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Au menu de Pop Tier aujourd'hui, voici notre critique de la saison 6 de Black Mirror, la série d'anticipation de Charlie Brooker sur Netflix. Ici, Adrien et Thomas dévoilent leur avis sur le scénario, la réalisation, le montage, l'acting et le design du film.

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#blackmirror #netflix #review
Transcription
00:00 Et salut à toutes et à tous et bienvenue dans un nouvel épisode de POPtier.
00:02 Comment ça va Thomas ?
00:03 Ça va super, on parle d'une série Netflix assez attendue.
00:06 Yes, exactement.
00:07 Mais avant de se lancer dans l'épisode, on vous explique le concept de POPtier pour
00:11 ceux qui nous écoutent pour la première fois.
00:12 Dans l'émission, on liste toute la pop culture, du cinéma aux séries en passant
00:16 par les jeux vidéo.
00:17 Moi c'est Adrien et avec Thomas, on va vous donner notre avis sur toutes les sorties du
00:21 moment avec un épisode toutes les deux semaines.
00:23 On classe les oeuvres dans 4 catégories, scénario, réalisation, acting et design,
00:29 et on attribue à la fin une note de S à D afin de les intégrer dans notre tier list.
00:33 Et Thomas, est-ce que tu peux rappeler ce que c'est qu'une tier list s'il te plaît ?
00:36 Oui, c'est assez simple.
00:37 C'est un classement subjectif.
00:38 C'est un nom anglais pour dire classement subjectif en fait.
00:41 On a 5 notes qui sont possibles.
00:43 S c'est excellent, A c'est très bon, B c'est bon, C c'est moyen et D c'est mauvais.
00:48 Yes, et avant de se lancer dans l'épisode, on vous invite à mettre des étoiles sur
00:51 vos applications de podcast préférées.
00:53 Sur Apple Podcast, il vous suffit de vous rendre sur la page de l'émission POPtier,
00:56 d'aller tout en bas et de mettre des étoiles avec un petit avis.
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01:02 Et bien évidemment, n'hésitez pas à vous abonner à POPtier sur les réseaux sociaux.
01:06 On est sur Facebook, sur Twitter, sur TikTok, sur Instagram et on est aussi sur Dailymotion
01:12 et YouTube.
01:13 Bon allez, maintenant qu'on a tout dit, Thomas, on parle de quoi aujourd'hui ?
01:15 On parle d'anticipation, d'anthologie et de trucs dans tous les sens avec Black Mirror
01:21 saison 6.
01:22 Allez, c'est parti.
01:23 Alors Black Mirror, c'est quoi ? Pour ceux qui suivent.
01:25 Attends, je la refais.
01:26 Tu pourras faire du montage ?
01:27 Alors Black Mirror, c'est quoi ? Pour ceux qui sont dans une grotte depuis des années.
01:34 C'est la série d'anticipation créée par Charlie Brooker avec dans cette saison 6
01:39 des acteurs et actrices comme Aaron Paul, Kate Mara, Annie Murphy, Josh Hartnett ou
01:43 encore Salma Hayek.
01:44 Elle est sortie le 15 juin dernier sur Netflix.
01:47 Et Thomas, est-ce que tu peux nous faire un tout petit résumé de chaque épisode qui
01:51 sont présents dans cette saison 6 ?
01:52 Ouais, alors ça va être compliqué de faire très rapide, mais voilà, il y a 5 épisodes.
01:56 Déjà, ça va être un petit peu plus court que d'habitude.
01:58 5 épisodes.
01:59 Le premier qui s'appelle "Joan est horrible" qui parle d'une nana qui travaille un petit
02:05 peu dans les ressources humaines d'une boîte un petit peu étrange.
02:08 Et bon, il y a un jour où elle vire quelqu'un un petit peu de mauvais gré.
02:13 Et à la fin de cette journée, elle branche l'équivalent de Netflix sur la télé et se
02:18 rend compte qu'elle voit une série qui est sa vie.
02:23 Voilà, un petit peu en direct.
02:25 Tous les jours, en fait, il y a un nouvel épisode de sa vie qui est diffusé en direct.
02:29 Bon, et donc il va falloir démêler un petit peu tout ça.
02:32 Deuxième épisode, ça s'appelle "Lock Henry" qui est en fait un mec écossais qui vient
02:39 avec sa nana américaine pour la présenter à sa maman en fait.
02:44 Et avant de partir réaliser un documentaire, en fait, ils se rendent compte, surtout elle,
02:52 qu'il y a un vrai sujet de documentaire à Lock Henry qui est son village natal, puisqu'il
02:58 y a eu un tueur en série en fait sur place.
03:01 Donc, ils vont essayer plutôt d'enquêter là-dessus et découvrir la vérité.
03:07 Troisième épisode s'appelle "Mon cœur pour la vie" avec Aaron Paul notamment, qui
03:12 se situe dans les années... dans la fin des années 60, 50, 60, en 69 pour être très
03:17 précis d'ailleurs, où il y a deux astronautes qui sont chargés d'une grande mission dans
03:22 l'espace qui doit durer dix ans.
03:23 Et la technologie leur permet d'être à la fois dans l'espace avec leur vrai corps,
03:29 mais aussi sur Terre auprès de leur famille avec ce qu'ils appellent des répliques corporelles
03:34 pour pouvoir en fait vivre leur vie tout à fait normalement et être un petit peu équilibré
03:39 d'un point de vue psychologique.
03:40 Évidemment, il se passe quelque chose d'absolument affreux et il faut un petit peu qu'ils essaient
03:46 de s'en sortir alors qu'il reste encore quatre ans de mission.
03:49 Ça, c'est pour l'épisode 3.
03:51 L'épisode 4, c'est un épisode qui est pareil, est dans les années 2000, vraiment un peu
03:59 à l'ancienne, de l'ancienne époque internet, où on suit une paparazzi qui va découvrir
04:06 un petit peu le pot au rose autour d'une actrice qui est un peu dans le mal.
04:11 Est-ce que c'est une junkie ou pas ? C'est à elle de le découvrir.
04:14 Évidemment, c'est tout ce que ça implique en termes d'imagerie, du paparazzi, etc.
