Le journaliste Europe 1, Dimitri Pavlenko, dans Face à l'info, au sujet du droit d'asile : «Les demandeurs d'asile se déplacent dans l'Union européenne, ils font leur benchmark, comparent les différents Etats membres, et voient là où ils auront le plus de chance d'être accueillis. C'est exactement ce qu'a fait le poignardeur d'Annecy».
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00:00 On n'a pas partout en Europe le même niveau d'accueil et pas le même
00:03 système de traitement des demandes.
00:05 Il y a des pays qui disent plus non que d'autres.
00:07 Et en l'occurrence, les Allemands disent plus non que les Français.
00:10 En conséquence de quoi, les demandeurs d'asile, que font-ils ?
00:13 Ils se déplacent dans l'Union européenne, ils font, pardonnez-moi
00:17 l'anglicisme, mais ce qu'on appelle leur benchmark.
00:19 Ils comparent les différents États membres et ils voient là où ils
00:23 ont le plus de chances d'être accueillis, là où ils ont le plus
00:25 de chances d'avoir des aides intéressantes.
00:27 C'est exactement ce qu'a fait notre Abdelmassie.
00:30 Le poignardeur d'Annecy, il était insatisfait de sa situation
00:34 en Suède, à savoir qu'il avait demandé la naturalisation après
00:37 avoir eu la protection.
00:38 Il a tenté en Suisse, en Italie, en France.
00:41 Finalement, il est resté en France et là, il est passé à l'acte.
00:43 Alors qu'on a un système européen centralisé qui devrait empêcher
00:48 ce genre de démarche.
00:49 Ce système s'appelle Eurodac, centralise les demandes, l'identité,
00:53 les empreintes, etc.
00:54 [Musique]
00:57 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]