Le replay du Prologue - Cyclisme - ZLM Tour

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Retrouvez le replay du Prologue du ZLM Tour du 07/06/2023.

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Sport
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00:00:00 Bonsoir à toutes et à tous, bienvenue sur la Headform Live.
00:00:14 L'équipe nous sommes en Pays-Bas, nous sommes en Pays-Bas pour le début du ZLM Tour
00:00:20 course Pro Series et j'accueille en ma compagnie pour vous faire vivre ce prologue
00:00:25 inaugural de 6,6 kilomètres.
00:00:27 C'est Yoann Ofredo qui est avec nous, salut Yoann !
00:00:30 Salut Théo, salut à tous !
00:00:33 Comment tu vas déjà ? Parce que là on est au début de cette course par étapes, un
00:00:40 prologue important pour la suite de la semaine.
00:00:43 Oui, important et effectivement sur le papier ça peut paraître une course un peu inférieure
00:00:50 à ce qui se passe dans le calendrier mondial, pourtant c'est une course qui est révélateur
00:00:56 de talent où il y a de nombreux grands noms qui se sont imposés.
00:01:00 Un seul Français aux palmarès, Xavier Jean en 2001, mais on a Lars Goum en 2013, on a
00:01:06 Philippe Gilbert en 2014, André Greipel, Sepp Bandmark, Mike Tennyssem, Olaf Koeil
00:01:11 l'année dernière qui est présent sur cette édition.
00:01:13 Bref, il y a un gros plateau et un prologue d'entrée où on va avoir effectivement les
00:01:21 premières forces en présence, à doter que Mark Cavendish est lui parti sur ce contre
00:01:26 la montre, vainqueur de la dernière étape du Giro.
00:01:29 Il sera à suivre sur ce ZDLM Tour puisqu'il a un programme intéressant pour la suite.
00:01:34 On l'attend sur le Tour de France pour détrôner un certain Dimax.
00:01:39 Oui, ça c'est des images enregistrées que vous découvrez à présent et le leader,
00:01:43 c'est lui pour l'instant de ce prologue de 6,6 km, c'est le Néerlandais chez lui.
00:01:49 Keesbol, l'équipe Astana qui est venue avec une très belle équipe autour de Mark Cavendish
00:01:54 une semaine sur ses routes néerlandaises.
00:01:56 Keesbol qui est un des favoris clairement aujourd'hui sur un prologue qui est un peu
00:02:01 taillé pour lui.
00:02:02 Oui, Keesbol qui déjà, il a l'avantage d'être chez lui.
00:02:08 C'est un avantage non négligeable puisqu'il a beaucoup plus de motivation.
00:02:12 On se doute bien que dans cette équipe Astana, Mark Cavendish, lui, sort du Giro avec une
00:02:19 victoire d'étape.
00:02:20 Il a des objectifs qui sont plus lointains.
00:02:22 On nous annonce un temps de 8,36.
00:02:25 Alors on va revoir pour les temps tout à l'heure.
00:02:28 Mais on est quasiment à 52 de moyenne sur un prologue très court, 6,6 km entre la ville
00:02:36 de Enkensand et Mark Cavendish.
00:02:40 C'est une boule parce que regardez, Johan, il y a Keesbol juste à côté de Mark Cavendish
00:02:45 au départ tout à l'heure.
00:02:46 Il est revenu au départ.
00:02:47 Il a bouclé les bouclés.
00:02:48 Vous voyez dans le Kiss and Fly, le Kiss and Fly, c'est tout simplement le siège dans
00:02:53 lequel on s'assoit en attendant d'être détrôné ou pas d'ailleurs par un futur concurrent,
00:02:59 Mark Cavendish qui porte le Dossar 21.
00:03:02 Il s'est lancé avec beaucoup d'ambition sur ce ZLM Tour.
00:03:06 Tout simplement l'ambition de performer, mais aussi l'ambition d'arriver à la hauteur
00:03:12 de ses objectifs qui sont de briller sur le Tour de France.
00:03:17 Et Mark Cavendish qui est co-détenteur pour l'instant du record de victoire sur le Tour
00:03:22 de France avec Eddy Merckx.
00:03:23 Il se présentera dans quelques semaines sur les routes du Tour pour aller chercher ce
00:03:29 record auquel il tient tant.
00:03:31 Ce sera sa dernière saison cette année sous les couleurs de cette équipe.
00:03:35 Astana, Keesbol, vous l'avez dit, dans le fauteuil de leader pour l'instant.
00:03:39 On fera attention aux incrustations chronométriques parce qu'on a un petit décalage avec ce
00:03:45 qu'on nous annonce également sur différents chronométreurs officiels que l'on a sur
00:03:52 internet.
00:03:53 Thibaut Rosen est un des coéquipiers modèles pour Olaf Koei, cette équipe Jumbo-Visma
00:04:00 qui va tenter tout simplement d'aller conserver ce titre d'Olaf Koei qui est allé chercher
00:04:05 la victoire l'année dernière en remportant trois victoires d'étape et en finissant
00:04:09 deux fois deuxième.
00:04:10 Il va falloir le battre, le temps de Keesbol qui est bien assis.
00:04:15 C'est une image qu'on n'a pas l'habitude forcément de voir.
00:04:18 Ce départ où Keesbol est assis sur le siège du Kiss & Fly, ce siège rouge du départ.
00:04:25 Il attend d'être battu ou de ne pas être battu.
00:04:32 Il est sur le départ et il assiste tout simplement au départ des autres concurrents.
00:04:37 Un autre concurrent à surveiller aujourd'hui, c'est John de Guelkamp.
00:04:41 Pourquoi ? Effectivement, c'est un sprinter, mais sur un effort court comme ça, c'est
00:04:46 un coureur qui a la possibilité de s'exprimer tout simplement parce qu'il a des fibres
00:04:51 très rapides et vous le voyez, il est capable de relancer, il est capable de maintenir
00:04:56 un tempo.
00:04:57 On rappelle, c'est 6,6 km de contre la montre.
00:05:01 On est sur un temps aux alentours des 7-8 minutes.
00:05:04 Ça fait 50 de moyenne.
00:05:06 David Romero de l'équipe Eolo-Kometa qui est allé chercher une belle victoire d'étape
00:05:13 sur le Giro.
00:05:14 Cette formation d'Alberto Contador et d'Ivan Basso qui en termine à présent.
00:05:18 On a une indication chronométrique qui est une nouvelle fois un petit peu abracadabrantesque.
00:05:25 On nous annonçait 7h37 et 26 secondes.
00:05:28 Il est temps de régler ce chronomètre.
00:05:31 On découvre Yuri Natarov, le Kazakh de cette équipe Astana.
00:05:35 On rappelle que Kezbol est le leader pour l'instant de ce ZLM Tour après ce prologue
00:05:43 inaugural.
00:05:44 Attention à Gleb Siritsa notamment pour cette formation Astana dans ce prologue alors que
00:05:52 John Degenkolb est lui dans la deuxième partie de ce prologue.
00:05:56 On découvre ces routes plutôt faciles si ce n'est un virage dans le dernier kilomètre
00:06:03 à négocier.
00:06:04 C'est vraiment un exercice pour pure spécialiste.
00:06:07 Oui pour pure spécialiste clairement puisque c'est tout plein.
00:06:11 On sait que le tour du ZLM c'est une province des Pays-Bas où généralement la seule difficulté
00:06:20 qui s'expose au coureur c'est le vent.
00:06:22 Le vent pourquoi ?
00:06:23 Tout simplement puisque l'ennemi du coureur cycliste c'est la résistance à l'air.
00:06:30 Il y a souvent des bordures, il y a souvent du mobilier urbain où il va falloir frotter
00:06:36 et à ce jeu là, cette équipe là Jumbo Visma avec Timor-Rouzens à l'image sont des vrais
00:06:43 spécialistes, sont des coureurs hollandais qui ont la culture du vélo, qui ont la culture
00:06:48 du cyclisme et qui savent faire, qui savent se placer, qui savent frotter, qui savent
00:06:52 se mettre en position de bordure.
00:06:54 Aujourd'hui ce n'est pas le cas, on est sur un exercice individuel, intensif que visiblement
00:06:59 John de Gelcombe pour l'instant maîtrise tout à fait bien.
00:07:02 Vous voyez il met les bains en bas du guidon dans les virages, on vient tout de suite se
00:07:06 replacer en position aérodynamique.
00:07:09 Alors l'idée c'est vraiment de chercher la position la plus efficace possible pour
00:07:14 ne pas avoir de résistance à l'air.
00:07:18 C'est extrêmement important pour la suite de ce ZLM Tour parce que les 4 étapes que
00:07:25 l'on aura en ligne ensuite, c'est une région, vous l'avez dit, les pay-back ne sont pas
00:07:31 très hauts en altitude, on est même souvent en dessous de la mer dans cette province de
00:07:34 Zélande et les différences vont être sur ce chrono et ensuite il y aura des bonifications
00:07:40 aux arrivées, il y aura des bonifications au sprint intermédiaire et forcément si
00:07:44 vous êtes trop loin à l'issue de ce prologue, ça va être trop difficile même si vous
00:07:47 êtes un très bon sprinteur, top 10 au général.
00:07:50 Oui, mais vous savez Théo, l'essence même du cyclisme et de l'exercice individuel
00:07:57 du contre la montre, il est déjà révélateur de beaucoup de choses.
00:08:00 Quand on est capable de faire un excellent temps en individuel, c'est qu'on a tout
00:08:06 simplement une forme qui est très bonne.
00:08:09 On n'a pas besoin forcément de ses coéquipiers et l'exercice d'aujourd'hui va forcément
00:08:14 nous donner un indice sur qui va être vainqueur.
00:08:17 Il peut se passer plein de choses sur ce ZLM Tour, bien évidemment des bordures, des chutes,
00:08:24 des sprints, des bonifications.
00:08:25 Je me rappelle l'avoir fait en 2011 et la seule difficulté qui était répertoriée
00:08:32 au programme, c'était de passer sous la mer tout simplement.
00:08:36 On avait des longs tunnels et ce tunnel, finalement, il était très dur puisqu'on
00:08:43 devait passer sous la mer et remonter.
00:08:44 Il y avait une espèce de long faux-plat-montant.
00:08:47 Le fait d'avoir un prologue en guise d'ouverture, ce qui se fait de moins en moins sur les
00:08:53 courses, ça permet de tout de suite de donner les maillots et d'avoir un vrai indicateur
00:08:59 de forme.
00:09:00 On va le voir tout de suite avec John de Guelkoop.
00:09:03 Premier homme fort, assez talonné face à Caseball à l'arrivée de John de Guelkoop
00:09:09 qui en termine après ses 6,6 kilomètres.
00:09:12 On n'a pas le temps encore exact pour John de Guelkoop.
00:09:19 On va retrouver lors de la formation Alpecin de Quenin, c'est Jensen Plowright, ancien
00:09:26 positionnaire de l'équipe continentale, de l'équipe développement de la Groupe
00:09:31 Amahev DJ.
00:09:32 Lui aussi typé plutôt sprinter.
00:09:35 On le voit assez à son gabarit.
00:09:39 Très clairement, on n'est pas sur le Critérium de Dauphiné, on n'est pas encore sur le
00:09:45 Tour de Suisse.
00:09:46 On est sur une course qui est prédisposée, où il faut des prédispositions de sprinter
00:09:55 et de rouleur.
00:09:56 Et c'est le cas de la plupart de ses coureurs.
00:09:59 On voyait John de Guelkoop qui lui est un pur sprinter.
00:10:04 C'est le cas de Caseball aussi qui a des capacités de rouleur.
00:10:08 Bref, vous vous doutez bien qu'aujourd'hui on ne va pas retrouver des coureurs qui sont
00:10:13 longilignes, qui sont filiformes, mais davantage des coureurs avec des grosses cuisses.
00:10:20 Justement, on va profiter un petit peu de l'accalmie, en tout cas dans l'ordre des
00:10:26 lancements des favoris de ce ZLM Tour pour faire un point pour l'instant sur le classement
00:10:30 de ce prologue.
00:10:31 On a dit que Caseball était en tête pour l'instant de cette course.
00:10:36 Et parmi les sprinters qu'il faudra surveiller dans cette course, on notera la troisième
00:10:41 place pour l'instant provisoire de Milan Frétin, le Belge.
00:10:45 On notera la belle performance également de Tobias Lund Andresen, qui a pris la deuxième
00:10:50 place derrière Arnaud Desmars ce dimanche sur la Bruxelles Classique.
00:10:54 Vous étiez avec nous d'ailleurs, Johan.
00:10:57 Vous avez suivi ce sprint.
