Matthieu Delormeau vous donne rendez-vous tous les vendredis pour TPMP People ! Entouré de sa bande de chroniqueurs, toute l'actualité people n'aura plus de secrets pour vous !
Tous les extraits et émissions de "Touche pas à mon poste" sont à retrouver sur MyCANAL : https://www.mycanal.fr/c8/tpmp/touche-pas-a-mon-poste
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Du lundi au vendredi à 19h05
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00:00 vous répondez à toutes les questions. Il n'y a pas de tabou, il n'y a pas de pudeur.
00:02 Par exemple, si tu tiens Ardisson...
00:04 - J'essaye de ne pas avoir de tabou.
00:05 - Si tu tiens Ardisson, il y a quelques années, il vous demande...
00:08 Il commence "Salut Philippe, quelle est la taille de ton sexe ?"
00:11 Et vous répondez "18 cm".
00:14 - Oui, mais ça, c'est parce qu'il y avait Rocco Sifriac.
00:16 Moi, je ne voulais pas le vexer.
00:17 - Oui, mais sauf que vous avez dit que c'était...
00:19 [ Applaudissements ]
00:22 - Mais qui répond à ça ?
00:24 [ Applaudissements ]
00:25 - Qui mesure ce truc ? Qui mesure déjà ?
00:26 - À l'époque, tu vas chez Ardisson.
00:28 - Oui.
00:29 - Je veux dire, tu te sens libre de parler de tout et n'importe quoi.
00:31 - Oui, mais sauf que... Alors, vous continuez.
00:32 Vous dites "Ma femme est saoulée, je suis addict au sexe,
00:35 j'ai besoin de la fin de l'amour tous les jours."
00:38 [ Rires ]
00:42 - Ça veut dire pourquoi j'ai dit ça ?
00:43 - Oui.
00:44 - Parce que c'est la vérité.
00:45 - Mais c'est ça qui est génial.
00:47 Mais surtout, et puis surtout...
00:49 Pardon, après, comment tu... Tes techniques.
00:51 Mais je ne peux pas, moi.
00:52 - Qu'est-ce qu'il dit ?
00:52 - Tous les jours, ça va. Une fois par jour, ça va.
00:54 - J'ai le même âge, je ne peux pas.
00:56 - C'est bon, combien de temps ça dure ?
00:57 - Et puis déjà, dans le showbiz, qu'il lui passe à la sienne,
00:59 c'est bien quand tu en as fait un à côté de...
01:01 - Et alors, attention, on continue.
01:01 Mais je vous préviens, c'est un festival.
01:03 Mais je vous aime tellement.
01:05 Tout à l'heure, vous m'avez dit que je peux vous tutoyer.
01:06 - Bah oui, bien sûr.
01:07 - Voilà.
01:08 Il dit "Moi, j'aime bien les femmes.
01:11 Avant l'arrivée de la mienne, j'étais un sale niqueur."
01:13 - C'est rien, niqueur.
01:14 - Non, mais je... Vous pensez...
01:15 - C'est pas moi qui l'ai dit, ça.
01:16 - Ah si, c'est vous.
01:17 Vous pensez que vous avez fait l'amour à combien de femmes ?
01:19 - Bah, je sais pas... Je comptais un peu au début.
01:22 - Ouais ?
01:23 - Parce que c'était...
01:24 À l'époque, on disait que c'était valorisant.
01:25 - Ouais ?
01:26 - Faut faire dans le nombre que dans la qualité.
01:28 - Ouais.
01:28 Alors c'est des bronzés, quoi, au poids.
01:30 Mais environ...
01:31 - Ouais, mais d'ailleurs, on en rigolait à l'époque.
01:33 - Une fourchette ?
01:34 - Euh... Je sais pas.
01:36 - Une mille.
01:37 - Hein ?
01:37 - Une mille.
01:38 - Non.
01:38 - Non, un peu moins de mille.
01:39 - Si, si.
01:40 - Un mille ?
01:41 - Ça va très vite.
01:41 - Non, mais c'était...
01:42 - Ah !
01:43 (Rires)
01:45 - Ça dérape, là. Ça dérape.
01:47 - Évidemment, on rigole.
01:48 - C'est pas... C'est pas autant.
01:50 - Évidemment, on rigole et on sait que vous êtes cash.
01:53 Vous dites de très jolies choses sur votre femme que vous aimez.
01:55 Vous dites quand on a une femme aussi belle...
01:56 - Moi aussi, j'ai trois enfants.
01:58 - Voilà, exactement.
01:58 - Je vais pas raconter à mes enfants avec qui j'ai couché avant de rencontrer leur mère.
02:02 - Voilà.
02:02 Et puis c'est vrai qu'aujourd'hui est arrivé quelque chose de nouveau.
02:05 C'est que l'ancien Candeloro, il aurait fait deux émissions et on l'aurait sorti.
02:09 - Oui.
02:09 - Le mouvement Me Too qui est arrivé, qu'est-ce que vous en pensez, vous ?
02:14 - Je dis, moi, c'est bien déjà qu'il n'y ait pas d'abus
02:16 et puis des gens avec leur pouvoir arrivent à des fins sexuelles, en fait.
02:19 - Bien sûr.
