Fabien Lainé, député Démocrate des Landes.
Il y a parfois des imprévus en politique... Fabien Lainé ne s'était pas du tout préparé à devenir député. Il siège pourtant sans interruption depuis 2017. En arrivant à l'Assemblée, il a décidé de se former pour être à la hauteur du mandat qui lui a été confié.
Pourquoi s'engage-t-on en politique ? Comment tombe-t-on dans le grand chaudron de l'Assemblée ?
Chaque jour, Clément Méric, dans un entretien en tête à tête de 13 minutes, interroge un parlementaire sur les personnalités, les évènements - historiques ou personnels - qui l'ont conduit à choisir la vie publique.
Car on ne naît pas politique, on le devient !
Il y a parfois des imprévus en politique... Fabien Lainé ne s'était pas du tout préparé à devenir député. Il siège pourtant sans interruption depuis 2017. En arrivant à l'Assemblée, il a décidé de se former pour être à la hauteur du mandat qui lui a été confié.
Pourquoi s'engage-t-on en politique ? Comment tombe-t-on dans le grand chaudron de l'Assemblée ?
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00:00 Il y a parfois des imprévus en politique.
00:02 Mon invité n'avait pas du tout prévu de devenir député.
00:06 Il siège pourtant à l'Assemblée depuis 2017.
00:09 Bonjour Fabien Lennet.
00:25 Bonjour Monsieur Eric.
00:26 Alors tous les chemins mènent à la politique.
00:28 Vous, c'est votre baby-sitter qui vous y a amené, c'est ça ?
00:32 Alors absolument oui, effectivement c'était ma nounou
00:36 sur le bassin de l'Arcachon dont je suis originaire,
00:38 qui était ma voisine, qui nous gardait, ma sœur et moi,
00:40 et qui s'est présenté aux élections municipales en 89
00:44 et qui donc m'a associé en fait à son choix politique,
00:49 à sa volonté de s'investir pour l'intérêt général.
00:52 Et immédiatement ça m'a plu sur les thèmes municipaux.
00:56 Je devais avoir 13 ans à l'époque,
00:58 et de ce qui pouvait toucher la jeunesse.
01:00 Mais également après tout ce qui était aménagement,
01:02 urbanisme, architecture, paysage...
01:04 Quand vous dites "elle vous a associé", c'est à dire que vous faisiez quoi ?
01:06 Elle m'emmenait avec elle, elle m'en parlait beaucoup,
01:10 elle me donnait des cours d'instruction civique,
01:12 comment on est élu, quelles responsabilités on a.
01:15 Et c'est vrai que ça a rythmé mon adolescence après,
01:19 et arrivant au lycée, tout naturellement,
01:20 j'ai continué à m'intéresser à la vie publique.
01:23 Et quelques années plus tard,
01:25 c'est vous qui vous êtes présenté dans cette même commune,
01:27 l'Etèche, c'est comme ça qu'on dit ?
01:29 Oui, une commune à côté d'Arcachon.
01:31 Vous aviez 24 ans, tête de liste aux municipales,
01:33 alors vous n'avez pas gagné,
01:34 vous avez siégé dans l'opposition pendant quelques années.
01:38 Et puis en 2014, vous êtes présenté,
01:40 et vous avez été élu cette fois, mais dans une autre commune,
01:42 parce que vous aviez déménagé entre-temps,
01:44 vous êtes présenté à Saint-Guiné.
01:47 Vous dites que ce mandat de maire correspond à votre âme de patron.
01:51 C'est quelque chose que vous retrouvez moins dans le mandat de député ?
01:55 Expliquez-nous un peu cette idée d'âme de patron, ça veut dire quoi ?
01:58 C'est vrai que quand vous êtes le maire,
01:59 et j'ai eu la joie d'être le maire de cette belle commune de Saint-Guiné-dans-les-Landes,
02:03 où je suis toujours d'ailleurs élu,
02:05 c'est vrai que vous prenez des décisions toute la journée,
02:08 avec vos services, avec vos élus,
02:10 et donc c'est de l'arbitrage en permanence.