00:10:59 Andresen, il est pour l'instant en embuscade, à seulement 12 secondes de Caseball.
00:11:04 On notera également la présence de Rick Ploimers pour l'équipe Tudor.
00:11:09 On notera la treizième place pour l'instant provisoire de John Degenkolb, que l'on a
00:11:12 vu en finir il y a quelques instants.
00:11:15 Mark Cavendish est un peu plus loin, à 17 secondes pour l'instant, on nous l'annonce,
00:11:18 à 17 secondes, le champion de Grande-Bretagne en ligne de Caseball.
00:11:24 Ensuite, il faut descendre un peu plus loin pour voir Aaron Van Poek, notamment, ou encore
00:11:29 Simon Saschnuck, le pistard polonais, qui peut aller vite en cas d'arrivée massive
00:11:35 également.
00:11:36 On va petit à petit accéder à des coureurs qui...
00:11:42 Parce que le choix des directeurs sportifs est fait en fonction de la météo et du vent
00:11:48 annoncé.
00:11:49 Alors là, très clairement, on voit que les conditions sont idéales.
00:11:53 Il n'y a pas de vent.
00:11:54 On peut regarder sur le braquet qui est utilisé par les coureurs.
00:11:58 On utilise un braquet de 56 voire 58 pour certains.
00:12:03 Aujourd'hui, 58-11 qui permet de développer une grande vitesse.
00:12:07 Pour arriver à 52 de moyenne, il faut avoir quasiment tout à droite tout le temps, ne
00:12:12 pas freiner dans les virages, en tout cas, ne perdre le moins de temps dans les virages
00:12:18 afin de ne pas accélérer, de ne pas utiliser plus de puissance en sortie de courbe.
00:12:25 Et vous allez voir qu'il va y avoir de grandes différences puisque sur ce ZLM Tour, nous
00:12:32 avons quatre équipes World Tour.
00:12:34 Ce sont le Jumbo Visma, la Alpecin de Queninck, la Astana Kazakhstan et la TMDSM.
00:12:40 Ensuite, nous avons des équipes qui sont de division inférieure à l'image de la Team
00:12:46 Flanders Balouaz et Gilles De Wilde actuellement à l'écran.
00:12:50 Nous avons la Team Pro Cycling Tudor, la Green Project Pardiani, la Q36.5 Pro Cycling, les
00:12:56 Holocometas que l'on a vu à leur avantage sur ce Giro, la Pink Gold, bien évidemment
00:13:02 chère à la Wallonie.
00:13:05 Et ensuite, on a des équipes qui sont de division inférieure avec la Team Unibet, la Team Léopard,
00:13:14 la Team Voltaire Classique, les Continentales néerlandaises.
00:13:17 C'est aussi un grand rendez-vous pour eux, pour ces jeunes coureurs potentiellement dans
00:13:26 ces rangs où on peut s'étalonner face à ce qui se fait à l'échelon mondial.
00:13:33 Oui, bien évidemment, c'est l'occasion de se confronter à ce qui se fait de mieux.
00:13:39 Quand on est dans une équipe de troisième division hollandaise ou belge, ou en l'occurrence
00:13:48 là, il n'y a pas de troisième division française, mais c'est l'occasion de se confronter à
00:13:52 une concurrence qui est plus élevée, de se rendre compte de son niveau et de se rendre
00:13:56 compte de ses lacunes.
00:13:57 A noter qu'il y a un coureur français dans une équipe continentale de troisième division
00:14:01 qui est présent sur ce ZLM Tour, c'est Léo Bouvier de l'équipe Backey.
00:14:07 C'est le seul tricolore de cette course d'ailleurs, Yoann.
00:14:11 Exactement, tout à fait.
00:14:12 C'est le seul français, c'est l'occasion pour lui de se confronter à des coureurs
00:14:16 qui sont des coureurs plus d'expérience, à l'image bien évidemment de Marc Cavendish
00:14:22 qui prendra sa retraite en fin de saison, mais aussi à des coureurs qui ont disputé
00:14:27 le Giro.
00:14:28 Je pense à Alexander Konyshev, à Atilio Viziani, à Marc Cavendish bien évidemment,
00:14:35 et à certains autres coureurs qui vraiment sont des coureurs d'expérience.
00:14:39 Justement, un de ses membres de cette BIT Cycling Team, équipe continentale néerlandaise,
00:14:49 avec à l'image Vincent Opetzak.
00:14:53 On ira chercher ensuite Rémi Merz pour la bingo.
00:14:57 Il finira, on a vu finir tout à l'heure, il y a quelques instants, Jos Van Emden,
00:15:06 un des spécialistes du chrono de cette Jumbo Visma.
00:15:10 On n'a pas encore le temps du néerlandais.
00:15:13 En tout cas, il va être un peu plus à l'aise sur des chronos un peu plus longues.
00:15:18 Il va être difficile à battre le temps de Kees Ball.
00:15:22 Il a réalisé une très très belle performance.
00:15:25 Il est parti. Alors l'avantage sur ce genre de contre la montée de prologue,
00:15:31 puisque l'on parle bien de prologue, c'est une distance qui est beaucoup plus courte.
00:15:35 On le rappelle, 6,6 km, tout plat sur des routes qui ne sont pas dangereuses,
00:15:42 non difficiles, simplement quelques virages à négocier.
00:15:47 Les écarts sont bien évidemment moindres, mais ils peuvent être pris à des moments cruciaux,
00:15:54 à savoir ces parties de relance, ces virages, ce final, le fait de rester en position,
00:15:59 comme le fait exactement le courant de la Bicycling à 100 mètres de l'arrivée,
00:16:04 ne pas se mettre en danseuse, rester dans une position aérodynamique
00:16:08 pour profiter justement de ce coefficient de pénétration dans l'air
00:16:12 afin de réaliser le meilleur temps qu'il soit.
00:16:17 On va terminer Vincent Opezac.
00:16:21 Je suis un petit soucis de chrono, parce que les performances des coureurs qui ne s'affichent pas pour l'instant,
00:16:32 ça fait partie du folklore sur ce genre de course,
00:16:41 et de la grande disparité qui se fait entre les courses,
00:16:45 vous voyez, même sur les coureurs, sur la position, sur le vélo, sur le matériel,
00:16:51 et vous allez voir, on va assister sur ce ZLM Tour à des performances qui vont être complètement différentes
00:16:58 en fonction des équipes, en fonction de l'investissement.
00:17:02 On se doute bien que dans des équipes comme la formation Jumbo-Visma,
00:17:06 on n'a pas du tout le même budget que dans une bien plus petite équipe
00:17:12 comme celle de la METEC SolarWet, où on a un budget aux alentours des 800 000-1 million d'euros,
00:17:20 alors que sur la Jumbo-Visma, on est sur les 20 millions, 30 millions, voire 40 millions d'euros.
00:17:27 Je ne suis pas sûr qu'on ait amené les prototypes de vélos du Tour de France pour l'AVCOY sur ce ZLM Tour,
00:17:33 par contre, à côté de la Jumbo-Visma,
00:17:35 c'est vrai que le matériel "moyen" est de bien meilleure facture que ce qu'on peut retrouver sur les équipes continentales néerlandaises.
00:17:43 Oui, et puis on en parlait, d'un coureur qui s'est illustré sur le Giro, c'est Alexander Konyshev,
00:17:50 le fils de Konyshev, son papa a été coureur cycliste professionnel, il a disputé lui le Giro,
00:17:58 on parlait de savoir se remobiliser après une course de trois semaines comme ça,
00:18:05 je peux vous dire qu'il faut de la motivation, il faut trouver de la ressource mentale, de la ressource énergétique,
00:18:13 et parfois de se confronter à des équipes comme ça de troisième division,
00:18:17 et bien forcément, ce n'est pas forcément très simple.
00:18:20 Vous parliez de cette formation de Jumbo-Visma, Olaf Koy, qui est le favori, tout simplement,
00:18:28 puisqu'il a remporté la dernière édition, c'est un coureur qui est en forme,
00:18:32 qui a remporté ni plus ni moins cette année que le 3 juin, tout simplement,
00:18:37 la Edelham-Mosklad-Eidspiel, une course belge qui est une classique parmi les autres,
00:18:46 une petite classique d'été, ce n'est pas une classique flandrienne, mais c'est une classique d'été,
00:18:52 il termine 4e des 4 jours de Dunkerque, il a remporté deux victoires d'étape sur le Paris-Nice,
00:18:59 c'est vraiment un coureur en forme, et il bénéficie de toute cette structure Jumbo-Visma,
00:19:06 et de tous les avantages qu'ont cette équipe professionnelle,
00:19:09 même si on n'a pas mis tout l'attirail qui est sur le grand circuit du World Tour,
00:19:17 on a quand même une équipe très solide du côté de la Jumbo.
00:19:21 A noter que pour Olaf Koy, l'année dernière, il n'y avait pas de prologue au départ de ce ZLM Tour,
00:19:26 il a, disons, gagné le général en se montrant le plus fort sur les sprints massifs,
00:19:31 et en empochant quasiment toutes les bonifications,
00:19:34 ce qui lui a permis de finir en tête au classement général.
00:19:39 Cette année, ce sera un peu différent, puisqu'on aura des écarts déjà dessinés,
00:19:45 même s'ils seront faibles ce soir à l'issue de ce prologue.
00:19:49 C'était presque un prologue l'année dernière, puisque les coureurs étaient partis de Capelle,
00:19:55 il y avait 100 km 900 seulement au programme,
00:19:59 et Olaf Koy avait remporté l'étape en 2h08, alors ce n'est pas un prologue,
00:20:05 mais l'étape était quand même très courte.
00:20:08 Il avait remporté le sprint, effectivement.
00:20:11 On voit le visage des coureurs très concentrés au départ,
00:20:21 et à l'image, les coureurs de la formation Tudor,
00:20:24 qu'on a vu à leur évidence sur de nombreuses courses,
00:20:29 on va avoir certainement une équipe qui va monter en pression petit à petit,
00:20:34 avec de très très bons coureurs en leur rang.
00:20:39 Ils sont capables de s'imposer sur de multiples terrains,
00:20:44 c'est une équipe qui est chère à Fabien de Cancellara,
00:20:47 et ils ont des très bons coureurs, on a pu suivre les victoires,
00:20:55 notamment sur le Tour de Sicile de cette équipe.
00:21:00 C'est vraiment une des équipes qui est en train de monter,
00:21:04 cette équipe Tudor, il va falloir la suivre tout au long de ces élèments.
00:21:07 Ils ont leur sprinter attitré sur cette course Harvey Duck Line,
00:21:12 qui s'est déjà élancée sur ce prologue.
00:21:15 Alors malheureusement pour cette équipe Tudor,
00:21:17 Harvey Duck Line n'a pas fait une grande performance,
00:21:20 ce n'est pas ce qui est l'avantage le mieux,
00:21:23 ce prologue inaugural de 6,6 km,
00:21:26 il est déjà à plus de 20 secondes de Keesboll pour le général,
00:21:30 on l'attendra évidemment pour tenter de tissier Olaf Kooij sur les sprints massifs.
00:21:36 Les moulins tournent en tout cas, on n'a pas l'impression qu'il y a beaucoup de vent,
00:21:41 on est dans la région des moulins, en parlant de moulins,
00:21:45 il est important de mouliner, c'est ce que font les coureurs.
00:21:51 Désolé Théo, mais quand on parle de prologue,
00:21:55 il est intérêt de mouliner, on le voit sur la cadence de pédalage
00:22:00 de Giovanni Lonardi de la formation Eulo-Kometa,
00:22:03 cher à Alberto Contador,
00:22:06 il est important de trouver la bonne cadence de pédalage.
00:22:09 Comment on fait pour trouver la bonne cadence de pédalage ?
00:22:12 Il y a un échauffement, et plus le contrôle à la montée court,
00:22:16 plus l'échauffement est long.
00:22:19 Ça a certainement été le cas pour David Martinelli de la formation Astana Kazakhstan,
00:22:24 c'est un coureur qui a l'habitude d'emmener les sprints,
00:22:28 qui servira de rampe de lancement à Mark Cavendish,
00:22:32 c'est un exercice où il faut avoir la reconnaissance du parcours,
00:22:37 il faut avoir l'échauffement,
00:22:40 il faut avoir aussi la gestion de l'alimentation,
00:22:44 puisqu'on ne part pas forcément sur un prologue,
00:22:48 comme on part sur une classique fendrienne en mangeant une plâtrée de pâtes,
00:22:53 on part le ventre le plus léger possible,
00:22:57 et en s'échauffant de manière progressive jusqu'à ce départ.
