces cinq personnes, de ce Français,
01:01:42 Paul-Henri Nargelet, qui est dans ce submersible.
01:01:45 Il reste de l'espoir parce qu'il y a ces bruits entendus,
01:01:48 même si les espoirs sont un peu douchés
01:01:50 par la conférence du garde-côte, là, aujourd'hui,
01:01:52 qui nous parle d'une origine inconnue.
01:01:54 À bord, pour les proches également,
01:01:57 qui sont dans l'angoisse, ça doit être terrible.
01:01:59 -C'est terrible, Paul-Henri Nargelet,
01:02:05 je crois à un ami.
01:02:07 J'ai été avec lui il n'y a pas encore si longtemps
01:02:09 à la Cité de la Mer à Cherbourg, qui est un peu notre maison,
01:02:12 puisque c'est l'histoire d'exploration de l'humain
01:02:14 dans les abîmes.
01:02:16 Que vous dire ? La nuit va être décisive.
01:02:18 J'avais de forts espoirs ce matin,
01:02:21 parce qu'effectivement, c'était des bruits réguliers,
01:02:24 a priori, toutes les 30 minutes.
01:02:26 Donc, si vous voulez, c'est bien un signe
01:02:28 que ce sont des humains qui sont derrière.
01:02:30 Donc, je pense que la zone va se rapprocher.
01:02:33 C'est vrai qu'en action, cette nuit,
01:02:35 le Victor 6000, qui est un robot télécommandé
01:02:38 qui peut descendre, même habité,
01:02:40 avec des humains à bord de l'ifromer,
01:02:44 donc ça va permettre d'affiner les choses,
01:02:46 mais c'est une véritable course contre la monde.
01:02:48 Il faut absolument que vous puissiez rapidement,
01:02:51 dans la nuit, d'ici demain matin,
01:02:53 le localiser pour après, effectivement,
01:02:55 procéder à un remontage.
01:02:57 À bord, c'est très difficile.
01:02:58 Vous avez donné des dimensions à vos confrères.
01:03:01 Vous pouvez prendre, hors tout, à l'intérieur,
01:03:03 c'est quasiment 2,40 m sur 1,40 m.
01:03:05 Ils sont cinq, on peut pas être allongé,
01:03:07 on est véritablement assis.
01:03:09 L'élément qui me porte à être encore confiant ce soir,
01:03:13 c'est qu'on a à bord, on l'a cité à l'instant,
01:03:15 donc Paul-Henri Narjolet,
01:03:17 qui est descendu 38 fois sur cette épave du Titanic.
01:03:20 C'est pas d'être descendu là,
01:03:22 mais il a passé toute sa carrière, effectivement,
01:03:24 dans tout ce qui est exploration sous-marine.
01:03:26 Il a lui-même participé à des opérations,
01:03:29 si vous voulez, de sauvetage.
01:03:30 C'est évident qu'il a pas attendu le dernier moment
01:03:33 pour faire procéder à l'ensemble de la petite équipe
01:03:36 un rationnement d'air.
01:03:37 Il savait très bien par rapport à la situation...
01:03:39 Christian Boucher.
01:03:41 On peut espérer encore.
01:03:43 Christian Boucher.
01:03:44 Il y a forcément ces polémiques des dernières heures
01:03:47 qu'on a envie d'évoquer.
01:03:48 Déjà, la zone de recherche,
01:03:50 il faut avoir de l'espoir.
01:03:52 On en parlait avec notre correspondant à Boston.
01:03:54 La zone de recherche est grande,
01:03:56 comme le petit état du Connecticut.
01:03:58 C'est vrai que c'est pas forcément ce qu'il y a de plus rassurant.
01:04:01 Et puis, ces spécialistes, ces experts,
01:04:03 dont vous faites partie, en recherche sous-marine,
01:04:06 qui affirment qu'il ne serait pas monté dans cet engin,
01:04:08 qu'il ne serait pas allé de telle profondeur dans l'Atlantique Nord.
01:04:12 On est à 4 000 m de profondeur.
01:04:14 Ce submersible, le Titan,
01:04:15 qu'est-ce que vous pouvez nous en dire ?
01:04:18 Est-il dangereux ?
01:04:19 M. Nargelet a-t-il...
01:04:21 a-t-il fait un choix qui vous étonne, à monter dans cet engin ?
01:04:26 Son choix lui appartient.
01:04:27 Je ne connais pas cet engin, je ne suis pas un expert à ce point.
01:04:30 Il n'y a que lui qui peut véritablement dire ce genre de choses.
01:04:34 Ce que je sais, oui, je sais qu'en 2018,
01:04:37 il y a eu un licenciement au sein de la société
01:04:40 parce que quelqu'un a désapprouvé l'épaisseur
01:04:44 et notamment un certain nombre de soudures
01:04:45 qui a été faites par rapport au hublot,
01:04:47 à l'unique hublot qui est devant,
01:04:49 consistant à dire que ce hublot pouvait tenir à une pression
01:04:53 ne trempassant pas 1 300, 1 600 m.
01:04:56 C'est vrai que la zone du Titanic, ce n'est pas 1 600 m,
01:04:59 c'est 3 800 m.
01:05:01 Bon, ce que ça aurait pu provoquer, c'est une implosion.
01:05:05 À ce moment-là, nous n'avions pas entendu des bruits humains.
01:05:09 C'est la première idée.
01:05:10 Quel est, vous, encore une fois, qui connaissez bien ce milieu,
01:05:13 qui connaissez Paul-Henri Nargelet,
01:05:16 qui avait des notions, des connaissances, évidemment,
01:05:18 qui ne sont pas les nôtres,
01:05:20 pourquoi il a disparu ?
01:05:23 C'est un problème de radio à bord ?
01:05:24 Autre chose, quelle est la première chose que vous, vous vous êtes dite ?
01:05:28 Ma crainte, première chose, c'était une implosion.