04:18 Ça, c'est pour l'épisode 4.
04:19 Et l'épisode 5 qui est probablement le plus bizarre de cette saison 6, qui s'appelle
04:24 Démon 79, où une immigrée qui est vendeuse dans le nord de l'Angleterre en 1979 est mise
04:32 en contact avec un démon qui lui dit "si tu ne tues pas une personne chaque jour dans
04:38 les trois prochains jours, l'apocalypse va arriver".
04:42 Donc évidemment, ce démon essaie de lui faire comprendre pourquoi elle doit faire
04:46 ça et lui faire passer un petit peu ce qu'ils appellent des sacrifices humains.
04:52 Voilà pour les pitches de chacun de ces épisodes.
04:55 Et on voit bien pour ceux qui ont suivi les cinq premières saisons de Black Mirror que
05:01 Black Mirror a un petit peu oublié son pitch habituel qui est "on anticipe et surtout on
05:09 commente sur notre utilisation des nouvelles technologies".
05:13 Sur un certain nombre d'épisodes, on oublie un petit peu tout ça et on va sur tout à
05:17 fait autre chose qui pourrait être la quatrième dimension ou qui pourrait être même ce qu'on
05:23 a commenté d'ailleurs au moment où on a parlé de la série d'anthologie de Iron
05:27 Devil.
05:28 Le cabinet de curiosité.
05:29 Exactement.
05:30 Et ça n'a pas à fait pu être dans cette série-là.
05:33 Alors c'est un petit peu étonnant.
05:34 C'est très étonnant.
05:35 Je me suis dit exactement la même chose.
05:36 Je me suis dit "mais attends, ça a sa place dans le cabinet de curiosité ou dans un autre
05:40 truc de science-fiction".
05:41 Mais oui, Jordan Peele a rebooté il n'y a pas si longtemps que ça la quatrième dimension
05:46 à la télé.
05:47 Donc ça a complètement sa place là-dedans.
05:48 Notamment les épisodes 3, 4, 5, techniquement, et notamment 5, 4, 5 surtout.
05:56 Mes idées et Daemon 79 ne disent rien des nouvelles technologies.
06:03 Mais vraiment, vraiment.
06:04 Et le deuxième pareil, tu me diras aussi.
06:06 On ne va pas revenir sur le scénario de chaque épisode, ça serait bien trop long.
06:11 Ce qu'on peut dire, c'est partir de ce point, de ce constat-là, du fait que pourquoi
06:16 est-ce que c'est bien d'avoir pris ce parti-là, d'arrêter de commenter à fond
06:23 les nouvelles technologies.
06:25 Est-ce que Black Mirror tient toujours la route aussi, au niveau scénario ?
06:29 Vraie question.
06:30 Vraie grosse question.
06:31 Et puis, est-ce qu'ils ne sont pas justement un petit peu une parodie d'eux-mêmes quand
06:36 ils traitent les nouvelles technologies ? Ça fait beaucoup de questions.
06:40 On peut commencer peut-être par celle qui est pour moi la plus intéressante, à savoir
06:44 pourquoi ils ont arrêté de traiter les nouvelles technologies.
06:47 Je n'ai pas la réponse à moi à cette question, mais je ne vois pas où ils vont
06:50 en fait avec ça.
06:51 Je ne comprends pas.
06:52 Je suis en train de me demander en fait si ça ne va pas trop vite pour pouvoir faire
06:57 un commentaire valable sur tout ça.
07:00 Je trouve que le seul vraiment qui réussit à faire un commentaire et qui pour le coup
07:06 est presque dans l'ordre de l'anticipation que l'on connaît habituellement chez Black
07:11 Mirror, c'est le premier.
07:12 Le premier qui parle énormément de l'intelligence artificielle, des contenus générés par
07:18 ordinateur et aussi de cette façon qu'on a d'accepter des conditions générales de
07:25 vente sans les lire.
07:26 Ça évidemment, c'est extrêmement pratique, mais c'est extrêmement facile aussi.
07:36 Aussi, oui.
07:37 Mais je trouve qu'il tombe au bon moment.
07:38 C'est-à-dire qu'en ce moment, on parle de beaucoup de la grève des scénaristes qui
07:43 justement essaient d'encadrer ce genre de choses.
07:45 Donc bon, il tombe pile au bon moment ce truc-là.
07:48 Il tombe pile au bon moment et ce qui est un peu étonnant aussi avec cet épisode,
07:52 c'est qu'il parle frontalement de Netflix.
07:54 On le voit dans la bande-annonce.
07:56 On ne spoil pas, ça s'appelle Streamberry.
07:58 Streamberry, oui.
07:59 Streamberry, donc à la place de Netflix.
08:01 C'est exactement le même tout-doum que Netflix.
08:03 C'est exactement le même logo, etc.
08:06 Et donc, Netflix a validé.
08:08 Il n'y a pas de souci pour que Black Mirror fasse une critique des nouvelles technologies
08:14 et de sa plateforme dans son premier épisode.
08:17 Déjà, moi, ça me pose souci en fait, ça.
08:19 C'est-à-dire qu'en fait, moi, Black Mirror, pour moi, quand c'était sorti à l'époque,
08:22 il y a bientôt 10 ans, je crois, un petit peu moins quand même, ça dénonçait des
08:28 trucs.
08:29 En fait, ça dénonçait vraiment des trucs.
08:30 Et donc, tu n'avais pas cette mainmise.
08:32 Tu sens que derrière, tu as Netflix qui a la mainmise là-dedans.
08:34 Et je trouve que cette relation est un peu crasse entre Netflix et Black Mirror depuis
08:40 en fait que Netflix a chopé Black Mirror dans son catalogue.
08:42 Je trouve qu'ils ont perdu en fait leur puissance de frappe qu'ils avaient avant.
08:48 Ça me dérange, moi.
08:50 Tu sens qu'ils ont envie de dire des trucs ? Mais bizarrement, ça ne va pas très loin
08:55 en fait.
08:56 C'est mignon, quoi.
08:57 Vous êtes mignonnais.
08:58 Oh là là, vous avez vu, il y a du deepfake sur les réseaux sociaux maintenant.
