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Ce matin c’est le chanteur Dave qui vient partager un café avec nous ! Il participe à l’album « Toutes nos bêtes sont à aimer », avec le titre « Mademoiselle Lucy ». Pour chaque album vendu, un euro est reversé à l'association Stéphane Lamart.

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Transcription
00:00 Il paraît que notre invité a répondu, si c'est un projet autour des animaux, alors vous pouvez compter sur moi.
00:06 Est-ce que c'est vrai ? Bonjour Dave !
00:07 Oui, évidemment que c'est vrai.
00:09 Oui, évidemment.
00:11 Ça trouve les êtres humains souvent très bêtes et les bêtes souvent très intelligentes.
00:14 Et alors ce projet c'est quoi ? C'est un album collectif "Toutes nos bêtes sont aimées".
00:19 C'est chez Marianne Melody, c'est un double album, double CD.
00:22 Il y a plein de chanteurs qui ont participé.
00:25 Alors il y a qui ? Il y a Noel Wendleroy, il y a Hugo Frey, Calogero, Claude Mougarau.
00:30 Et pour chaque album vendu, un euro reversé à l'association Stéphane Lamarre qui se bat en faveur de la cause animale.
00:37 On vous retrouve, vous, avec une chanson qui s'intitule "Mademoiselle Lucie".
00:41 On écoute quelques secondes de "Mademoiselle Lucie".
00:43 C'est pas très gai.
00:44 Non mais c'est beau.
00:45 * Extrait de "Mademoiselle Lucie" *
00:55 Et Lucie c'était l'une de vos chiennes, c'est ça ?
00:57 Oui, et moi je me souviens d'une émission de télé qui n'existait plus, 30 millions d'abis.
01:04 Un monsieur qui parlait de son chien qui était mort depuis 20 ans et il se mit à pleurer.
01:09 Et c'est fou le chagrin que ça peut faire, qu'elle s'y en vive moins longtemps que nous.
01:13 Et donc vous lui avez consacré une chanson à cette chienne.
01:16 À Lucie.
01:17 Et on a retrouvé une belle archive de 1993.
01:21 On serait du mal, c'est pas 1913.
01:23 Non, c'est 93.
01:25 Vous étiez sur le plateau de l'émission "Le Jardin des bêtes" avec le docteur vétérinaire Pierre-Ousslet Blanc.
01:31 Et donc vous racontiez la rencontre avec cette Lucie.
01:35 Regardez cette archive.
01:37 Lucie, elle est née en face de Fort-de-France, dans une baie qui s'appelle L'Anse à l'Anne.
01:42 Et Lucie était sur le point d'être noyée.
01:45 Elle avait 8 jours quand on m'annonçait qu'on ne pouvait pas la garder.
01:49 Parce que sa mère était un labrador déjà bâtard aussi.
01:52 Labrador beige, plutôt roux.
01:54 Et donc c'est la première fois que j'avais une chienne.
01:57 Elle est née à Fort-de-France.
01:59 Quand moi je suis rentré en France, elle est allée commencer à faire du bateau.
02:01 Après elle a fait du Boeing 747.
02:03 Puis après elle est arrivée à Paris où il faisait très froid.
02:05 Parce que l'année en janvier, il y a 2 ans, 2 ans et demi.
02:08 Vous l'avez gardée une quinzaine d'années Lucie, c'est ça ?
02:10 Oui.
02:12 Ce qui est une belle longévité pour un chien, un gros chien.
02:14 Oui, c'est…
02:16 Le style labrador c'est environ là je crois.
02:18 Et vous avez toujours été plutôt chien ?
02:20 Oui, depuis l'âge de…
02:22 Oui j'allais faire un gros nom, mais je ne l'ai pas fait.
02:25 On y pense tous.
02:28 On enchaîne.
02:31 Oui, alors.
02:33 On enchaîne.
02:35 Depuis l'âge de 7-8 ans, je suis du chien.
02:38 Et alors au maximum de votre vie, vous aviez combien de chiens à la maison ?
02:42 2, 3 ou c'est quoi le maximum ?
02:44 Ah non, c'est-à-dire que j'ai toujours vécu au moins la moitié de l'année à Paris.
02:48 Donc là j'ai de la chance d'être à Paris mais avec un jardin.
02:51 Donc je pourrais à la rigueur avoir un deuxième chien.
02:53 Mais je n'ai jamais eu plus qu'un chien quoi.
02:56 Parce que c'est du boulot, il faut s'en occuper évidemment.
02:58 Ah oui, mais vous savez, c'est ce que je dis toujours aux gens qui hésitent.
03:02 Quand tu te fais le réveil avec un gros cafard, ce qui peut arriver à tout le monde.
03:05 Et que tu as le chien qui saute sur le lit, tu dis "Petit cafard, tête de mineur".
03:09 C'est une boule d'amour.
03:10 Exactement.
03:11 Ils sont importants pour nous, êtres humains.
03:13 Et pourtant, il a fallu attendre 2014 pour que les animaux ne soient plus considérés dans notre pays
03:17 comme des biens meubles mais comme des êtres vivants, doués de sensibilité.
03:22 Il était temps ?
03:23 Mais c'est-à-dire que ça m'a fait toujours penser à Descartes.
