• l’année dernière
Reportée deux fois, l’audition de Mohamed Sifaoui, l’ancien directeur des opérations de l’USEPPM, une association mise en cause dans l’affaire du Fonds Marianne, devant la commission d’enquête du Sénat, s’est révélée riche en enseignements. Les élus ont appris que le journaliste avait bénéficié d’un contrat de consultant avec le CIPDR L’audition a également été marquée par des invectives de Mohamed Sifaoui, sur la défensive.
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Transcription
00:00 Aucune discussion entre le moment où Cyril Karounagaran envoie la première demande de subvention
00:06 et le jour où Jacques Franck va avoir une notation. Aucun contact.
00:10 Là-dessus, vous êtes parfaitement, je dirais, sur la même posture ou explication que la ministre.
00:18 C'est-à-dire que vous êtes concerné par le projet, mais finalement vous tenez à distance pour qu'il n'y ait, je dirais, pas de...
00:29 Non, non, non, je suis le rapporteur. Je ne peux pas vous laisser dire ça. Non, non, non, non.
00:33 Ça, vous voyez, c'est une accusation à chaque... Non, non, je ne vous permets pas. Je ne vous permets pas.
00:38 Non, non, mais je vous demande juste... Je ne vous permets pas. Je ne suis...
00:40 Je vous demande juste de préciser... Non, non, non, attention. Non, non, non, je ne précise rien du tout.
00:43 Vous allez retirer tout de suite ce que vous voulez dire. Il n'y a aucune posture chez moi. Vous entendez ? Il n'y a aucune posture.
00:48 Je ne suis pas un homme politique. Il n'y a aucune posture. Eh bien, votre déclaration...
00:51 Non, non, non, non, je vous retire tout de suite. Je n'ai rien de comparable avec Mme Schiappa, c'est clair. Rien de comparable.
00:56 Je ne retire rien. De la même manière que j'ai fait observer hier à Mme la ministre sur la question de l'équité et de la transparence,
01:04 elle a utilisé les mêmes mots que l'inspection générale de l'administration.
01:08 Non, mais pardonnez-moi ce que vous dites est ridicule. Est ridicule parce qu'il y a des insinuations derrière.
01:12 Si vous voulez, il n'y a aucune... On se serait concerté ?
01:14 Il n'y a aucune... Mais pas du tout. C'est ce que vous êtes en train de dire.
01:16 Mais pas du tout. Mais non, mais... Alors, pour le coup, n'interprétez pas.
01:20 Vous interprétez des choses qui sont totalement fausses. Je ne suis dans aucune posture, monsieur. Je vous réponds avec sincérité et avec honnêteté et transparence.
01:28 Donc, arrêtez de me lancer à la figure des choses comme ça.
01:31 Je ne vous lance rien à la figure. J'ai le droit de formuler, de reformuler comme j'ai fait tout à l'heure pour être sûr d'avoir bien compris.
01:38 Donc, vous venez de nous donner des éléments. Vous avez été convié, on va poursuivre, à une réunion avec notamment le directeur de cabinet de Mme Schiappa
01:46 et le secrétaire général du CIPDR le 22 avril 2021. Pouvez-vous nous décrire le déroulement de cette réunion ?
01:56 Et est-ce qu'à ce moment-là, le niveau de la subvention a été évoqué clairement ? Un montant...
02:06 Non, monsieur le rapporteur.
02:08 D'accord. Finalement, donc, il y a une seconde demande de, comme je viens de le rappeler, mais on a déjà parlé, de 355 000 euros qui est adressée.
02:21 Pouvez-vous nous indiquer les raisons qui ont conduit l'USEPPM à déposer un deuxième montant avec un montant donc réhaussé de subvention,
02:32 même si j'ai entendu, vous nous avez dit il y a quelques instants, que le 300 000, vous en aviez entendu parler, pour le coup, si j'interprète, par les médias,
02:43 mais vous n'avez jamais, puisque la demande initiale était de 635 000, vous, vous n'avez jamais eu connaissance d'une proposition à 300 000.
02:51 D'abord, votre lecture est fausse parce que je ne dirige pas un cabinet.
02:55 C'est pas ce que je...
02:56 Votre lecture est fausse parce que Cyril Karounagaran, administrativement, il n'est pas sous mes ordres. C'est plutôt le contraire.
03:01 Vous avez une lecture fausse parce que vous m'attribuez une sorte de...
03:05 Non, non, non, non, je ne peux pas vous laisser dire ce que vous avez dit.
03:08 Permettez-moi, Monsieur le Directeur, vous n'êtes pas là pour m'accuser, on est là pour avoir des échanges apaisés et sereins.