09:01 Vous avez vu, on peut prendre la tête d'un acteur et le mettre sur quelqu'un d'autre.
09:05 Ouais, ouais, ouais.
09:06 Et en fait, ça dit quoi ? Ça dit quoi ? C'est rien en fait.
09:10 On a déjà vu ça depuis longtemps, on le sait.
09:12 En fait, moi, ce qui me gêne, c'est ce côté… En fait, on fait beaucoup de références
09:16 tout particulièrement dans ce premier épisode à Netflix, à Black Mirror en lui-même aussi.
09:21 Dans le deuxième épisode aussi, on fait la même chose.
09:25 Et du coup, tu avais une question assez intéressante sur est-ce que ce n'est pas devenu une parodie
09:30 de Black Mirror ? Et parfois, ça le devient.
09:33 Vraiment.
09:34 Je trouve.
09:35 Je trouve que le deuxième aussi fait un peu ça.
09:37 Le deuxième traite des true crime en fait, de tout ce qui est dameurs, etc.
09:43 Les documentaires sur les criminels, etc.
09:46 C'est ça, sur des tueurs en série, Ted Bundy, et tout ce qu'on a pu avoir sur Netflix
09:49 et qui cartonne sur Netflix et tout le monde en bouffe, tout le monde en mange.
09:52 Moi, le premier, j'en ai mangé aussi pas mal de toi, j'imagine, de temps en temps.
09:54 Je déteste ça, donc j'en ai pas, non.
09:56 Ah bon, voilà.
09:57 Mais bon, tu sais très bien que ça fonctionne, quoi.
09:58 Ouais.
09:59 Et donc, tu dis, ok, partent là-dessus.
10:00 Pareil, encore une fois, cette relation un peu bizarre de… On assume d'être sur une
10:04 plateforme qui ne vend que ça et en fait, on en vend un autre.
10:08 Finalement, une sorte de parodie d'un autre, une sorte de faux true crime.
10:11 Et tu te dis, quel intérêt ? Tu dénonces quoi, là ? Tu dénonces rien.
10:15 Tu dis juste que ça marche.
10:16 Donc, tu pointes juste du doigt que ça fonctionne et en même temps, toi, tu fais partie aussi
10:19 de ce catalogue.
10:20 Donc, tu… En fait, tu sais, il se la joue un petit peu… Moi, je suis au-dessus de
10:24 vous, je suis un peu au-dessus de la masse.
10:26 En fait, non, t'es que dalle.
10:27 T'es juste la même chose que les autres et tu n'as plus d'idée.
10:30 Tu tournes justement à vide et il le prouve dans les épisodes suivants où il n'y a
10:36 aucune surprise.
10:37 En fait, ce qui est gênant, je trouve, c'est que visiblement, il a des choses à nous dire
10:41 sur Netflix.
10:42 Oui, mais lesquelles ? Alors, ces choses-là, du coup, c'est quoi ?
10:46 Ouais, voilà.
10:47 Parce que…
10:48 Non, mais pareil, je ne sais pas.
10:49 Je me pose encore la question parce qu'au-delà du fait que j'entends, évidemment, tout
10:54 le monde est accro, tu vois, on le voit dans le premier épisode.
10:56 À chaque fin de journée, les gens mattent Netflix, les gens sont sur leur téléphone
11:00 aux chiottes, sont en train de mater ça à la télé, en couple, entre amis, etc.
11:04 Bon, ouais.
11:05 Waouh, quel constat ! Merci, on le savait déjà depuis 5 ans.
11:10 À part ça, je ne vois pas ce que ça dénonce et tu sens qu'ils ne peuvent pas en fait
11:15 dénoncer s'ils en ont envie.
11:17 Ils ne peuvent pas aller plus loin.
11:19 Parce que pour moi, Black Mirror avait ce truc génial de dire, si ça continue, on
11:26 arrive sur une dérive peut-être de la société en fait.
11:30 Notamment, par exemple, l'épisode où tu es noté avec Brax Davis Awards qui était
11:35 incroyable.
11:36 Un des grands classiques de Black Mirror.
11:37 Un grand classique, etc.
11:38 Même sans Johnny Perrault, sans me spoiler, parler de la conscience humaine, de tout ce
11:41 qu'on pouvait faire, etc.
11:42 Ça anticipe les choses.
11:43 Là, je trouve qu'il n'y a aucune anticipation.
11:46 Même l'épisode qui est pour moi l'épisode préféré, tout Black Mirror confondu, c'est
11:50 l'épisode avec les lentilles de contact où on peut enregistrer en temps réel sa journée
11:55 et faire un retour arrière pour voir ce qui s'est passé.
11:58 Et là, c'est l'épisode 2 ou 3 de la saison 1 où le héros se rend compte que sa femme
12:04 le trompe peut-être ou pas.
12:05 Retour sur image.
12:06 Retour sur image qui est incroyable.
12:08 Je conseille à tout le monde cet épisode.
12:09 Il est fou.
12:10 C'est un petit film qui est vraiment incroyable.
12:12 Et à l'époque, on se disait, c'est vrai que c'était à l'époque des Google Glass.
12:17 On ne savait pas trop si Google avait lancé ces lunettes qui enregistraient en temps réel.
12:20 On se disait, ça va être ça le futur, etc.
12:23 Ça n'a pas été le cas.
12:24 Mais c'était une forme d'anticipation du futur sur un truc un peu plus glauque niveau
12:30 thématique.
12:31 Mais c'était une vraie anticipation du futur.
12:32 Là, l'épisode 1, il anticipe quoi ? Il dit, il y a du deep fake et tout.
12:35 Non, ça n'arrivera jamais.
12:36 On le sait très bien.
12:37 Et en plus, à tel point dans ce qui est montré dans l'épisode, ça n'arrivera pas.
12:41 Et c'est déjà en place.
12:42 Déjà, ça existe déjà.
12:43 Donc, il n'y a aucune anticipation.
12:44 Le 2, c'est un truc qui revient un peu analogique.
12:48 Donc, en fait, il revient une image qui n'existe plus.
12:51 Le 3 ? Le 3...