02:19 - Pour proposer des jobs, comme j'ai pu entendre juste avant.
02:21 - Ce que vous n'avez jamais fait, je précise.
02:24 - Alors après, le problème, c'est qu'il ne faut pas tout mélanger.
02:27 Parce qu'aujourd'hui, c'est ce que disait la jeune fille dans le couloir à l'attendance,
02:31 elle dit "on confond peut-être aujourd'hui un sentiment de drague et de sexisme".
02:35 - Quand par exemple, l'exemple qu'on a passé là,
02:36 quand on vous dit tout d'un coup et que Nelson dit "on regarde ses pieds"
02:39 et que vous dites "on ne regarde pas que les pieds Nelson",
02:41 aujourd'hui avec Me Too, ça c'est déplacé ou pas ?
02:44 - On peut... Moi, je ne le prends pas comme déplacé, sinon je ne le sors pas.
02:48 Mais quelqu'un mal intentionné peut effectivement appuyer sur ce genre de propos
02:53 et me faire passer pour un gros salopard et un gros sexiste.
02:55 - Non, mais je pense que de la part de Philippe, en vérité,
02:58 il y a une sorte d'espièglerie chez vous.
03:01 Donc ça passe, ça dépend qui le fait et comment c'est fait, en fait.
03:04 C'est toujours la même chose.
03:05 - Surtout qu'un homme dise "la poitrine d'une femme est belle".
03:08 - Il est où le sexisme ?
03:10 - Mais si c'est joli, c'est valorisant.
03:11 - C'est ça, parce que c'est un compliment.
03:14 - Oui, mais il fait tout... Non, il a jamais dit de méchanceté.
03:18 Il ne dit pas "c'est un boudin qui est en train de faire du pâte à un glace".
03:20 - Non, mais c'est vrai.
03:21 Mais moi, par exemple, à chaque fois que je rentre...
03:23 (Rires)
03:28 - Mathieu, le problème de Philippe à l'époque, mais qui n'était pas un problème,
03:34 c'était sa spontanéité.
03:36 - Oui, c'est ça.
03:37 - C'était un avantage.
03:38 - Oui, c'est ça.
03:39 - C'est pour ça que le séquence télévision vient me chercher.
03:40 - Je me souviens d'une fois où vous aviez dit, par exemple,
03:41 que c'était une patineuse asiatique qui avait fait une super performance.
03:44 Elle a fait un boul de riz.
03:45 - Elle aura bien mérité son bol de riz.
03:46 (Rires)
03:47 - C'est vrai que c'est un peu...
03:49 - Déjà, ce n'était pas son bol de riz, c'était un bon bol de riz.
03:53 Je dis "après une telle performance", parce que j'aurais pu dire ça d'un Italien.
03:56 Il a bien patiné, il va se taper une pizza.
03:58 Quel est le mal dans tout ça, en fait ?
04:01 C'est comme si nous, on nous recouvrait toujours avec le béret et la baguette.
04:03 - Oui, la baguette, c'est cliché.
04:04 - Là, j'ai dit "après une telle performance,
04:07 on va pouvoir se taper un bon bol de riz".
04:09 - Oui.
04:10 Mais est-ce qu'aujourd'hui, ça, par exemple, aujourd'hui, très sincèrement,
04:12 vous vous dites après coup "je suis fou de colère qu'on me tombe dessus"
04:18 ou "oui, je reconnais, c'était déplacé".
04:20 - Non, non, je ne peux pas dire que c'était déplacé,
04:22 parce que pour moi, il n'y avait aucun mal dans tout ça.
04:24 D'ailleurs, bizarrement et c'est drôle, puisque cette patineuse,
04:28 je n'ai même pas pu lui dire "je m'excuse",
04:30 parce que s'il n'y a pas de sentiment méchant derrière mes propos,
04:33 si j'accepte des excuses, ça veut dire qu'il y avait un sentiment...
04:36 - Avant de devenir consultant pour France Télévisions,
04:38 vous aviez dit "j'aurais adoré, je ne comprends pas,
04:41 le cinéma ne m'a pas appelé parce que je suis un showman".
04:43 Mais moi, ce que je voulais vous dire, c'est perso,
04:46 pourquoi après deux médailles et une telle personnalité,
04:50 vous vous êtes perdu dans des fermes célébrités, des trucs...
04:54 - Une fois qu'on a fait la ferme célébrité,
04:58 on ne peut plus les faire du cinéma, vous comprenez ce que je veux dire ?
05:02 - Si, si. - Est-ce que vous vous êtes pas perdu un peu ?
05:03 - À l'époque, il y en a qui ont fait la ferme,
05:05 et puis derrière, ça a lancé une carrière.
05:06 Moi, je ne voulais pas lancer une carrière en faisant la ferme célébrité.
05:09 - Non. - Je le faisais pour deux choses.
05:11 Déjà, j'ai bien tiré mon épingle du jeu, parce que j'étais allé comme invité.
05:14 - Ouais. - Donc, je n'ai passé que 4-5 jours là-bas.
05:17 - Mais vous dîtes bien que derrière, il n'y a pas Lelouch qui va vous appeler
05:18 pour dire "Waouh, t'étais à la ferme entre..."