01:05:32 C'est-à-dire, on a une pression de 380 bar,
01:05:35 donc c'est absolument colossal,
01:05:36 c'est une pression qu'on calcule à peine en centimètres carrés,
01:05:39 mais presque en millimètres carrés.
01:05:41 Donc, le moindre défaut,
01:05:44 que ce soit au niveau du hublot, que ce soit au niveau de la coque,
01:05:46 bien sûr, c'est irréparable.
01:05:47 Je ne dirais pas qu'on est dans des opérations de type Terre-Lune,
01:05:50 mais pas loin, si vous voulez.
01:05:52 C'est vrai, pas à moi,
01:05:53 mais Paul Henry a évoqué, effectivement, quelques doutes qu'il avait,
01:05:58 mais connaissant le professionnalisme absolu, absolu et intangible de Paul Henry,
01:06:04 je pense qu'il ne serait pas parti s'il avait des doutes, si vous voulez.
01:06:07 C'était plus par rapport au projet lui-même,
01:06:09 si vous voulez, qu'il avait un certain nombre de doutes.
01:06:11 Et c'est vrai, personnellement, je ne vous cache pas,
01:06:14 que prendre de tels risques pour des opérations un peu,
01:06:18 je ne dirais pas touristiques,
01:06:19 mais quand on sait que des personnes
01:06:21 veulent absolument se mettre l'anneau au doigt devant le Titanic,
01:06:24 mais laissons tranquille ces victimes du Titanic,
01:06:27 laissons tranquille ces victimes du Titanic,
01:06:29 il y a d'autres moyens de mettre véritablement son argent,
01:06:32 même s'il s'agit de poursuivre absolument la recherche,
01:06:34 si vous voulez, bien sûr, océanographique,
01:06:36 c'est au fond des mers,
01:06:38 le fond des mers, c'est 72 % de la surface du globe
01:06:40 qu'on se trouve toutes les chances, toutes les solutions de demain.
01:06:43 Mais là, franchement, non.
01:06:45 Aujourd'hui, je pense effectivement à lui.
01:06:47 Je craignais au départ, je ne vous le cache pas,
01:06:49 une implosion liée à cette trop forte pression.
01:06:51 Si, mais ces bruits sont vraiment réguliers,
01:06:55 ce seraient des bruits humains, à l'évidence,
01:06:56 ça pourrait être, ça devrait être le robot.
01:06:58 Je veux absolument m'accrocher à cela,
01:07:01 parce qu'il faut mettre tous les moyens en œuvre,
01:07:03 ne pas baisser la garde d'ici,
01:07:05 peut-être pas uniquement demain midi,
01:07:07 parce qu'encore une fois,
01:07:08 Paul Henry a dû, à l'évidence,
01:07:10 ménager auprès de son équipe.
01:07:11 Il a des capacités de ménagement très fortes,
01:07:14 donc il a dû procéder à une réduction de la consommation.
01:07:17 Donc on peut espérer même au-delà, si vous voulez,
01:07:20 de demain midi hors française,
01:07:21 mais c'est vrai que la nuit sera absolument cruciale et décisive.
01:07:25 La surveillance est opérée principalement par voie aérienne,
01:07:29 vous l'avez dit, par rapport à la zone qui est quand même très grande.
01:07:32 Il faut savoir que le Titanic s'est couplé en deux,
01:07:33 donc ce n'est pas une épave concentrée,
01:07:35 c'est une épave qui s'est éparpillée.
01:07:37 C'est évident qu'on aura là des robots,
01:07:39 donc on pourra véritablement aller sous l'eau,
01:07:41 ce qui va totalement changer
01:07:43 et accélérer véritablement la recherche.
01:07:45 Merci infiniment, Christian Boucher, pour toutes ces précisions.
01:07:48 Expert maritime, je le rappelle,
01:07:50 et on croise tous les doigts, évidemment,
01:07:52 pour que non seulement ces naufragés soient retrouvés,
01:07:56 mais qu'en effet, cette réserve d'oxygène peut-être
01:07:58 soit préservée au-delà de 13 heures pour leur permettre...
01:08:02 Elle est magnifiquement gérée.
01:08:03 Eh bien, on vous croit sur parole et on croise les doigts encore une fois.
01:08:07 Merci infiniment, Christian Boucher.
01:08:09 Il est 23h20.
01:08:10 Audrey Berthoud, on vous retrouve pour le rappel de l'essentiel.
01:08:13 Le gouvernement a dissous ce matin les soulèvements de la terre
01:08:16 en Conseil des ministres en reprochant au collectif
01:08:19 d'appeler et de participer à des violences.
01:08:21 Une décision aussitôt contestée devant le Conseil d'État
01:08:24 par le groupement écologiste.
01:08:25 On ne dissout pas un soulèvement, a réagi le collectif sur Twitter.
01:08:29 Il faut rester optimiste et garder espoir
01:08:31 concernant le sous-marin parti explorer l'épave du Titanic
01:08:33 et qui a disparu.
01:08:35 C'est ce qu'ont déclaré ce midi les garde-côtes américains
01:08:37 lors d'un point presse.
01:08:39 Ils invitent à ne pas baisser les bras.
01:08:41 Les recherches se poursuivent.
01:08:43 Près de 450 migrants délogés de la place du Palais-Royal à Paris.
01:08:46 Hier, une manifestation pour réclamer une mise à l'abri
01:08:49 de la part de l'État.
01:08:50 Depuis plus de deux mois, ces migrants occupent une école
01:08:53 désaffectée dans le 16e arrondissement de la capitale,
01:08:55 sans eau ni électricité.
01:08:57 Et puis à Marseille, 8e jour de grève,
01:08:59 des agents de propreté, les déchets s'accumulent
01:09:01 à la gare Saint-Charles et dans les couloirs du métro.
01:09:04 Les grévistes réclament des revalorisations salariales
01:09:07 et des garanties sur l'emploi.
01:09:09 - Merci, Audrey.
