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Deux communes de Charente-Maritime ont vu leur cimetière être profané, avec des cercueils sortis des caveaux. Une enquête a été ouverte. 

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Transcription
00:00 - Eh bien, vendredi matin, l'entreprise qui s'occupe des caveaux sur la commune
00:05 a trouvé un cercueil sorti d'une tombe qu'il a trouvé bizarre.
00:09 Il n'y avait personne autour, donc il est venu me prévenir.
00:12 Et quand je suis arrivé sur place avec lui, on a découvert l'étendue des choses.
00:17 Il y avait sept caveaux ouverts, des cercueils sortis.
00:21 Malheureusement, oui, ils avaient ouvert les cercueils.
00:25 - Ça a dû être extrêmement choquant parce que vous deviez être là en tant que maire, j'imagine.
00:29 - Alors, c'était extrêmement choquant.
00:32 Ensuite, en tant que maire, ça tombe vite dans la tête.
00:36 Que fait-on ?
00:37 Donc, j'ai appelé, évidemment, la gendarmerie immédiatement et qu'ils sont venus.
00:41 À partir de là, je n'ai plus rien vu dans le cimetière puisqu'on est sortis.
00:44 On n'avait plus le droit d'y rentrer.
00:45 Seule la gendarmerie avec la scientifique ont fait des prélèvements.
00:50 Et on n'a pu y rentrer que le soir quand tout était remis dans l'ordre,
00:54 les caveaux fermés et les cercueils remis à l'intérieur.
00:58 - Mais monsieur le maire, j'imagine aussi que vos administrés sont encore sous le choc
01:03 aujourd'hui de ce qui s'est passé.
01:05 C'est peut-être de comprendre, c'est aberrant.
01:08 - Alors, c'est aberrant, c'était horrible à voir.
01:13 C'est incompréhensible comment des humains peuvent faire ça.
01:16 Je ne peux pas les qualifier d'humains, d'ailleurs.
01:19 C'est une chose horrible à voir, voilà.
01:22 - Mais est-ce que, monsieur le maire, vous savez ce que cherchaient les auteurs des faits ?
01:29 Est-ce que vous avez peut-être un début d'explication ?
01:33 Même si on est bien d'accord, c'est au-delà du compréhensible, de l'inadmissible.
01:40 Est-ce que vous savez ?
01:43 - Non, on ne sait pas qui a pu faire ça.
01:46 A priori, plusieurs pour aller en faire autant en peine nuit
01:51 puisque la deuxième commune de Tugéras a eu exactement les mêmes dégradations.
01:55 Mais non, c'est un petit village rancu.
01:58 - Et personne n'a rien vu, monsieur le maire ?
02:01 - Personne n'a rien vu. Le cimetière est à l'écart de la commune.
02:04 Et puis la nuit, les gens se reposent. On n'a rien du tout entendu.
02:09 - Les gendarmes, j'imagine que vous êtes en lien avec la gendarmerie
02:13 qui vous tiennent au courant de l'évolution de l'enquête ?
02:16 - Alors, me tenir au courant, ils le feront s'ils ont des nouvelles choses à me demander, oui.
02:20 Après l'enquête, c'est eux qui l'amènent.
02:23 Je n'ai pas d'informations supplémentaires.
02:26 Après, il faut se retourner vers eux pour savoir.
02:29 - Et vous administrez ? Comment vous les soutenez ?
02:32 Parce que, évidemment, c'est un choc terrible, là, ce qui s'est passé.
02:35 Il y a peut-être des familles dont les...
02:38 - Alors, le plus difficile, ça a été de prévenir les familles concernées
02:41 qui l'ont bien pris malgré les conditions.
02:45 Mais ça s'est bien passé, surtout quand on trouche des personnes âgées,
02:49 concernées.
02:51 Mais ça s'est, a priori, bien passé.
02:54 Pour moi, personnellement, j'ai craqué hier soir
02:58 et j'ai vu un thérapeute ce matin.
03:00 Je peux vous parler à l'instant, mais je ne l'aurais pas fait avant.
03:03 - Et merci. On vous remercie, M. le maire, de témoigner de cette horreur
03:08 qui s'est produite chez vous et dans une commune voisine.
03:12 Évidemment, les images sont terribles.
03:15 Les familles touchées sont véritablement sous le choc, aujourd'hui.
03:19 Les auteurs, les gendarmes, essaient de les retrouver.
03:22 Est-ce qu'on sait ce qu'ils ont volé, M. le maire ?
03:25 - J'entends pas tout.
03:29 - Je vous demandais si vous savez ce qu'ils ont volé.
03:33 - Alors, voler, je ne sais pas.
03:36 A priori, c'était peut-être leur but, mais je ne sais pas. Non.

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