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L’ancien Premier ministre Edouard Philippe appelle à remettre en cause l’accord franco-algérien de 1968 qui prévoit des avantages spécifiques pour les immigrés algériens. Avec quelles conséquences ?

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Transcription
00:00 C'est un pavé dans la marque, un lancé Edouard Philippe dans l'Express.
00:02 Avec un objectif clair, se placer sur orbite pour 2027.
00:11 Mais au-delà de cet effet politique, le dossier mérite d'être ouvert.
00:17 Pourquoi ?
00:18 Auteur d'une note sur le sujet qui fait grand bruit,
00:20 l'ancienne ambassadeur de France à Alger, Xavier Driancourt,
00:22 nous a lancé cette formule à Pascal Hérault,
00:24 journaliste spécialiste du Maghreb, à l'Opinion et à moi.
00:26 J'ai dévoilé un secret de famille que les Algériens connaissent bien,
00:30 mais que les politiques français maîtrisent mal.
00:33 En 1968, on est six ans après les accords d'Evian,
00:38 qui prévoyaient une quasi libre circulation entre la France et l'Algérie,
00:42 dans les deux sens, avec une forte demande de main d'œuvre de la part de la France,
00:45 une immigration familiale qui s'installe.
00:47 Assez vite, finalement, les données du sujet évoluent.
00:49 L'accord de 1968 a pour but de réguler ce flux migratoire
00:53 et d'accorder un traitement favorable aux Algériens installés en France.
00:57 Des dérogations aux droits communs sont prévues,
00:59 par exemple un permis de séjour de 5 ans dès l'obtention d'un emploi,
01:02 une souplesse pour le regroupement familial,
01:04 une régularisation qui est de droit après 10 ans de résidence en France.
01:08 C'est tout un pan des règles pour les séjours en France qui est spécifique.
01:12 Et c'est important en termes de volume,
01:13 puisque les Algériens forment la première communauté étrangère en France,
01:17 887 000 personnes selon l'INSEE,
01:19 et sont, après le Maroc, la deuxième nationalité pour les titres de séjour délivrés.

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