01:09:11 Rendez-vous à 23h30 pour un journal complet
01:09:14 et un retour dans le 5e arrondissement,
01:09:16 en direct, pour voir l'avancée des travaux des sauveteurs
01:09:20 après cette terrible explosion.
01:09:22 À 23h22, d'abord, on fait une nouvelle chronique politique
01:09:26 avec Gauthier Lecomte.
01:09:27 Gauthier, on a beaucoup parlé, évidemment,
01:09:35 encore de cette agression terrible
01:09:37 et ces images insupportables à Bordeaux,
01:09:39 mais c'est l'axe politique de cette agression
01:09:42 qui nous intéresse avec vous ce soir,
01:09:44 l'agression de cette grand-mère et de sa petite-fille,
01:09:47 parce que, encore une fois,
01:09:48 les procès en récupération politique ont fleuri.
01:09:51 - Oui, et à chaque fois, disons-le,
01:09:53 ce procès est fait aux personnes de droite,
01:09:55 voire de la droite de la droite, après l'assassinat de Lola,
01:09:57 après ce qui s'est passé à Annecy il y a quelques jours.
01:10:00 Alors, évidemment, les politiques ont le droit de réagir
01:10:02 et d'apporter des solutions
01:10:04 aux problèmes que peut rencontrer la France.
01:10:07 Mais encore, faut-il poser le débat correctement ?
01:10:09 Et certains ne l'ont pas fait
01:10:10 et se sont engouffrés sur le terrain de l'immigration,
01:10:13 alors que l'auteur des faits
01:10:15 est un Français né à Bordeaux de parents français.
01:10:18 Alors, quelques exemples.
01:10:19 Julien Audou, député du Rassemblement national,
01:10:21 a parlé d'un Africain multirécidiviste.
01:10:24 Marine Le Pen a fait le lien
01:10:25 entre immigration et insécurité à l'Assemblée nationale
01:10:28 en précisant qu'elle ne parlait pas de ce cas précis,
01:10:30 mais elle était interrogée justement sur ce cas précis.
01:10:33 Éric Zemmour, dans un tweet qui moque
01:10:36 les titres d'une chaîne info concurrente,
01:10:37 parle de migrants.
01:10:39 Même, figurez-vous, l'aile gauche de la majorité
01:10:41 s'est fourvoyée, agafée.
01:10:43 Il s'agit de Sacha Houlié,
01:10:45 c'est véritablement un dérapage, président de la Commission des lois.
01:10:48 Il est censé représenter l'aile gauche de la majorité.
01:10:50 Et écoutez ce qu'il a dit hier à l'Assemblée nationale.
01:10:53 C'est précisément pour ça qu'on a besoin d'une loi immigration,
01:10:55 pour expulser les délinquants.
01:10:56 Je crois que ce monsieur avait un quasi-judiciat fourni.
01:10:58 Et donc, j'invite tous ceux qui font obstacle aujourd'hui
01:11:00 à ce qu'on puisse examiner une loi immigration,
01:11:02 à lever leurs obstacles,
01:11:04 à lever, finalement, le cinéma politique autour de ce texte.
01:11:07 Puisque, évidemment, pour la double peine,
01:11:10 pour les expulsions,
01:11:11 pour les levées des réserves d'ordres publics,
01:11:12 c'est-à-dire que les excuses qui permettent de rester sur le territoire,
01:11:15 eh bien, on a besoin d'un texte.
01:11:17 Et que les obstacles qui sont faits aujourd'hui
01:11:20 nous empêchent d'adopter la loi immigration
01:11:22 que le ministre de l'Intérieur et moi-même
01:11:25 voulons examiner le plus tôt possible.
01:11:27 Voilà, Sacha Houlié dit qu'il faut une loi immigration
01:11:30 pour expulser les délinquants,
01:11:31 sauf que cet homme-là est Français, encore une fois, né à Bordeaux.
01:11:35 Comment voulez-vous expulser un Français né à Bordeaux ?
01:11:37 Alors, évidemment, ça a provoqué un tollé.
01:11:39 Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti Socialiste, a réagi
01:11:42 en disant "Sacha Houlié est pris en flagrant délit d'instrumentalisation.
01:11:46 Le texte du gouvernement ne va rien régler.
01:11:48 L'agresseur est Français.
01:11:49 On peut être Noir et Français.
01:11:51 On peut aussi ne pas sauter à pieds joints dans tous les préjugés."
01:11:54 Alors, depuis, Sacha Houlié a fait son mea culpa.
01:11:57 Aujourd'hui, il a dit à nos confrères du Huffington Post
01:11:59 "Je me suis trompé."
01:12:00 "C'est une erreur que je regrette."
01:12:02 Alors, tout ça a fait réagir à la famille, Sacha Houlié,
01:12:04 mais pas seulement, ce que je vous ai dit avant,
01:12:06 avec les propos de Marine Le Pen, notamment d'Éric Zemmour et de Julien Audoul.
01:12:08 Et la famille a fait un communiqué à travers son avocate en disant
01:12:12 "Il est parfaitement indécent de se servir de ce fait divers
01:12:14 pour évoquer une origine ethnique
01:12:16 ou de justifier des réformes pénales au migratoire."
01:12:19 Il y a donc ceux qui font de la récup, de la récup politique,
01:12:21 et puis il y a ceux qu'on n'entend pas aussi.
01:12:23 Ah oui, alors là, le silence est assourdissant,
01:12:25 notamment à gauche, effectivement.
01:12:27 Et puis, il y a ceux qui passent plus de temps
01:12:29 à condamner la récupération politique
01:12:31 qu'à condamner l'exaction, l'agression.
01:12:34 Je viens de vous citer Olivier Faure.
01:12:35 Deux tweets pour condamner la récupération politique,
01:12:39 zéro pour condamner l'agression contre cette grand-mère et sa petite-fille.
01:12:42 Et puis, elle, maire de Bordeaux, très embarrassée par cette agression.
01:12:45 Oui, il est mal à l'aise, pour le moins, Julien.
01:12:46 On l'a vu en conférence de presse hier.