05:21 - Je ne fais pas la ferme pour me dire "Je vais peut-être trouver un rôle au cinéma, heureusement."
05:24 Parce que sinon, j'aurais été vite déçu.
05:26 Je l'ai fait aussi pour l'argent, il ne faut pas se cacher.
05:28 - C'est combien, ça ? - C'était une belle proposition financière.
05:30 - On peut pas se tromper, tu fais tout ton argent.
05:32 - Oui, non, mais à un moment donné, moi, je suis un sportif.
05:34 - Bah, combien ? - Une fourchette.
05:36 - On va parler peut-être de la retraite. - Il y a 13.
05:39 - Aujourd'hui, si je n'ai pas fait toutes ces émissions,
05:41 si je ne le fais pas pour l'argent aujourd'hui, je suis quoi ?
05:43 Je suis peut-être dans la rue.
05:44 - Et c'était combien une semaine à la ferme, Célébrité ?
05:45 - J'ai pas le droit de révéler les montants. - Oh, toi, tu...
05:47 - C'est dans les contrats. - Dans tous tes bouquins, il y a les montants ?
05:50 - C'est vrai ? - Oui.
05:51 - C'était 100 000 euros, un truc comme ça.
05:52 - C'était... On me dit... - C'était moins.
05:55 - On me dit, il y a plus de 10 ans, il y a la prescription, tu peux y aller.
05:57 Je te promets. - Ah bon ? Ça y est ?
05:59 Je sais pas, ça doit être 50 000 euros, un truc comme ça.
06:00 - La semaine ? - C'est bien.
06:01 - Pour 4 jours. - C'est bien, hein.
06:03 - Pas mal. - Tu as fait 10 000 euros la journée.
06:04 - Une balle la journée.
06:04 - Bon, après, t'enlèves les 33 1/3 d'imposition sur la société.
06:07 - Oui, je sais, avec les impôts, on va en parler, c'est pas trop de truc.
06:09 - Plus les 20 % derrière Cég, CRDS.
06:11 - Ah, les mecs !
06:12 On a un contact, commissaire Ocron, sur le plateau.
06:15 Mais j'ai découvert que vous étiez un homme de...
06:17 Enfin, je le savais. Vous êtes un homme de cœur.
06:18 Mais ce que je ne savais pas, c'est que vous avez sauvé la tête de Nelson Monfort
06:22 parce qu'à 70 ans, c'est la règle, on doit être licencié de France Télévisions.
06:25 - C'est une règle que je trouve débile, mais c'est la règle.
06:27 Et vous avez dit, moi, c'est très simple, si Nelson ne fait pas les prochains Jeux,
06:30 je ne les ferai pas non plus.
06:31 Et du coup, ils ont donné les Jeux à Nelson.
06:34 - Ça, c'est rarissime, un bon métier. - C'est très rare, ça.
06:36 - Ah bah, c'est rarissime.
06:38 - Et ça ne fait pas... On ne va pas faire la même chose.
06:40 - Alors déjà, il y a 2 choses.
06:43 C'est que moi, j'estimais que Nelson, même s'il va...
06:46 Là, il fait ses 70 ans cette année.
06:48 Les Jeux olympiques de Pékin, c'était l'année dernière.
06:50 Il était encore dans les temps.
06:52 Je disais que c'était dommage de ne pas avoir Nelson
06:55 pour les Jeux olympiques de Paris 2024, qui ne me concerne pas du tout.
06:58 Parce que je ne ferai rien à Paris 2024 pour France Télévisions.
07:00 En tous les cas, pour le moment, il n'y a rien de prévu.
07:02 Mais lui, sa carrière, les gens, ils l'adorent.
07:05 Quand tu es au bord d'un stade, ça me paraissait tellement évident.
07:08 Et puis après, j'ai dit, si je ne fais pas...
07:10 Si vous n'arrivez pas à trouver une solution pour le reconduire
07:12 pour 2026 à Milan-Cortina,
07:15 je ne me vois pas, moi, repartir avec un nouveau journaliste
07:19 avec qui on va être aussi drôle, aussi marrant, avec tout ce qu'il y a à marquer.
07:22 - Et sur l'argent, il y a un truc intéressant que j'ai déjà appris.
07:24 Quand vous étiez patineur, pas professionnel, on va dire amateur,
07:27 vous ne gagnez pas d'argent du tout.
07:28 - On est bords, non ?
07:29 - Maintenant, oui.
07:30 - Maintenant, oui. On commence à gagner quand on est professionnel.
07:33 Et du coup, vous avez gagné beaucoup d'argent.
07:35 Il y a eu des shows et tout ça.
07:36 Puis après, on vieillit.
07:37 C'est compliqué de faire les shows de glace, comme vous en avez beaucoup fait.
07:39 Mais vous dites, aujourd'hui, moi, il y a...
07:42 Pareil, je vous avais donné le montant, donc je vous laisse.
07:44 C'est prescription.
07:45 Vous dites, moi, j'ai fait un calcul simple.
07:47 J'ai besoin d'un montant précis pour vivre par mois.
07:50 - Oui, alors en fait, moi, je suis en distribution de dividendes sur ma société,
07:53 qui est une URL qui a été montée en 1994 pour éviter que je sois déclaré professionnel.