00:23:06 Il y a Heiko Bastiens de l'équipe Alpecin de Cologne,
00:23:09 qui sera l'avant-dernier de ce groupe à s'élancer.
00:23:12 Tout à l'heure c'est Timo Roessen avec le dossard 6 qui est arrivé pour l'équipe Jumbo-Visma,
00:23:17 il a signé un top 10 provisoire à l'arrivée,
00:23:20 ce sera Jöss von Händen qui va clore ce groupe qui vient de s'élancer depuis 19h50.
00:23:26 On s'élance toutes les minutes ici à Eichen Sand.
00:23:32 On est sur un effort de tolérance au lactate,
00:23:36 alors quand je dis de tolérance au lactate, c'est qu'on est sur un effort très violent.
00:23:40 Il faut imaginer l'effort fourni par les coureurs,
00:23:44 on n'est pas à l'abri, on se lance dans une rampe de lancement,
00:23:48 on part sur 6,6 km, à savoir entre 7 et 8 minutes d'effort pour les plus forts.
00:23:54 On voit Jöss von Händen très concentré,
00:23:58 c'est sa spécialité ce genre de contre la montre,
00:24:02 il a de l'expérience, il a de la bouteille,
00:24:08 on sait comment se préparer, comment se concentrer,
00:24:11 il faut savoir appréhender la douleur, appréhender la souffrance,
00:24:15 savoir que nous allons avoir mal aux jambes pendant 7-8 minutes,
00:24:21 mais qu'il va falloir composer avec.
00:24:23 On voit Célise Le Rey de Champion du Pays-Bas,
00:24:26 qui est un des spécialistes du contre la montre.
00:24:30 Peut-être un peu court ce format prologue pour von Händen,
00:24:34 qui affectionne les contre la montre un peu plus long.
00:24:38 En tout cas, Nils Seckhoff lui aussi peut être un client.
00:24:41 Pour l'étape, on voit qu'il tend ses trajectoires au maximum.
00:24:44 L'ancien champion du monde d'espoir en ligne.
00:24:52 Seckhoff, c'est un gabarit qui est complètement taillé pour ce genre de course.
00:24:58 Sur le ZLM, il va pouvoir exprimer la...
00:25:02 Je m'arrête, puisqu'on a le seul français, le cocorico.
00:25:08 Il n'a pas l'air inquiet, qu'est-ce bol, avec le départ de Léo Bouvier,
00:25:14 mais ça va être intéressant de suivre le français sur ce départ.
00:25:21 Sur une rampe de lancement, où généralement, il ne faut pas pédaler.
00:25:25 Il faut se laisser glisser, tout simplement,
00:25:28 et rentrer tout de suite dans le sujet, à savoir être concentré.
00:25:32 Sur un prologue, l'idée, c'est de partir à fond,
00:25:37 de rouler à fond au milieu, et de finir à fond.
00:25:40 On en revient à Nils Seckhoff, lui, avec son gabarit de 1m92 et 75kg,
00:25:47 en plus il est originaire des Pays-Bas, c'est tout simplement un gabarit
00:25:51 pour rouler vite, dans le vent, sur le plat.
00:25:55 Ce genre d'exercice, c'est un exercice qu'il apprécie particulièrement,
00:26:00 même s'il est plus sprinter, mais c'est un coureur qui arrive en forme.
00:26:06 Il a terminé 3ème du Trône-Bourg-Léon très récemment.
00:26:10 Il va falloir le surveiller sur cette fin de semaine.
00:26:14 Nils Seckhoff a quelque chose à jouer dans toute cette hiérarchie de sprinters,
00:26:20 ou en tout cas de coureurs rapides de la DSM.
00:26:23 Il y en a un paquet, on pense à Tobias Lundgren-Rezen qui fait partie de cette équipe,
00:26:28 il y a Sam Welsford également qui est sur ce ZLM Tour,
00:26:32 on a Alberto Deineze, on a Niklas Markkel, on a Kasper Von Hüden,
00:26:35 on a John Degenkolb qui sont capables d'aller très vite pour cette équipe DSM.
00:26:39 Et là aussi, en interne, les places sont chères,
00:26:42 parce qu'être coureur protégé sur une étape ou sur une course,
00:26:45 ça va se chercher aussi.
00:26:48 On peut un petit peu bousculer la hiérarchie,
00:26:53 surtout sur une course qui peut se jouer à coups de modifications
00:26:56 et à coups de placements à l'issue d'un prologue.
00:26:59 Oui, forcément, il va y avoir...
00:27:02 Il y a des attentes aussi pour certains coureurs qui sont présents aujourd'hui sur le ZLM Tour.
00:27:10 Il y a des sélections à aller chercher.
00:27:12 On rappelle qu'il y aura les championnats différents nationaux
00:27:17 qui vont avoir lieu en fin de mois
00:27:21 et ensuite peut-être une sélection pour le Tour de France pour certains.
00:27:25 Donc, il est important de montrer de quoi on est capable.
00:27:29 C'est le cas pour les coureurs qui sont confirmés
00:27:31 et c'est le cas pour les coureurs des équipes continentales tout simplement.
00:27:38 On va attendre le temps de Nils Seckhoff
00:27:42 parce qu'à la deuxième place, il y a déjà un représentant de l'équipe DSM.
00:27:46 C'est même un tout jeune coureur pensionnaire de l'équipe développement de la DSM
00:27:51 qui a terminé à seulement trois petites secondes de caisse-ball.
00:27:54 C'est Patrick Eddy, à ne pas confondre avec George,
00:27:57 évidemment le commentateur de la NBA sur d'autres cieux.
00:28:01 Mais lui, il est Australien, il a seulement 20 ans
00:28:05 et il est là non pas pour faire le nombre,
00:28:08 il est là pour se montrer tout simplement.
00:28:11 Patrick Eddy, deuxième provisoire derrière caisse-ball
00:28:15 et c'est déjà un résultat d'envergure parce qu'il bat de très bons coureurs déjà sur ce prologue.
00:28:20 Oui, et puis il faut rappeler qu'en fait le cyclisme a cet avantage et cette opportunité.
00:28:28 On va surveiller le chrono de Nils Seckhoff,
00:28:31 ça n'empêche pas de parler de Patrick Eddy,
00:28:36 d'avoir cette opportunité de passer d'une équipe réserve à l'équipe première,
00:28:41 ce qui permet de tester certains jeunes en vue des objectifs qui vont arriver.
00:28:48 C'est l'opportunité tout simplement de montrer de quoi on est capable.
00:28:52 On se rappelle d'Erik J, le coureur de la formation Israël Première Tech,
00:28:57 qui n'est pas présent sur ce ZLM Tour, mais qui était présent sur le Giro d'Erik J.
00:29:03 Il s'est fait repérer puisqu'il était dans l'équipe réserve,
00:29:06 le Canadien de la formation Israël Première Tech,
00:29:10 sur le chrono du Tour d'Algarve.
00:29:12 Il avait réalisé un très bon chrono, il s'est fait promouvoir dans l'équipe première,
00:29:19 il a été présent cette année sur le Giro, il a ni plus ni moins que 4 deuxième places en tout.
00:29:24 Presque 7 deuxième places si on compte la deuxième place du maillot cyclamen,
00:29:28 la deuxième place du maillot de la montagne, qui a été disputée aussi à Ticopino,
00:29:34 la deuxième place du classement des points.
00:29:37 Bref, c'est l'opportunité, ces courses-là, de montrer de quoi on est capable.
00:29:42 Yann Villeneuve-Van Schiepp, on a plutôt l'habitude de le voir dans les vélodromes.
00:29:47 Lui qui est champion du monde de la course au point,
00:29:50 championne d'Europe, de l'Américaine.
00:29:54 Yann Villeneuve-Van Schiepp qui fait partie d'une équipe continentale néerlandaise à l'année,
00:29:58 et donc qui est alignée sur ce ZLM Tour.
00:30:02 A noter, Johan, que Caseball n'est vraisemblablement plus le leader,
00:30:06 parce que Nils Sekhov est arrivé, on n'avait pas l'incrustation chronométrique,
00:30:10 mais visiblement il a pris le meilleur temps.
00:30:12 Nils Sekhov pour 6 secondes normalement face à Caseball,
00:30:16 il en aurait en tout cas terminé en 7'27 le néerlandais de la formation DSM,
00:30:22 et on aurait donc un nouveau leader sur ce prologue.
00:30:25 Oui, un nouveau leader, un nouveau leader.
00:30:28 Au général des Pays-Bas avec 6 secondes de moins, tout simplement, de Caseball.
00:30:33 On savait que le temps allait être compliqué à battre.
00:30:36 Pourtant Nils Sekhov, il a réalisé une performance remarquable.
00:30:39 On parlait tout à l'heure de son gabarit, de sa taille, de son poids également.
00:30:44 On est sur du 53 de moyenne.
00:30:46 53 de moyenne, alors certes il n'y a pas beaucoup de virages,
00:30:49 certes le terrain est tout plat, certes il n'y a pas beaucoup de vent,
00:30:53 mais c'est quand même une performance qu'a réalisé Nils Sekhov,
00:30:59 lui qui aura aussi des aptitudes sur le sprint pour les prochains jours.
00:31:05 Je vous parlais de Jan Willem van Schipp qui vient de s'élancer.
00:31:09 On a un autre coureur plutôt habitué à la piste, dont on a vu l'image tout à l'heure,
00:31:13 c'est Mathis Bourckli, lui qui est champion du monde de Kérine,
00:31:17 qui fait de la vitesse assez souvent sur les Coupes du Monde et sur les Championnats du Monde et d'Europe.
00:31:23 Les Néerlandais qui sont très forts également en vélodrome,
00:31:27 alors que le coureur de la formation, Alpecin de Konin, Keiko Bastiens, en termine à présent.
00:31:34 Que vous connaissez bien, Jöss von Emden !
00:31:36 On va attendre Jöss von Emden, regardez.
00:31:38 Oui, bien sûr.
00:31:40 Regardez, Jöss von Emden s'était lancé une minute derrière Keiko Bastiens,
00:31:46 et il est déjà là, le Néerlandais, toujours superbement en ligne.
00:31:52 C'est vraiment un esthète du chrono von Emden.
00:31:54 On va voir si son petit manque relatif d'explosivité sur un prologue comme ceci,
00:32:01 où il faut être très véloce, est-ce que ça va lui être un petit peu ready-be-tour ?
00:32:06 Le manque d'explosivité, il s'explique tout simplement puisqu'il est né en 1985.
00:32:11 Il est né le 18 février 1985.
00:32:13 Le temps passe.
00:32:14 Quand on arrive dans l'âge, est-ce qu'il y a une force de l'âge en cyclisme maintenant,
00:32:21 c'est difficile à dire.
00:32:22 En tout cas, vous pouvez voir à l'image, les coureurs partent sans bidon.
00:32:27 Bien évidemment, sur un prologue aussi court, il suffit de s'alimenter avant,
00:32:31 de boire, de manger à l'heure bien précise.
00:32:36 En revanche, pour Joss von Emden, c'est difficile.
00:32:41 On a l'habitude de dire parfois que les coureurs sont diesel.
00:32:45 Tout simplement pourquoi ?
00:32:46 Parce qu'avec l'âge, le cœur monte moins haut,
00:32:50 que les forces sont forcément moins présentes,
00:32:55 que la masse musculaire également est moins puissante.
00:32:59 On va revoir le virage, il y a eu un petit loupé.
00:33:02 Ah non, c'est bien passé.
00:33:06 Et que la puissance des coureurs est moins forte.
00:33:11 En revanche, Joss von Emden, c'est un coureur qui a l'habitude.
00:33:15 Il a gagné déjà trois étapes sur les Edelem Tour.
00:33:19 Sa première étape, il l'a gagnée en 2010.
00:33:21 Imaginez, c'était il y a 13 ans.
00:33:23 Sa deuxième en 2016 et sa dernière en 2019.
00:33:26 C'est un coureur qui dure dans le temps.
00:33:29 Regardez sur ses routes rectilignes, c'est la puissance qui parle.
00:33:35 Ce n'est pas l'abri, c'est tout simplement la capacité à appuyer fort sur les pédales
00:33:40 et à tourner vite les jambes.
00:33:42 Je vais vous parler de Jan Willem van Schipp.
00:33:44 Il y a quelques instants, c'était lui qu'on suivait avec la moto,
00:33:48 alors que Samuel Ezzambeli de cette équipe couratte avec Selle Italia est au départ.
00:33:55 Ensuite, on aura Sébastien Mora, l'équipe Burgos, lui aussi qui fait de la piste.