02:12 Bien différent du travail qu'on va demander à un parlementaire.
02:15 Un parlementaire, il est là pour voter et amender la loi,
02:19 mais également faire du contrôle parlementaire,
02:21 et faire de l'influence.
02:22 On va en parler après.
02:24 C'est ce qui m'a marqué vraiment.
02:25 Mais c'est ce côté au commande aux manettes qui vous plaisait ?
02:29 Ah oui, évidemment, j'étais directeur commercial avant,
02:32 et c'est vrai que je manageais une équipe commerciale,
02:34 et puis j'avais des clients, et il fallait prendre des décisions aussi,
02:37 et donc le travail de maire, même s'il est en faveur de l'intérêt général,
02:41 ne m'a pas réellement changé sur ma façon de manager.
02:45 Et c'est trois belles années que j'ai vécues à la tête de cette commune,
02:49 et vraiment, moi j'étais marqué au début,
02:52 parce que vous êtes très sollicité par l'administration,
02:55 il y a un nouveau maire,
02:56 et donc il faut qu'il se positionne sur plein de choses.
02:58 Et puis le maire est également vice-président de l'intercommunalité,
03:00 chez nous, quasi automatiquement,
03:02 donc là aussi, à la comité de commune...
03:04 - C'est une belle commune. - Vous êtes très attendu.
03:05 Oui, 5 000 habitants, 20 000 l'été,
03:08 donc on est une petite commune balnéaire,
03:10 où il y a déjà des serviers, il y a 100 salariés,
03:12 donc c'est vrai qu'il faut manager,
03:15 il faut être à la tête de cette administration municipale.
03:18 Alors vous étiez très heureux dans ce mandat de maire, on l'a compris,
03:20 mais au législatif de 2017,
03:21 vous avez accepté de devenir le suppléant de Geneviève Dariussec.
03:26 À l'époque, vous pensez qu'il y avait un risque,
03:29 ou une chance, je ne sais pas, selon votre point de vue,
03:32 que vous deveniez député ?
03:34 Non mais tout ça a été assez nouveau,
03:35 moi j'étais le premier maire avec Lionel Kos,
03:38 lui était chez les socialistes, moi j'étais centriste,
03:40 et on se met à soutenir Emmanuel Macron fin 2013,
03:43 - euh pardon, fin 2016, pardon. - 2016.
03:45 Et les choses, naturellement, font qu'on s'aperçoit
03:50 qu'il va devenir président de la République,
03:51 et qu'il va falloir qu'il y ait des parlementaires,
03:53 en tout cas des candidats.
03:55 Moi je souhaitais que ce soit Geneviève qui se présente,
03:57 parce qu'en fait, c'était la maire d'Aubamergant,
03:59 une politique éminente de notre département,
04:02 très appréciée, et il reste toujours le cas,
04:04 et donc voilà, j'ai été la voir plusieurs fois,
04:07 j'ai dit "Geneviève, vas-y, parce que c'est ton tour, c'est ta place",
04:11 elle me disant "mais c'est toi qui l'as soutenue au tout début,
04:13 donc tu es légitime pour y aller".
04:15 Je venais d'être élue maire trois ans avant,
04:17 la ville était en chantier, j'avais lancé plein de projets,
04:19 je ne me voyais pas partir à l'Assemblée nationale,
04:21 bon, et donc elle a accepté d'y aller,
04:23 et quand elle me l'a demandé,
04:25 naturellement j'ai dit "oui", alors je ne me suis pas posé la question.
04:28 Sans vous dire qu'on pouvait devenir ministre ?
04:29 - Non, elle ne pensait pas l'être. - Parce que ça s'est passé comme ça,
04:32 à peine élue, elle a été nommée ministre,
04:34 et elle n'a depuis pas quitté le gouvernement,
04:37 donc vous avez siégé en continu depuis,
04:40 parce qu'elle a été réélue en 2022 avec toujours vous comme suppléant,
04:43 mais à n'importe quel moment,
04:45 elle peut redevenir députée si au prochain remaniement,
04:49 elle n'est plus ministre.