07:58 - Il faut quand même se salarier, c'est la loi.
08:00 - En fait, c'était une espèce de société tiernie, on appelle ça.
08:02 - On ne va pas parler compta.
08:03 Mais c'est quoi, le montant qu'il vous faut pour vivre par mois ?
08:04 - Il fallait 150 000 euros de facturation.
08:06 - Par mois ?
08:07 - Non, par an.
08:08 - Par an ?
08:08 - D'accord.
08:09 - De facturation.
08:10 Aujourd'hui, on est plus à passer à 200 000, parce qu'il y a aussi des actifs.
08:13 - En gros, il vous faut 10 000 euros par mois pour bien vivre, à peu près.
08:16 - Oui, c'est ça. Pour la famille, pour moi.
08:17 - Oui, j'ai compris, mais c'est tellement honnête d'en parler.
08:19 - Malheureusement, plus le chien.
08:20 - C'est tellement honnête.
08:21 - Parce que les croquettes, ça coûte cher.
08:23 - C'est vrai, c'est très honnête d'en parler.
08:24 Et j'aimerais parler d'un autre sujet qui m'intéresse,
08:29 parce que là aussi, vous dites la fédération de patinage,
08:32 comme toutes les...
08:33 Peut-être pas, je ne vais pas rejoindre cette phrase.
08:34 Mais la fédération de patinage, il y a eu un peu des magouilles,
08:38 et parfois, on se souvient de Salt Lake City aussi,
08:40 qui fallait faire gagner des athlètes étrangers.
08:42 On se souvient de Suria Ben Ali, qui a refusé sa médaille.
08:46 Est-ce que c'était...
08:46 - C'est vrai que si on avait couché avec les juges,
08:48 peut-être qu'on aurait eu les meilleures places.
08:50 - Voilà, voilà.
08:51 - C'est ce que vous disiez tout à l'heure.
08:52 - Non, mais est-ce que...
08:54 Voilà, vous avez senti que...
08:55 - Non, mais dans le patinage, on le savait bien.
08:57 Avant, c'était assez subjectif.
08:58 Bon, par contre, ce qu'on avait de bien,
08:59 c'est que le juge devait assumer sa note.
09:01 On savait qui il était, de quel pays il était,
09:03 comment il s'appelait, où il dormait à l'hôtel.
09:05 On pouvait aller lui tirer l'oreille
09:06 si on n'était vraiment pas content.
09:08 - Il y avait beaucoup de votes géopolitiques,
09:09 un peu comme l'Eurovision.
09:10 - Exactement, comme l'Eurovision.
09:11 - Aujourd'hui, en fait, bon, vous avez des juges qui sont là
09:14 et qui appuient sur des touches et qui...
09:16 En tant qu'on n'a qu'un chiffre, c'est très difficile de savoir
09:18 qui a voté mal ou qui a voté bien pour un tel ou un tel.
09:21 On peut le savoir bien longtemps après.
09:22 - Et vous dites un truc très fort aussi,
09:24 et je le note quand je vois Cyril,
09:27 vous dites que ce qui fait la différence entre un patineur,
09:28 ce n'est pas que le talent, c'est la force mentale.
09:31 On a quatre ans pour se préparer et trois minutes pour...
09:33 Voilà. Et la différence, pardon, je l'aime beaucoup,
09:36 mais entre Brian Joubert, qui a été champion du monde,
09:38 et vous, champion olympique, c'est...
09:40 - Je n'ai pas été champion olympique,
09:41 j'ai été médaille de bronze.
09:43 - C'est le mental.
09:43 - Il y a une médaille olympique, peu importe la couleur.
09:45 C'est mieux quand on est médaille d'or, ça, c'est clair.
09:47 - C'est le mental.
09:48 - C'est déjà bien, c'est déjà très, très bien.
09:50 Voilà, il ne faut pas s'occuper de la couleur.
09:52 La médaille...
09:52 Non, mais je veux dire, Brian Joubert, que j'adore,
09:54 il est champion du monde, je pense que toute sa vie,
09:57 il aura ce regret de ne pas avoir une médaille olympique.
10:00 - C'est vrai qu'il y a beaucoup de sportifs qui, malheureusement,
10:02 ont été plusieurs fois champions du monde
10:03 et ils ratent toujours la dernière marche du podium
10:06 pour atteindre le podium olympique.
10:08 Et c'est vrai que c'est une frustration.
10:09 - Et vous dites que ça se passe dans la tête.
10:10 Voilà.
10:11 - Comme dans beaucoup de sports,
10:12 surtout que nous, il y a une technique très importante.
10:15 Donc, il ne faut pas la rater.
10:16 Si on rate le premier saut, par exemple,
10:17 qui se fait dans les premières secondes, c'est mort.
10:20 Et surtout sur le premier programme
10:21 qu'on voit moins souvent à la télé.
10:22 - Avec la couleur médaille.
10:23 Et honnêtement, on s'en fout complètement.
10:24 Tout le monde se souvient à vie
10:25 de quand vous faites d'Artagnan sur la glace.
10:27 - Bien sûr.
10:27 - Et l'utilité, les chaux.