00:34:02 On surveillera parce que ce sont des efforts qu'on pourrait peut-être un petit peu comparer
00:34:08 à une poursuite sur piste, un petit peu, Yoann, même si ça dure un peu moins longtemps.
00:34:15 Oui, alors la seule différence avec la poursuite sur piste, c'est l'effort qui n'est pas forcément linéaire.
00:34:21 Sur piste, on ne rencontre aucun virage.
00:34:24 Ici, des virages, forcément, il y en a, parce qu'on ne va pas dans une direction rectiligne.
00:34:29 Mais les changements de puissance, les changements d'intensité sur piste,
00:34:33 on est capable de lisser son boîtage.
00:34:36 Il y a moins de relance, c'est ça que vous voulez dire ?
00:34:38 Oui, tout à fait.
00:34:39 En fait, la plupart des coureurs qui sont présents au départ de ce prologue aujourd'hui
00:34:44 ont des capteurs de puissance.
00:34:46 Ils ont aussi des capteurs de cardiofréquence.
00:34:49 On capte la fréquence cardiaque du coureur, on capte la puissance.
00:34:54 La puissance, c'est quoi ?
00:34:55 C'est tout simplement la force qui est développée par les coureurs sur les pédales.
00:35:00 Il en faut sur ces lignes droites, sur ce plat pays, pour appuyer sur les pédales.
00:35:06 La piste, effectivement, est assez semblable à ce genre d'effort.
00:35:11 D'ailleurs, les Pays-Bas sont d'excellents poursuiteurs et d'excellents kilomètreurs
00:35:18 et d'excellents même sprinteurs.
00:35:20 Bref, c'est une superbe école de la piste, du cyclocross, du VTT, de la route.
00:35:26 C'est une pépinière de talent.
00:35:29 Takeaway Yaswanenden a pris la quatrième place provisoire.
00:35:35 On vient d'avoir son temps à 9 secondes de Nils Sekhoff,
00:35:39 à égalité avec le jeune coureur de la DSM Patrick Hedy.
00:35:45 On le savait que c'était un peu moins explosif.
00:35:50 Regardez, c'est sûr des détails que ça va se jouer,
00:35:53 puisque Nils Sekhoff a le meilleur temps en 7 minutes 27, 53 km/h de moyenne,
00:36:01 à 6 secondes derrière Kees Bol, et troisième, encore un Hollandais, Yaswanenden, à 9 secondes.
00:36:08 Ça se joue dans des détails, on va le voir.
00:36:11 Sur ces virages, ça va consister à perdre le moins de temps possible.
00:36:15 Vous voyez, on entend les vitesses, cette relance effectuée par les coureurs.
00:36:20 Le but, c'est de maximiser, on parle souvent de défaits, de gains marginaux.
00:36:26 C'est extrêmement important de gagner le plus de temps possible à chaque fois que c'est possible.
00:36:37 Le pistard Mathis Bourcly à l'arrivée pour cette équipe Beat Cycling Club.
00:36:42 Et à noter que dans quelques instants vont se lancer peut-être quelques-uns des favoris de ce prologue,
00:36:48 avec Tom Bolli, le Suisse de la Tudor, qui affectionne ces efforts-là,
00:36:51 Sam Welsford, le sprinter de la DSM dont il faudra surveiller le temps en vue du classement général,
00:36:57 et surtout peut-être celui qui fait figure d'épouvantail sur ce prologue,
00:37:01 c'est Tim Van Dijk, qui est un spécialiste de ce genre d'efforts pour la Jumbo-Visma,
00:37:05 et qui sans doute voudra aller chercher la victoire et surtout établir un temps de référence,
00:37:10 un temps de comparaison pour OlifeCov, qui se lancera le dernier ce soir, ce sera à 20h49.
00:37:17 Cette équipe, clairement, Jumbo-Visma, qui arrive dans une partie charnière de la saison,
00:37:27 voire une partie charnière de leur carrière,
00:37:30 parce qu'ils arrivent en fin de contrale, le sponsor a annoncé qu'il ne souhaitait plus s'investir dans le sport de haut niveau,
00:37:39 quel qu'il soit, l'automobile, le cyclisme,
00:37:43 donc la formation cherche un repreneur,
00:37:46 et donc il est important pour les coureurs de s'exprimer sur tous les terrains,
00:37:50 et sur le Dauphiné bien évidemment, sur le Tour de Suisse également,
00:37:55 et également sur le Tour de France, puisqu'on attend un certain Jonas Vingegaard,
00:38:01 certainement dans les grands favoris du Tour,
00:38:06 mais aussi sur ce genre de course, où ils sont, on rappelle,
00:38:10 enfin on rappelle ou pas d'ailleurs, puisque beaucoup d'entre vous ne le savent pas,
00:38:15 Jumbo, c'est des magasins, comme il en existe beaucoup en France,
00:38:21 des dizaines de magasins alimentaires développés dans tous les Pays-Bas,
00:38:27 et ils cherchent à arrêter le sponsoring,
00:38:30 donc il faut pour les coureurs montrer de quoi ils sont capables,
00:38:34 afin que cette équipe retrouve un nouveau sponsor.
00:38:38 Il y a eu un petit souci avec le supermarché Jumbo,
00:38:43 puisque un de ses dirigeants a été ensuite accusé par la justice,
00:38:47 et on veut se recentrer sur le côté commercial,
00:38:51 mais ceci ne nous regarde pas,
00:38:53 et c'est pour cela que les nouveaux dirigeants des supermarchés Jumbo
00:38:58 vont un peu faire table rase du passé,
00:39:00 et le sponsor sportif était peut-être une marque du passé,
00:39:04 puisque les supermarchés Jumbo étaient également très actifs dans le patinage de vitesse,
00:39:08 qui est une institution aux Pays-Bas,
00:39:11 et c'est vrai qu'ils vont se retirer peu à peu,
00:39:14 ils l'ont déjà fait à la fin de la saison,
00:39:17 auprès de Max Verstappen,
00:39:19 notamment le pilote de Formule 1,
00:39:22 et ce sera pour 2024,
00:39:24 pour la formation cycliste et le patinage de vitesse.
00:39:27 Mais revenons à ce prologue du ZLM Tour,
00:39:31 on a vu Philippe Oconca, l'ancien coureur de la Lotto Soudal,
00:39:35 s'élancer pour la Q36.5 Pro Cycling Team,
00:39:39 on a également le coureur de la Bardiani,
00:39:42 qui s'est élanché Philippe O.
00:39:44 Miley revient du Giro,
00:39:46 et le prochain, ce seront Tom Bolly et Sam Welsford,
00:39:50 dont je vous parlais à l'instant,
00:39:52 de quoi il faudra surveiller.
00:39:55 Je ne sais pas comment on peut faire,
00:39:57 peut-être qu'on peut même déclencher les temps,
00:39:59 manuellement,
00:40:01 vu qu'on n'a pas les chronos.
00:40:04 Je vous laisse faire Tom Bolly et Johan,
00:40:06 et moi je ferai Sam Welsford.
00:40:08 Je n'ai pas le chrono de Cyril Guimard,
00:40:11 mais j'en ai un sur mon téléphone.
00:40:13 On va essayer.
00:40:14 3, 2, 1...
00:40:17 C'est parti pour Tom Bolly,
00:40:19 et c'est parti pour mon chrono.
00:40:21 Allez, allons-y.
00:40:23 On va vérifier tout ça.
00:40:25 En tout cas, c'est très important
00:40:27 d'être bien impliqué dès son départ de chrono,
00:40:30 et c'est ce que fait Tom Bolly,
00:40:32 lui qui s'était imposé
00:40:34 sur des classiques en Bretagne,
00:40:37 qui est un spécialiste des courses en tout genre,
00:40:42 puisqu'il est capable de s'imposer
00:40:44 sur des contre-la-montre, des sprints.
00:40:47 Il était un grand espoir pendant longtemps du cyclisme.
00:40:51 On attendait un peu plus de lui.
00:40:53 Finalement, cette équipe,
00:40:55 c'est peut-être l'occasion de se relancer pour Tom Bolly.
00:40:59 Et on annonce dans cette équipe Tudor,
00:41:02 peut-être un certain marquillarchie.
00:41:05 D'autres Suisses également.
00:41:07 C'est une équipe qui est vraiment en train de...
00:41:10 C'est une belle équipe.
00:41:12 Finalement, elles font une belle saison
00:41:14 quand on regarde leur effectif.
00:41:16 C'est parti pour Sam Welsford.
00:41:22 Je viens de déclencher le chronomètre.
00:41:25 Vous voyez le gabarit de Sam Welsford.
00:41:28 Et également un gabarit...
00:41:30 À les bonnes cuisses de sprinter.
00:41:32 Là, clairement, on peut le dire,
00:41:35 on n'est pas dans du demi-jambon.
00:41:39 Non.
00:41:40 On est sur la cuisse du bon jambon,
00:41:44 du bon jambonneau qui est capable d'appuyer sur les pédales.
00:41:48 C'est le cas aussi de Simone Bellibacqua,
00:41:51 le coureur de la formation Velocometta.
00:41:54 Regardez, c'est mollet, impressionnant.
00:41:57 C'est toute une puissance qui est capable de s'exprimer,
00:42:01 qui part...
00:42:02 En fait, le contrôle à montre,
00:42:04 et le prologue encore plus,
00:42:06 puisque c'est un exercice un peu plus spécifique que le contrôle à montre,
00:42:09 c'est cette capacité de garder cette position de pénétration dans l'air
00:42:14 en utilisant les lombaires, les fessiers,
00:42:17 les isques jambiers, les cuisses, les mollets,
00:42:20 tout en gardant la position.
00:42:22 Et je peux vous dire que le coureur qui vient de s'élancer
00:42:26 de la formation Astana,
00:42:28 il n'est pas parti pour faire un gros chrono.
00:42:31 On le voit dans l'application et dans la position.
00:42:33 On est plutôt sur un physique de grimpeur.
00:42:35 Il n'aura pas beaucoup de place et beaucoup de chiant
00:42:39 pour s'exprimer sur ce ZLM Tour.
00:42:42 Mais attention, il ne faut pas dénigrer ce genre de course
00:42:47 puisqu'on apprend énormément de choses sur les courses aux Pays-Bas.
00:42:51 On apprend quoi ?
00:42:52 On apprend à frotter, on apprend à rouler vite,
00:42:54 on apprend à se positionner, on apprend à faire attention au vent.
00:42:58 On apprend que quand on arrive d'Espagne,
00:43:01 comme Sébastien de Mora à Védry et de la formation Burgos,
00:43:05 nous ne sommes pas habitués à ces bordures.
00:43:08 Nous ne sommes pas habitués forcément à travailler en équipe,
00:43:13 à se replacer au bon endroit, à ces sorties de direction,
00:43:16 à ces îlots directionnels.
00:43:17 C'est tout simplement apprendre le métier que d'aller sur le ZLM Tour.
00:43:22 Sébastien de Mora, ancien champion du monde sur piste.
00:43:26 C'était en 2016, ça date un petit peu...
00:43:29 Vous n'étiez pas né, Théo ?
00:43:31 Ah si, quand même !
00:43:32 Ah si, oui, quand même.
00:43:33 Vous, quand même.
00:43:34 Champion du monde de scratch.
00:43:36 Sébastien de Mora qui a fait quelques continentales espagnoles,
00:43:43 notamment pour mener à bien ce double projet.
00:43:48 Il est passé par les rangs de la Movistar, notamment.
00:43:51 Il y a que cela deux ans.
00:43:53 Allez, le voici, peut-être le grand favori de ce prologue du ZLM Tour,
00:43:59 Team Van Dijk, on va le voir tout de suite.
00:44:01 Dans les intentions, vous l'avez dit, Johan,
00:44:04 dans la façon de tendre les trajectoires au maximum,
00:44:07 de perdre le moins de temps possible, de relancer le plus fort possible,
00:44:10 également pour perdre le moins de secondes possible,
00:44:13 tout simplement d'être le plus rapide sur ces 6,6 km.
00:44:17 Le prologue inaugural, c'est parti !
00:44:19 C'est parti fort pour Team Van Dijk,
00:44:22 lui qui est spécialiste de ce genre d'efforts,
00:44:26 pas forcément des contrôlements très très courts,
00:44:29 mais il est capable d'imposer une très grande vitesse.
00:44:33 Il va aussi avoir les temps de référence des coureurs qui sont partis avant lui,
00:44:38 de la formation Jumbo-Visma.
00:44:40 On voit que la plupart des coureurs n'ont pas opté.
00:44:43 On a vu certaines fois des coureurs opter pour la Cagoule,
00:44:46 avec certains équipementiers.
00:44:48 Il faut maximiser tout.
