• l’année dernière
La prison, son combat, ses rapports avec l'opposition... la présidente de L'Alternative Citoyenne Indépendante (A.C.I.) déballe tout
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Transcription
00:00 Mesdames et messieurs, bonjour. Amis et tenotes, nous recevons aujourd'hui, dans le cadre de l'invité de la rédaction,
00:05 Bulcheric Balé. Elle est présidente de l'organisation alternative citoyenne ivoirienne et aussi activiste.
00:11 Bulcheric Balé, bonjour.
00:16 Bonjour, monsieur.
00:17 Nous sommes tentés de vous demander tout de suite, pourquoi avez-vous décidé de dénoncer alors que vous avez une place bien calée déjà au BNET, où vous travaillez ?
00:25 Je suis à la base syndicaliste. Je dirigeais mon propre syndicat au BNET. Et quand il y a eu la crise de 2010-2011,
00:37 j'ai estimé que la société civile n'était pas suffisamment dynamique par rapport à tout ce qui se passait.
00:45 Et comme je ne pouvais pas donner des instructions à des responsables d'ONG, j'ai préféré créer mon propre instrument
00:53 pour m'exprimer et faire les choses comme je pense que la société civile devrait le faire.
00:58 Vous avez été arrêtée sur le dossier des 49 soldats.
01:01 Oui.
01:01 Et lorsque vous étiez à la MAKA, la maison d'arrêt de correction d'Abidjan, ces 49 soldats ont été libérés.
01:07 Alors, quels ont été vos sentiments ?
01:09 Ça a été une très bonne nouvelle, d'autant plus que je savais que ma libération était aussi liée à la leur. Et donc, j'étais vraiment contente.
01:16 Mais est-ce que quelque part, vous n'aviez pas une certaine fierté parce que vous avez entamé les premières démarches pour la libération de ces soldats ?
01:23 Si, évidemment, puisque c'est à la suite de négociations qu'ils ont été libérés.
01:29 Parlons maintenant de votre séjour malheureux, on dirait, à la maison d'arrêt de correction d'Abidjan.
01:34 Comment était ce lieu ? Qu'est-ce que vous avez vécu comme difficultés ? Et puis, quel est le coup de cœur que vous devez lancer pour les autres détenus ?
01:41 C'est un lieu qui, évidemment, n'est souhaitable à personne parce qu'évidemment, on est privé de liberté de presque tout.
01:49 Parce qu'on n'a pas tout ce qu'il nous faut à disposition et là-bas, tout est trois fois plus cher.
01:55 Et donc, ça a été un peu difficile parce que des instructions ont été données pour me rendre la vie encore plus difficile.
02:03 Donc, quand je suis arrivée, il y avait une certaine psychose parce que les gardes qui se permettaient de me parler ou d'être un peu sympathique avec moi, automatiquement, on les mutait.
02:15 Donc, ça a fait que les gardes avaient peur de m'approcher. Mais même au niveau des détenus, c'était la même chose.
02:21 Une fois qu'une détenue a une proximité avec moi, elle devient l'objet de beaucoup de persécutions, des fouilles, des interrogatoires.
02:28 Donc, ça a fait qu'au début, j'étais littéralement isolée. Mais bon, comme j'aime la lecture, comme je sais m'occuper, il n'y avait pas de problème.
02:37 En fait, il y a une surpopulation actuellement dans les prisons en Côte d'Ivoire.
02:41 Le président avait promis de construire de nouvelles prisons. Ça ne s'est pas fait.
02:45 Donc, quand on n'a pas encore les moyens de construire de nouvelles prisons, il ne faut pas envoyer les gens tous azimuts en prison.
02:50 Dans notre constitution, c'est la présomption d'innocence qui figure dedans.
02:55 Mais dans la pratique, c'est comme si c'était la présomption de culpabilité.
02:59 C'est-à-dire que quand on t'accuse de quelque chose, on te met en prison d'abord avant de chercher si tu es coupable ou pas.