04:50 Est-ce que ça ne fait pas de vous un peu un député en sursis ?
04:52 Comment on vit ça ?
04:53 - Ça fait, je suis le plus ancien aujourd'hui suppléant en siégeant,
04:56 de ce que je sais, et donc on apprend à vivre avec le sursis,
04:59 c'est comme ça que ça a été convenu.
05:01 Je serais sûrement un peu nostalgique de quitter l'Assemblée nationale,
05:05 parce que j'y ai pris mes marques depuis six ans,
05:07 et en donnant du sens à mon engagement au niveau national,
05:11 et également local,
05:12 mais avec beaucoup de bonheur, je retrouvais la mairie aussi.
05:15 - Alors, vous avez une formule qui a retenu mon attention,
05:17 vous dites qu'un député, c'est un influenceur,
05:21 du coup, je suis allé voir à quoi ressemblaient vos réseaux sociaux,
05:24 et sur Instagram, je suis tombé sur ça.
05:27 [Musique]
05:44 - J'aime bien la musique, je crois que c'est Star Wars,
05:46 sur l'examen de la loi de programmation militaire,
05:49 mais on est d'accord, là, vous n'êtes pas un influenceur
05:51 au sens classique du terme.
05:52 Qu'est-ce que vous entendez par député influenceur ?
05:55 - Deux choses, déjà, quand vous vous retrouvez ici,
05:57 moi, ce qui m'a marqué dès les premiers jours,
05:59 c'est en fait, là, vous ne prenez plus de décision,
06:02 et ce n'est pas ce qu'on vous demande.
06:03 Ce qu'on vous demande, c'est de vous représenter votre territoire,
06:05 d'apporter de la plus-value au travail législatif,
06:12 via des amendements, mais également via des rapports,
06:14 donc vous allez faire un travail un peu plus universitaire,
06:17 j'oserais dire, ou un peu plus...
06:18 - Alors, ça, c'est l'autre volet après, sur lequel je voulais venir.
06:21 - Mais en tout cas, vous allez faire un travail de fond
06:23 pour influencer le travail législatif.
06:26 C'est pour ça que je parlais d'influenceur.
06:28 Et en même temps, moi, ce que j'ai vu,
06:30 c'est que nos administrés, nos électeurs, nos citoyens
06:36 connaissent mal le travail du parlementaire,
06:39 comme moi, je pouvais mal le connaître avant de l'être.
06:41 Et je me suis mis pour modeste mission,
06:44 mais au moins à l'endroit de là où je suis élu,
06:46 de rendre compte en permanence de ce que je fais,
06:49 en quoi consiste mon travail quotidien de parlementaire,
06:54 qu'il s'agisse de représenter les territoires,
06:57 mais également de mon action à la Commission de la défense.
06:59 - Alors, vous dites aussi qu'un député doit être un universitaire.
07:02 C'est pour ça que, quand vous avez commencé à siéger à l'Assemblée,
07:06 vous avez pris des cours d'anglais,
07:08 vous avez suivi une formation à l'ENA
07:10 sur les questions de géopolitique.
07:12 Je crois que maintenant, vous suivez les cours de l'IHEDN,
07:15 l'Institut des Hautes Études de la Défense Nationale.
07:18 C'est ça, le côté universitaire ?
07:20 - Vous avez le devoir.
07:21 Moi, j'ai pas fait de longues études,
07:23 j'étais constructeur de maisons individuelles.
07:24 Vous imaginez bien que, quand vous vous retrouvez
07:26 à siéger dans des assemblées politiques
07:30 qui traitent des questions de défense, de géopolitique,
07:31 que je siège aussi à l'Assemblée parlementaire de l'OTAN,
07:33 vous avez quand même le devoir de vous former sur des sujets
07:37 et d'être vraiment au point.
