Silvio Berlusconi est mort lundi 12 juin à 86 ans. Surnommé le Cavaliere, il a pris la tête du gouvernement italien à trois reprises entre 1994 et 2011. En parallèle de sa carrière politique, il a été entrepreneur de médias et longtemps propriétaire du club de football Milan AC. Personnage sulfureux, sa carrière reste marquée par une série de scandales publics et privés ainsi qu'un grand nombre de gaffes et de dérapages.
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00:00 Des gaffes, du sexe, de l'argent ou encore des conneries.
00:04 Si Berlusconi s'est toujours vu comme un grand chef d'état, le cavalier est avant
00:10 tout un homme politique qui parle souvent trop vite.
00:13 "Bunga bunga, l'expression est lâchée, mais lorsque Berlusconi tente de dédramatiser
00:28 avec humour ses soirées tarifées avec des filles pas très très âgées, il ne fait
00:32 souvent que s'enfoncer."
00:34 La remarque homophobe, une blague récurrente du cavalieret.
00:42 Et puis le sexisme, les clichés sur les étrangers, il y en a tellement que Slate.fr
00:52 en a fait une infographie pour mieux s'y retrouver.
00:54 C'est que Berlusconi va loin dans la provocation dans son Italie très catholique, il blasphème
01:00 en s'auto-proclamant Jésus Christ de la politique, mais bien pire encore, il ose affirmer
01:05 que Mussolini n'a jamais tué personne et parle de vacances en exil.
01:11 Enfin, dernier domaine de prédilection, la gaffe diplomatique.
01:15 Berlusconi laissera donc l'image d'un président du conseil agité, cerné par les polémiques
01:43 qu'il ne peut s'empêcher de provoquer.
01:45 Désormais, les parlementaires l'ont décidé, il ne blaguera plus que chez lui.
01:58 - Le Droit de l'Homme.
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02:01 [Bruit de pas]