12:54 En fait, je trouve que sur 3 des 5 épisodes, il y a une vraie envie de commenter sur le
13:02 côté voyeuriste de la société actuelle.
13:04 Oui, c'est vrai.
13:05 C'est le cas avec l'épisode 1.
13:07 C'est vraiment le cas avec l'épisode 2, tout particulièrement vers sa fin.
13:10 Et c'est le cas avec l'épisode 4.
13:12 Carrément, avec l'épisode 4.
13:14 En dehors de ça, parce que j'ai essayé de trouver un peu une thématique à cette
13:19 saison 6 et ça fonctionne sur ces 3 épisodes-là.
13:22 Ça ne marche pas vraiment avec l'épisode 3 et l'épisode 5.
13:24 Ça marche un peu avec l'épisode 3 quand même.
13:26 Oui, c'est vrai.
13:27 On regarde chez l'autre.
13:28 On regarde ce qui se passe chez l'autre.
13:29 C'est vrai.
13:30 Et on en est jaloux.
13:31 Et on en est jaloux, etc.
13:32 Il y a un peu de ça.
13:33 C'est vrai que tu as peut-être raison.
13:34 C'est peut-être le thème de la saison.
13:35 Il y a ce truc-là.
13:36 Sinon, je n'en ai pas vraiment trouvé.
13:37 Moi, ce qui m'a surpris pour essayer de sortir un petit peu de ce qu'on dit sur,
13:44 particulièrement l'épisode 1.
13:47 Moi, ce qui me gêne, c'est que je ne retrouve pas les clés habituelles de ce qu'ils faisaient
13:51 de Black Mirror.
13:52 Le truc un peu cinglant, le truc un peu pinçant de cette série qui, là, en fait, tu as l'impression
14:00 qu'elle est un peu en bout de course, à bout de souffle, où elle essaye des trucs.
14:03 Elle essaie de sortir un petit peu de son carcan.
14:06 Le meilleur exemple de ça, c'est l'épisode 5 qui commence avec un truc qui te dit que
14:12 c'est un film Red Mirror.
14:14 Oui.
14:15 Et là, tu te dis, en fait, tu es en train d'essayer de me dire que tu en as terminé
14:21 avec Black Mirror.
14:22 Mais ça se voit, en fait.
14:25 Il n'y a vraiment plus trop, trop, trop d'inventions là-dessus.
14:29 Ça se voit même depuis une ou deux saisons déjà.
14:32 Ça se voit depuis qu'ils sont arrivés sur Netflix, pour moi.
14:35 Il y a vraiment ce côté, ils sont partis dans le fantastique, beaucoup plus que dans
14:39 l'anticipation.
14:40 Mais assumez-le dans ce cas-là, les gars.
14:42 Assumez-le totalement.
14:43 Arrêtez et dites-le dans la promo, en fait.
14:45 Arrêtez de dire Black Mirror, en fait, on n'a plus d'idées.
14:48 Ça nous dépasse.
14:49 Ça va trop vite.
14:50 On n'y arrive plus.
14:51 Ils ont commencé à en parler, d'ailleurs, sur les interviews, en mode, vous allez voir,
14:56 c'est la saison la plus bizarre, effectivement.
14:58 Mais c'est aussi parce que c'est la saison qui ressemble le moins à ce qu'est Black
15:02 Mirror, je trouve.
15:03 C'est ça.
15:04 Donc, dans ce cas-là, changez de titre.
15:05 Faites un autre truc.
15:06 Faites une sorte de quatrième dimension.
15:07 Il n'y a pas de souci.
15:08 Mais avec le même créateur, avec Charlie Broker, ça ramènera moins de monde parce
15:11 que la marque Black Mirror est connue.
15:13 Mais au-delà de ça, ça reste quand même important.
15:15 La série de Charlie Broker, qui est drôle, je ne sais plus comment elle s'appelle, qui
15:18 revient sur l'année passée, ça avait commencé en 2020, qui fait mois par mois et qui, justement,
15:24 fait plutôt un bilan qu'une anticipation, elle fonctionne très bien.
15:27 On part plutôt là-dessus.
15:28 Si tu es dépassé par ce qui se passe, si tu es dépassé et que ton imagination ne suit
15:32 pas, nourris-toi de ce qu'il y a dans l'actu plutôt que de tenter autre chose.
15:39 Moi, je trouve qu'il a...
15:42 C'est ça que ça s'appelle cette série.
15:45 Comment ?
15:46 Kunk on Earth.
15:47 Ouais.
15:48 Non, non, non, non, non, non, non, non.
15:49 Ça, c'est avec la...
15:50 Non, je parle vraiment, c'est le bilan 2020.
15:51 Je ne sais plus comment ça s'appelle cette série.
15:52 Charlie Broker's Weekly Wipe peut-être ? Non, non plus.
15:53 Je retrouverai tout à l'heure.
15:54 Je ne le retrouverai pas, ce n'est pas grave.
15:55 Non, ne t'inquiète pas.
15:56 Mais bref, tout ça pour dire que c'est un peu dommage de manquer un peu d'imagination
16:04 et de ne pas retrouver cette fibre, ce truc qu'on avait avant.
16:10 Je propose qu'on note peut-être parce qu'on ne peut pas passer mille ans sur chaque épisode.
16:15 Non, mais sur le scénario, je pense que ça va du plutôt bon à du très moyen, voire
16:25 du "en fait, de quoi tu me parles ? C'est genre, qu'est-ce que tu veux me dire ?"
16:29 Donc, je suis un peu anti...
16:32 J'ai du B, j'ai du C, j'ai du D.
16:34 Et donc, du coup, je vais mettre du C.
16:36 Oui, je vais mettre du C aussi.
16:38 Pour la moyenne, quoi.
16:40 Je vais mettre du C aussi parce que ce n'est vraiment pas bon.
16:42 En fait, au début, je me dis que le premier n'est pas mal.
16:44 Le premier est sympathique, même si la fin du premier, tu vois le fil conducteur.
16:52 Et puis, je me suis ennuyé de plus en plus au fil des épisodes.
16:55 J'ai commencé à m'ennuyer, à bailler.