03:26 Parce que quand j'étais petit, mes parents habitaient à Amsterdam.
03:30 Et j'habitais avec mes parents évidemment.
03:32 Et j'avais 6-7 ans, je jouais au cache-cache.
03:34 Dans un petit square, il y avait une femme.
03:36 En fait, ce n'était pas du tout une femme, c'était Descartes.
03:38 Mais c'était évidemment en marbre.
03:40 Et on en dit une femme parce que le tenu de l'époque.
03:42 Et Descartes, quand tu lis Descartes au sujet des animaux, il est très négatif.
03:46 Il dit ce qu'il ne savent pas.
03:47 Il ne souffre pas.
03:48 Et il n'a aucune humeur, etc.
03:50 Là, il était vraiment à côté de la plaque.
03:52 Bien sûr, évidemment.
03:53 Dev, tous les propriétaires d'animaux redoutent ce moment.
03:56 C'est quand on les perd.
03:57 30 millions d'amis.
03:58 Justement, vous en parliez.
03:59 Vous avez rendu visite il y a quelque temps.
04:02 Chez vous, il y a tout un mur de photos de vos chiens.
04:05 On va revoir cet extrait.
04:06 C'est évidemment très émouvant.
04:08 Là et là, nous avons Mangas, qui est quand même assez extraordinaire.
04:15 Mangas, qui était le fils de Bart et Guinevere.
04:19 Là, il y a Charlie avec une pomme de pin.
04:23 Dev, il y a des photos de chiens partout.
04:26 Oui, c'est terrible.
04:27 Ce qui est terrible, c'est qu'ils sont tous là, mais qu'ils ne sont plus là.
04:32 Mais en fait, ils sont tous dans ce qu'on appelle aujourd'hui le disque dur.
04:35 Là, ils sont bien dedans.
04:37 Ils ne mourront que vraiment quand nous, on sera mort aussi.
04:40 Donc, il y aura encore quelques décennies, si Dieu veut.
04:43 Espérons.
04:44 Inch'Allah.
04:45 À chaque fois que je me vois, il y a quelques années, je pense à ce que dit Renaud,
04:50 qui est mon voisin dans le sud de la France.
04:52 Il dit que le temps est cruel.
04:54 Oh, je suis horrible.
04:57 Dev, c'était qui ce chien-là?
04:59 Vous vous souvenez?
05:00 Mangas.
05:01 C'est Mangas, là?
05:02 Non, c'est Charlie.
05:03 C'est Charlie.
05:04 J'ai eu beaucoup de chiens des îles parce que Mangas, déjà, venait de…
05:10 C'est Moustaki qui m'a ramené Mangas.
05:12 C'est Georges Moustaki?
05:13 Oui, il était sur mon bateau qui était à ce moment à Corfou.
05:17 Et je lui ai dit d'aller voir mes copains et ma copine, Saline, on en sait déjà plus.
05:21 Il est revenu avec un chiot qui était Mangas, ce qui veut dire "petit voyou" en grec.
05:25 Rien à voir avec le manga japonais.
05:27 Et après, le fils de Mangas, etc.
05:29 Après, j'ai eu un chien de La Réunion, un chien de Martinique, et là, j'ai un chien de Guadeloupe.
05:38 Donc là, actuellement, vous avez un chien qui vient de Guadeloupe.
05:40 Clara, oui.
05:41 Clara, qui a quel âge?
05:42 Six ans et demi.
05:43 D'accord.
05:44 C'est une gamine.
05:45 Elle est très, très mignonne.
05:46 Et vous êtes Gaga?
05:47 Totalement.
05:48 Est-ce qu'au point de leur faire un régime spécial, au chien, ou de la ronfle?
05:53 Le régime, elle mange comme nous.
05:55 Elle mange quasiment tous les jours du poulet, des légumes, etc.
06:00 Comme un enfant, on sait très bien qu'il y a une différence, ne serait-ce qu'à cause de l'âge.
06:06 Mais c'est vrai que c'est une erreur.
06:08 Les sources de disputes entre mon compagnon et moi, c'était surtout les chiens.
06:12 L'éducation des enfants.
06:13 Moi, je suis beaucoup plus permissif.
06:14 Maintenant, c'est lui qui est plus permissif que moi.
06:16 Parce qu'avant, les chiens n'avaient pas le droit à la chambre.
06:18 Maintenant, ils sont même dans la chambre.
06:19 Dans la chambre et sur le lit?
06:21 On n'en parlera pas.
06:22 Elle ne vient que le matin.
06:24 Ah, ben ça va.
06:25 Si c'est le matin, ça va.
06:26 Bon, Dave, on va marquer une petite pause.
06:27 Vous restez avec nous.
06:28 Il va nous rejoindre Philippe Coignon.
06:29 Il va nous parler des hérissons.
06:30 Bon, on avait envie d'aller faire un petit tour du côté de chez Swan, comme vous êtes là.
06:34 Oui.
06:35 On vous est d'accord.
06:36 On ne peut pas résister.
06:37 Nous, on ne s'en lasse pas.
06:38 Sinon, lundi, je suis à l'Olympia pour le psychodôme.
06:40 Demain?

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