01:12:48 Ça met évidemment le focus sur les villes écolo où l'insécurité augmente.
01:12:52 Vous le disiez tout à l'heure avec votre invité,
01:12:54 plus 12 % d'agressions en Gironde.
01:12:57 Alors, évidemment, on parle souvent de Lyon, de Grenoble,
01:12:59 dans l'actualité, monsieur Doucet à Lyon, monsieur Piolle à Grenoble.
01:13:04 Et il ne faut pas oublier le gouvernement non plus dans cette histoire.
01:13:05 Ce n'est pas seulement de la faute, évidemment, des maires écolos.
01:13:07 Les chiffres de l'insécurité ne sont pas bons.
01:13:09 Donc, cette affaire, évidemment, emparasse aussi l'exécutif.
01:13:12 On a vu hier Gérald Darmanin et Eric Dupond-Moretti,
01:13:14 qu'on a connu plus loquaces, plus volubiles, mal à l'aise, évidemment,
01:13:17 face à ces mauvais résultats et à ces projecteurs fixés sur l'insécurité en France.
01:13:21 Mais la vérité, c'est que le débat,
01:13:23 il doit porter sur l'état de la psychiatrie dans notre pays.
01:13:25 Oui, le vrai débat, il n'est pas sur l'immigration,
01:13:27 je viens de vous le démontrer, mais sur l'état de la psychiatrie en France,
01:13:30 évidemment, puisqu'il a été, l'auteur des faits,
01:13:33 présumé hospitalisé hier en psychiatrie,
01:13:35 il présente des troubles du comportement.
01:13:36 Et il était suivi, justement, sur le plan psychiatrique.
01:13:39 Il était en rupture de traitement.
01:13:41 Et on sait que la psychiatrie est vraiment le parent pauvre de la médecine en France,
01:13:44 qui a un cruel manque de moyens.
01:13:46 François Abraud n'a même dû l'avouer tout à l'heure au Sénat.
01:13:50 Et ce n'est pas la première fois que l'état de la psychiatrie en France
01:13:52 est à la une de l'actualité qu'on s'interroge.
01:13:55 Souvenez-vous, il y a à peine quelques semaines,
01:13:56 une infirmière a été tuée au CHU de Reims par un homme souffrant,
01:14:01 là aussi, de troubles psychiatriques.
01:14:03 Des débats doivent exister.
01:14:05 Encore faut-il qu'ils soient correctement posés.
01:14:07 Merci beaucoup, Gauthier Lebray.
01:14:09 Sans faute, ce soir, pour vos deux chroniques politiques.
01:14:12 Non, si, Julien, je vais revenir.
01:14:13 C'était sympa avec moi, je vais revenir.
01:14:14 Sans faute à venir également pour Karim Abré,
01:14:16 qui, avec cette nouvelle chronique internationale,
01:14:18 dénouvelle de Boris Johnson dans un instant.
01:14:21 (Générique)
01:14:26 -Rebonsoir, cher Karim, à la nouvelle chronique internationale.
01:14:29 On peut dire que la fête est vraiment finie
01:14:31 pour l'ancien Premier ministre, l'ancien Prime Minister,
01:14:34 Boris Johnson.
01:14:35 Les députés britanniques ont validé lundi
01:14:37 les conclusions dévastatrices de ce rapport
01:14:39 de la Commission parlementaire sur le Partygate,
01:14:42 le rapport qui stipulait que l'ancien dirigeant conservateur
01:14:44 a menti au Parlement qu'il avait induit la Chambre en erreur
01:14:47 sur une question de la plus haute importance
01:14:49 pour la Chambre et pour les Britanniques.
01:14:51 -Oui, donc en substance, qu'on lui reprochait.
01:14:54 Ce fameux mensonge, c'est d'avoir affirmé à plusieurs reprises
01:14:58 devant la Chambre que les restrictions sanitaires
01:15:00 avaient été vraiment respectées à Downing Street,
01:15:03 ce qui était faux parce qu'il y a eu effectivement
01:15:05 plusieurs fêtes, des pots de départ,
01:15:07 des petites soirées d'ensemble avec des membres du parti
01:15:10 à Downing Street, et ça se passait donc
01:15:12 en plein milieu du confinement. -En plein COVID.
01:15:15 -Bon, après, on pourra en débattre des années plus tard,
01:15:18 quelques mois plus tard, en se disant, bon,
01:15:20 est-ce que c'était si exagéré de faire des pots de départ?
01:15:23 Est-ce qu'on est partis complètement dans un autre extrême?
01:15:26 Ça, c'est un autre débat. Mais tout ça pour dire que oui,
01:15:28 en effet, c'est quand même une étape importante.
01:15:31 Est-ce que ça va clore ce fameux chapitre pour Boris Johnson?
01:15:34 Parce que ça lui a coûté déjà son poste de premier ministre,
01:15:37 et ensuite, il y a un peu plus d'une semaine,
01:15:39 en raison de cette Commission parlementaire,
01:15:41 il avait démissionné de son poste de député.
01:15:44 Et là, c'est l'humiliation, en fait, ce qui arrive
01:15:46 dans ce vote, finalement, de ces députés.
01:15:48 Il y a eu 354 voix qui se sont prononcées pour,
01:15:51 7 contre, et il y a eu plusieurs abstentions,
01:15:54 puisqu'il y a quand même 650 élus au total.
01:15:57 Et quand je dis que c'est l'humiliation,
01:15:59 c'est qu'il n'aura même plus accès, disons,
01:16:02 sur les lieux physiques du Parlement, littéralement.
01:16:05 Donc c'est vraiment aussi une forme de déshonneur pour lui,
01:16:08 quelque chose quand même de symbolique.
01:16:10 -La fête est finie pour Boris Johnson,
01:16:12 qui défend quand même son intégrité,
01:16:14 son corps, en disant qu'il est victime d'une chasse aux sorcières.