10:29 - C'est incroyable.
10:29 - Mais alors, vous dites ça, c'est incroyable.
10:31 Là, attention, révélation.
10:32 Donc là, vraiment, asseyez-vous tous sur vos canapés.
10:34 Vous dites, je ne comprends pas,
10:36 je veux devenir ministre des sports et on ne m'appelle pas.
10:40 - Alors, ce n'est pas une vraie envie de finir ministre des sports
10:43 parce que souvent, quand ils arrivent là-haut,
10:44 ils ne disent plus rien, ils ne font plus rien pour les sportifs.
10:46 On est un peu d'accord.
10:48 - Il y a un président ou une présidente qui n'a pas une coronesse
10:52 parce qu'une présidente avec des coronesses,
10:53 ça serait peut-être malvenu.
10:54 - Voilà.
10:55 - Et simplement, ça serait une mission.
10:57 La mission d'un ministre de sport,
11:00 ça serait au moins de mettre en place un statut des sportifs de haut niveau.
11:04 Notamment pour ce qu'on discutera peut-être plus tard sur les retraites,
11:07 sur l'aspect social, sur l'aspect fiscal.
11:10 On n'est pas du tout reconnu.
11:11 On est reconnu, on est connu quand on fait une médaille,
11:13 on vous tape sur l'épaule, super, merci.
11:15 Le président de Fedex, du moment, il va te dire c'est super,
11:17 mais dans sa tête, il se dit c'est bien, tu me sauves ma mise,
11:20 en fait, pour les quatre prochaines années,
11:21 je vais pouvoir demander des subventions au ministère.
11:23 Mais toi, après, dix ans plus tard, moi, aujourd'hui, j'existe encore
11:26 parce que j'ai fait beaucoup de spectacles, beaucoup de télé,
11:29 même si on apprécie ou pas les émissions que j'ai faites,
11:31 mais c'est ce qui m'a permis de continuer à exister.
11:33 Et j'ai patiné jusqu'encore maintenant, j'ai patiné encore,
11:35 j'ai les deux hanches refaites en deux ans, j'ai deux prothèses,
11:38 je continue à refaire des sauts périodes, machin,
11:40 mais à un moment donné, il faut savoir s'arrêter aussi.
11:42 Mais tout cet aspect-là, il n'y a personne qui s'occupe de nous
11:45 une fois qu'on est parti, parce qu'il y a des nouveaux qui arrivent.
11:47 - Bien sûr.
11:48 - Donc les anciens, en fait, on s'occupe pas d'eux.
11:50 - Et est-ce que c'est vrai ?
11:51 - Ils sont pas là à bosser à la...
11:52 Est-ce qu'il y a eu des F ou des choses comme ça ?
11:53 - Est-ce que c'est vrai ou pas ?
11:54 J'ai une amie qui est au handisport, qui a gagné une médaille au handisport
11:59 et elle me dit que c'est 50 000 euros la médaille, je sais plus ce que c'est.
12:02 Donc déjà, le montant...
12:03 - La couleur de la médaille.
12:04 - Voilà, le montant.
12:05 - Ma médaille de bronze, moi, c'était 80 000 francs à l'époque.
12:07 - Voilà, donc 15 000 euros.
12:09 Je crois qu'elle a eu 50 000 euros.
12:11 Cette médaille-là, elle est imposable.
12:13 Il faut la mettre sur la déclaration de revenu et elle est imposable.
12:16 Depuis François Hollande.
12:16 - Maintenant, oui.
12:17 - Ah bon ?
12:18 - C'est...
12:18 - Ah oui, c'est une dinguerie.
12:19 - Est-ce qu'on marche pas sur les mains ?
12:20 - Non, mais c'est une dinguerie.
12:21 - C'est le même, je mettais...
12:22 Alors, quand on reçoit une médaille olympique,
12:23 souvent, il y a le président qui est en place,
12:25 il remet aussi la médaille, l'ordre national du mérite.
12:29 Et je me souviens, moi, je l'ai pas demandé,
12:30 mais c'est génial d'avoir une récompense comme ça.
12:33 Et 15 jours plus tard, j'ai reçu la facture de la médaille et de l'énorme.
12:36 - Mais non, mais non, mais non !
12:39 - J'avais sorti ça une fois à la télé,
12:40 il y avait un colonel qui m'avait écrit en rouspétant,
12:42 je fais "oui, mais c'est parce que d'habitude, c'est les fédés qui payent".
12:45 Et comme j'avais déclaré que je passais professionnel,
12:47 la fédé, elle a dit "bon, maintenant, il est pro, lui aussi".
12:49 - C'est fou, ce qu'on entend.
12:50 - C'est quelqu'un qui a bossé 4 ans, qui fait la fierté d'un pays,
12:53 il est médaille de bronze dans le monde entier,
12:55 on lui donne une médaille, il a 50 000 balles, pardon,
12:58 mais pour 4 ans de travail, c'est pas lourd.
13:00 - J'irais même plus loin.
13:02 Moi, j'ai dit, à force de...
13:04 Avec tout ce qui se passe, je me suis dit "pourquoi ?"
