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A la veille de l'épreuve, Kevin Mayer évoque ses sensations et l'importance du Meeting de Charléty dans l'optique des Jeux Olympiques à Paris (26 juillet au 11 août 2024).

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Sport
Transcription
00:00 Bonjour Kevin, comment vous vous sentez avant ce meeting de Paris tout simplement ?
00:04 Bonjour, écoutez, je me sens super bien.
00:07 D'habitude, c'est un peu tôt dans la saison pour faire des bonnes perfs, mais là physiquement,
00:13 ça va.
00:14 Je n'ai pas eu beaucoup d'entraînement parce que je suis sorti d'Istanbul, des
00:17 championnats d'Europe en salle avec quelques tensions normales quand on donne tout.
00:23 Donc, j'ai pris beaucoup de temps.
00:24 Les championnats du monde, c'est fin août.
00:26 Donc demain, je ne sais pas si le manque de réglage ou la forme va prendre le dessus,
00:32 c'est ce qui va un peu donner mes résultats.
00:34 Vous êtes venu avec un objectif en tête tout de même ?
00:36 Non, vraiment, je n'ai aucun objectif pour demain.
00:40 Chaque année, je me prépare vraiment pour le championnat de l'année.
00:45 C'est là qu'on joue toute notre saison à chaque fois.
00:48 Donc, je suis complètement concentré sur mon décathlon et ça va être de la préparation
00:52 demain, de la prise de marque, des sensations.
00:54 Et si je fais des mauvaises performances, un moyen de rebondir et de trouver ce qui
00:58 n'allait pas.
00:59 Donc, avec l'expérience que j'ai, demain, ça va vraiment être du travail et pas de
01:03 la recherche de performances pures.
01:05 Mais avec une bonne forme, ça peut très vite exploser, bien sûr.
01:09 De toute façon, on va se faire plaisir, on verra bien.
01:11 Ce stade Charletti, il est particulier pour vous.
01:14 Demain, il sera a priori à guichet fermé.
01:17 Ça rajoute un peu de pression ou au contraire, ça décuple votre motivation ?
01:20 La pression, j'ai tellement dans le grand championnat que demain, c'est que du plaisir.
01:25 Je n'ai jamais fait de championnat avec le maillot de l'équipe de France en France.
01:28 La seule fois où j'ai fait une grosse performance, c'est mon record du monde à Talence.
01:32 Sinon, c'était tout le temps à l'étranger.
01:34 C'est vrai qu'à chaque fois, ma seule chance de l'année de retrouver le public français,
01:39 c'est Paris-Charletti jusqu'au JO.
01:41 Donc, c'est une petite préparation au JO et un plaisir immense parce que je sais comment
01:45 je réagis à la foule, à un public qui me suit.
01:48 C'est transcendant et on va essayer de se servir de cette transcendance pour faire des
01:52 grosses perfs.
01:53 Vous parlez des JO, ce sera ma dernière question.
01:55 Est-ce qu'on les a déjà un peu en tête ?
01:57 Est-ce que ça fait de ce meeting un événement un peu spécial ?
02:00 Ça fait de ce meeting un événement spécial parce que c'est une petite répétition.
02:05 Comme je disais, je n'ai jamais porté le maillot de l'équipe de France en France.
02:08 La réaction du public quand il y aura 80 000 personnes dans le stade, je crois que c'est
02:14 le vendredi matin des JO avant le 100 mètres.
02:17 Je ne sais pas ce que ça fait.
02:18 Donc, c'est le moyen d'avoir un petit aperçu de la pression sur les épaules qu'on aura.
02:24 Mais j'ai tendance à me dire que je vais plutôt me servir de ce soutien pour me sentir
02:28 porté que de l'avoir sur les épaules.
02:30 C'est ce que je vais essayer de faire demain.
02:32 Merci beaucoup Kevin.

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