01:16:17 Est-ce qu'il a de véritables raisons de croire
01:16:19 qu'il y a... Ça rappelle quelqu'un d'autre, d'ailleurs,
01:16:21 de l'autre côté de l'Atlantique, ses propos.
01:16:23 Est-ce qu'il a raison de croire qu'il y a une cabale politique
01:16:25 contre lui, où il n'accepte pas juste...
01:16:28 Enfin, il n'accepte juste pas ses torts, tout simplement.
01:16:31 -Peut-être un peu des deux, quand même,
01:16:33 parce que lui parle... Bon, c'est sûr qu'il va loin,
01:16:35 il parle d'assassinat politique, littéralement,
01:16:37 mais c'est sûr que pour l'opposition,
01:16:39 Boris Johnson, c'est quelqu'un de résistant,
01:16:41 il convient toujours, c'est le père du Brexit, n'est-ce pas?
01:16:43 Il a réussi à mettre en oeuvre le Brexit,
01:16:45 ça, il y en a qui ne lui pardonnent tout simplement pas.
01:16:48 Et aussi, je pense qu'on a voulu en faire quand même
01:16:51 une sorte de bouc émissaire, là-dedans.
01:16:53 C'est sûr que le comportement de dire
01:16:55 "Bon, on fait des fêtes alors qu'on impose
01:16:57 à tout le reste de la population de se tenir tranquille",
01:16:59 probablement, bon, ça, ça ne se fait pas,
01:17:01 mais il est devenu le bouc émissaire
01:17:03 de cette gestion aussi de la COVID,
01:17:05 parce qu'entre vous et moi, des mois plus tard,
01:17:07 qui va être tenu responsable pour les problèmes psychologiques,
01:17:10 les problèmes financiers, tout ce qu'on a pu voir
01:17:12 des gens qui n'ont pas eu de diagnostic,
01:17:14 par exemple, pour des cancers, qui n'ont pas pu se faire soigner,
01:17:16 des personnes qui sont mortes
01:17:18 dans l'équivalent de ce qu'on dit des fameux EHPAD,
01:17:20 les rites de funérailles qui ont été littéralement bâclés,
01:17:25 qui va payer pour ça, qui va être responsable de ça?
01:17:28 Bien, il n'y aura personne là-dessus.
01:17:30 Alors là, on a trouvé un bouc émissaire,
01:17:32 et oui, c'est Boris Johnson.
01:17:33 - Est-ce qu'il a un avenir politique en un mot?
01:17:35 - Ah bien, c'est le seul endroit dans le monde
01:17:37 où est-ce que vous pouvez ressusciter,
01:17:38 c'est bien en politique, donc on ne sait pas,
01:17:40 mais à court terme, en tout cas, il n'est pas trop mal pris.
01:17:42 S'il a été chassé de la politique,
01:17:44 il n'est pas chassé de l'espace public,
01:17:45 parce que vous allez pouvoir le lire chaque semaine
01:17:47 dans le Daily Mail avec une chronique.
01:17:49 Et apparemment, il va être très, très bien payé pour ça,
01:17:51 quelques centaines de milliers d'euros chaque samedi.
01:17:54 - On peut l'imaginer. Merci beaucoup, Karima Brick.
01:17:56 - Pas chaque samedi, des centaines de milliers d'euros,
01:17:58 mais par année, mais voilà.
01:17:59 - Non, mais sur une année, ça fait un petit pacte.
01:18:01 Merci beaucoup, Karima, de nous avoir donné des nouvelles
01:18:03 de Boris Johnson. C'est vrai qu'on s'inquiétait.
01:18:05 - Oui.
01:18:06 - 23h30, un nouveau JT avec Audrey Bertheau, bien sûr.
01:18:11 Retour à Paris, Audrey, où l'incendie est circonscrit,
01:18:14 mais cette explosion qui a eu lieu dans le 5e arrondissement
01:18:18 qui préoccupe beaucoup, puisque des personnes sont toujours,
01:18:22 seraient toujours dans les décombres.
01:18:23 - Oui, à cette heure précise, il y a au moins 37 blessés,
01:18:27 dont 4 en urgence absolue.
01:18:29 On va tout de suite rejoindre Barbara Durand.
01:18:32 Barbara, vous êtes rue Saint-Jacques,
01:18:34 il y a quelques mètres de là où a eu lieu l'explosion.
01:18:37 Vous êtes avec un restaurateur qui a tout vu.
01:18:39 Racontez-nous, Barbara.
01:18:41 - Oui, effectivement, nous sommes actuellement
01:18:45 aux 340 rues Saint-Jacques.
01:18:48 La plupart des riverains ont eu accès,
01:18:50 il y a une dizaine de minutes, à cette rue.
01:18:53 Vous voyez certainement derrière moi ces images des secours
01:18:56 qui sont en train d'enlever les décombres,
01:18:59 d'enlever les pierres une par une afin de retrouver,
01:19:03 vous l'avez dit tout à l'heure,
01:19:04 ces deux personnes portées disparues.
01:19:06 Je suis avec Abdel, chef du restaurant Il Pomodoro,
01:19:10 pour vous dire, c'est à une dizaine de mètres de là
01:19:13 où a eu lieu l'explosion.
01:19:14 Abdel, vous m'avez raconté tout à l'heure
01:19:16 que vous étiez présent à ce moment-là.
01:19:18 Racontez-nous.
01:19:19 - Alors, exactement.
01:19:20 J'étais présent dans le restaurant,
01:19:22 vers les coups de 15h30, 16h.
01:19:25 D'un coup, j'ai entendu une explosion.
01:19:28 Une fois, la première fois, j'ai cru que c'était normal.
01:19:32 Et la deuxième, je me suis posé des questions.
01:19:34 En même temps, les murs se sont mis à trembler.
01:19:37 Enfin, pendant l'explosion, ça a tremblé.
01:19:40 Je me suis dit que c'était pas possible.
01:19:41 Après, au moment où je sors, je vois plein de gens courir.
01:19:46 C'était vraiment une scène de guerre.