13:06 Au lieu de recevoir 15 000 euros à l'époque,
13:08 on m'aurait pas donné 20 ou 30 trimestres d'annuité pour ma retraite.
13:13 - On va en parler tout à l'heure, effectivement.
13:14 - A 50 ans aujourd'hui, je pourrais peut-être prétendre à dire
13:17 "je pars en retraite", alors que là, il faudrait,
13:19 avec le dîte social qu'on a fait pendant le Covid,
13:21 il faudrait que je patine jusqu'à 70 ans pour partir avec une retraite
13:23 de 1 300, 1 400 balles.
13:25 - Vous le faites encore, le sauperieur arrière ?
13:27 - Oui.
13:27 - Avec les 2 manches en plastique ?
13:29 - Oui, ça tient.
13:29 - Ça tient ?
13:30 - Oui, tout va bien.
13:31 - Ah, mais non, c'est quand même quelque chose.
13:32 Mais on va parler après.
13:33 - On va faire l'éducation, en tout cas.
13:34 - Oui, oui, bien sûr, bien sûr.
13:35 Alors, il y a une petite phrase que j'ai pas aimée.
13:37 Ah, ça, c'est la petite phrase que j'ai pas aimée.
13:39 C'est la mouche dans le lait.
13:40 - C'est une expression ?
13:42 - Oui, j'ai compris, mais...
13:43 - Ah bon ?
13:43 - Non, parce qu'il n'y a pas de lait, il n'y a pas de mouche.
13:45 - Moi, je la bouffe quand même.
13:46 - Les bras m'en sont tombés.
13:47 J'ai toujours mes bras, Philippe.
13:48 Vous avez dit, j'ai gradué dans une cité avec une famille modeste
13:52 et c'était très dur de faire du patinage vis-à-vis de mes amis.
13:55 Je ne voulais pas qu'on me prenne pour un pédé.
13:57 C'est quelque chose qui m'aurait blessé.
13:59 - Bah, je peux comprendre que...
14:02 - Non, non, mais...
14:03 - C'est des idiots, toi.
14:07 - Je peux comprendre que la mouche te pose un problème.
14:13 - La mouche, il y a même un bourdon.
14:15 Un frelon.
14:17 - Alors, il faut repartir.
14:20 J'avais 8 ans, on est en 78.
14:22 D'accord ?
14:23 On est dans une période où effectivement, moi, je vis...
14:26 J'ai une soeur, deux frères.
14:28 À la maison, ça parle cul, hétéro, machin et tout ça.
14:31 Donc, on est éduqué dans cette façon de vivre.
14:34 Et quand à chaque fois qu'on disait que je faisais du patinage,
14:38 on me traitait de pédé ou de tarlouze.
14:40 - Très bien.
14:41 - En fait, c'est pas...
14:42 Et quand on me disait ça, tu disais, bah non, le patin, c'est un sport viril.
14:46 C'est super compliqué.
14:47 Il va essayer de faire un axel et puis après, on en repart.
14:49 Souvent, c'était le cailleur qui me disait ça.
14:50 - Bien sûr.
14:51 - Donc, c'était pas le patin, le problème.
14:52 - Non, mais en fait, ma question, elle est...
14:56 Si aujourd'hui, quelqu'un vous disait par exemple,
14:58 tiens, je crois que Philippe, quand il est le roi, est gay,
15:00 ça vous heurterait ?
15:02 - Déjà, ça m'inquiéterait parce que je m'en serais pas aperçu.
15:04 - Je ne sais pas.
15:05 - Mais aujourd'hui, en fait, comme on a la possibilité peut-être
15:13 de tout essayer sans que personne ait un avis sur ce que t'as choisi de faire,
15:16 j'ai dit peut-être que si j'avais eu l'opportunité...
15:20 - Si un de vos enfants est gay.
15:21 - Si j'ai envie, si on rapporte le truc 30 ans en arrière d'aujourd'hui
15:23 avec le MeToo et tout ça, peut-être que je me serais laissé tenter.
15:26 J'en sais rien.
15:27 - Non, c'est pas...
15:28 Si un de vos enfants est gay aujourd'hui, ça vous posera problème ?
15:29 - Ah non, ça me pose pas de problème.
15:30 - Vous avez aucun problème ?
15:31 - Aucun.
15:32 - Je te jure.
15:33 - En même temps, j'ai que des filles.
15:34 - Ah bah, ça peut...
15:35 - Vous êtes heureux ?
15:36 - Ah oui, très bien.
15:37 - Il est de plus en plus beau, en plus.
15:38 - Non mais vous êtes beau gosse, vous êtes drôle.
15:39 Je le dis et je le redis.
15:40 - Il paraît qu'un homme, quand il vieillit, il vieillit, il devient plus beau.
15:41 - Oui, mais les cheveux plus courts...
15:42 - Oui, mais il y a...
15:43 - Oui, mais ils vieillissent encore plus.
15:44 - Ça va arriver, de toute façon.
15:45 - Oui, malheureusement.
15:46 - Vous voulez faire des petites choses ?
15:47 - En chirurgie ou...
15:48 - En chirurgie, oui.
15:49 - Là, j'ai des bonnes adresses.
16:00 - Non mais...
16:01 - Il a déjà les hanches.