00:44:50 On a opté pour, bien évidemment, pas le maillot que vous trouvez
00:44:54 chez votre fabricant avec la fermeture grande ouverte
00:44:59 qui fait de la résistance au vent.
00:45:01 Non, on a fermé complètement.
00:45:03 C'est le cas pour Wesley Moll.
00:45:05 On a mis la combinaison, même s'il n'est pas forcément hyper bien rasé.
00:45:09 Alors ça, on pourra revenir là-dessus,
00:45:11 mais il y a des débats sur s'il faut se raser ou pas se raser
00:45:17 pour la pénétration dans l'air.
00:45:19 En tout cas, on a opté pour la combinaison longue.
00:45:21 On n'a pas de porte-bidon sur ce genre de vélo,
00:45:24 puisque le porte-bidon fait qu'il y a une résistance à l'air.
00:45:30 On a des poches pour la plupart des coureurs
00:45:33 sur les combinaisons qui permettent de mettre le dossard à l'intérieur.
00:45:37 On a opté, regardez, sur cette image, pour une roue lenticulaire
00:45:42 et une roue à l'avant de 50.
00:45:45 Attention à la voiture, à ne pas trop se rapprocher du coureur.
00:45:48 On rappelle qu'il y a des règles à respecter pour les directeurs sportifs,
00:45:52 puisque ça a été parfois litigieux, parfois contestable
00:45:57 avec des voitures de directeurs sportifs.
00:45:59 On se rappelle d'un certain Filippo Ganna,
00:46:01 suivi par son équipe INEOS, rempli de vélos à moins de 8 mètres du coureur.
00:46:08 Et ça, ce sont des choses qui ne se font pas, tout simplement,
00:46:10 puisqu'il y a un avantage quand la voiture suit le coureur derrière.
00:46:15 Le coureur peut être aidé avec l'effet de vent inverse
00:46:19 qui vient pousser contre le pare-choc de la voiture
00:46:22 et qui vient pousser à l'arrière du coureur.
00:46:25 Ça crée une sorte de bulle pour le coureur,
00:46:28 ce qui lui permet d'avoir un meilleur coefficient de pénétration dans l'air.
00:46:33 On a quitté Sam Welsford, on retrouve Tim Van Dijk.
00:46:36 Sam Welsford qui va en terminer dans deux minutes à peu près.
00:46:43 Ça voudrait dire, s'il en termine dans deux minutes,
00:46:46 que ce serait un très bon temps pour Sam Welsford,
00:46:48 lui qui a pris la deuxième place du Grand Prix de l'ESCO cette année notamment.
00:46:53 Tim Van Dijk qui est à la moitié à peu près du parcours de ses 6,6 kilomètres.
00:47:00 Ce n'est pas un coureur, c'est de l'eau qu'on arrose autour,
00:47:04 puisque là, ça serait un peu un cas de surchauffe, ce qui n'est pas le cas de surchauffe moteur.
00:47:14 Il peut y avoir des surchauffe moteur sur ce genre d'exercice,
00:47:17 malgré qu'il soit court et qu'il soit intense.
00:47:20 On rappelle 6,6 kilomètres seulement de chrono.
00:47:24 On peut avoir tout simplement des moments où on monte trop haut dans les lactates.
00:47:31 Et vous voyez, les coureurs suivent le chemin le plus court.
00:47:34 Il ne faut pas rester au milieu de la route.
00:47:36 Il faut aller chercher l'intérieur des virages, aussi court soit-il.
00:47:39 Vous voyez, là, on va aller chercher tout de suite l'intérieur.
00:47:41 C'est le cas pour la plupart des coureurs.
00:47:44 On est pour Tom Bolly, attention.
00:47:46 On va voir le Tom Bolly.
00:47:47 Est-ce qu'il va être capable de rivaliser ?
00:47:49 Il est où, Yohannin, Tom Bolly ?
00:47:51 À mon avis, il est un peu loin.
00:47:53 Tom Bolly, il pédale un peu avec les épaules.
00:47:56 Nux et Coq, le meilleur temps à battre, 7,27.
00:47:59 Il va être loin.
00:48:02 Iaori, que vous connaissez bien, il me semble, Théo.
00:48:08 Bien sûr.
00:48:09 Vous n'avez pas arrêté le chrono pour Tom Bolly, Yohannin ?
00:48:12 Ah, merde ! Je n'ai pas arrêté !
00:48:15 Bon, au sort, on va voir.
00:48:17 Ah non, mais j'avais mis le minuteur.
00:48:21 Du coup, ça ne marche pas.
00:48:22 Non, du coup, on ne va pas aller loin.
00:48:25 Il y a encore un peu de temps pour égaliser Cyril Guimard.
00:48:30 Tom Bolly, je suis à 7,40.
00:48:33 Samoueth Fort, c'est pour moi.
00:48:35 En revanche, je l'ai déclenché, le chrono.
00:48:38 7,40 pour Tom Bolly.
00:48:40 Est-ce que Samoueth Fort va faire mieux ?
00:48:43 7,38 exactement pour Tom Bolly.
00:48:46 Il est à la cinquième position.
00:48:48 Et moi, je vais avoir 7,30 normalement pour Samoueth Fort à mon chrono.
00:48:53 7,30, ce n'est pas mal s'il se retrouve à la deuxième position normalement.
00:48:57 Cela voudrait dire la deuxième place provisoire,
00:48:59 juste derrière son coéquipier Nils Seckhoff.
00:49:01 Il devrait avoir le deux-cours de la DSM.
00:49:04 7,31 officiellement.
00:49:07 Je suis désolé Théo, mais Njörgäben, il ne va pas faire un temps.
00:49:10 En revanche, Tim Vondas...
00:49:11 Non, non, moi, je ne m'y attendais pas.
00:49:13 Non, on ne s'y attendait pas du tout.
00:49:15 Mais Tim Vondas, il est posé sur sa machine.
00:49:18 Regardez la ligne de chaîne, très important.
00:49:20 On est parti sur un monoplateau.
00:49:22 La ligne de chaîne, c'est ce qui permet d'avoir un alignement de chaîne
00:49:27 et une efficacité de pédalage.
00:49:29 Regardez la cadence de pédalage aux alentours des 90, 95 tours/minute,
00:49:34 voire parfois 100 tours/minute.
00:49:36 On optimise tout.
00:49:37 On va chercher l'intérieur du virage.
00:49:39 On ne freine pas.
00:49:41 On est bien posé sur sa machine.
00:49:43 Et ça va être un temps intéressant à voir le temps de Tim à l'arrivée.
00:49:49 Dans le dernier groupe de ce chrono, ce prologue, pour être précis,
00:50:01 puisque pour appeler la réglementation, est très strict.
00:50:04 La différence entre prologue et contre la montre.
00:50:07 Johan, est-ce que vous vous en souvenez ?
00:50:09 Non, pas du tout, absolument pas.
00:50:11 C'est une distance de moins de 9 km.
00:50:15 Officiellement, dans les règlements de l'UCI,
00:50:18 que ce soit appelé chrono ou prologue,
00:50:23 c'est inférieur à 9 km.
00:50:25 C'est effectivement un exercice très particulier
00:50:30 qu'on voit de moins en moins sur les courses.
00:50:33 Vous le rappeliez tout à l'heure, Théo, Mark Cavendish,
00:50:36 lui qui est pourtant un sprinter, s'était imposé,
00:50:40 il me semble, sur un prologue.
00:50:43 Oui, il y a longtemps, en 2008.
00:50:46 Mais le prologue faisait 1,9 km.
00:50:49 C'est quasiment un sprint au long qu'il fallait faire à l'époque.
00:50:52 C'était sur les routes du Tour de Romandie.
00:50:54 Il avait battu un certain Daniel Benatti,
00:50:56 mais pour quelques centièmes de seconde.
00:50:59 Parce que là, vraiment, tout se jouait en 10 secondes à peine.
00:51:02 Le peloton était tenu, en tout cas tous les meilleurs,
00:51:06 dans ce mouchoir de poche.
00:51:08 Dans ce dernier groupe, on surveillera Michael Ziliart,
00:51:11 de la formation Tudor, également.
00:51:13 Alex Edmondson, pourquoi pas, de la team DSM.
00:51:16 Et puis on finira avec Gleb Siritsa,
00:51:18 qui est un très bon sprinter, prometteur.
00:51:21 Dans cette équipe Astana, vous verrez que c'est un très gros bébé.
00:51:23 Il fait un peu plus de 2 mètres.
00:51:25 Et puis Olaf Koei clôturera ce prologue,
00:51:29 avec ce Dossard 1, puisqu'il est le tenant du titre du classement général.
00:51:33 Team Van Dijk, qui en termine ?
00:51:35 Team Van Dijk, il est posé sur sa machine,
00:51:39 on le disait depuis tout à l'heure.
00:51:41 Ça risque d'être trop juste, Johanna Moncrono.
00:51:44 Il va passer derrière vraisemblablement,
00:51:47 Nils Seckhoff et même Sam Welsford.
00:51:50 Puisque Team Van Dijk, attention, à l'arrivée,
00:51:52 il va en finir avec un temps de 7'34 ou 7'35,
00:51:56 à peu près, à une seconde près.
00:51:58 Ça va donc être derrière, ça va finir au top 5,
00:52:01 pour l'instant provisoire de ce prologue.
00:52:03 L'avantage avec la plupart des courses habituellement,
00:52:06 c'est que nous avons le chrono du coureur à l'arrivée.
00:52:11 On voit d'habitude les coureurs se retourner,
00:52:14 regarder est-ce que je suis dans les temps ou pas dans les temps.
00:52:17 Là, effectivement, on n'a pas les informations.
00:52:19 On voit sur les coureurs des équipes continentales,
00:52:22 comme là, on a des vélos qui sont moins aérodynamiques,
00:52:26 avec des câbles qui sont apparents.
00:52:30 Bien qu'on utilise des chaussettes aérodynamiques,
00:52:33 regardez les câbles au niveau des freins qui sont complètement apparents.
00:52:37 On a un vélo moins aéros, une position moins propre.
00:52:41 Mais c'est toujours Nils Seckhoff qui est le meilleur temps.
00:52:47 En revanche, est-ce que vous savez, Théo,
00:52:49 quel est le meilleur prologue jamais réalisé ?
00:52:55 Le plus rapide ?
00:52:56 Le plus rapide, si vous voulez.
00:52:58 C'est une bonne question.
00:53:00 On en a parlé il n'y a pas longtemps.
00:53:02 C'est un Belge, tout simplement.
00:53:04 C'est River Brugge.
00:53:06 Il avait réalisé sur le Giro,
00:53:09 sur un prologue de 7,6 km le long de la mer Adriatique,
00:53:14 59 km/h de moyenne.
00:53:17 C'était le contre-la-monte le plus rapide de l'histoire.
00:53:21 On en a parlé, puisque sur le Giro,
00:53:24 on s'attendait à voir un certain Remco Evenepoel battre le record de River Brugge.
00:53:30 Et River Brugge a placé un petit tweet en disant
00:53:34 "Tu ne m'as pas battu, c'est toujours moi qui ai le record sur les prologues
00:53:38 sur un prologue de 7,6 km à la vitesse de 59 de moyenne."
00:53:43 River Brugge qui est désormais directeur sportif
00:53:50 au sein de l'équipe Israël Première Tech, il me semble.
00:53:53 Oui, tout à fait ça.
00:53:55 Et cette formation qui n'est pas présente aujourd'hui.
00:53:59 On rappelle qu'il n'y a que 4 World Tours présentes au départ.
00:54:04 Aujourd'hui, ce sont les formations Jumbo-Visma, bien évidemment,
00:54:09 avec Olaf Koei, puis nous allons retrouver le dernier partant de ce chrono,
00:54:14 tout simplement parce qu'il est le tenant du titre,
00:54:17 la formation Alpecin de Queninck, avec Marechko, notamment, le sprinter.
00:54:22 La formation Astana avec Cavendish qui s'est lancée plus tôt dans la soirée.
00:54:29 Et la formation DSM qui a plein de cartes à jouer.
00:54:32 Ça va être une course très intéressante et surtout très nerveuse
00:54:36 puisqu'il y a beaucoup de coureurs qui ont beaucoup d'intérêt,
00:54:39 beaucoup de coureurs qui arrivent en fin de contrat.
00:54:43 Et c'est une période un peu charnière avant le Tour de France
00:54:47 où on essaie de montrer de quoi on est capable.
00:54:49 On essaie tout simplement de se vendre parce que le métier de coureur cycliste, on se vend.