03:05 Et ça fait que les prisons sont surchargées. Il y a le contrôle judiciaire, il y a plein de choses qu'on peut utiliser pour ne pas mettre systématiquement tous ceux qui sont accusés en prison.
03:16 La deuxième chose, dans les conditions même de détention, il faut qu'on respecte un minimum.
03:21 On parlait de surpopulation, donc dans les cellules, il y a des cellules où les gens ne peuvent même pas se coucher.
03:27 Ils s'arrêtent ou bien ils s'asseillent. Donc il faut quand même respecter certaines normes pour que les prisonniers puissent vivre dans des conditions assez acceptables.
03:36 Au niveau de la restauration, il n'y a rien.
03:38 Chez les hommes, on leur cuisine des repas, mais ce sont vraiment des repas qu'ils laissent à désirer.
03:44 Chez les femmes, on ne cuisine pas pour elles, mais on leur donne une ration hebdomadaire.
03:48 Non seulement c'est une ration hebdomadaire qui ne suffit pas, parce qu'on vous donne un kilo de riz.
03:53 Avant on donnait un poisson, maintenant on donne un demi-poisson. On vous donne une oignon, un peu d'huile.
03:58 Et puis il n'y a pas de feu, parce que c'est les fourneaux qu'ils prennent pour préparer.
04:02 Et il y a des détenus qui ne sont pas soutenus par leurs parents ou leurs amis, qui n'ont pas les moyens de s'acheter à manger.
04:10 Mais puis il y a un problème au niveau de la santé.
04:12 Les procédures pour soigner les détenus, c'est vraiment compliqué.
04:16 D'abord même, quand on enferme les gens le soir, si quelqu'un pique une crise,
04:21 nous on a demandé au régisseur qu'au moins le chef de cellule ait un téléphone.
04:25 Parce que les gens nous enferment et puis ils s'en vont.
04:27 On dit "garde", mais ils ne nous gardent pas.
04:28 On devait avoir au moins des gardes devant chaque bâtiment.
04:30 Mais on fait comme on faisait dans l'ancien temps avec les tam-tams.
04:34 Vous avez un problème dans votre cellule, vous frappez.
04:36 Le bruit que vous faites là, les autres cellules se font solider.
04:39 Quand tout le monde frappe, le bruit monte à l'administration.
04:42 Maintenant l'administration va chercher à savoir où exactement il y a le problème.
04:45 Mais si c'est une situation qui est assez urgente,
04:50 vous convenez avec moi que la personne va mourir tous les ans le 6 août.
04:55 Et le 31 décembre, le chef de l'État donne un discours.
04:58 Ou il fait des grâces présidentielles, des remises de peine, parfois des cassations.
05:02 Ça là, il y a un problème à ce niveau.
05:04 Parce que ce sont des décisions qui sont bonnes, qui aident à désengorger aussi les prisons.
05:09 Mais les chiffres qu'ils donnent là, on ne sait pas sur quelle base ils les donnent.
05:13 Moi, la première fois que j'ai fait la prison, en août,
05:15 on avait annoncé qu'on allait libérer 2000 prisonniers.
05:18 On n'en a même pas libéré 200 à Lamaca, qui est la plus grande des prisons.
05:21 Donc, en décembre dernier, il a dit 6000 remises de peine, 2000 grâces.
05:26 Mais à partir du moment où on sait que le chef de l'État s'adresse au peuple à cette date-là,
05:31 qu'est-ce qui les empêche de préparer les listes avant qu'il ne s'adresse au peuple ?
05:36 De sorte que quand il parle, c'est des chiffres vrais.
05:38 Et puis, dès le lendemain, les gens s'en vont.
05:40 Et puis, les histoires de détention abusive, là.
05:44 Il y a des règles pour les détentions.
05:46 Quand quelqu'un a commis un délit qui est en correctionnel, c'est six mois.