07:39 L'anglais, parce qu'effectivement, quand vous êtes à la défense,
07:41 vous avez beaucoup de rencontres
07:45 avec nos partenaires étrangers,
07:47 européens mais pas que,
07:48 vous voyagez, vous représentez le pays,
07:50 et à l'Assemblée parlementaire,
07:51 même si le français est langue officielle,
07:53 en off, quand vous vous retrouvez avec des parlementaires
07:55 notamment allemands pour parler du SCAF,
07:57 du système de combat aérien du futur...
07:59 - Le futur avion de combat franco-allemand.
08:01 - Il faut être aguerri techniquement sur le form,
08:04 mais également sur la forme.
08:05 - À l'Assemblée, vous êtes spécialisé sur les questions de défense,
08:08 vous l'avez dit, il faut dire que vous avez deux bases aériennes
08:10 et un centre de tir de missiles sur votre circonscription.
08:13 Et puis sur la chasse, qui est encore beaucoup pratiquée
08:15 dans les Landes,
08:18 est-ce qu'on peut être élu député des Landes
08:20 si on n'est pas chasseur ou si on est contre la chasse ?
08:23 - Alors moi, je suis très favorable à la chasse,
08:25 en n'étant pas chasseur, mais mon père l'était,
08:27 et toute ma famille l'est depuis...
08:29 parce qu'on a des gas-courts depuis très longtemps,
08:30 donc on a vraiment ça dans notre ADN.
08:33 - Et des députés qui sont contre la chasse,
08:34 vous en connaissez dans l'histoire politique des Landes ?
08:37 - Je pense que dans les Landes, ils font pas long feu.
08:39 - Oui, c'est ça.
08:40 Mais moi, j'ai cet attachement à ma terre,
08:45 à mes paysages... - Sans être chasseur, vous êtes attaché à...
08:46 - Oui, parce que moi, les chasseurs, c'est pas que l'acte cinégétique,
08:52 c'est ce côté de contemplation de la nature,
08:55 d'être vigi de l'environnement, parce que...
08:57 Vous la revoyez sur la photo, Bigano,
08:59 qui est un chasseur de gibierots de Sanguinet,
09:02 mais c'est un écologiste qui prend soin de nos milieux,
09:06 parce que si jamais il y a une dégradation de pollution...
09:08 - Donc vous ne portez pas cette cause de la chasse,
09:10 ce sont ces gens-là qui vont nous le dire ?
09:11 - Uniquement parce qu'il y a beaucoup de chasseurs dans les Landes.
09:13 Ça ne se résume pas à votre engagement pour la chasse.
09:16 - Moi, j'aime beaucoup l'environnement
09:18 et toutes les questions qui touchent autour de la biodiversité.
09:21 Et donc là, on est au cœur du réacteur sur la biodiversité.
09:24 C'est-à-dire que j'ai toujours plaidé pour qu'il y ait une vision scientifique
09:28 de la chasse, et non pas affective,
09:31 c'est-à-dire que l'évolution des espèces,
09:33 et en fonction de ça, effectivement, on a des quotas qu'on peut chasser ou pas,
09:36 et on rationalise un peu les choses.
09:38 Et en même temps, c'est quand même cette beauté de la nature,
09:41 et chez nous, elle est très présente,
09:42 avec la plus grande forêt d'Europe qui est dans les Landes.
09:44 Donc voilà, la chasse, c'est aussi tout ça, et nos traditions séculaires.
09:48 - Alors on pratique aussi beaucoup la corrida
09:50 dans votre circonscription, dans votre département des Landes.
09:53 Il vous arrive aussi d'aller en voir, vous êtes un peu un aficionado.
09:57 C'est donc logiquement que vous êtes opposé à la proposition de loi
09:59 d'Emeric Caron, qui voulait abolir la corrida.
10:01 Mais ce qui a retenu mon attention,
10:03 c'est la façon dont vous vous êtes justifié dans un communiqué.
10:06 Vous avez dit "en tant qu'élu de la nation,
10:07 ce n'est pas mon avis personnel qui compte,
10:09 mais bien celui des concitoyens que je suis censé écouter et représenter".
10:14 Ça veut dire quoi ? Que votre avis ne compte pas ?
10:17 Vos idées, vos valeurs, le programme sur lequel vous avez été élu,
10:19 ça passe après ce que pensent vos électeurs ?