16:57 J'ai fait "Ouh là, c'est dommage, là, il y a un problème, ce n'est pas normal, quoi."
17:00 Donc, je vais mettre C aussi.
17:03 Ça ne mérite pas beaucoup plus, quoi.
17:04 C'est l'image.
17:05 Et avant de passer à la suite, ça s'appelle Mort à 2020, ou Death to 2020.
17:10 Oui, c'est ça.
17:12 Voilà, où il y avait plein d'acteurs connus.
17:13 Il y avait notamment Hugh Grant, etc., qui venait et qui faisait des faux intervenants sur l'année 2020.
17:18 Il l'avait aussi fait pour l'année 2021.
17:21 Mais en fait, il y a eu tellement de choses qui se sont passées ces deux années-là
17:25 qu'en fait, c'était beaucoup plus intéressant qu'un épisode de Black Mirror
17:28 qui pouvait tenter d'anticiper quelque chose qui, en fait, n'est pas plus intéressant.
17:32 Donc voilà.
17:33 Donc, Amit, reste sur ce créneau, Charlie, parce que sinon...
17:37 Il n'en a pas refait depuis.
17:40 Non, mais il a une autre série, celle dont tu parlais.
17:42 Bon, bref, ça, c'est autre chose.
17:45 Donc, on part sur un C pour le scénario, tous les deux.
17:47 Double C et réalisation, du coup.
17:49 Réalisation, montage.
17:50 Alors, c'est toujours compliqué de juger des séries d'anthologie
17:53 puisque forcément, de fait, chaque épisode est différent.
17:56 C'est toujours propre.
18:00 Ouais, ouais.
18:01 On ne peut pas lui retirer ça.
18:03 Même en termes de photographie, c'est très propre.
18:05 En termes de montage, c'est très clair.
18:07 Moi, je lui reprocherais quand même certains épisodes qui sont beaucoup trop longs.
18:10 Oh là là, oui.
18:10 C'est ça, en fait.
18:11 Ça tient, encore une fois, à l'écriture.
18:13 Mais les épisodes de 80 minutes, de 75 minutes, où tu n'as pas grand-chose à dire.
18:18 Oh là là.
18:19 On pourrait peut-être les éviter.
18:21 Celui avec Aaron Paul et Josh Hartnett, beaucoup trop long pour ce que ça raconte.
18:26 Le dernier, Damon 79, beaucoup trop long pour ce que ça raconte.
18:30 Parce qu'il n'est pas porté par aucune star, en fait.
18:32 Il n'est pas porté par aucune star.
18:33 Donc, à la limite, Aaron Paul et Josh Hartnett et Ketmar,
18:36 ça fait plaisir de les voir parce que c'est quand même des acteurs de ciné et de film et de séries.
18:41 Là, la dernière, tu fais, je ne sais pas ce que je regarde.
18:44 C'est long, c'est très long.
18:46 Ouais.
18:46 En plus, j'ai l'impression de voir un épisode de Death Note en live.
18:50 C'est vrai. C'est Death Note l'épisode.
18:54 Il y a un dieu de la mort avec elle qui dit "tue des gens".
18:57 J'ai vu ce truc-là, en fait.
18:58 Et c'est chiant.
18:59 Et ce n'est pas très intéressant.
19:02 L'épisode 3 m'a beaucoup fait penser à un mix entre Tree of Life et First Man.
19:09 Il y a un vrai côté comme ça.
19:11 Même en termes de mimiques de réalisation, il y a beaucoup de Tree of Life parfois.
19:15 Oui, oui.
19:16 C'est dire à quel point c'est chiant.
19:19 Non, je déconne. Tree of Life, ça va.
19:20 Je n'aime pas beaucoup Tree of Life.
19:21 Je peux croire.
19:22 Terrence Malick, c'est compliqué pour beaucoup.
19:26 Mais bref, Tree of Life, ce n'est pas son pire niveau lenteur et niveau...
19:30 Mais oui, c'est ça, en fait.
19:31 Et des fois, tu te demandes pourquoi ils prennent leur temps à ce point-là sur certains épisodes
19:35 alors qu'il n'y a pas grand-chose derrière.
19:38 C'est des volontés de rythme.
19:39 Je pense que, justement, typiquement cet épisode 3 qui est le plus long de la saison 6,
19:44 ils ont envie de s'apesantir sur ces choses-là.
19:49 Ce n'est pas forcément toujours nécessaire.
19:50 Non.
19:51 Ça n'a pas forcément besoin d'être aussi long puisque surtout, et ça c'est pareil,
19:55 encore une fois, un truc d'écriture, c'est que tu vois très vite où est-ce qu'ils veulent
19:58 en venir.
19:59 Et donc, une fois que tu as compris, autant que ça arrive en fait.
20:03 Mais bon, on étire encore la sauce.
20:05 Celui, celui que j'ai, les deux que j'ai le plus aimé, je crois que ça va être le 2
20:10 et le 4.
20:11 Le 2, Lock & Re, qui est justement bien filmé.
20:15 Tu sens qu'ils prennent leur temps, mais ils ne prennent pas trop leur temps.
20:18 Il est assez court quand même comme épisode.
20:19 Le montage est cool parce que j'ai bizarrement été un peu surpris quand même par ce qui
20:24 se passe.
20:25 Tu te doutes de quelque chose.
20:27 Oui, bien sûr.
20:28 Je ne pensais pas que c'était à ce point-là et tout.
20:29 Je me suis dit "ok, c'est pas mal, c'est cool".
20:30 Petite tension qui monte.
20:32 Et le 4 avec Zazie Beats qui joue dans l'enchanté.
20:35 Et là, c'est la paparazzi qui va enquêter un petit peu sur la star, Junkie ou pas.
20:42 Et c'est cool aussi parce qu'ils tracent un peu aussi, je trouve.
20:45 Peut-être même trop à la fin, je trouve.
20:47 C'est ça le problème.
20:48 C'est que des fois, ils prennent trop leur temps et des fois, ils rushent.
20:49 Je trouve que cet épisode-là est rushé.
20:51 Il fait 40 minutes.
20:52 C'est le plus court pour le coup.