01:19:48 C'est la panique totale.
01:19:50 Et puis le collègue a eu le réflexe d'appeler le SAMU,
01:19:54 les pompiers, tout ça.
01:19:56 Et une minute après, ils étaient là.
01:20:00 Comme on est à côté d'une caserne de pompiers,
01:20:02 il y avait une patrouille, apparemment, dans le quartier.
01:20:05 Donc, en 30 secondes, une minute, ils étaient là.
01:20:08 Ils ont pu évacuer les gens.
01:20:10 Et puis, voilà.
01:20:11 Et puis, nous, au restaurant, on a pu accueillir des gens
01:20:14 qui étaient un peu traumatisés,
01:20:16 voire des enfants, des familles, des personnes âgées.
01:20:21 Ils se sont un peu réfugiés à l'intérieur du resto,
01:20:25 en attendant que ça s'apaise.
01:20:28 Mais on voyait que c'était plus grave que ce qu'on pensait.
01:20:32 Et donc, voilà.
01:20:33 On a gardé des gens à l'intérieur.
01:20:35 Et puis, on a essayé de les rassurer comme on pouvait.
01:20:38 Mais nous aussi, on était en panique.
01:20:40 Ça a été très, très dur. Vraiment.
01:20:42 Je vous parle et je suis encore sous le choc.
01:20:45 -Et ce que je vous ai demandé tout à l'heure,
01:20:48 parce qu'on a parlé avec les riverains,
01:20:50 personne n'a senti cette odeur de gaz.
01:20:52 Vous me l'avez confirmé.
01:20:53 Vous n'avez pas senti d'odeur de gaz avant cette explosion ?
01:20:57 -Comme je vous le disais tout à l'heure,
01:20:59 en tant que cuisinier, j'ai un nez très développé.
01:21:02 J'ai une odeur très développée.
01:21:03 Et je l'aurais senti, parce qu'on est à 20 mètres
01:21:07 du drame, enfin, du lieu où ça s'est passé, vraiment.
01:21:13 Et aucune, vraiment, aucune odeur de gaz, ni quoi que ce soit.
01:21:17 Après, les flammes, on a senti un peu de...
01:21:20 Sinon, rien du tout.
01:21:21 -Merci beaucoup, Abdel, pour votre témoignage.
01:21:24 On vous le rappelle, juste derrière nous,
01:21:26 les secours, malgré la nuit qui vient de tomber,
01:21:29 sont toujours à pied d'oeuvre.
01:21:31 -Merci beaucoup, Barbara.
01:21:33 On reste évidemment extrêmement attentifs
01:21:35 à la situation sur place.
01:21:36 Leur tournée, également.
01:21:38 Toujours aucune trace du sous-marin Titan.
01:21:40 Ils transportaient 5 personnes à son bord,
01:21:43 dont un français et un britannique.
01:21:45 -Les réserves en oxygène des passagers
01:21:47 diminuent au fil des heures.
01:21:49 Demain, à 13h, il n'y aura plus d'oxygène à bord.
01:21:52 Cet après-midi, il y a eu un point presse.
01:21:54 Le capitaine Jémy Frédéric a affirmé
01:21:56 que la surface de recherche avait élargi.
01:21:59 Donc, il y a toujours de l'espoir.
01:22:01 -Et puis...
01:22:02 Cette explosion qui a retenti aux alentours de 17h,
01:22:07 rue Saint-Jacques, dans le 5e arrondissement de Paris,
01:22:10 un immeuble qui a pris feu,
01:22:12 qui s'est partiellement, voire quasiment effondré.
01:22:15 Nous sommes à un bilan provisoire de 37 blessés,
01:22:18 dont 4 dans un état grave.
01:22:19 Les recherches continuent de se dérouler.
01:22:22 On s'est confié à la police judiciaire.
01:22:24 Bonsoir, David Annotel,
01:22:26 de la Fédération des sapeurs-pompiers de France.
01:22:29 Merci de nous répondre en direct.
01:22:31 On voit ces images qui défilent sur nos écrans,
01:22:34 qu'elles illustrent les images chaotiques de l'après-midi
01:22:38 ou encore dans cette image majeure au centre de l'écran,
01:22:41 cette image en direct où on voit que les sauveteurs
01:22:44 sont toujours évidemment sur le pied de guerre
01:22:47 pour tenter, justement, de sauver ce qui peut l'être,
01:22:50 les gens qui peuvent encore l'être.
01:22:53 Est-ce qu'à l'heure où l'on se parle,
01:22:55 cher M. Annotel,
01:22:56 on peut encore imaginer des gens sous les décombres ?
01:22:59 On sait qu'au moins deux personnes sont ensevelies.
01:23:02 C'est bien ça ?
01:23:03 -Oui, tout à fait.
01:23:04 Ce sont les informations qui avaient été communiquées
01:23:07 en début de soirée,
01:23:09 et le ministre de l'Intérieur, M. Darmanin,
01:23:11 a également indiqué que les chiens,
01:23:14 parce que des chiens de l'équipe cynophile
01:23:16 de la brigade des avant-guerres de Paris
01:23:19 sont des milieux, ont marqué,
01:23:21 ont signalé la potentielle présence
01:23:23 de victimes décédées
01:23:25 ou de personnes blessées.
01:23:27 Donc, il va falloir aller chercher,
01:23:30 c'est désormais la mission des secours,
01:23:32 des savantiers de Paris, en toute sécurité.
01:23:35 Donc, un travail minutieux qui va consister
01:23:38 à localiser précisément ces personnes
01:23:40 et à petit à petit grapiller les gravats, les évacuer.
01:23:43 Il y a des moyens de levage qui vont être acheminés
01:23:46 et d'essayer d'accéder à leur emplacement,
01:23:49 que ce soit une poche de survie
01:23:51 où, malheureusement, ces personnes ont été écrasées
01:23:55 par les débris provoqués par l'explosion.