03:16 Monsieur le rapporteur, vous faites un raccourci.
03:20 Non, je pose des questions.
03:21 Vous faites un raccourci, je ne sais pas pourquoi.
03:24 Je ne fais pas de raccourci.
03:25 Vous faites un raccourci malheureux, je vous le dis.
03:27 Vous faites un raccourci malheureux, vous me comparez à Madame Schiappa, je n'ai absolument rien à me comparer à Madame Schiappa, ni sur le fond, ni sur la forme. C'est clair ?
03:35 Mais d'abord, vous n'avez pas ni d'ordre, ni d'avis...
03:39 Non, non, je vous demande est-ce que c'est clair pour vous ?
03:41 Non, non, mais enfin, excusez-moi, je pense que vous devez garder vos nerfs et votre maîtrise. Nous essayons de le faire.
03:47 Je n'aime pas vos provocations et je vous le dis.
03:50 Je suis quelqu'un, vous savez, je suis quelqu'un d'assez entier.
03:52 Je respecte les institutions et je respecte les gens qui me respectent.
03:55 Dès le moment où on ne me respecte plus, je vais aller sur un autre temps, je vous le dis tout de suite.
04:00 Ne déviez pas, nous allons rester, je dirais, sur les faits.
04:04 Je préfère, je préfère.
04:06 Mais je n'ai jamais changé de trajectoire et vous pourrez regarder au long des auditions, j'essaie d'ailleurs d'être assez constant.
04:13 Certains disent même que c'est bien, ils apprécient cette forme de sérénité.
04:17 Alors gardons la sérénité, c'est pour l'honneur de l'institution que vous représentez.
04:22 C'est pour l'honneur de tout le monde.
04:24 Oui, c'est pour l'honneur de l'institution.
04:26 Non, l'institution est au-dessus de vous.
04:28 Et s'il vous plaît...
04:30 S'il vous plaît, vous aussi.
04:32 S'il vous plaît, il n'y a pas d'accusation à porter.
04:35 On vous le redit.
04:37 Revenons peut-être, si je me permets, revenons sur cette réunion du 22 avril.
04:42 Il y a eu une réunion le 22 avril et la question est, est-ce que vous y étiez bien, cette réunion le 22 avril ?
04:49 Ce n'est pas une réunion le 22 avril, c'est une invitation que je reçois pour être reçue par Mme Marlène Schiappa.
04:59 Ce que je vous ai dit...
05:01 Ce que vous avez dit, c'est-à-dire qu'après, elle n'a pas pu...
05:03 Initialement, elle a été retenue par un engagement auprès du président de la République ou du Premier ministre, je ne me rappelle plus, honnêtement.
05:10 En tout cas, par un événement important.
05:13 Et par conséquent, le cabinet m'a fait savoir que je serais reçue par le directeur de cabinet.
05:18 Et pendant une heure, nous avons discuté avec le directeur du cabinet du projet.
05:23 Encore une fois, ce que vous a dit le directeur de cabinet est vrai.
05:27 À aucun moment, il n'y a eu d'engagement financier, ni de sa part, ni de la part de la ministre, ni de la part du cabinet.
05:35 D'accord.
05:36 Nous avons, encore une fois, affiné le projet et il voulait se tenir au courant, pour le compte de la ministre, des détails.
05:44 Des détails que recelait ce projet.
05:49 Et donc, qui a pris ensuite la décision de modifier le montant du dépôt du dossier,
05:57 donc d'avoir un deuxième dossier déposé à hauteur de 355 000 euros ?
06:03 M. Caru-Nagaran ?
06:05 Quand je vous dis... Ce n'est pas pour me dérober, encore une fois.
06:10 Je pose une question.
06:11 Je vous raconte des faits. D'accord ?
06:13 Donnez-moi juste une réponse.
06:15 Non, mais c'est ce que je suis en train de faire, en étant le plus détaillé, même si ça vous embête,
06:19 parce que je pense que l'heure du déjeuner est proche, etc.
06:22 S'il vous plaît, Fassin.
06:24 Je vais vous dire, on va prendre, si vous voulez bien, le temps qu'il faut pour que vous puissiez comprendre.
06:29 Et on va parler calmement. Ne venez pas me piquer au vif et me demander de garder mes nerfs.
06:34 Je ne pique personne au vif.
06:37 Encore une fois, dès le moment où on rentre dans une traduction administrative et financière d'un projet que j'ai porté intellectuellement,
06:47 je remets l'ensemble des éléments que nous avions préparés ensemble avec Cyril Caru-Nagaran à Cyril Caru-Nagaran,
06:53 qui va se charger de la traduction administrative de ce projet.
07:00 [Musique]

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