20:54 Franchement, la toute fin de cet épisode, je suis à…
20:57 En fait, vous pouviez limite faire 20 minutes de plus sur cet angle-là et trouver quelque
21:02 chose de cool, transformer ça en…
21:03 Je ne veux pas spoiler, mais voilà, j'aurais bien aimé avoir un peu plus.
21:07 Donc en fait, il s'est mal dosé.
21:08 C'est parfois mal dosé d'un côté comme de l'autre.
21:11 Ça veut dire qu'il y a souvent énormément d'exposition.
21:13 Oui.
21:14 Et le cœur du sujet arrive souvent en deuxième partie de court-métrage, long-métrage, moyen-métrage,
21:23 suivant la durée.
21:24 Et donc du coup, parfois, ça va très vite sur la fin.
21:28 Ce qui est un peu dommage puisque souvent, c'est la fin qui est intéressante.
21:31 Exactement.
21:32 Donc bon.
21:33 Et particulièrement sur cet épisode 4, je trouvais aussi.
21:35 Oui, on est d'accord.
21:36 Mais qui fait partie de mes préférés avec le deuxième également.
21:38 Voilà.
21:39 Donc si je devais les classer, je pense que je mettrais 2, 4, 1.
21:43 Et après, je ferais 3 et 5, je pense.
21:47 Eh bien moi, je ferais 2, 4, 5.
21:49 Je mettrais peut-être le 3 quand même.
21:50 Étonnamment.
21:51 Je ne sais pas.
21:52 Je ferais 2, 4, 5 et dénonce 79.
21:54 Mais pour…
21:55 Ah ouais ?
21:56 Oui.
21:57 Alors il est très long et tout.
21:58 Mais en fait, je trouve qu'à partir du moment où tu acceptes le fait que ce n'est
22:01 plus du Black Mirror, je le trouve aussi différent et assez rigolo en fait.
22:06 Et même côté acting, j'aime beaucoup le duo.
22:09 Il a son style quoi.
22:10 Oui, je ne sais pas.
22:11 J'aime bien.
22:12 Et le premier, je trouve que c'est une parodie en fait.
22:13 Même moi, j'aurais pu…
22:14 Non, je déconne.
22:15 Je n'aurais pas pu le faire.
22:16 Mais tu vois ce que je veux dire ? Il y a un côté un peu genre…
22:18 Pas très étonnant quoi.
22:19 J'ai déjà vu ce truc-là.
22:20 Et le dernier, je mettrais lequel ?
22:24 Oui, celui.
22:25 Non, avec Aaron Paul.
22:26 Évidemment, le 3.
22:27 Ouais, le 3.
22:28 Bon bref, je n'ai pas de vrai classement parce qu'en fait, c'est compliqué à classer
22:30 quoi.
22:31 Mais tout dépend de l'angle sous lequel tu le prends.
22:33 Oui, c'est clair.
22:34 Revenons sur la réelle.
22:35 Je pense qu'on a dit ce qu'on avait à dire en fait sur la réalisation.
22:39 C'est souvent très propre.
22:41 Oui, oui, oui.
22:42 Ça adopte le style voulu à certains moments.
22:47 Donc honnêtement, moi je mettrais un B en fait.
22:50 Oui, je vais mettre B aussi.
22:51 Exactement pour ces mêmes raisons.
22:52 Je vais mettre B.
22:53 Ce qui pêche, c'est ce côté rythme notamment.
22:56 C'est vraiment le problème de la série de cette saison.
22:59 Complètement lié à l'écriture, souvent d'ailleurs.
23:01 Exactement.
23:02 Parlons acting.
23:03 Tu l'as dit depuis tout à l'heure, il y a un certain nombre d'acteurs qu'on connaît,
23:07 des visages connus, parfois très connus,
23:09 dans un certain nombre de ces épisodes.
23:13 Parfois pas.
23:14 Dans l'épisode 5 tout particulièrement, il n'y a pas de tête vraiment connue.
23:17 Dans l'épisode 2 non plus.
23:19 Aussi un peu quand même dans l'épisode 2.
23:24 Ah ouais ?
23:25 Le patron du bar, c'est celui qui faisait le frère dans la momie.
23:28 Le jeune, c'est celui qui jouait dans Game of Thrones.
23:31 C'est Podrick.
23:32 C'est vrai, Podrick. J'adore Podrick.
23:34 C'est le mot verde, Podrick.
23:36 D'ailleurs il est très drôle son personnage.
23:38 Il est super ce personnage.
23:40 Mais oui, ce n'est pas des gros stars.
23:42 Ce n'est pas des gros stars, mais comme souvent ça l'a été avec Black Mirror,
23:46 il n'y a pas toujours des grandes stars pour porter ces épisodes.
23:49 D'ailleurs, presque la plus faible là-dedans, c'est Salma Hayek, j'ai trouvé.
23:54 Au niveau de l'acting, tu veux dire ?
23:56 Au niveau de l'acting, oui.
23:57 C'est compliqué.
23:58 Après c'est Salma Hayek qui fait du Salma Hayek.
24:00 Et qu'on lui demande d'être Salma Hayek.
24:02 Si c'est ça Salma Hayek au quotidien, ça doit être chiant.
24:06 Parle-moi de ça.
24:07 S'il y a bien un haut lieu, en tout cas de la performance dans cette saison 6,
24:12 c'est bien Aaron Paul.
24:13 Oui, il est super.
24:14 Il est incroyable dans cette double interprétation.
24:19 Je l'ai trouvé très très fort, très puissant aussi d'un point de vue émotionnel,
24:25 puisque c'est un vrai rôle qui est très dans l'émotion.
24:29 Je l'ai trouvé très fort là-dessus.
24:30 Très fort, et il est très bon, parce que c'est compliqué comme rôle.
24:34 Il le tient super bien.
24:35 C'est vraiment sur la ligne à chaque fois.
24:37 Il faut vraiment le jouer très très finement et très subtilement.
24:41 Je ne pensais pas qu'Aaron Paul pouvait le faire.
24:43 Il a quand même pris vachement en compétence, on va dire,
24:50 au niveau de son acting.