16:02 - Il y a que les cheveux, maintenant, qui commencent à me déranger parce que bon...
16:07 - Ça, c'est Jean-Michel.
16:08 - Non mais ça, c'est rien.
16:09 - Soit en rase, soit...
16:10 - Mais vous voudriez le faire parce que pour le coup, Jean-Michel, c'est magnifique.
16:19 - Magnifique, en tout cas, c'est faisable.
16:20 - Ah, bah, je vous montre des images d'il y a 10 ans, c'était flambant.
16:23 - Ah, dégueulasse.
16:24 - Moi, je peux te raconter comment ça se passe après.
16:25 - Non, mais il y a que les hanches.
16:26 - Oui, mais si, oui.
16:27 Donc vous voudriez faire les cheveux.
16:28 - Je peux vous conseiller sur les hanches, mais sur les cheveux...
16:29 - Les cheveux, mais sinon, vous êtes beau gosse, franchement, je vous le dis.
16:32 À propos de beau gosse, petite question que j'ai piquée à mon ami Jordan Deluxe, que j'aime beaucoup,
16:37 qui fait de très belles audiences.
16:38 Je ne sais pas à quelle heure passe son émission, je ne sais pas m'y dire.
16:40 Ça me ferait plaisir de lui faire de la publicité.
16:42 - Le matin.
16:43 - Oui, le matin, mais je ne sais pas à quelle heure c'est.
16:44 - À 9h.
16:45 - Personne ne sait en régie, c'est là qu'on est.
16:46 - À 9h.
16:47 - À 9h ? Jordan Deluxe, 9h ?
16:48 - 9h, voilà, à 9h, de 9 à 10.
16:50 Et il est très doué, ce garçon.
16:52 Selon vous, quelle est l'animatrice du PAF la plus sexy ?
16:55 - Bah, c'est toi.
16:57 - Oh, mais...
16:58 (Rires)
16:59 (Applaudissements)
17:04 - Mais vous êtes drôles, hein.
17:06 Ils sont drôles, quand même, hein.
17:07 Putain.
17:08 - Le marchand, j'aime bien.
17:09 - Karine le marchand ?
17:10 - Ouais.
17:11 - C'est vrai ?
17:12 - Oui.
17:13 - OK, ça roule.
17:14 - Physiquement, en tous les cas.
17:15 - Oui, mais j'ai compris, plus sexy.
17:16 - Ah, pas moralement.
17:17 - Ah ?
17:18 - T'as un truc à dire sur Karine ?
17:19 - Oh, qu'il est bon, lui.
17:20 - Non, ça dépend des moments,
17:21 à quel moment tu la croises, en fait.
17:22 - Ah, vous l'avez croisée à des mauvais moments ?
17:24 - Elle est cyclotimique.
17:25 - Un peu, je pense.
17:26 Ce qui est dommage.
17:27 Ça va pas avec le physique, en fait.
17:28 - Ah, c'est dommage.
17:29 D'accord.
17:30 Donc belle, mais pas sympa.
17:31 - Inégale.
17:32 - Non, c'est pas ce qu'il est.
17:33 - Professionnel.
17:34 - Inégale.
17:35 - Pas toujours pareil.
17:36 - D'accord, on a compris.
17:37 C'est comme quand on est compliqué pour De Chavannes
17:39 ou quand on comprend les mots.
17:40 C'est très bien.
17:41 L'animateur que vous aimez le moins ?
17:43 - Il y en a pas,
17:44 parce qu'après, il m'invitera plus à son émission.
17:46 (Rires)
17:47 - Et celui que vous préférez, franchement ?
17:49 Pour vous, le meilleur, celui que vous préférez.
17:51 - Il n'y a pas de meilleur.
17:52 C'est chacun son style et puis voilà.
17:54 - Là où tu as ce que tu as ce que tu veux en dire.
17:56 - Moi, j'ai connu Foucault.
17:57 - Ouais.
17:58 - C'est Alouvin, le producteur, qui produit tout le monde.
18:01 - Bien sûr.
18:02 - Cyril, toi, je trouve que vous avez un style particulier
18:04 qui fonctionne.
18:05 Donc, c'est les étapes.
18:06 Voilà, c'est par décennie, souvent.
18:08 - L'animateur le plus beau ?
18:10 - Le plus beau ?
18:11 - Vous savez qu'on peut être hétérosexuel et avoir un âme.
18:14 Moi, je juge les femmes.
18:15 Je trouve ce vicos magnifique.
18:16 - Ah, merci.
18:17 - J'ai peur de te gêner, c'est toi.
18:18 - Oh, merde !
18:19 (Rires)
18:20 (Applaudissements)
18:22 - La semaine prochaine, il est chroniqueur.
18:25 - Il y en a qui a beaucoup de chance.
18:27 C'est Delahousse.
18:28 - Ah, je voulais dire Delahousse.
18:30 - Magnifique.
18:31 - C'est un petit peu de travail.
18:32 - Si tu lui coupes la mèche, c'est mort.
18:34 - La mèche, elle est hyper travaillée.
18:36 Il a quoi ?
18:37 Il a un 7-11 sur les cheveux ?
18:38 Il a une petite...
