• l’année dernière
POLITIQUE - Élisabeth Borne et les 17 motions. L’Assemblée nationale examine une nouvelle motion de censure du gouvernement ce lundi 12 juin, l’occasion pour les opposants et le camp présidentiel d’échanger de nouvelles escarmouches sur la réforme des retraites et son parcours législatif.

C’est la socialiste Valérie Rabault qui a porté le texte à la tribune avec un discours très offensif contre le gouvernement, le « discrédit » qu’il jette sur l’Assemblée nationale et la voie de « l’arbitraire » qu’il permet avec ses manœuvres sur la réforme.

Category

🗞
News
Transcription
00:00 Ce qui se joue aujourd'hui, avec cette motion de censure,
00:05 c'est la possibilité de mettre un terme au discrédit
00:08 que le gouvernement jette sur l'Assemblée nationale.
00:12 Avec vous, nous vivons en effet des temps d'incohérence,
00:16 de contradiction, j'en ai même bien peur des temps de démagogie.
00:20 (Musique)
00:33 Jeter le discrédit sur l'Assemblée nationale,
00:36 c'est aussi avoir empêché le débat sur la proposition de loi
00:39 d'abrogation de votre réforme des retraites.
00:42 Mes chers collègues, ce qui se joue aujourd'hui,
00:47 avec cette motion de censure,
00:50 c'est la possibilité de mettre un terme au discrédit
00:53 que le gouvernement jette sur l'Assemblée nationale.
00:56 Alors que pour la 17ème fois en moins d'un an,
01:00 une motion de censure est déposée contre mon gouvernement,
01:04 je voulais commencer par un mot qui surprendra peut-être.
01:08 Merci, merci Madame la Présidente Rabeau
01:13 de montrer une nouvelle fois par cette motion de censure
01:16 que nous sommes bel et bien dans une démocratie parlementaire
01:20 où le gouvernement est responsable devant le Parlement
01:23 qui peut à tout moment tenter de le renverser.
01:27 Merci enfin d'avoir permis aux Français, déjà à 16 reprises,
01:34 de constater que vous n'avez pas de majorité
01:37 et qu'il n'y a pas de majorité alternative au Parlement.
01:40 Pourtant, mesdames et messieurs les députés de la NUPES,
01:43 dans ce moment de gratitude, j'éprouve aussi une forme de perplexité,
01:48 un sentiment sans doute partagé par tous les observateurs
01:52 de notre vie politique et de nos débats.
01:55 Avec vous, nous vivons en effet des temps d'incohérence,
01:59 de contradiction, j'en ai même bien peur des temps de démagogie.
02:03 Merci.
02:04 [SILENCE]

Recommandations