10:22 Comment vous concevez les choses ?
10:24 - La corrida, c'est quelque chose qui fait partie de l'identité de ma région.
10:28 Et y toucher, et quand on est député parisien
10:32 et qu'on veut interdire aux gens du Sud-Ouest leur pratique,
10:35 c'est un irritant.
10:37 - Dans votre façon de définir votre mandat de député,
10:40 votre conception du mandat de député,
10:41 on a l'impression que ce que pensent vos électeurs
10:43 passe avant ce que vous vous pensez.
10:45 Par exemple, quand vous défendez l'exploitation du pétrole au-delà de 2040
10:49 parce que vous avez un gisement de pétrole sur votre territoire
10:50 et que vous avez des engagements écolo par ailleurs,
10:52 dans votre mandat de député,
10:53 ça peut donner le sentiment que vous portez des idées
10:55 qui ne sont pas forcément...
10:57 - D'être contradictoires, c'est ce que vous voudriez dire.
10:59 - En harmonie avec vos convictions.
11:01 - En fait non, parce que l'affaire du pétrole,
11:02 c'est de, après 2040,
11:05 moi, elle est dite c'est qu'on puisse continuer à produire du pétrole
11:07 parce qu'on en aura besoin.
11:08 Et le pétrole qui est produit en France,
11:10 il est trois fois moins émissif dans son extraction
11:13 que celui qu'on importe via le transport
11:15 et aussi les techniques d'extraction.
11:17 Donc c'est un choix responsable en matière d'environnement.
11:20 En plus, ceux qui produisent du pétrole chez moi,
11:22 ils sont dans la co-génération,
11:23 ça chauffe un écoquartier, ça chauffe des serres.
11:25 Donc tout ça est beaucoup plus responsable.
11:27 - Vous n'êtes pas un français, vous êtes lobbyiste en fait.
11:29 Quand on vous entend, vous arrivez à inverser les arguments.
11:31 - Non, c'est parce que j'essaye d'être rationnel.
11:34 Et je pense que l'élu doit être rationnel avant tout.
11:36 On l'a vu pendant la crise du Covid,
11:37 et souvent, on est parti dans des délires affectifs,
11:40 alors que l'idée, c'est d'être rationnel.
11:42 Et quand on est rationnel, on sert bien l'intérêt général.
11:45 C'est du moins ce que je porte en Covid.
11:47 - On va passer à notre quiz à présent, si vous le voulez bien.
11:50 Alors l'idée, c'est que vous allez devoir compléter
11:53 les phrases que je vais vous proposer, que je vais commencer.
11:56 Ma première prise de parole dans l'hémicycle.
11:59 - Je pense qu'ils n'ont entendu que les voyelles,
12:02 puisque j'étais tellement ému, il n'y avait plus les consonnes
12:04 au lieu d'histoire.
12:05 - Vous étiez très stressé ?
12:06 - Extrêmement stressé.
12:07 Au moment où j'arrivais au perchoir,
12:09 mais juste avant, à la tribune, pardon.
12:11 Mais juste avant, ça allait.
12:12 Mais là, d'un seul coup, grosse émotion
12:14 de ce lieu chargé d'histoire.
12:16 - Pour comprendre le jargon des militaires, il faut...
12:20 - Il faut beaucoup travailler.
12:21 Parce qu'il y a beaucoup d'acronymes.
12:23 Il faut se former, il faut beaucoup discuter avec eux.
12:25 Et ça finit par rentrer, mais j'en apprends encore tous les jours.
12:28 - Enfin, quand Geneviève Dariosec quittera le gouvernement,
12:30 vous avez déjà plus ou moins répondu à cette question.
12:33 - J'aurai le plaisir de rentrer chez moi à Sanguinet.
12:37 Et si le conseil municipal le souhaite,
12:39 je reprendrai mes fonctions de maire comme je m'y étais engagé.
12:42 - Merci beaucoup, Fabien Lennet, d'être venu dans La Politique et moi.
12:45 (Générique)
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