00:54:54 Quand on est coureur cycliste, on part pour des contrats de 1 an, 2 ans, 3 ans, 4 ans maximum
00:55:01 quand on est un grand champion. Mais il faut montrer de quoi on est capable.
00:55:05 Et c'est l'occasion pour certains coureurs d'aujourd'hui montrer sa vraie valeur.
00:55:11 [Vrombissement du moteur]
00:55:28 On est posé du côté de Axel Van der Urk.
00:55:31 Regardez cette position de la tortue et cet exercice difficile qui est celui du chrono.
00:55:37 On a fait le choix de partir avec un bidon.
00:55:41 Il faut savoir qu'en fonction du vélo, l'aérodynamisme peut être plus ou moins efficace avec ou sans bidon.
00:55:48 Il y a des vélos qui sont plus efficaces avec des bidons, d'autres non.
00:55:52 D'ailleurs, ça peut être parfois décrié.
00:55:55 Karl-Patrick Lok, au départ, coureur de la formation Bingholz, l'Estonien,
00:56:00 qui lui aura des ambitions certainement un peu plus tard.
00:56:03 Yorick qui en termine pour la Bid Sacrée Team.
00:56:07 À présent, on ne saura toujours pas son temps.
00:56:10 Je pense que demain on aura peut-être les chronos, Yoann, qui s'afficheront, en tout cas on l'espère.
00:56:15 [Bruit de la foule]
00:56:18 Top !
00:56:19 Ah, bah top la luminosité qui a baissé sur la caméra.
00:56:25 On va tenter de finir ce prologue de manière la plus propre possible.
00:56:31 On prendra évidemment le temps à la main d'Olaf Koy.
00:56:34 Je vous demanderais peut-être Yoann de prendre celui, disons, de Michael Zillard,
00:56:39 également qui est plutôt bon en prologue.
00:56:43 On l'a vu notamment top 5 sur les boucles de la Mayenne, sur la chaîne L'Equipe, il y a de ça quelques jours.
00:56:50 On est sur un exercice vraiment très très spécifique
00:56:53 où l'importance de l'échauffement, notamment pour Olaf Koy qui va démarrer,
00:57:01 est si spécifique qu'il faut tout simplement sur la zone de départ se présenter avec son vélo contre la montre au dernier moment.
00:57:08 Il faut que ce vélo soit vérifié sur la ligne de départ.
00:57:12 Normalement, je regardais le communiqué des commissaires,
00:57:16 il faut que les coureurs soient 15 minutes avant sur la zone de départ.
00:57:21 15 minutes avant, c'est un peu trop tôt pour partir sur un chrono.
00:57:24 Tout simplement, ce que font les soigneurs, c'est qu'ils apportent un homme traîneur,
00:57:29 un rouleau pour la plupart sur la zone de départ,
00:57:32 ce qui permet aux coureurs de s'échauffer jusqu'à 5 minutes avant le départ du contre la montre,
00:57:37 de maintenir le cœur à des intensités assez hautes, sans non plus monter la toxine,
00:57:44 pour ensuite partir vraiment sur un effort d'une intensité telle qu'on puisse maintenir la résistance à l'effort et la tolérance sur la place.
00:57:56 Il sera aussi peut-être un garçon à surveiller dans les sprints, pourquoi pas, un outsider.
00:58:05 Matteo Moschetti de la Q36.5.
00:58:13 Timo de Jong termine à présent.
00:58:17 Est-ce qu'il est de la famille de Steve de Jong ?
00:58:23 Bonne question, en tout cas je ne crois pas que ça s'écrive de la bonne façon.
00:58:27 Non, effectivement, il n'est pas de sa famille.
00:58:32 Il reste 14 coureurs à arriver sur la ligne de ce prologue.
00:58:37 On est avec Karl-Patrick Lauch, alors qu'après Matteo Moschetti, on aura Philippe O'Fiorelli, podium,
00:58:44 sur la dernière étape du Giro, il y a de cela quelques jours, troisième du sprint remporté par Mark Cavendish.
00:58:51 Karl-Patrick Lauch qui lui a fait l'option de partir sur un gros braquet, un style différent pour De Vries.
00:59:00 On a gardé les mains sur les prolongateurs, on est sur un effort intense, mais on est loin du temps des tout meilleurs.
00:59:10 Regardez ce que font les coureurs à l'arrivée, c'est toujours étonnant.
00:59:14 Souvent on me demande pourquoi les coureurs appuient sur leur chrono.
00:59:18 Tout simplement parce qu'on a ce compteur qui est posé sur les prolongateurs de coureurs, qui sert à analyser les watts,
00:59:29 à compter les watts, à regarder ces informations cardiaques.
00:59:33 Dès qu'on franchit la ligne, on met un stop, ce que font la plupart des coureurs sur les courses à étapes,
00:59:38 mais aussi sur les prologues, afin d'enregistrer la donnée et d'avoir un feedback avec les entraîneurs,
00:59:44 de savoir ce qui a été, ce qui n'a pas été, si on a bien lissé son effort, si on a fait quelque chose d'efficace ou non.
00:59:50 C'est pour ça que vous voyez cette image parfois irrationnelle de voir des coureurs appuyer tout de suite après l'arrivée sur leur compteur.
00:59:58 Je vais prendre le chrono de Michael Zallard, parce que lui est un client pour la potentielle victoire d'étape.
01:00:05 On va être bien vigilant, on va bien le déclencher au top de l'arbitre UCI.
01:00:11 On a mis les écarteurs au niveau du nez pour les coureurs, ce qui permet d'avoir une meilleure respiration.
01:00:23 On parlait qu'il faut optimiser sur l'échauffement, il est important de mettre des huiles essentielles dans le nez,
01:00:30 afin d'ouvrir les bronches, ouvrir les poumons, de monter petit à petit le cœur,
01:00:37 puisque c'est un effort qui est tel qu'il ne faut pas faire monter trop les latas trop rapidement, de lisser l'effort.
01:00:44 Vous voyez la voiture du directeur sportif qui était elle dans un côté droit, qui vient venir derrière le coureur.
01:00:52 Les coureurs sont tous équipés d'oreillettes, tout simplement, ce qui leur permet de donner des informations sur les virages,
01:00:59 même s'il n'y en a pas beaucoup aujourd'hui, et aussi sur leur avance ou leur retard concernant le meilleur temps de la course,
01:01:08 et tout simplement le temps de cet homme-là, de Nils Sekhov.
01:01:12 Sekhov qui souriait, puisque c'est son coéquipier, Alexandre Monson, qui s'élance à présent.
01:01:19 Le temps est parti, sur mon chrono, c'est le dernier de cette équipe d'ESM à s'élancer aujourd'hui.
01:01:26 On a vu tout à l'heure le départ de Szilard, qui a pris vraiment beaucoup de risques dans le premier virage.
01:01:31 Il a tendu au maximum sa trajectoire sur ce virage à gauche, preuve qu'il a de réelles ambitions aujourd'hui.
01:01:38 On rappelle le temps de Nils Sekhov à aller chercher, c'est 7 minutes et 27 secondes à l'arrivée.
01:01:44 7 minutes et 27 secondes, ce qui fait quasiment 53 de moyenne, tout simplement.
01:01:51 Et deuxième, Sam Wendford, il n'y est qu'à 4 secondes.
01:01:56 Case Ball, qui est longtemps resté sur le Kiss and Fly, est à 6 secondes.
01:02:00 Il reste 3 coureurs à partir, et pas des moindres, puisqu'on va avoir un œil forcément très attentif sur le dernier.
01:02:10 Coureur à s'élancer, Olaf Koei, qui peut faire figure d'épouvantail sur ce genre de contrôle mondial, vous le rappelez Théo.
01:02:17 L'année dernière, il n'a pas remporté de prologue, puisqu'il n'y avait pas de prologue.
01:02:21 Il a remporté la première étape, mais c'est un coureur qui est un sprinter, qui est capable de s'imposer sur des courses rapides.
01:02:27 Et sur ce genre de terrain, il est capable tout simplement de relancer, d'imposer une très grande vitesse,
01:02:32 tout simplement comme on le ferait dans les 6 derniers kilomètres 600 d'un sprint pour une victoire d'étape.
01:02:41 Même s'il ne gagne pas l'étape, s'il ne va pas chercher le meilleur temps, il faut surtout qu'il se place de la meilleure des manières,
01:02:47 qu'il concède le moins de temps possible pour ensuite, sur les 4 étapes en ligne qui suivront cette semaine,
01:02:54 aller glaner du temps avec les bonifications. S'il remporte les sprints, on rappelle d'ici ces 4 à l'arrivée de chaque étape.
01:03:01 Il est mal posé ! Il y a une grosse différence entre Carl-Patrick Locke, que nous avons vu à l'image,
01:03:11 le coureur de la Mingole Wallonie-Brussels, et les coureurs que nous allons voir s'élancer à l'instant.
01:03:18 C'est le cas pour les 3 derniers qui vont s'élancer.
01:03:25 Regardez, le style est complètement différent. On est complètement concentré, on a les mains en bas du guidon, on va se mettre en position tout de suite.
01:03:32 On a des styles qui sont différents sur les pro-logue tout simplement parce qu'on a des capacités différentes et des prédispositions différentes.
01:03:39 C'est Nelessen qui s'était lancé, on n'a pas vu le départ de Gleb Siritsa il y a quelques instants pour l'équipe Astana, tant pis on n'aura pas son temps.
01:03:48 C'est Nelessen qui sort du Giro, lui qui a beaucoup travaillé pour Caden Groves dans le début du Tour d'Italie,
01:03:56 ensuite Groves qui a quitté les routes du Giro, on a laissé Stefano Aldani partir dans les échappées du côté de cette équipe Alpecine de Konink.
01:04:04 Donc c'est Nelessen qui...
01:04:06 Souvent on dit, Johan, qu'on accumule de la force lorsqu'on finit un grand tour.
01:04:11 Oui, on accumule de la force et on va voir s'il y a de la force aujourd'hui chez Olaf Koei.
01:04:17 En tout cas, c'est parti pour nous mettre déclenché.
01:04:20 On parlait de Sonnelessen, on a perdu Caden Groves sur le Giro, malade, qui a dû abandonner le Giro.
01:04:30 Sonnelessen a su tirer son épingle du jeu, il a su s'échapper sur quelques étapes.
01:04:36 On a pris de la caisse, attention il faut récupérer, le Giro c'était il n'y a pas longtemps, ça a terminé le 28 mai.
01:04:42 Il faut récupérer, on a aujourd'hui le 7 juin, on a petit à petit pour ce départ, en tout cas du prologue,
01:04:52 on aura visiblement un état de fraîcheur qui va être différent en fonction des courants,
01:04:58 avec des attentes qui vont être différentes, avec des moments dans la saison qui vont être différents pour les courants.
01:05:04 Tout simplement, puisqu'il y a des courants qui vont arriver à leur pire de forme aujourd'hui sur CZLM,
01:05:09 parce qu'ils arrivent en fin de course à l'image de Mathia D'Haïs, que nous avons vu fort à son avantage avec son frère sur le Giro.
01:05:19 Davidet qui est allé chercher les plus beaux résultats, en retard du meilleur grimpeur, notamment sur ce Giro.
01:05:26 Tout à fait, mais Mathia a été longuement échappé avec son frère, et ils arrivent un peu en bout de course, ce qui n'est pas le cas de Nils Seckhoff.
01:05:35 Nils Seckhoff, lui, pour l'instant, il est dans une position assez confortable, puisqu'il est tout simplement leader du classement virtuel.
01:05:44 Il aura des objectifs un peu plus lointains, et je vous précise lequel, un certain Tour de France.
01:05:52 Donc ce ZLM Tour, il a une impertence primordiale pour Nils Seckhoff.
01:06:03 Allez, Moschetti qui en termine, on va aller voir son temps du côté des chronomètreurs sur les internets, comme on dit chez les jeunes.
01:06:13 Allez, Matteo Moschetti qui en termine.
01:06:17 Visiblement, ça n'a pas trop inquiété Nils Seckhoff, qui est là-dedans.
01:06:21 Il est dans son téléphone.
01:06:22 Il nous regarde, il nous regarde, il m'envoie un texto, il m'a dit "Ouais Yo-Yo, j'ai envie que tu parles de moi, it's gonna be ok, it's gonna be alright".
01:06:30 Il n'a pas l'air d'être inquiet en tout cas.
01:06:32 Non, Zillard, il va arriver dans moins d'une minute, le néerlandais de cette formation Tudor.
01:06:38 Habitué des belles places sur les prologues.
01:06:42 Ça va être lui le prochain client, alors qu'on a vu Cyril Tsel il y a quelques instants vraiment tendre au maximum les trajectoires, tout comme Alexey Edmondson ici sur ce gros virage à gauche.