18:39 Tu sais, il s'est fait un petit blond.
18:40 - Un violet.
18:41 - Voilà, le 1er chiffre, c'est la couleur.
18:43 Le 2e, c'est le reflet.
18:44 Je crois qu'il a un 7-2.
18:45 C'est bien bossé.
18:46 C'est bien bossé.
18:47 Non, mais tu reviens là.
18:48 Je te mets des cheveux.
18:50 On te look un peu.
18:51 - Je te mets des cheveux.
18:52 - Avec son talent, je te jure, en chroniqueur, t'es un génie.
18:55 T'es un génie.
18:56 - Allez, let's go.
18:57 On y va, on essaye.
18:58 - T'as vu ce qu'il m'a dit ?
18:59 On y va, on essaye.
19:00 Et en plus...
19:01 Tout à l'heure, je lui ai dit qu'il allait laisser le salaire,
19:05 qui n'est pas du tout indigne, et il m'a dit OK.
19:07 Et pour que lui dise OK, c'est que j'ai démarré trop fort.
19:10 - Oui, sans mention.
19:11 - Oui, c'est OK.
19:12 Vous restez avec nous.
19:13 - Mais il faut rester...
19:14 Qu'il reste brut, au contraire, pardon.
19:15 - Ah, mais il compte pas changer.
19:16 Il compte pas changer.
19:17 - Bah, ça va être difficile à mon âge, je pense, non ?
19:20 - Moi, ce que j'aime bien, c'est que les gens qui ont une grande gueule comme ça...
19:22 - Les gens qui ont une grande gueule comme ça sont toujours les gens les plus fidèles.
19:25 C'est-à-dire que vous avez...
19:26 Vous êtes fidèle à votre femme, vous avez la même femme,
19:28 vous êtes fidèle à vos convictions, à vos amitiés.
19:30 - Est-ce qu'il est vrai ?
19:31 Est-ce qu'il est authentique ?
19:32 - Sur votre femme, vous dites...
19:33 J'attrompe pas, mais je mate.
19:34 Elle sait que j'aime bien mater.
19:35 Je mate, je mate, je mate.
19:37 - Ah, mais sinon, tu me crèves les yeux tout de suite,
19:39 et puis on n'en parle plus, quoi.
19:40 - Faut mater, quoi.
19:41 - C'est comme si on en avait marge à compter des conneries,
19:43 on couperait la langue, ça serait réglé.
19:44 - C'est qui la plus sexy du plateau, là ?
19:46 - Euh, non, moi, c'est une question que j'avais posée.
19:48 J'avais posé une question.
19:49 Non, je voulais poser une question, mais j'avais la main levée.
19:51 - Alors, c'est qui ?
19:52 - On lui dit qu'il a sur un terrain glissant.
19:53 - Attends, attends, c'est qui ?
19:54 - Ouais, je pense que...
19:56 Par rapport aux âges,
19:57 je pense qu'il n'y en a pas une plus sexiste que l'autre.
19:59 - Oh, qu'il est mignon.
20:00 - Oh, quel focus.
20:01 - Oh, là, là, là, là, là, là, là, là.
20:03 - Il veut être ministre, ça va, là ? Il veut être ministre.
20:06 Alors, dernière question, et on passe au dossier.
20:08 C'est quoi, Magali ?
20:09 - Vous avez déjà fait de la scène ?
20:10 - De la scène ?
20:11 - Oui.
20:12 - One man, tout ça ?
20:13 - On est en écriture d'un one man.
20:15 - Mais non ! Avec qui ?
20:16 - Depuis quelques mois, avec Arnaud Gidoin et Nicolas Nebo.
20:19 - Ah, putain, je les adore, les deux.
20:20 - Le seul truc, c'est que je viens de me rendre compte,
20:22 c'est un métier, c'est un dossier plus compliqué que ça en a l'air.
20:26 - Ah oui, c'est un métier ? Je vous accorde.
20:27 - Pour un mec comme moi qui est déjà un peu connu et reconnu,
20:30 donc on va m'attendre un peu au tournant.
20:32 Et puis, finalement, on vient de nous écrire aussi une pièce pour Nelson et moi.
20:37 - Génial !
20:38 - Et je pense qu'on va peut-être commencer par ça,
20:40 plutôt que le one man.
20:41 Le one man, ça peut attendre.
20:43 - C'est très beau ce que vous dites que c'est un métier,
20:44 parce qu'il y a quelques temps, j'ai dîné chez mon ami Guillaume Frisquet,
20:47 que j'adore, et il y avait un comédien qui était là.
20:50 Fameux comédien qui n'a jamais tourné dans rien à 35 ans.
20:53 Je crois qu'il a fait une apparition de plus belle de la vie.
20:56 Mais il parlait beaucoup parce qu'il est comédien et que de lui.
20:59 Et à un moment donné, il me dit, je me laisse encore un ou deux ans
21:02 et puis si vraiment ça ne marche pas, je ferai de la télé.
21:05 - Ah oui !
21:06 [Rires]
21:07 - Bien sûr, tu es bien connu.
21:09 - À la télé, c'est les ratés.
21:10 - Voilà, il me reconnaîtra, je lui fais un gros bisou.
21:12 gros bisous !