05:50 Au bout des six mois, on le libère ou on le juge.
05:53 Mais des gens qui font dix ans en prison sans être jugés, ça répond à quoi ?
05:57 Il faut que la justice fasse son travail.
05:59 On parlait de Bleu Axel Boris.
06:01 Il est entré en prison à 21 ans.
06:03 Il a eu ses 30 ans le 19 avril passé.
06:05 On ne l'a pas encore jugé.
06:06 Même confrontation, on ne l'a pas encore fait.
06:07 Est-ce que durant votre séjour, un casséral de personnes
06:10 a pu vous voir, vous avez eu la visite de certains membres de votre famille ?
06:14 Contrairement à ce que l'ancien DAP a publié dans un communiqué,
06:19 dire que j'étais traité au même titre que les autres détenus
06:22 et qu'on pouvait me rendre visite, ce n'était pas vrai.
06:24 On ne permettait pas à mes proches de me rendre visite,
06:27 que ce soit des parents ou des collaborateurs.
06:29 C'est ma fille seule qui a eu une autorisation
06:33 et un ami qui s'est présenté comme mon compagnon.
06:36 Après la chèreté de la vie, la libération des 49 soldats,
06:40 aujourd'hui vous êtes sur un nouveau sujet,
06:42 celui du transfert de la capitale à Yamsoukro.
06:45 Vous défendez le fait que cela n'est plus possible
06:48 parce que le président Ouattara a pris une décision.
06:51 Parlez-nous un peu de ce sujet.
06:53 On travaille sur tout ce qui concerne les droits de l'homme,
06:56 donc les injustices et les abus.
06:57 On travaille sur la chèreté de la vie
07:00 parce qu'il s'agit des conditions de vie des populations.
07:03 Mais on travaille aussi sur la bonne gouvernance.
07:06 Et c'est dans le cadre de la bonne gouvernance
07:09 que nous avons fait ce focus sur le transfert de la capitale.
07:12 Pour résumer ce sujet-là,
07:14 le transfert de la capitale a été décidé
07:17 par le président Félix Oufoué Bouani
07:19 en prenant une loi en 1983.
07:22 Et c'est à partir de cette loi d'ailleurs
07:24 qu'on a commencé à appeler Yamsoukro capitale politique.
07:27 Donc il était question de transférer tous les pouvoirs à Yamsoukro.
07:31 Donc le président Oufoué a pris la loi.
07:33 Et puis le président Bédier, quand il est arrivé,
07:36 il a fait de Yamsoukro un district
07:38 et il a nommé Féu Jean-Conan Bani,
07:40 directeur de ce district-là.
07:42 Mais ce qu'il faut préciser, c'est que l'objectif de cette décision
07:47 était de désengorger Abidjan,
07:49 pour créer un nouveau pôle là-bas.
07:51 Donc le président Bédier aussi a aménagé,
07:53 selon le schéma directeur,
07:55 il a aménagé une zone
07:57 pour que toutes les institutions viennent s'installer là-bas.
08:00 Et donc quand le président Bago lui est arrivé,
08:03 il a pris les décrets qui permettraient à cette loi d'être opérationnelle.
08:06 Et parmi ces décrets, il y a le décret qui crée
08:09 le programme spécial de transfert de la capitale à Yamsoukro,
08:13 qui était une unité de gestion de tout ce programme.
08:15 Et donc ce programme-là, ayant été créé,
08:18 le projet a pris vie et forme
08:20 par la construction de l'hôtel des parlementaires.
08:23 Ils ont commencé aussi à construire le parlement et la présidence.
08:26 Et puis il y a eu tout ce qu'on sait,
08:28 le président Bago n'a pas pu continuer.
08:29 Et donc quand le président Ouattara est venu,
08:31 l'idéal aurait été qu'il poursuive cela,
08:34 d'autant plus que les années passent,
08:36 plus Abidjan est saturé.