01:06:52 Un style différent, on a opté pour un gros braquet, on voit la souffrance du coureur, le visage bien marqué par la difficulté.
01:07:02 On rappelle 6,6 km, il faut respirer, il faut souffler, il faut inspirer.
01:07:08 Et à 4 km de l'arrivée pour Olaf Koei, lui qui emploie des trajectoires bien rectilignes, il a cet avantage d'avoir la moto devant lui.
01:07:17 Il faut se fier à la moto, regarder les trajectoires, regarder le frein.
01:07:23 Fiorelli en termine lui aussi qui était présent sur ce giro.
01:07:28 Un peu décevant, il aura des objectifs un peu plus lointains.
01:07:32 Et le voici Zillard, ça va être derrière, vraisemblablement derrière Nils Seckhoff parce qu'il a encore 5 secondes pour en terminer, pour aller prendre le meilleur temps, même s'il ne sera pas loin.
01:07:44 Marcel Zillard peut-être aller chercher le podium.
01:07:48 Deuxième temps, on est sur 7,31 pour moi.
01:07:51 Deuxième temps, normalement.
01:07:53 Deuxième temps derrière Nils Seckhoff, 3 secondes.
01:07:55 Au dixième, regardez, il nous écoute.
01:07:58 Nils, il est derrière toi.
01:08:01 Son équipe Tudor, toujours au rendez-vous sur ce genre d'étape, sur ce genre de course.
01:08:11 Confirmé, c'est bien le deuxième temps pour Michael Zillard en 7,30 à 3 secondes de Nils Seckhoff.
01:08:17 Deux Hollandais aux premières places.
01:08:19 Sam Welsford, troisième en 7,31 à 4 secondes de Nils Seckhoff.
01:08:23 Et Kees Boll à 6 secondes.
01:08:25 On a pour l'instant dans les 5 premiers, et bien tout simplement, 4 Hollandais.
01:08:30 On revoit là Sennelessen, qui s'est bien contrôlé.
01:08:34 Et puis ce qu'on n'a pas dit aussi, Johan, c'est que c'est une course pro-séries ce ZLM Tour.
01:08:38 Donc il y a des points UCI à aller chercher pour ces équipes Q36.5, ces équipes Tudor, ces équipes continentales.
01:08:44 C'est des courses importantes aussi dans leur calendrier pour accumuler des points et chercher à se développer.
01:08:50 C'est des courses très importantes pour la plupart des équipes, pour les équipes qui sont en recherche de points.
01:08:57 On a eu une stratégie pour notamment la Lotto Destini, de ne pas se présenter, malgré leur invitation sur le Giro,
01:09:06 de ne pas se présenter au Giro, tout simplement pour aller accumuler des points.
01:09:10 Ça a été le cas avec Arnaud Delis sur le Trou Broléon, sur d'autres courses.
01:09:15 En tout cas, aujourd'hui, c'est important pour la plupart des cohorts de mettre des points.
01:09:19 On entend, on entend.
01:09:24 Non, non, ce n'est pas l'oreillette, Théo, ça c'est le micro.
01:09:27 C'est le micro de la voiture de derrière.
01:09:29 Oui, il y a deux options.
01:09:32 Je préfère pour cette option-là, il y a l'option du micro oreillette.
01:09:38 Le micro oreillette, c'est celui que vous avez quand vous allez rouler à l'entraînement et que vous mettez votre écouteur
01:09:44 et vous avez tout simplement les informations.
01:09:46 Et vous avez le micro qui est le mégaphone de Michael Youn qui écrit "Morning Live".
01:09:53 C'est un peu celui-là.
01:09:55 Et on a des directeurs sportifs qui hopent pour le micro.
01:10:00 Et c'est le cas pour Olaf Koi.
01:10:02 Et on a ce micro qui est placé sur ce mégaphone qui est placé sur la voiture du directeur sportif.
01:10:07 Et on donne les informations en temps réel pour Olaf Koi qui part le dernier,
01:10:11 qui a la chance de partir le dernier puisque tout simplement, il a les temps intermédiaires.
01:10:15 On a pris des temps intermédiaires sur le plano, sur le virage.
01:10:19 Et c'est le cas pour Sean Olsen.
01:10:21 On lui dit "Allez, go, go, on va tourner à gauche, on va tourner à gauche.
01:10:23 Attention, maintiens la cadence".
01:10:25 On a eu l'arrivée d'Alex Edmondson.
01:10:27 Il y a quelques instants, il a pris la deuxième place provisoire.
01:10:30 Il est venu mourir à une seconde de son coéquipier Nils Ekov.
01:10:32 On a deux coureurs de la DSM pour l'instant aux commandes de ce prologue.
01:10:36 7'27 pour Nils Ekov, 7'28 pour Alex Edmondson.
01:10:40 Gleb Siritsa a signé le 17ème temps en 7'44.
01:10:44 Et l'avant-dernier coureur a en terminé de ce prologue de 6,6 km.
01:10:49 Il sera battu Sean Ellison malgré un beau chrono.
01:10:52 Il finit bien.
01:10:53 Regardez, il pédale un peu avec les épaules.
01:10:56 C'est un signe qu'on s'est un peu écrasé sur le final.
01:10:59 On va regarder le temps, on va être attentif.
01:11:02 Attention, Sean Ellison, non, non, il est battu sur ses 6,6 km.
01:11:07 On a bien Nils Ekov en 7'27.
01:11:10 Pas inquiété pour l'instant.
01:11:12 Le coureur hollandais de la formation DSM, deuxième, un Australien, en 7'28 à une seconde.
01:11:17 Troisième, un Hollandais, encore à deux secondes.
01:11:22 Et quatrième, un Australien, à une seconde.
01:11:24 Attention, on va voir Olaf Koi.
01:11:26 Il a que 17 secondes pour en terminer.
01:11:29 Olaf Koi a mon chronomètre, il reste 200 mètres.
01:11:32 Ça va être très serré.
01:11:33 Il va falloir qu'il finisse très fort.
01:11:35 Peut-être va-t-il sortir un sprint final.
01:11:38 Allez, Olaf Koi, à l'arrivée, il n'en a plus que pour 5 secondes.
01:11:41 Ça va être juste derrière, peut-être Nils Ekov, Olaf Koi à l'arrivée.
01:11:45 Mais il sera dans le coup pour le classement général 7'29 ou 7'28 à l'arrivée.
01:11:50 Il va finir à une ou deux secondes de Nils Ekov.
01:11:53 C'est bien le Néerlandais qui s'impose sur ce prologue.
01:11:56 C'est Nils Ekov qui s'impose sur ce prologue.
01:11:59 Olaf Koi qui prend la troisième place finalement.
01:12:02 Le courant de la formation Jumbo-Visma.
01:12:05 Ekov avait beaucoup de choses à jouer.
01:12:07 Le courant de 25 ans qui s'était tout simplement imposé à de nombreuses reprises
01:12:15 sur ce genre de, pas de prologue, mais ce genre d'exercice.
01:12:21 Il a terminé 3ème du Troubrou-Léon.
01:12:23 C'est un coureur qui est en forme, en forme incendante.
01:12:26 Il est prévu sur le Tour de France.
01:12:28 Tout simplement, c'est une belle performance.
01:12:31 À voir en plus sur les sprints, puisque c'est un excellent sprinter.
01:12:35 Ça nous lance une belle fin de semaine pour les coureurs qui sont en liste désormais
01:12:42 pour la victoire en général entre Olaf Koi, Alex & Manson, Nils Ekov, Wedgeport
01:12:48 et tout ce que nous réserve ce ZLM Tour avec les bordures,
01:12:53 avec les ponts d'autoroutes, avec les tunnels et tout y quantif.
01:12:58 Petite option, notamment de prise pour Olaf Koi quand même, Johan,
01:13:03 parce qu'il est 3ème à seulement une petite seconde de Nils Ekov.
01:13:07 Intrinsèquement, c'est un coureur plus rapide que le Néerlandais sur des arrivées massives.
01:13:12 Sam Welsford, il est derrière, par exemple, qui pourrait être un des principaux outsiders
01:13:17 dans le classement général. 10, 6, 4 secondes.
01:13:20 Donc il y a 4 secondes entre le premier et le deuxième en termes de bonification.
01:13:24 Donc ça voudrait dire que Olaf Koi a une marge d'une défaite, par exemple,
01:13:31 face à Sam Welsford sur un sprint.
01:13:33 Oui, effectivement, mais après, encore une fois, c'est une course à étapes
01:13:38 où il va y avoir forcément des opportunités pour les équipes.
01:13:42 Aujourd'hui, c'était un exercice individuel où les coureurs étaient seuls
01:13:46 face à leur vélo avec leur préparation en amont.
01:13:48 Et aujourd'hui, c'est tout simplement Nils Ekov qui s'est imposé.
01:13:55 Mais on aura, et vous l'avez rappelé tout à l'heure, Théo, qu'il y a des équipes qui sont fortes,
01:14:01 à savoir la Jumbo-Visma, à savoir d'autres équipes également.
01:14:07 Même si cette formation DSM qui compte dans ses rangs plusieurs sprinters,
01:14:13 il va falloir bien s'entendre, il va falloir qu'il n'y ait pas de guerre d'égo,
01:14:19 pas trop de bordures, j'espère, pas trop de chutes non plus.
01:14:23 Mais tout reste à faire.
01:14:25 On rappelle qu'il y a Marc Cavendish qui, lui, même s'il n'est pas dans les 10 premiers...
01:14:30 Il va finir un peu plus loin Marc Cavendish aujourd'hui.
01:14:34 Oui, mais qui est un candidat pour les étapes.
01:14:38 On pourra assister à des bordures et c'est ce qui fait toute la magie de ce cyclisme aux Pays-Bas.
01:14:45 Et c'est pour ça qu'il va un petit peu articuler aussi les hiérarchies,
01:14:50 en tout cas les positions stratégiques dans chaque équipe,
01:14:54 puisqu'on a rappelé dans cette équipe DSM qu'il y avait beaucoup de coureurs rapides,
01:14:57 capables d'aller chercher des modifications au sprint,
01:14:59 que ce soit au sprint intermédiaire dans les étapes, que ce soit aussi aux arrivées.
01:15:03 Et Anil Sekhov, on l'a déjà vu faire des sprints, c'était un coureur très rapide dans les rangs espoir.
01:15:09 Mais un coureur comme Sam Welsford, il est en embuscade juste derrière.
01:15:13 Donc ça va être au directeur sportif un petit peu d'articuler la hiérarchie.
01:15:16 Est-ce qu'on va pas dire à Anil Sekhov, "écoute, tu as gagné ton étape, tu as gagné ton chrono,
01:15:20 mais le leader pour le classement général, c'est Sam Welsford,
01:15:22 donc tu vas te mettre au boulot pour lui avec le maillot de leader.
01:15:25 Là aussi, il faudra voir sur la première étape.
01:15:29 C'est toujours un choix stratégique de la part des directeurs sportifs.
01:15:33 Il faut donner du crédit à tout le monde, de récompenser à tout le monde,
01:15:39 de trouver en fonction de la force du moment.
01:15:42 Ça va être une course très intéressante,
01:15:45 puisqu'on a des formations qui sont visiblement de niveau équivalent
01:15:50 avec la formation de Jumbo Visma, avec Olaf Kooi, avec Jonathan Denden qui réalise un très beau chrono.
01:15:57 Mais effectivement, c'est cette formation DSM qui s'est jouée sur plusieurs cartes.
01:16:02 On attend l'officialisation de ce top 10.
01:16:07 On s'excuse un petit peu pour ces transmissions un peu capricieuses.
01:16:11 On n'avait pas plus les chronos, on a dû un petit peu bricoler en les prenant à la main.
01:16:18 J'espère que vous êtes quand même bien amusés en notre compagnie.
01:16:21 On va attendre le podium pour le maillot de leader de Nils Seckhoff.
01:16:28 Il n'a pas dû en revêtir beaucoup dans sa carrière professionnelle.
01:16:32 Je crois même que c'est son premier maillot de leader d'une course par étapes.
01:16:35 Nils Seckhoff, l'ancien champion du monde d'espoir qui avait été reclassé,
01:16:39 qui avait terminé deuxième du sprint, avant de se faire,
01:16:45 de se voir attribuer la tunique.
01:16:49 Nils Seckhoff, votre premier maillot de leader pour la team Water, comment ça se sent ?
01:16:53 Première victoire pour cette formation DSM pour vous.
01:16:56 Je suis très content d'être le premier vainqueur de cette édition.
01:17:01 Je suis allé vraiment au plus profond de moi.