01:23:58 -David Anotel, quels sont les premiers gestes,
01:24:01 les premiers protocoles qui ont été mis en place
01:24:04 après cette explosion ?
01:24:05 On le disait avec Michel Chevalet,
01:24:07 qui m'accompagne sur ce plateau,
01:24:09 qu'il y a eu une déflagration retentie
01:24:11 sur des dizaines de mètres
01:24:13 et ressentie par des centaines de rives,
01:24:16 des centaines de riverains.
01:24:17 -Oui, tout à fait. Les images sont très impressionnantes.
01:24:21 Pour faire un parallèle avec ce qui s'était passé
01:24:23 avec Toulouse, AZF,
01:24:25 on parlait de 3 km de vitres brisées,
01:24:27 de retentie de la détonation.
01:24:29 Donc, sur une explosion de ce type,
01:24:31 en zone particulièrement urbaine,
01:24:33 on peut imaginer des dégâts immédiats.
01:24:35 Les premières actions ont consisté à des reconnaissances,
01:24:38 de pouvoir prendre en charge les éventuelles victimes
01:24:41 qui étaient accessibles directement.
01:24:44 On s'est également confrontés à la présence d'un incendie
01:24:47 qui, fort heureusement, a été rapidement maîtrisé.
01:24:50 Ce n'avait pas été le cas, on s'en souvient,
01:24:52 à Marseille, rue de Tivoli,
01:24:54 où l'incendie avait posé de nombreuses difficultés,
01:24:57 avait duré un peu plus longtemps, un accès plus compliqué.
01:25:00 Et puis ensuite, ça a consisté à commencer à faire des recherches
01:25:04 pour identifier la présence de personnes
01:25:07 directement sous les gravats,
01:25:09 ou en tout cas à proximité,
01:25:11 avec en parallèle la mise en place d'une organisation spécifique,
01:25:15 de commandement, et puis bien évidemment
01:25:18 de prise en charge des nombreuses victimes,
01:25:20 puisqu'on parle d'une petite quarantaine de blessés,
01:25:23 donc quatre en urgence absolue, donc il a fallu structurer,
01:25:26 et puis ensuite les prendre en charge sur place
01:25:29 et les évacuer vers le centre hospitalier.
01:25:32 -Est-ce que cette immense explosion,
01:25:34 cette boule de feu qu'ont décrit les témoins,
01:25:36 est-ce que la façon dont l'immeuble principal s'est effondré
01:25:40 a donné pour vous autant d'éléments de compréhension
01:25:43 qui peuvent vous permettre d'imaginer,
01:25:45 je dis bien imaginer,
01:25:46 parce que cette explosion a eu lieu il y a à peine 5 heures,
01:25:50 à peine un peu plus de 5 heures, d'imaginer les causes ?
01:25:53 -Non, c'est compliqué.
01:25:54 On n'a pas... Moi, je n'ai pas, personnellement,
01:25:57 d'image vraiment de l'instant de l'explosion,
01:25:59 puisqu'elle est soudaine,
01:26:01 et on peut imaginer que personne ne prenait en vidéo
01:26:04 l'immeuble à ce moment-là.
01:26:06 Donc c'est compliqué.
01:26:07 Effectivement, il y a un faisceau d'éléments
01:26:10 qui peuvent pointer sur une explosion de duogaz,
01:26:12 mais il est important d'être prudent, d'être patient.
01:26:15 Tout le monde aimerait en savoir un peu plus,
01:26:18 en particulier les riverains...
01:26:20 -A quoi avez-vous pensé, personnellement,
01:26:22 lorsque vous avez vu les images,
01:26:24 vu ce panache de fumée immense,
01:26:26 entendu parler de cette immense boule de feu
01:26:29 que les témoins ont vue,
01:26:31 et cette explosion ultra impressionnante ?
01:26:33 Vous avez déduit des choses, personnellement, ou pas ?
01:26:36 -Non, pas plus que ça.
01:26:38 On n'est pas sur place, et c'est toujours difficile
01:26:41 de se faire un scénario
01:26:42 et des idées qui sont forcément un peu préconçues
01:26:45 en voyant des images.
01:26:47 Le gaz est une des possibilités,
01:26:49 mais il y a également d'autres possibilités,
01:26:53 qu'elles soient volontaires ou non.
01:26:55 Il n'y a pas nécessairement...
01:26:57 Il n'y a pas de nécessité à pencher sur une thèse
01:27:00 plus qu'une autre,
01:27:01 mais il faut être très prudent à l'heure actuelle.
01:27:04 -Revenons au sauvetage, si vous le voulez bien.
01:27:06 C'est un mot très dur à utiliser,
01:27:08 mais j'ai cru comprendre que c'était comme ça que ça se passait.
01:27:12 Il y a une forme de tri qui s'effectue dans les recherches.
01:27:15 Les pompiers et les sauveteurs sur place
01:27:17 analysent la situation,
01:27:19 observent la façon dont les décombres sont répartis,
01:27:22 et c'est à ce moment-là qu'on choisit des zones,
01:27:25 qu'on estime les zones où il y a le plus de chances
01:27:28 de trouver des survivants.
01:27:30 C'est comme ça que ça se passe à Paris, ce soir ?
01:27:33 -Tout à fait.
01:27:34 On peut imaginer stabiliser la situation.
01:27:36 Un autre élément important, c'est qu'on est à Paris,
01:27:40 capitale de la France,
01:27:41 avec des moyens, les pompiers, particulièrement bien étoffés,
01:27:45 qui vont intervenir dans des délais courts.
01:27:47 C'est un élément très important
01:27:49 pour les chances de survie de chacune des victimes.
01:27:52 Chacun des pompiers qui va intervenir sur les lieux
01:27:55 va arriver avec un silo de bracelets de couleurs différentes.
01:27:59 Il va explorer l'une ou l'autre zone qu'on va lui indiquer,
01:28:02 pour savoir leur importance, pour signaler la présence,
01:28:05 et il va aller poser très concrètement des bracelets
01:28:08 sur chacune des victimes en jugeant leur état.