24:52 Aaron Paul, c'est assez différent depuis Breaking Bad,
24:55 même si dans Breaking Bad, il était très bon.
24:58 Mais tu sens que maintenant, c'est un acteur beaucoup plus assuré,
25:01 qui sait mieux cerner ses personnages, etc.
25:05 Donc ça c'est cool.
25:06 Vraiment cet épisode est bien grâce à Aaron Paul.
25:09 Kat Mara, elle est présente.
25:13 On ne lui demande pas plus que ça non plus.
25:15 Donc voilà, mais elle ne m'a pas…
25:17 Un peu dommage d'ailleurs.
25:18 Un peu dommage, elle a pu sous-exploiter Kat Mara quand même dans cet épisode.
25:22 Moi je retiens par contre Annie Murphy dans le premier épisode,
25:26 donc qui fait Joan, qui jouait dans Poupées Russes.
25:29 Et à saison 2, et qui jouait, mais je n'ai jamais vu cette série encore,
25:33 dans Sheets Creek, qui est très bien apparemment,
25:35 une très bonne comédie.
25:36 Mais Annie Murphy, je trouve qu'elle est excellente.
25:38 C'est elle qui fait l'héroïne, elle est super drôle,
25:41 super intense, et franchement, elle est très bonne dans l'épisode 1.
25:47 Ouais, c'est clair.
25:48 Je n'en ai pas spécialement d'autres à souligner.
25:52 J'ai bien aimé quand même l'acteur Ecossais dans l'épisode 2.
25:58 Je ne me souviens pas du nom, je suis désolé.
26:00 Moi non plus.
26:01 L'actrice aussi qui fait sa meuf, qui jouait dans la série HBO.
26:06 Mince, j'ai perdu ce nom.
26:09 David c'est Samuel Blankin, et Pia c'est Mihaela Harold,
26:15 que je ne connaissais pas pour être très honnête.
26:17 Et qui joue dans une série HBO, si tu peux m'aider.
26:20 Je suis en train de checker ça.
26:22 C'est sûr, ça se passe à Londres en fait, chez les traders.
26:27 Alors, Industrie, je l'ai retrouvée tout seul.
26:30 Qui est vachement bien, qui est une super série.
26:33 Et elle a été très bien, je ne la connais que de là-dedans.
26:35 C'est une jeune actrice qui est chouette.
26:38 Elle est très douée à surveiller.
26:40 Mais oui, ce n'est pas incroyable niveau acting.
26:43 Il n'y a pas un truc où je me suis dit, ça relève à fond le niveau.
26:47 En fait, en dehors d'Aaron Paul, je trouve qu'on ne leur donne pas grand-chose à jouer.
26:51 Ouais, c'est bizarre.
26:53 C'est un souci.
26:54 Le démon est rigolo quand même dans l'épisode 5.
26:57 Il le fait bien, il a son style bonhomme et tout.
26:59 C'est léger, mais bon, il faut le faire quand même.
27:01 Mais c'est léger, je suis d'accord.
27:03 Je pense qu'il y a une performance qui mérite un A, celle d'Aaron Paul.
27:09 Le reste, c'est bon.
27:12 C'est C ou B, je ne sais pas.
27:14 Moi, j'allais partir sur du B.
27:16 Bon, allez B. Non, B c'est bien.
27:18 Et on termine du coup cet épisode comme d'habitude avec le design.
27:22 Donc décors, musique, photographie, tout ça.
27:27 Est-ce qu'il y a des choses que tu voulais relever particulièrement ?
27:30 Il y a un truc que j'aime beaucoup dans cette série,
27:32 et c'est le cas depuis qu'ils ont un peu plus de fric,
27:35 donc depuis qu'ils sont chez Netflix,
27:37 c'est qu'ils n'ont pas peur d'utiliser beaucoup de décors,
27:39 et surtout des décors naturels.
27:41 Et ça, c'est cool, parce qu'ils voyagent quand même pas mal dans cette série.
27:44 Donc, Lock & Re, on arrive en Écosse.
27:47 Dans l'épisode 5, on est sur les collines de Los Angeles,
27:50 donc il y a quand même des beaux panoramas.
27:52 Episode 4, on est à Los Angeles.
27:55 L'épisode 3, c'est quand même la campagne,
27:57 et en même temps, une station spatiale qui est vachement bien designée, etc.
28:00 L'épisode 1, c'est des bureaux un peu chauds, et c'est cool,
28:03 il y a des nouvelles technos.
28:04 Franchement, là-dessus, il n'y a rien à dire.
28:06 Ils mettent le fric où il faut, et ça se voit,
28:09 et ce n'est pas clinquant non plus.
28:11 Ce n'est pas too much, je ne sais pas.
28:12 En termes de production, il y a un vrai effort.
28:15 Il y a un vrai effort.
28:16 Et effectivement, je suis d'accord avec toi, ce n'est pas clinquant,
28:18 c'est-à-dire que ce n'est pas le truc qui te saute aux yeux.
28:20 Mais il y a un vrai souci du détail quand même,
28:24 évidemment sur la recréation du Netflix,
28:27 bien sûr dans l'épisode 1, mais pas que.
28:30 Il y a plein de détails dans les décors,
28:32 il y a plein de références aussi.
28:33 C'est franchement propre.
28:35 Moi, j'ai beaucoup aimé notamment la recréation de cet univers
28:38 du début des années 2000,
28:40 comme on vivait sur Internet ou sans Internet dans l'épisode 4.
28:44 Je trouvais ça très cool.
28:45 Carrément, et ça pose une ambiance tout de suite.
28:47 Ils créent l'ambiance et ils ont toujours été extrêmement forts pour ça.
28:51 Peu importe l'épisode, même si c'est dans le futur,
28:53 même si c'est dans le passé, même si c'est un truc alternatif,
28:56 ils arrivent toujours, grâce au décor, grâce au production design,
29:01 à te mettre dans cet univers.
29:03 Et ça, ça n'a pas bougé.
29:05 Là-dessus, ils sont excellents.
29:06 La musique aussi, il y a des...
29:09 Je n'hésitais pas à noter plus que ça,
29:11 mais les thèmes fonctionnent plutôt pas mal.