08:38 Voilà, donc on n'a pas compris pourquoi,
08:41 bien au contraire, dès janvier 2012,
08:43 il prend un décret pour dissoudre carrément ce programme spécial.
08:47 Et c'est comme ça que ce projet-là s'est arrêté.
08:50 Donc étant donné qu'aujourd'hui,
08:51 on se plaint de la saturation d'Abidjan,
08:54 on a voulu apporter notre contribution
08:57 en dénonçant le fait que ce programme-là
09:00 n'aurait pas dû s'arrêter.
09:01 Il en est même de même pour la décentralisation,
09:04 mais on a dit qu'on allait faire un autre focus dessus
09:06 parce que la décentralisation aussi n'a pas avancé.
09:08 Alors à vous entendre, le président Ouattara
09:10 fait de mauvais choix, à vous entendre.
09:12 Mais est-ce qu'il n'y a pas quelque chose
09:14 que le président Ouattara, ou bien des actions
09:16 que le président Ouattara a menées
09:17 que vous encouragez ou que vous félicitez ?
09:19 Ce qu'il faut savoir,
09:21 c'est que nous, on milite pour la bonne gouvernance.
09:25 C'est le rôle du parti du président Ouattara
09:28 de faire les éloges de tout ce qu'il fait qui est bon.
09:31 À partir du moment où nous voulons
09:32 qu'il y ait la bonne gouvernance,
09:34 nous, ce qui nous intéresse, c'est ce qui ne va pas
09:36 pour faire des propositions afin qu'on aille de l'avant.
09:39 Sinon, il y a des choses qui ont été faites
09:40 qui sont très bonnes.
09:41 Par exemple, on va parler de santé.
09:43 Depuis que le président Ouattara
09:45 a nommé le ministre Pierre Demba,
09:47 mais quand on sait combien c'est important
09:50 le sang qu'on prend pour transfuser les accidentés
09:53 et tout ça, il y avait un marché noir
09:55 autour des poches de sang.
09:56 On pouvait même aller jusqu'à 100 000 francs
09:59 pour une seule poche.
10:00 Et le ministre Demba a pris une décision
10:03 selon laquelle, depuis l'année passée,
10:04 les poches de sang sont désormais à 3 500
10:06 dans le public comme dans le privé.
10:08 Ça, c'est une bonne décision.
10:10 Mais même les bonnes décisions
10:11 ne sont pas forcément bien appliquées.
10:13 Quand par exemple, on dit
10:14 « Cette année, c'est l'année de la jeunesse. »
10:16 OK.
10:16 On dit, on prend 361 milliards.
10:19 D'abord, on conçoit un programme triennal.
10:21 De 2023 à 2025,
10:23 on vote 1 118 milliards pour ce programme.
10:26 C'est une bonne chose.
10:27 On nous dit, pour l'année 2023,
10:30 on va donner 361 milliards.
10:32 Et on nous annonce ça le 25 avril
10:35 lors de l'adresse du président.
10:36 Mais déjà, à la fin du mois d'avril,
10:38 il y a un bilan.
10:39 S'il y a un bilan, c'est qu'il y a un problème.
10:40 L'opinion est informée du programme
10:43 à partir du discours du président.
10:45 C'est maintenant que l'opinion cherche
10:47 comment on fait pour s'inscrire à ce programme.
10:50 Et puis déjà, il y a un bilan.
10:51 Non seulement il y a un bilan,
10:52 mais on nous dit que début juin,
10:54 il y a 16 000 jeunes qui vont être financés.
10:58 Ces 16 000 là, comment eux ils ont su ?
11:00 Comment on fait pour s'inscrire ?
11:02 À quel moment ils s'inscrivent ?
11:03 À quel moment on fait la sélection ?
11:04 Pour que déjà début juin,
11:06 on puisse eux les financer.
11:07 Pendant que nous, on nous dit,
11:09 il faut aller sur le site de l'emploi jeune.