01:28:11 Il va falloir aller très vite,
01:28:13 maximiser les chances de survie
01:28:15 en pratiquant des premiers gestes,
01:28:17 par exemple, pour stopper une hémorragie.
01:28:20 Mais un choix va se faire,
01:28:21 on va aller sur les victimes qui seront potentiellement
01:28:24 dans un état les plus critiques, mais qui sera sauvable.
01:28:28 On est, sur ces premières minutes-là,
01:28:30 sur un fonctionnement similaire à ce qu'on a malheureusement connu
01:28:34 en 2015 sur les attentats qui ont endeuillé la France.
01:28:37 On va aller faire une sorte de priorisation,
01:28:39 en fonction des victimes et de leur état.
01:28:42 -Un dernier mot, si vous le voulez bien.
01:28:44 On sait que les chiens sont primordiaux,
01:28:47 essentiels dans ce genre de recherche.
01:28:49 Sont-ils déjà sur place ?
01:28:50 Et d'autres technologies qui pourraient être essentielles
01:28:54 dans ce travail de recherche ?
01:28:56 -Tout à fait. Selon les informations de ma possession,
01:28:59 on a des équipes de la brigade des enfants-pieds de Paris
01:29:02 qui ont engagé leurs chiens.
01:29:04 On a également, en parallèle, des équipes UCAR,
01:29:07 des équipes spécialisées dans la recherche de victimes
01:29:10 en milieu urbain,
01:29:11 aussi bien de la brigade des enfants-pieds de Paris,
01:29:14 mais également des ISF-Rentiliens,
01:29:17 dont le ISF-Lézigne et le ISF-Némar,
01:29:19 qui sont venus prêter main-forte.
01:29:21 En parallèle du travail des chiens,
01:29:23 de pouvoir faire de l'écoute, des mesures,
01:29:26 et ensuite de pouvoir également,
01:29:28 en parallèle du travail des sauveteurs,
01:29:30 mesurer et contrôler la stabilité des bâtiments environnants.
01:29:34 On va poser des capteurs
01:29:36 pour pouvoir s'assurer de l'absence de chutes de matériaux
01:29:41 et surtout de l'absence de chute totale d'un bâtiment
01:29:44 qui serait à proximité.
01:29:45 Ce sont des techniques qui ont été vues et expliquées
01:29:48 lors de l'explosion de la rue Tivoli à Marseille.
01:29:52 -Il est presque l'heure de se quitter,
01:29:54 mais qu'allez-vous trouver dans vos kiosques demain ?
01:29:57 -On en reparlera dans un instant.
01:29:59 À la une de vos quotidiens nationaux,
01:30:06 d'abord, Le Figaro, demain matin,
01:30:08 qui met en lune cette explosion spectaculaire
01:30:11 d'un immeuble à Paris-Rue-Saint-Jacques,
01:30:14 mais qui titre sur l'intelligence artificielle
01:30:16 qui bouleverse l'économie.
01:30:18 Une nouvelle génération d'outils technologiques
01:30:21 qui permettent de produire de la connaissance à l'infini.
01:30:24 Nombreux métiers se trouvent transformés.
01:30:27 L'intelligence artificielle décryptée par Le Figaro.
01:30:30 Libération, l'image de l'explosion,
01:30:33 là encore, qu'on retrouvera à priori dans tous nos quotidiens.
01:30:36 Un papier sur la dissolution des soulèvements de la Terre.
01:30:40 Macron, faucheur d'écolos, nous dit Libération.
01:30:43 Le Parisien, aujourd'hui, en France,
01:30:46 a eu ce témoignage d'une des personnes
01:30:48 qui a vécu l'explosion au plus près.
01:30:51 "J'ai vu une boule de feu."
01:30:53 Je ne sais pas s'il a eu une vapote.
01:30:55 Une photo excessivement spectaculaire de l'explosion
01:30:58 dont on a parlé toute la journée.
01:31:01 Lacroix, qui nous parle du climat.
01:31:03 L'indispensable solidarité pour les lecteurs de Lacroix demain.
01:31:07 Une cinquantaine de chefs d'Etat et de gouverneurs
01:31:10 vont relancer un dialogue Nord-Sud
01:31:12 pour les questions de climat et développement.
01:31:15 Voilà pour Lacroix, au sommaire de vos quotidiens régionaux.
01:31:18 Ouest-France, qui, là encore, nous parle de l'immeuble effondré.
01:31:22 Un entretien à lire dans Ouest-France demain
01:31:25 avec la nouvelle femme forte de la CFDT,
01:31:28 Marylise Léon, qui fixe son cap
01:31:30 à la tête du 1er syndicat de France.
01:31:33 À lire dans Ouest-France demain.
01:31:35 A l'Est de la France, les dernières nouvelles d'Alsace
01:31:39 nous parlent de la finance,
01:31:41 qui est appelée au secours du climat.
01:31:43 Et puis, vous le voyez également,
01:31:45 l'immeuble qui s'est effondré à Paris,
01:31:47 également relaté dans les colonnes des DNA.
01:31:50 Sud-Ouest, au cœur de Paris, l'explosion.
01:31:53 Et puis, ce papier intéressant à voir aux Pays-Basques,
01:31:57 notamment, où la grêle a décimé de nombreuses cultures
01:32:01 ces dernières heures.
01:32:02 On pense également à certains vignerons de Gironde
01:32:05 qui ont vu leur culture réduite à néant.
01:32:07 Voilà pour l'essentiel de ce que vous retrouverez
01:32:10 dans vos kiosques demain matin.
01:32:12 Amaury, Karima, Gauthier, Audrey, à demain
01:32:15 pour de nouvelles chroniques, de nouvelles informations décryptées.
01:32:18 Merci d'avoir été avec nous pour suivre cette nouvelle formule.
01:32:22 On vous en retourne, évidemment, nombreux, espérons-le.
01:32:25 A demain, bonne nuit.
01:32:26 ...

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