29:13 Il y a des références aux anciens thèmes de Black Mirror,
29:16 notamment Anx de DJ, qui a envie de faire.
29:18 C'était un excellent épisode aussi, celui-là.
29:20 Ça, c'est pareil.
29:21 Ça, par contre, c'était super intelligent comme épisode.
29:23 Bref, il y a des trucs comme ça.
29:26 Et après, au niveau de la photo,
29:30 c'est propre aussi,
29:32 parce que ça adapte le ton de l'épisode et du scénario.
29:36 Ça se suit vraiment bien, notamment, tu vois, Demon 79.
29:38 Ils ont bien compris qu'il fallait du grain, un peu à la Grindhouse.
29:42 Ce qu'avaient fait Tarantino et Rodriguez à l'époque
29:46 avec Boulevard de la Mort et Mince, Planète Terror.
29:51 Tu vois, ce genre de trucs, ils ont compris les codes
29:54 et ils les adaptent très bien pour chaque épisode.
29:57 Oui.
29:58 Non, mais là-dessus, c'est difficile de les prendre en défaut.
30:01 Quand ils ont envie de faire quelque chose,
30:02 de recréer un style, de s'adapter à un style ou à une période,
30:08 ce qu'ils ne faisaient pas trop avant d'ailleurs.
30:10 Non, c'est vrai.
30:11 On va plutôt dans le passé sur certains épisodes.
30:13 On a vu 79, on a vu 69, on a vu le début des années 2000.
30:16 Donc là-dessus, ils se donnent quand même les moyens de recréer des choses.
30:22 Et ça, c'est assez louable quand même.
30:24 Oui, complètement.
30:25 Assez notable.
30:26 Et puis même au niveau des costumes aussi.
30:29 Il y a quand même une palanquée de costumes un peu partout
30:33 et c'est super propre.
30:34 En fait, c'est ça que j'aime bien avec le design de Black Mirror depuis le début,
30:37 c'est que tu y crois tout le temps.
30:38 Oui.
30:39 Tu y crois tout le temps et ça ne paraît pas du tout aberrant.
30:43 Même quand on te parle d'un démon qui te dit qu'il y a l'apocalypse dans trois jours,
30:46 tu fais "Oui, mais..."
30:47 Je ne sais pas, ça suit, c'est logique.
30:49 Il n'y a pas d'effet dégueulasse.
30:52 Franchement, les effets spéciaux sont utilisés,
30:55 mais avec parcimonie et quand ils sont bien utilisés,
30:57 tu le vois tout de suite en fait.
30:59 Non, vraiment là-dessus, il n'y a rien à dire.
31:02 C'est assez propre.
31:03 Oui, oui.
31:04 Là-dessus, du coup, j'ai envie de donner un A.
31:06 En fait, pas en rapport à tout ce que je viens de dire.
31:09 Oui, clairement.
31:10 Il y a des séries où on sent que l'argent n'est pas aussi bien utilisé que dans Black Mirror.
31:15 Parce que tu pourrais dire, avec l'arrivée de Netflix,
31:18 ils auraient pu se fourvoyer dans plein de trucs en disant
31:23 "Allez-y, on va faire de l'esbrouf et mettre du fric un peu partout pour pas grand-chose,
31:28 juste pour faire du remplissage."
31:30 Et ce n'est pas le cas.
31:31 Vraiment, ils continuent sur cette lignée.
31:33 Mais vraiment depuis l'épisode 1 de Black Mirror, saison 1,
31:36 ils ont toujours fait très attention aux détails.
31:38 Et ça, c'est cool.
31:39 Ils n'ont pas perdu ça.
31:40 Par contre, en route, ils ont perdu un petit peu leur folie.
31:45 Ils grattent moins en fait le vernis.
31:47 Soit le vernis s'est totalement écaillé de notre côté dans notre société,
31:51 soit on est trop habitué et donc c'est compliqué.
31:55 Eux ont perdu cette capacité à nous faire comprendre des choses
32:02 ou à nous faire voir des choses qui peuvent potentiellement arriver.
32:05 C'est peut-être un peu moins aiguisé d'un point de vue scénario, je pense.
32:09 On a relevé tout à l'heure en notant les deux C sur le scénario.
32:13 Donc on a deux C, on a quatre B et on a deux A.
32:16 Les deux A annulent les deux C,
32:18 ce qui donne une note finale moyenne assez facile de B.
32:22 J'aurais cru, honnêtement, pour en avoir un peu parlé avec Adrien hors antenne,
32:27 qu'on aurait été un peu plus sévère avec cette saison 6.
32:32 Mais au final, ils s'en sortent plutôt pas trop mal avec un B de note finale moyenne.
32:36 On note quand même qu'il y a une petite déception sur cette saison 6 de Black Mirror.
32:41 On a été habitué à mieux, notamment sur les premiers temps de cette série.
32:45 Il y a des trucs à relever qui sont très cools.
32:48 Il y a d'autres trucs qui sont un peu moins cools, honnêtement.
32:51 Je ne sais pas s'il y aura une saison 7,
32:53 mais j'espère qu'ils sauront se remonter un petit peu,
32:57 notamment côté scénar.
32:59 Côté scénar ou alors dans ce cas-là, assumer que ce n'est plus le Black Mirror d'avant
33:03 et qu'ils partent vers un truc quatrième dimension,
33:05 cabinet de curiosité, etc.
33:07 Carrément.
33:08 Vraiment, l'épisode 5, on aurait très bien pu le voir dans le cabinet de curiosité.
33:11 Je n'ai pas arrêté de penser à ça, pendant l'épisode.
33:14 Donc voilà, on verra.
33:17 En tout cas, c'est la note qu'on donne.
33:19 POP'TEAR, c'est terminé pour aujourd'hui.
33:21 Merci beaucoup à toutes et à tous de nous avoir écoutés.
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33:41 On vous dit à très bientôt pour un prochain épisode de POP'TEAR,
33:44 voire de POPnews, notre autre format dans lequel on revient sur l'actu pop culture.
33:48 pop culture et on vous dit à très bientôt tout le monde salut à tous salut à tous