01:17:04 C'est vraiment très agréable.
01:17:07 Comment avez-vous vécu ce prologue ?
01:17:11 C'était très rapide.
01:17:13 C'était à fond jusqu'à la ligne d'arrivée.
01:17:17 On avait un petit peu de vent de face jusqu'à la ligne,
01:17:20 qui était assez fort.
01:17:22 Il fallait le gérer.
01:17:24 Je me suis vraiment beaucoup entraîné la semaine dernière.
01:17:30 Je savais que j'étais prêt, que j'avais une potentielle chance sur ce prologue.
01:17:38 Je suis vraiment très content de l'avoir saisi.
01:17:41 C'est une première pour vous ?
01:17:44 Je vais vous laisser, Yoann, sur le Flemand, sur le Néerlandais.
01:17:49 C'était vraiment très sympa de courir sur mes terres.
01:17:57 J'espère être sélectionné sur le prochain Tour de France,
01:18:02 puisque c'est un des objectifs majeurs pour ma carrière.
01:18:06 On rappelle que je n'ai que 25 ans, que je mesure 1m92 et 75 kg.
01:18:11 Vous inventez, Yoann, rassurez-moi.
01:18:14 Oui, pardon. Je ne m'invente pas, je me mets dans la tête de Nils Seckhoff.
01:18:21 Il a pu ressentir, c'est un coureur qui est jeune, qui a 25 ans.
01:18:25 Il l'a répété, c'était important de pouvoir aujourd'hui prendre l'avantage sur d'autres coureurs,
01:18:33 notamment des coureurs des Pays-Bas,
01:18:37 comme Olaf Koy, qui était un des favoris aujourd'hui.
01:18:43 Il va falloir assurer sur le reste de ce ZLM Tour.
01:18:48 Et il y aura, ce Tour de France, peut-être en sélection,
01:18:52 en apothéose pour le jeune coureur de la formation d'ASSEM.
01:18:56 Pendant vos bêtises, je vais aller chercher le temps de Marc Cavendish sur ce prologue.
01:19:01 Il a terminé ce prologue en 7'50,
01:19:03 ce qui voudrait dire qu'il a 23 secondes déjà de retard sur Nils Seckhoff au classement général.
01:19:09 Oui, 23 secondes, alors rien n'est joué.
01:19:14 On rappelle que c'était un prologue de 6,6 km,
01:19:18 qu'il y aura des étapes compliquées,
01:19:21 compliquées pas par la topographie, bien évidemment.
01:19:25 Comme on peut le voir aujourd'hui, c'est un pays relativement plat.
01:19:29 Même au classement général, il n'y a pas les écarts. C'est formidable.
01:19:33 C'est bien, c'est bien.
01:19:35 Pour une course de vélo, c'est...
01:19:37 Moi j'aime bien, en tout cas, ce qui nous montre qu'il y a beaucoup de Hollandais dans ce top 10.
01:19:43 Des Australiens.
01:19:45 Et des Australiens qui savent rouler vite,
01:19:48 et les Suisses qui arrivent juste à l'heure pour entrer dans le top 10.
01:19:52 On a noté l'excellente performance, on l'a dit, on l'a souligné pendant ce direct du NéoPro.
01:19:57 Même pas NéoPro, Espoir, Patrick Hedy, l'Australien de 20 ans,
01:20:02 qui vient chercher un top 10 tout de même sur ce prologue, quasiment dans les temps.
01:20:06 Même dans le même temps que Joss van Emden, de quasiment 18 ans, son aîné.
01:20:12 En tout cas, qui figure dans ce top 10.
01:20:16 Donc Patrick Hedy de cette formation.
01:20:18 DSM, faisons peut-être le bilan des sprinters,
01:20:23 qui pourraient marquer des bonifications dans la suite de la semaine.
01:20:26 On l'a dit, Olaf Koei 3ème.
01:20:28 Michael Zahler, qui est plutôt le lanceur d'Arvid de Klein,
01:20:31 donc on va peut-être le mettre de côté.
01:20:33 Sam Welsford, il est à 3 secondes d'Olaf Koei.
01:20:36 Case Ball, il est à 5 secondes d'Olaf Koei.
01:20:39 Ensuite, il faut aller vers Milan Frétin.
01:20:42 Le Belge, qui a une relative jolie pointe de vitesse,
01:20:47 lui, il est à 14 secondes.
01:20:49 Gleb Siritsa est à 16 secondes.
01:20:52 Et voilà, on a fait le tour.
01:20:54 Et donc Marc Cavendish à 23 secondes.
01:20:57 Moschetti et lui plus loin pour la Q36.5.
01:21:01 On a clairement sur ce genre de course,
01:21:05 la plupart des sprinters qui se sont imposés.
01:21:08 C'était le cas d'Olaf Koei en 2022.
01:21:10 On n'a pas eu d'édition en 2021 et en 2020.
01:21:13 Mike Tunison, désormais représentant de l'équipe Intermarché Circus Montigny,
01:21:18 qui n'est pas présent, qui s'est imposé en 2019.
01:21:20 Seb Van Mark, André Greppey, Philippe Wilbert,
01:21:23 Lars Boerm, Marc Cavendish en 2012.
01:21:25 C'était il y a 11 ans déjà.
01:21:27 Beaucoup de sprinters.
01:21:29 À voir les conditions météo qui vont se dérouler dans les prochains jours.
01:21:33 En tout cas, cette formation d'ESTM,
01:21:36 cette formation...
01:21:38 Elle se pose en favorite, en épouvantail.
01:21:41 Elle se pose clairement en favorite.
01:21:44 Vous parlez de météo, Yoann, j'ai un petit peu regardé.
01:21:48 Même si demain, on sera sur le littoral.
01:21:52 Malheureusement, on n'annonce pas beaucoup de vent.
01:21:55 En tout cas, on annonce du beau temps.
01:21:57 Peut-être que le temps ne sera pas non plus très propice aux bordures,
01:22:01 mais ce n'est pas grave, on sera ensemble pour vivre cette première étape en ligne.
01:22:05 Ce ZLM Tour qui avait l'habitude dans les éditions précédentes.
01:22:10 Ce n'était pas le cas, en tout cas sur la dernière.
01:22:13 Mais il y a eu des éditions où on avait eu une pseudo étape
01:22:18 un peu sur le modèle de l'Amstel dans le Limbourg néerlandais
01:22:23 avec des côtes, avec une arrivée sur le barrage de la Gillette.
01:22:27 Notamment, ce ne sera pas le cas.
01:22:29 C'était très tranchant sur le barrage de la Gillette, on se rappelle.
01:22:32 Oui, oui, pas mal.
01:22:33 Vous vous rappelez, Théo ?
01:22:35 On avait toujours ce débat sur jambes poilues ou jambes rasées.
01:22:40 À la Gillette, au moins, on tranchait.
01:22:43 On tranchait, tout à fait.
01:22:44 On aura peut-être la chance d'avoir Xavier Jean,
01:22:48 le seul vainqueur français de ce ZLM Tour au téléphone,
01:22:52 peut-être dès demain avec nous,
01:22:55 pour nous parler de cette expérience et de ces courses
01:22:59 qui finalement forgent la carrière de coureur
01:23:03 et qui sont parfois et souvent même révélateurs de talent.
01:23:09 On va le voir tout au long des étapes qui vont suivre.
01:23:15 Vous l'aurez, vous, au téléphone, peut-être, Johan,
01:23:18 parce qu'on n'est pas en mesure encore de faire des inserts téléphoniques en direct
01:23:22 sur ce ZLM Tour.
01:23:24 Je suis désolé.
01:23:25 Mais j'espère que vous l'appellerez de notre part, peut-être, Johan, hors antenne.
01:23:30 J'inviers un texto.
01:23:32 Ça marche aussi.
01:23:36 C'est pas la foule.
01:23:39 On voit le public enthousiaste sur ce ZLM Tour.
01:23:43 C'est la joie des grands jours.
01:23:45 Ça nous rappelle la ferveur populaire.
01:23:48 Le Tour de France, pour moi, c'est le départ du Tour de France.
01:23:51 Bien sûr.
01:23:52 Après, Johan, on est en fin de journée.
01:23:55 C'était plutôt un horaire assez agréable pour les gens pour venir.
01:23:59 Ça n'a pas forcément déclenché beaucoup les foules.
01:24:02 Après, on est dans des villages et des communes néerlandaises
01:24:06 de 5 000, entre 3 000 et 5 000 habitants.
01:24:09 Donc, ce n'est pas non plus l'effervescence des grandes agglomérations.
01:24:13 Mais là aussi, un contre-la-montre, un prologue,
01:24:16 c'est assez rare d'avoir ça en fin de journée, en quasi-nocturne.
01:24:21 Oui, c'est assez rare d'avoir ça.
01:24:23 Mais c'est finalement une bonne idée pour distribuer les maillots, tout simplement.
01:24:27 On voit que les maillots sont distribués tour à tour pour les courants.
01:24:35 Alors, Nils Seckhoff a aujourd'hui tous les maillots, tout simplement, puisqu'il est leader.
01:24:41 Sauf peut-être le maillot blanc, non ?
01:24:43 Est-ce qu'il a l'âge encore d'être maillot blanc ?
01:24:45 Il a 25 ans.
01:24:46 Ah !
01:24:47 Donc, il fait triplé, alors ?
01:24:49 Il fait normalement triplé.
01:24:52 Il a le maillot à points, il a le maillot du classement général
01:24:56 et le maillot blanc, certainement, puisque le maillot blanc est décerné la plupart du temps.
01:25:00 Alors, ça dépend des conditions, mais au courant de moins de 25 ans, c'est le cas souvent.
01:25:09 Mais ce qui permet d'avoir l'opportunité pour les...
01:25:13 On l'appelle Olaf Koeil, Johan, pardon, je vous couche.
01:25:15 Ah, du coup, c'est lui le maillot blanc.
01:25:17 Ah, ben voilà. J'allais regarder le règlement.
01:25:21 Parce qu'Olaf Koeil a 21 ans, ça doit être du U23.
01:25:25 Et le U23, du coup, qu'est-ce que veut dire le U23 ?
01:25:27 C'est du under 23.
01:25:30 Ouh là !
01:25:31 Under 23.
01:25:34 Oui, voilà.
01:25:36 Et donc, en dessous de 23 ans.
01:25:39 Et donc, effectivement, c'est Olaf Koeil à ce jeu-là qui revêtit le maillot blanc de meilleur jeune.
01:25:52 Vente de soigneur.
01:25:55 Ah, ben ça, c'est...
01:25:58 Oui, il y a une nouvelle fois.
01:26:01 Le soigneur de l'étape.
01:26:02 C'est la meilleure soigneur.
01:26:04 L'originalité de l'UZLM Tour.
01:26:05 Et il a gagné une bière.
01:26:07 Ça fait partie aussi de ces courses-là, de ces courses aux Pays-Bas,
01:26:16 qui sont les Pays-Bas et la région du Zélande.
01:26:23 C'est des régions qui sont en dessous du niveau de la mer,
01:26:27 qui sont des régions très, très basses, qui sont très, très plats,
01:26:30 où il y a de nombreux canaux, où on pratique, vous l'avez dit tout à l'heure,
01:26:35 le patinage dans les différents...
01:26:40 Alors, le patinage artistique, mais le patinage de vitesse, le skating.
01:26:45 Oui, le skating et le cyclisme, effectivement, fait partie de l'ADN.
01:26:51 Et on aime bien remercier l'ensemble des partenaires,
01:26:55 l'ensemble des groupes qui font qu'il y a une performance.
01:27:01 Et c'est le cas là pour visiblement le soigneur.
01:27:04 Bon, ben c'est la fin de cette retransmission.
01:27:12 Le maillot blanc est bien celui des maillots des moins de 23 ans,
01:27:16 et non pas des maillots de moins de 25 ans.
01:27:18 C'est donc pour cela que la FCOI, vous aviez raison,
01:27:21 Yoann a endossé ce maillot blanc, on va se retrouver demain.
01:27:24 Et justement, la FCOI, ce sera le grand favori avec son maillot blanc du sprint
01:27:28 que l'on attend demain, même si la journée sera potentiellement dangereuse
01:27:32 et menaçante pour des risques de bordure,
01:27:35 notamment parce qu'on sera très exposé au vent.
01:27:37 On sera sur le littoral de la mer du Nord.
01:27:39 On se retrouve demain pour un affrontement entre les coins les plus rapides de ce ZLM Tour.
01:27:44 Salut salut, bonne soirée, et à demain Yoann !
01:27:47 Salut salut, à demain !
01:27:50 [Musique]

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