Christine and the Queens confie avoir eu des pensées suicidaires

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Transcript
00:00 Qui a dit, selon vous, j'ai vraiment pensé arrêter de vivre parce que je ne comprenais pas pourquoi j'étais née dans ce corps.
00:07 - Voilà, c'est la suite logique.
00:08 - Lorient ?
00:09 - C'est Christine Anne The Queen.
00:10 - À nos confrères de Paris Match.
00:12 - Christine Anne The Queen, la sienne pour les humains.
00:16 - Je n'aime pas du tout cette physique.
00:18 - La gueule, pas du tout.
00:21 - Alors effectivement, c'est la grande Christine Anne The Queen que je trouve exceptionnelle et c'est vrai.
00:26 Quel talent extraordinaire.
00:27 - Et génial.
00:28 - Mais maintenant, toutes ces transformations, on ne sait plus comment l'appeler, même nous à la radio.
00:31 - Oui, c'est le nom qui me fait peur.
00:32 - Non, on ne sait plus ce qu'on doit dire parce qu'on ne veut vexer personne.
00:35 Parce qu'un coup, il ne fallait plus l'appeler Christine Anne The Queen, il fallait l'appeler Redcar.
00:38 - Chris.
00:39 - Après Chris.
00:40 - Après Chris.
00:41 - Maintenant, tu sais, quand on est revenu, on vient de recevoir un nouveau mot.
00:43 Il faut la rappeler de nouveau, Christine Anne The Queen.
00:46 - Mais c'est bizarre parce qu'elle l'a dit récemment qu'à partir de ses 40 ans, elle voudrait un nouveau nom.
00:50 - Oui.
00:51 - On l'appelle Rahim.
00:52 - Ah bon ?
00:53 - Il voudrait, pardon, parce qu'en plus, on doit dire il et elle.
00:56 - Je ne sais plus trop quoi dire.
00:57 - C'est yel.
00:58 - Il voudrait, non il.
00:59 - Je vais me renseigner avant de la recevoir à RFM, mais j'avoue que là, on ne sait plus.
01:03 - Francesca ?
01:04 - On peut quand même dire que, moi, je trouve qu'il y a un truc triste dans tout ce problème d'identité.
01:09 Là, pour le coup, il n'y a pas une identité pour aller vers une autre et être sûre.
01:12 Là, ça a changé plein de fois.
01:13 Donc, je me dis qu'au bout d'un moment, ça doit être même fatigant pour elle.
01:16 Et d'ailleurs, cette phrase, elle est très, très triste, je trouve.
01:19 Et j'ai l'impression que, justement, le fait que ça change tout le temps, qu'elle rechange de nom à un moment donné, il faut qu'elle se trouve.
01:26 Parce que quand tu vas dans une quête, à un moment donné, il faut se trouver.
01:28 - Allez, Christine, Anne Zekrine reconnaît qu'être devenue un homme a été salvateur et libérateur.
01:32 Vous le savez, qu'elle a fait part de cette grande décision en 2022.
01:35 Elle a décidé de changer de sexe et de changer de nom de scène pour être Edgar, une référence à son quatrième album.
01:40 Et effectivement, comme tu disais, Déborah, il y a eu Chris ensuite.
01:43 Elle explique qu'avant de faire de la musique, elle a eu des pensées suicidaires.
01:46 Alors, est-ce que ça vous choque qu'elle ait envie de tout cela ou pas, Ludivine ?
01:50 - Oui, et moi, je voulais rebondir sur ce que disait Francesca tout à l'heure.
01:53 Moi, je pense pas que le fait qu'elle veuille autant changer de nom soit totalement lié et uniquement lié à son changement de sexe.
02:00 Moi, j'ai des exemples comme P. Didi qui a traversé cette F.
02:03 Allez, la meuf d'Adi, P. Didi, Didi, je sais pas quoi.
02:06 - Et Prince. - Voilà, un jour, Kenny West.
02:11 Il y a eu beaucoup, beaucoup d'artistes comme ça.
02:13 Je pense que ça peut également faire partie du processus artistique.
02:17 - C'est autre chose. - Oui, mais je pense que tout est...
02:20 - Là, on est dans la... - Pas de feu réducteur sur le sexe.
02:22 - Il y a une transformation de sexe. - Oui, mais c'est pas que pour ça, je pense.
02:25 - Elle a été attaquée. - Elle a été opérée ?
02:27 - Je ne sais pas. - Ah, on sait pas.
02:29 - Je ne suis pas si intime que ça. Je ne sais pas.
02:32 Mais elle fait des photos assez... - Masculines.
02:35 - Masculines, oui, absolument, Déborah.
02:37 - Moi, ce que je trouve juste dommage, c'est que depuis qu'elle s'est mise à parler ouvertement de ça,
02:41 j'ai l'impression qu'on n'entend plus du tout sa musique.
02:43 On n'entend plus parler de musique.
02:45 On n'a pas... À l'époque, quand elle avait sorti la chanson qu'on a mise...
02:48 J'adore cette chanson.
02:50 Celle-là, elle était un peu à son apogée, etc.
02:53 Et puis après, elle s'est mise à porter un peu le drapeau de...
02:56 - Des tendards, de tout ça. - Son combat.
02:59 - Et puis, à ce moment-là, on a quasi plus entendu parler de musique.
03:03 - Oui, et le dernier album... - Il n'y a pas qu'un des titres qui soit resté.
03:06 - Lisa ? - Le dernier album était, comme on dit, plus exigeant.
03:09 C'est-à-dire que la musique était plus difficile d'accès.
03:12 - Pointue. - Voilà, elle était plus pointue.
03:14 Donc, il y a tout un processus qui fait qu'elle a perdu quelques enreaux.
03:17 - La question, en vrai, c'est est-ce qu'on parle un petit peu trop de tout ça ?
03:19 Moi, j'ai une anecdote rigolote.
03:21 J'ai le fils d'une amie qui a 9 ans, peu importe,
03:25 qui est allé voir sa maîtresse il n'y a pas longtemps, il y a 15 jours,
03:27 pour lui dire qu'il était amoureux d'une petite fille.
03:29 Et la maîtresse, gentiment, lui a dit,
03:31 « Tu sais, tu peux aussi être amoureux d'un petit garçon ».
03:33 Et ce n'est pas choquant en soi.
03:36 On a l'impression qu'on parle tellement tout le temps de ça, non-stop.
03:40 On a réussi presque à mettre dans la tête de tous nos enfants,
03:42 je sais que je vais peut-être choquer en disant ça, pardon,
03:44 et je trouve que l'évolution est très bonne, etc.,
03:46 que quelque part, on ne sait plus très bien,
03:48 et qu'il limite de se poser des questions, c'est bien.
03:50 On peut aussi être tout simplement hétéro, tout simplement gay, l'assumer.
03:53 Et que certains ne se trouvent pas, je peux le comprendre.
03:56 Certains ont besoin de se faire opérer, pourquoi pas.
03:58 Mais à un moment donné, c'est le débat quotidien sur tous les sujets aujourd'hui, pratiquement.
04:02 Je trouve ça un petit peu « too much ».
04:04 [Musique]

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