11:11 Tu vas sur le site de l'emploi jeune,
11:12 il n'est pas fonctionnel.
11:13 Tu te plains, tu n'as pas de retour.
11:15 Pendant ce temps, le financement se poursuit.
11:17 Soit on a commencé avant avril,
11:19 en juin on va financer certains.
11:21 Maintenant, la suite là, on n'a pas le chronogramme.
11:23 Donc il y a un problème.
11:24 Alors M. Eric Bally, on vous juge
11:26 d'être à la solde de l'opposition.
11:29 Et parfois même certains disent que vous êtes
11:31 du côté de Soro Guiom.
11:32 Que répondez-vous ?
11:34 Ce sont les personnes qui ignorent tout
11:36 du rôle de la société civile qui disent cela.
11:39 Je vais commencer par Soro,
11:41 pour terminer par l'opposition en général.
11:43 J'aimerais dire que je ne connais pas personnellement
11:46 le président Soro Guiom,
11:47 je n'ai jamais parlé avec lui.
11:48 Mais lors de ma première incarcération,
11:51 toute l'opposition m'a soutenue.
11:52 Parce que quand on a lancé le nom au troisième mandat,
11:55 après l'opposition a suivi
11:57 et puis ils ont lancé eux aussi la désobéissance civile.
12:00 Donc par solidarité, l'opposition m'a soutenue.
12:03 Et quand je suis sortie de prison,
12:04 je suis allée remercier tout le monde.
12:06 Mais c'est la visite à GPS
12:08 qui a fait beaucoup plus de vagues.
12:10 Mais c'est important de savoir que la société civile
12:14 n'est ni l'ennemi, ni l'adversaire des politiques.
12:17 Le problème c'est que chaque fois que nous avons écrit
12:20 à ceux qui sont au pouvoir,
12:22 que ce soit au président de la République,
12:23 au premier ministre ou à ses ministres,
12:26 là sont ceux qui nous répondent.
12:28 Ils ne répondent pas au courrier.
12:30 Ils ne nous invitent pas dans leurs manifestations.
12:33 Mais nous on va là où on nous invite
12:35 parce qu'on n'a pas de problème avec quelqu'un.
12:37 La société civile est un acteur politique
12:40 mais il ne fait pas de politique politicienne.
12:42 Et c'est la politique qui décide de tout.
12:46 C'est pour ça qu'on parle de volonté politique.
12:48 Donc que les gens sachent que la société civile
12:51 c'est son droit de parler de politique.
12:53 Donc d'avoir certaines relations avec les politiques.
12:56 Mais mes relations avec le pouvoir
12:58 dépendent du pouvoir lui-même.
12:59 - Et puis Chérique Bally, quel est votre vœu pour la Côte d'Ivoire ?
13:02 - Mon vœu pour la Côte d'Ivoire c'est la paix.
13:06 Nous souhaiterions un dialogue inclusif
13:09 qui prenne en compte toutes les parties.
13:12 Pour parler de la Côte d'Ivoire
13:13 et définir les conditions d'une paix durable.
13:17 Et ça, ça suppose que le président Ouattara
13:21 accepte que tout le monde revienne d'exil.
13:24 Dans le président Soro Guiom, on va me traiter de sororiste encore.
13:27 Mais c'est nécessaire.
13:28 On ne peut pas parler de paix en Côte d'Ivoire
13:30 sans que tout ce qui a été impliqué dans la crise ne soit présent.
13:35 Pour résumer, mon vœu pour la Côte d'Ivoire
13:38 c'est qu'on ait des dirigeants qui aiment le peuple,
13:40 qui se soucient du peuple,
13:42 qui prennent des décisions,
13:43 qui aillent dans l'intérêt du peuple.
13:45 - Mesdames et messieurs, amis et tonotes,
13:46 merci de nous avoir suivis et à une prochaine édition.
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